THÉÂTRE RÉCIT - WordPress.com

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8h30
rue des écoles
CRÉATION NOVEMBRE 2016
THÉÂTRE RÉCIT
De et avec Amélie Chamoux et Laurent Eyraud-Chaume
Création sonore et musicale Antoine Chao, Lionel Blanchard et Julien Lathière
Création Lumière Olivier Chamoux et Fabien Faure
Collaboration artistique Christophe Moyer
Administration Cécilia Chaume-Eyraud
Co-productions :
Les Tréteaux de France, Centre Dramatique National
Théâtre La Passerelle, Scène nationale de Gap (05)
Théâtre Durance, scène conventionnée des Alpes de Haute Provence à ChâteauArnoux /Saint-Auban (04)
CE des Cheminots PACA
Avec le soutien de :
Théâtre du Briançonnais, scène conventionnée pour les écritures d’ici et d’ailleurs,
Briançon (05)
Le Fourmidiable, scène artistique des pays du Buëch,
CEDRA 05,
Région PACA, Département des Hautes-Alpes, Mairie de Veynes
,
L ECOLE ?
,
L HISTOIRE
Dans la lignée de ses spectacles précédents centrés sur des questions de société, la compagnie
Le Pas de l’oiseau s’interroge aujourd’hui sur l’école, ce « bout de République citoyenne à réenchanter », lieu de débats infinis et éminemment passionnels.
…l’école, ce « bout de République
citoyenne à ré-enchanter »…
Entre théâtre et récit, confrontant leurs idéaux à la réalité, Amélie Chamoux et Laurent EyraudChaume incarnent à eux deux, différents personnages, protagonistes familiers de cette
institution : les élèves, les parents d’élèves ou l’enseignant, la directrice... et même un Ministre
venu présenter une énième réforme de l’éducation nationale…Un petit monde où rien n’est
simple où tous les personnages portent en eux l’urgence d’un dialogue social autour de ce
thème essentiel. Entre incompréhension et incohérence, à-priori et tensions, le dialogue de
sourd récurrent laisse pourtant la place au rêve d’une transformation possible et réussie, ouvre
la voie à quelques pistes audacieuses pour une école de demain sans doute meilleure. Cette
fable réaliste rejoue une histoire à la fois intime et universelle de l’école.... Elle résonne et
dialogue naturellement en nous, faisant resurgir nos propres pratiques, notre propre vision de
cette institution.
L’écriture du spectacle trouve sa source dans une large collecte de témoignages de paroles
d’enfants ou de parents. Captées par Antoine Chao («Là-bas si j’y suis», «Comme un bruit qui
court») elles sont portées telles des confidences à l’oreille du public ou intégrées dans la
musique et l’ambiance sonore qui rythme la pièce.
Tour à tour burlesque ou plein de sensibilité, d’optimisme aussi, 8h30 rue des écoles est une
plongée engagée dans le milieu scolaire, où ceux qui apprennent ne sont pas seulement ceux
que l’on croit.
« L’école ! Cet endroit où notre vie,
singulière, se fracasse sur la vie
de la société dans laquelle
nous évoluons... »
Nous avons tous eu la chance d’y
passer. Plus ou moins longtemps.
Avec plus ou moins de souvenirs,
bons ou mauvais.
Avec envie ou ennui...
Mais toujours avec une explosion de
sentiments, de ressentis, de sensations...
L’école ! Cet endroit où notre vie, singulière,
AUTOUR DU SPECTACLE
se fracasse sur la vie de la société dans
laquelle nous évoluons.
Spectacle tout public à partir de 10 ans, adapté à des
Cet endroit où l’intime se conjugue au pluriel,
représentations scolaires à partir de 12 ans.
où l’on se trouve, se perd, se fond ou se confond,
Agréée par l’inspection académique et reconnue pour ses
se confronte ou s’affronte.
interventions en direction de tous les publics, la compagnie
Bref cet endroit où l’on grandit avec plus ou moins
est disponible pour réfléchir à tout travail d’ateliers théâtre
d’infortune comme on s’élance sur le tremplin d’une
pouvant être articulés à la venue du spectacle.
vie à accomplir.
Nous pouvons également proposer au public une
Vaste sujet donc, aussi riche que compliqué, aussi
expérience drôle et stimulante adaptée aux grands
essentiel pour tous qu’anecdotique pour chacun.
enfants et aux adultes :
C’est ce sujet que la Compagnie a choisi d’aborder,
comme on accoste sur une île habitée pendant l’enfance
Le labo des Idéaux,
puis oubliée et fantasmée et sur les rivages de laquelle on se
“L’école que l’on a et celle dont on rêve”
retrouve une fois devenu parent.
« 8h30 rue des écoles » vous propose de redécouvrir cette île
Et dire qu’il suffit qu’on agite tous ensemble
avec ses nouvelles falaises, ses nouvelles impasses, mais aussi
nos petites cervelles pour provoquer
ses nouveaux abris, ses nouveaux ruisseaux… Une véritable visite
l’étincelle !
guidée par la réflexion et le sensible qu’Amélie et Laurent insufflent
Les artistes de la Cie Le pas de l’oiseau
à tous les personnages qu’ils incarnent, comme autant de reflet de
vous invitent à une expérience poéliticol’école d’aujourd’hui et de celle de demain.
sensorielle, qui fera chauffer vos
méninges, vos langues et vos coeurs,
pour réinventer le futur.
CHRISTOPHE MOYER
Pour davantage d’informations sur ces propositions,
contactez-nous par téléphone
au 06 77 75 49 31 ou 04 92 51 41 05.
LES ARTISTES
AMÉLIE CHAMOUX
Texte et jeu
8h30, rue des écoles
Amélie découvre rapidement que le mouvement fait bouger et que le rire fait tenir debout. Sans
même s’en rendre compte, elle quitte le Var, enjambe une montagne, sort d’un chapiteau avec
un nez rouge (Cie Pile ou Versa de 1998 à 2004) et se retrouve vite encerclée d’enfants qui lui
demandent « comment tu fais ça ? ».
Elle peaufine ses ateliers comme un rémouleur sur sa lame. Elle affûte l’imaginaire, elle sculpte
les techniques comme on construit une boîte à outils pour comédien en soif de jubilation. Elle n’a
pas d’élèves mais une armada de joyeux créateurs qui ont tous dans son cœur le premier rôle.
Comédienne sensible, sa fougue et sa folie scénique n’ont d’égales que sa discrétion et
son humilité quotidienne. Elle stocke méticuleusement dans ses cahiers les petits bouts de
quotidiens, les traces d’humanité. Elle pense que le théâtre est une source, une fontaine où
l’on vient abreuver notre soif de sacré, notre désir d’élévation.
LAURENT EYRAUD-CHAUME
Texte et jeu
Laurent est né à Marseille où l’on exagère un peu. Il a grandi dans le culte
rural de la lutte finale… ce qui n’est pas sa plus petite contradiction. Chaque
matin, il construit le grand soir et chaque soir finit par aller se coucher. Comme
il comprend que ça risque de durer, il préfère en rire pour ne pas en pleurer.
Il utopise l’itinérance et l’attroupement (membre des Pile ou versa de 96 à
2004) avant d’ancrer un lieu d’arts et d’éducation populaire à Veynes (dirige le
Fourmidiable de 2004 à 2012). A pas d’oiseau, il mixe finalement le mouvement
et l’enracinement.
Avec tous ceux qui se retrouvent à côté de ce monde qui ne tourne pas rond (ils
sont nombreux), il finit par construire chaque soir des petits matins. Il fait chauffer les
stylos, slamer les désespérés, rimer les révoltés. Il se raconte des histoires, pense que
1 + 1 = 3 ou que la météo du futur se lit en bas dans les cœurs purs. Il met tout ça sur
un plateau et nous l’offre comme des graines à des oiseaux.
CHRISTOPHE MOYER
Collaboration artistique
Christophe Moyer est auteur et metteur en scène et a créé la compagnie Sens Ascensionnels. A
son sens la femme ou l’homme de théâtre sont des passeurs. Ils portent un regard sur une oeuvre,
un texte, des idées, un monde dans lequel ils évoluent et parce qu’ils portent un regard dessus
ils les transforment et les transmettent. Il a le besoin d’écrire, écrire l’individu, l’individu dans son
environnement, au sein d’une organisation sociale et économique. Il tente de créer un lien de vie
active entre le théâtre et le mouvement de la société dans lequel il s’inscrit. Pour lui, écrire ou mettre en
scène implique de faire déborder le moment de la représentation, avant, après et ailleurs ; sous forme
de débats, d’ateliers, de lectures, de sensations et de souvenirs, dans tout type de lieux… Il n’a de cesse
de traverser la porte du théâtre pour l’ouvrir à d’autres, face à ce qui nous submerge, face au désarroi et
au cynisme, à la démagogie et au manichéisme. Il lui semble que l’existence d’une culture humaniste et
politisante, dans ce sens où elle permet la réflexion sans jugement moral, l’arrachement et le déracinement
aux idées reçues et la possibilité de transformation de soi, est vitale.
ANTOINE CHAO
Création sonore
Au bout du micro d’ Antoine Chao, on imagine un Montaigne en version latinorock, un poète bidouilleur de sons et de musiques, un galicien malicieux qui
sait mieux que personne qu’« éduquer, ce n’est pas remplir des vases, mais
allumer des feux », comme le formulait l’auteur des Essais. Et pour servir la
puissance incandescente du son et du verbe, du direct et du live, le frangin
de Manu a même quitté le showbiz, les familles rock alter, la Mano Negra
et Los Carayos pour allumer des ondes et partager des fréquences. En
version libre et populaire.
Depuis plus de dix ans, avec quelques micros, des magnétos, une
bande radiophile et un émetteur, Chao monte des radios éphémères
aux quatre coins du monde : avec Royal Deluxe, Decouflé et avec
Bernard Lubat. Il accompagne sur France Inter Daniel Mermet
dans l’émission “Là-bas Si J’y Suis”. Réalisateur avant de passer
récemment au reportage, Chao est devenu une des voix connues de
cette célèbre émission de service public, que l’exercice quotidien
de la critique du pouvoir a écarté de l’antenne. Antoine Chao est à
présent reporter et producteur de l’émission “Comme un bruit qui
court” sur France Inter.
LIONEL BLANCHARD
Création musicale
Lionel Blanchard aime les sons : les ronds, les carrés et surtout les ovales
(ceux qui n’atterrissent jamais à l’endroit prévu). Il aime quand ça swingue,
quand ça rappe, quand ça mélodise. Il fonde le groupe Jabuz qui parcourt
les festivals de son valse’n’roll endiablé (99/2014). Avec sa guitare
(dobro, électrique et acoustique, en picking ou en slide), il cherche les
complications et le fait avec simplicité. Il fuit le binaire et la répétition, ne
supporte pas l’idée de ne pas avoir tout essayé. Il doute comme d’autres
respirent et reste léger comme un enfant.
Il vit sur les bons rails de ceux qui s’émerveillent chaque matin et
fredonnent des mélodies. Il écrit pour Marionèle des mots doux comme
ses colères, des notes blues comme ses joies.
Lionel accompagne les récits du Pas de l’oiseau avec cette idée simple :
ses notes racontent l’histoire, enlevons donc quelques mots !
Lionel dort parfois avec sa guitare et se réveille souvent avec des
sons ronds, carrés et surtout ovales à ses côtés.
,
PRESSE
LE PAS DE L OISEAU
(...) De la vieille institutrice bourrée de certitudes, à Luigi, à l’accent impayable, qui
préfère faire cours dehors et monter sur la table pour enseigner, le champ est large et
laisse place à une multitude de caractères qui témoignent de la complexité de vivre
ensemble. Mais au bout du compte, on sent bien que c’est de cette diversité que
l’école, en particulier, et la communauté humaine en général, doivent tirer leurs forces.
Le pas de l’oiseau a donc pris son envol, et la compagnie veynoise nous propose
une pièce déjà très aboutie pour son avant­première. Savamment accompagnés par
la guitare invisible de Lionel Blanchard, par les prises de sons d’Antoine Chao, et
mis en scène par Christophe Moyer, Amélie Chamoux et Laurent Eyraud­Chaume
multiplient les prouesses d’acteurs. Interprétant tous les rôles, excellant dans l’usage
des accents, les deux comédiens offrent à voir la vie des écoles françaises. Du
préfabriqué temporaire qui dure depuis vingt ans à la cour de récré, défile devant
nous une matière riche de réflexions.
GÉRALD LUCAS, novembre 2016
Un théâtre poétique
A bonne école
« L’école, c’est l’un des derniers endroits où tout le monde se croise. » Amélie
Chamoux et Laurent Eyraud-Chaume, les deux comédiens, créateurs de 8h30, rue
des Ecoles, sont partis de ce constat simple. Après plusieurs mois de travail, dont
une résidence de création au Théâtre Durance de Château-Arnoux, leur spectacle
tout neuf prend son envol. Passée l’avant-première à Gap, c’est à Durance que la
compagnie Le Pas de l’Oiseau a fait déployer ses ailes à son poussin. Pendant un peu
plus d’une heure, l’univers de l’école se révèle au plus juste, à la fois cage étriquée et
horizon de liberté. L’entrée en scène se fait au son d’une voix de petite fille qui énonce
les « métiers » de la classe, responsable du tableau, des cartables ou ramasseur de
copies. Puis une immense palette de personnages défile, incarnés par les acteurs.
Tous deux ont beaucoup pratiqué le conte. Ils donnent à leur théâtre-récit des allures
de conte du réel d’une grande justesse.
Avec pour seul décor un grand caisson en bois, le spectacle offre une véritable
immersion dans l’école, sans concession, mais avec humour et poésie. Les instits, les
enfants, les parents, la directrice, la cantinière, l’inspecteur, tous s’enchaînent dans
une galerie de portraits qui mêle subtilement la caricature et le réalisme. La course
folle du matin pour être à l’heure avant la sonnerie de 8h30, le préfabriqué provisoire
qui sert de salle de classe depuis 25 ans, la maîtresse idéaliste, celle un peu blasée,
l’instituteur aux méthodes alternatives, tout peut évoquer un souvenir au spectateur.
Venu de l’enfance ou de sa vie de parent. Rempli de trouvailles visuelles simples
et efficaces -une cravate dessinée qui fait apparaître un ministre ou deux petites
lumières dans le noir qui deviennent des yeux-, le spectacle file doucement vers une
fantaisie utopique et révolutionnaire, où chacun pourrait enfin donner sa vision de
l’école idéale.
JAN-CYRIL SALEMI, novembre 2106
La Compagnie, dirigée par Amélie Chamoux et Laurent EyraudChaume, développe un projet artistique autour du théâtre-récit pour
nommer les travers et les espoirs du quotidien. La question du vivre
ensemble traverse leur travail de création. Les spectacles L’héritage et
La coopérative viennent, chacun à leur manière poser ces questions :
Comment faire société ? Que faire du réel avec nos idéaux ? Pour
nourrir leurs créations, ils vont à la rencontre de chacun d’entre nous,
de ceux qui cherchent, qui tentent, qui interrogent, qui proposent… Et
de cette recherche, de ce travail de collectage naissent des spectacles
profonds et touchants, joyeux et optimistes.
Le pas de l’oiseau aime multiplier les compagnonnages et a notamment
travaillé avec Pépito Matéo et Nicolas Bonneau. La compagnie développe
en parallèle un projet de territoire où ses ateliers artistiques sont les forges
d’une parole citoyenne et poétique. Les ateliers nourrissent l’écriture. Les
créations de spectacles ouvrent un souffle d’inventions qui porte le travail
d’ateliers.
d’utilité publique
« Comment créer aujourd’hui ? Nous essayons de construire un chemin à pas
d’oiseau qui unisse le fond et la forme. On écoute, on vole des histoires, on fait
des collages, on raconte…On tente à petits pas, sans véritable feuille de route.
On dissèque un sujet jusqu’à épuisement. On cherche dans nos vies où sont
les échos du mouvement du monde, ses contradictions, ses failles. On part à la
rencontre des acteurs du réel, à deux pas de chez nous. On fouille en archéologue,
on note en sociologue, on cogite en philosophe, on rigole en clown. On ne voit pas
le chemin au début du voyage. Chaque création est toujours un mélange infini de
doutes et d’enthousiasmes. Nous nous appliquons à trouver les mots justes, les
couleurs, les sons… Nous souhaitons faire de la représentation une rencontre
d’humains à égalité. Nous nous attachons à l’idée de raconter la vie sans fard et
dans un mouvement de transformation… C’est le mouvement de la réalité qui
travaille au cœur de nos histoires, qui transforme les personnages et leur
donne la force d’agir. »
AMÉLIE CHAMOUX et LAURENT EYRAUD-CHAUME
CALENDRIER
INFORMATIONS
PRATIQUES
• Crédit photos : ©Roland Plenecassagne0
Durée du spectacle :
1h10 à 1h20, sans entracte
tout public à partir de 10 ans
Plateau : 2 comédiens
2 techniciens
Décor léger, noir impératif
Adaptation technique envisageable en
fonction des lieux.
Coût du spectacle sur lieu équipé :
1800€ TTC
(prix dégressif en cas de série)
2015
Résidences d’écriture au Château de Montmaur (Cedra 05) et
Fourmidiable (scène artistique des pays du Buech)
2016
FÉVRIER : résidence au Théâtre Durance, scène conventionnée
des Alpes de Haute Provence à Château-Arnoux /Saint-Auban (04)
AVRIL : résidence au Théâtre du Briançonnais, scène conventionnée pour les écritures d’ici et d’ailleurs, BRIANÇON (05)
AOÛT : résidence au Théâtre de la Rotonde, AVIGNON (84)
OCTOBRE : résidence à l’Usine badin, Théâtre La Passerelle,
Scène nationale de Gap (05)
2 ET 3 NOVEMBRE : avant premières à L’Usine badin, Théâtre
La Passerelle, Scène nationale de Gap (05)
4 ET 5 NOVEMBRE : Théâtre Durance, scène conventionnée
des Alpes de Haute Provence à Château-Arnoux /Saint-Auban (04)
2017
21 JANVIER : ACSSQ, QUEYRAS (05)
1ER AVRIL : journée «Bougeons l’école», SNUIPP, PEYRUIS (04)
JUILLET : Théâtre de la Rotonde, festival D’AVIGNON (84)
Équipe artistique en tournée :
4 personnes au départ de Veynes
(05400)
Prévoir les frais de transport,
Hébergement et Restauration
SACEM et SACD à la charge de
l’organisateur
lo
u
a
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w
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d
s
pa
.org
COMPAGNIE
Le pas de l’oiseau
33 rue Jean Jaurès - 05400 Veynes
[email protected]
ADMINISTRATION/DIFFUSION
Cécilia Chaume Eyraud
06 77 75 49 31
[email protected]
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