f. THESE ,., DE DOCTORAT DE TROISIBME CYCLE DE MATHEMATIQUES PURES présentée A LA FACULTE DES SCIENCES DE L'UNIVERSITE DE DAKAR par Marcel BASSENE SUR LE PROBLEME DES CHAINES D'IDEAUX PREMIERS DANS LES ANNEAUX NüETHERIENS soutenue le 22 juin 1978 devant la commission d'examen MM. S. NIANG Président H. D. E. A. C. SEYDI S. THIAM FEDIDA COSTE BADJI 1 Examinateurs ST S~3.9 INTRODUCTION = = = = = = == = == = Le problêrne Q.es chaînes d'idéaux premiers consiste en 1 '~tude des conditions naire. L'~tude moyerL~t lesquelles un anneau local de ce ptoblèrne a été inaupur~ noeth~rien est cat~­ vers 1956 par NAGATA qui a donné un certain nombre de critères intéressants et développé par H. SEYDI S. Mc ADM1S et L. J. RATLIFF • ~Aalheureusernent bien QUe la nlupart des résultats obt.etU1s par NACATA soient vraies, les démonstrations qu'il en a données ~taient presque toutes incomplètes. Il fallut attendre vers les années 1967-69 pour que RATIJIFF reprenne et complète les dêmonstrations de NAGATA. D'ailleurs le plus beau résultat de toute la théorie a ~t~ obtenu par RATLIFF et dit le fait suivant : Pour qu'an anneau local noethérien intègre soit universelleJ1lBI1t caténaire il faut et il suffit que son camol~t~ .... A soit équidimensionnel. RATLIFF déduit de ce résultat qu'un anneau local noethérien henselien caténaire est universellement caténaire. Il est d'ailleurs n.lausible au'un anneau local noethérien henselien soit universellement catênaire. La Question est encore loin d'être tranchée malgr~ quelques properés récents de RATLIFF dans cette direction. Dans cette note nous donnons C!uelques crit~res 'POur qu'un anneau local noeth~rien soit universellement caténaire. Certains de ces résultats donnent des réponses affinnatives 2. des questions posées par ffiO'IHENDIECK et NAGATA. On peut distinguer deux sortes de critères vour qu'un anneau noethérien soit caténaire. D'abord i'-..:s critères forts ou CONDITIONS DES CHAINES (condition (C)) , ensuite les crit8res faibles ou CONDITIONS T (Taut et Tautlevel en anglais). Beaucoup de résultats ont été obtenus par NAGATA et SEYDI sur les premiers critères,. Les conditions T ont ét€ introduites et développées par Louis J. RATLIFF et Steol'.en McADAMS • . . .1. .. La première nartie de ce travail comporte les définitions g~nérales des conditions des chaînes et des conditions T. Nous exposons aussi dans cette partie des résultats récents obtenus par L. RATLIFF. Dans la det~ième nartie, certains th60rèmes connus sont repris et leurs démons- trations simplifiées p,râce aux résultats de la première partie. Dans la troisième partie, de nouvelles caractérisations des anneaux semi-Iocaux universellement caténaires sont ~tahlies. Les résultats de cette partie sont nouveaux et donnent des réponses affirmatives à des questions posées par NAGATA et GROTI-IENDIECK • Je tiens à exprimer ma gratitude à Monsieur Hamet SEYDI, Directeur de ma thèse, qui a su m'intéresser à l'Algèbre commutative et me guider dans le choix du sujet. Je remercie Monsieur LE DOYEN NIANG pour l'honneur qu'il me fait en présidant le Jury de ma thèse. Je remercie également Messieurs BADJI, COSTE, FEDIDA et S. THIAM pour leur participation à mon Jury. Mes remerciements vont également à Madame WANE qui s'est chargée, avec compétence, du travail de dactylographie. 2.- SOMMAIRE CHAPITRE -----------1 1.- GENERALITES: A.- CHAINES DI IDEAUX PREMIERS B.- DONNONS QUELQUES DEFINITIONS C.- CRITERES DE CATENARITE 1°)- Les Condrtrons (C) 2°)- Les Condrtrons <T) II.- RELATIONS ENTRE LES CONDITIONS CC) ET LES CONDITIONS T. CHAPITRE II.------------ - ANNEAUX LOCAUX NOETHERIENS FORHELLEMENT EOUIDIMENSIONNELS ET CONDITIONS DES CPAINES. Cl~PITRE 111.------------- - SUR LES FIBRES FORHELLES D'UN ANNEAU LOCAL NŒ1HERIEN ET LE PROBLEME DES CHAHœS D'IDEAUX PRFMIEHS DANS LES ANNEAUX N:E'IHERIENS A)- NOTATIONS ET DEFINITIONS B)- RESU~IE C)- ANNEAUX SEMI-LOCAUX FORMELLEMENT EQUIDIMENSIONNELS ET ANNEAUX UNIVERSELLEMENT CATENAIRES. 3.- I.- GENERALITES tm Tous les anneaux considérés sont GOmmUtatifs unitaires. Si A est p tm idéal premier de A, Afp est l'anneau quotient de A par p anneau, il est intègre. a tm A p est l'anneau des fractions seul idéal maximal p Un anneau et si A' ~ A' = S-1 S = A-p ; cet anneau < p. est uneextension entière de l'anneau A si A est entier sur A . Dans ce cas dessus d'un idéal p de A si on a trace de p' S-l A où TI tm =A id6al p' premier de A' np' . On dit aussi que p A' est auest la sur A • A.- CHAINES D'IDEAUX PREMIERS: Soient p et q deux idéaux premiers d'un anneau A • On aP!lelle chaine c!'idéaux premiers entre p et a , une suite finie d'idpaux premiers: p. f: p. 1 J si n-1) et ~ur avec L'entier n est la lonpueur de la chaine. La chaine est saturée si premier Pi+l = p' p' tel (l.ue TI - p' ~_ - TI.'·'i+1 --i ~ Vi ( 0 S i ~ alors on a ou bien p. -1 tout idéal = p' , ou bien • Une chai.Tle cl' idéatx premiers saturée entre un idéal minimal et un idéal maximal est dite une chaine ~imale. B.- DONNONS nUELnUES 9EFINITJON5 : 1°)_ On annelle dimension d'un anneau A , la borne supérieure des lonpueurs des chaines maximales d'idéaux preMiers de A • En abrégp diT)'} A . 2°) - Si 11 est un idéal premier de A, on appelle h..auteur de p Cht p) la dimension de l'anneau local Ap • On annelle cohauteur de p (coht p) la dimension de l'anneau A/(I . . . .1... 4.On a (;videmment la relation ht p + coht p ~ dim A pour tout idéal premier n de A. 3 0 )_ a) Un anneau A est dit éouidimensionnel si pour tout idéal nremier rninir.. l p , on a coht b) tout id~al C AI p = dim A L' wn.eau A est éauic6dimertsionnel si ht M = dim A pour 0 )_ Si deux idéaux p et q de l'anneau A sont tels QUe q , la dimension de l'anneau A q 1P AQ CHAUlES ,~i c~.aines ht q/p A est CATENAIRE ou vérifie la CO}.IDITIO~J DES 50) - Pn anneau les dim maximal H de A. 4 p p = pour tout :couple d'idéaux premiers saturses d' id~aux premiers entre dL':} ft 1 qp si A Q tels que (n,a) r et dim 0 AnI,p p .= q , toutes ont même longueur égale 8 A a est finie 6 0 ) _ Un anneau 1'. est dit UNIVERSELLHen' CATENAIRE si tout A-algèbre de tyn.e fini est CATENAIRE. FBHAROUES: Un anneau A est catenaire (resp. miversellement catenaire) si et seulement si les anneaux catf~aires) AIfi et P'p pour tout idéal nremier p sont caténaires (resp. universellement de A. C.- CRITERES DE CATENARITE : Nous allons définir des critères suffisants, plus ou moins forts de catpnarit6 ; nuis nous examinerons les relations entre eux Ces critères se divisent en deux prounes : - Les CONDITIONS (C) ou conditions des chaines qui impliouent automatiquement la caténarité. ; - Les CONDITIONS (T) qui sont moins fortes et n' entrainent pas toujours la caténarité. Ces derniers critères développés par RATLIFF constituent un instrument -puissant dans la recherche des anneaux caténaires 0 .• 0/ ••• r <~ Les conditions . (C) · t IOns (T) • sont bien connues (1). Par contre les condi- 1e sontm01ns · '" (2) . l\u. .. pour eAt re p1us rccentes SS1 nous 1ns1sterons surtout sur ces dernières. PRENIERE CONDITT01'T DES CHAHmS Un aIl.11.eau satisfait à la première condition des chaines, si A toute chaine maxÏI!1.ale dans (C, ) A a pour lonp,ueur la rlimens ion de A • DEUXIP'E CONDITION DES CHAPJES Un anneau ~ satisfai t (C ) 2 la deuxième condition des p que toute extension entière iritègIle B de A/p satisfait à la condition (C,) de Al' anneau PJp est tel chaines, si pour tout idéal premier minimal et dirn B • dim A • TROISIEME CONDITION DES CHAINES L'anneau A satisfait è la troisième condition des chaines si pour tout couple d'idéaux de A ,l'anneau PROPOSITION : La condition (C J implique la condition (Cl). 2 Preuve : On sait que toute extension entière de est une extension entière de B' (A/ ) satisfait :'\ la , p,q/p (C Z) . condition Ol) (C 3 ) minimal, p' A N TI telle que est de la fonne p = p' nA, est aussi minimal.(BOURBAKI, Alg. comm., chap. V, (2) N'AGATA (Local rIngs, L6] et VoIr RATLIFF (Seml-Iocal taut rlngs) EGATON ~'1 r9] et si P est coraIl. 2 . •• f ... § 2, n 0 1, du Th. 1). (1) VoIr B'/p' [2] 6.Si maximale de v~rifie A vérifie se relève en une chaine maximale de A CC,) : l a)- La condition B', on en déduit que A implique que l'anneau est catênaire. vérifie la condition l b)- A ou vérifie ( C,), comme toute chaine (C,). ~~RQUES Ain TI' (Cz) , vérifie la condition Ap l c)- On la condition (C ) • 3 PROPOSITION : Soit d~duit A (C,) (reso. (CZ)) si et seulement si (C,) (resp. (C;,,))' de la ramarque lb) un anneau intè(J1'e~ Olle la condition équicodimensionnel~ implique (C ) Z alo1's les con- ditions suivantes sont équivalentes : Preuve: 1°)- A vérifie la condition (C 2) 2°)- A vérifie la condition (C 3) 1~ Z cl' après la remarque on voit qLie si l c). En considérant l'anneau vérifie la condition A (C ),.t)f 3 tout idéal maximal M, le résultat en découle. REMAR0UE I.Z- : Si A A vérifie est noethérien et vérifie la condition (AI 0 ~ (C Z) (C 1) = J\1 pour alors est de dimension finie. EXEMPLES D'ANNEAUX CATENAIRES: Tout anneau de dimension inf~rieure ou égale ~ deux est caténaire. Tout anneau s~~i-iocal noeth~Tien c~let est caténaire • CONDITION idéal premier CT 1) TI Un anneau de A vérifie la condition idéal premier (T 2) : Un anneau p de si pour tout A on a ht P + coht p CONDITION (T ) 1 A on a A = , vérifie la condition ht p + toh t: p = dim A ou. (1'2) dim A si pour tout . . .1. .. 7.REMARQUES Z. 1 a)- La condition b)- Si (T ) implique la condition (T 1) Z est nœthérien et vérifie CT 1), alors A est de A dimension finie. c) - Pour un anneau nœ thérien implique l'existence d'un idéal maximal de cohauteur 1 si A ne vérifie pas II.- A haut~ur A verifie la condition (T ), 1 1 ou d'un idéal minimal de TZ . RELATIONS ENTRE LES CONDITIONS (C) ET LES CONDITIONS (T). Dans cette partie, nous dOIIDOP..5 trois résultats fondamentaux de L. J. RATLI FF 1°) - Soit P, un anneau semi-Iocal nœthérien, oui vérifie la condition (T 1) . Alors pour tout idéal non maximal ment catér~ire (vérifie (C p de A, l'anneau Ap est lLniverselle- z)). 2°)_ Pour un anneau nœthGrien A, local, les conditions suivantes sont équivalentes : a)- A vérifie la conditio~ b)- A vérifie la cond.ition 3°)_ (T ) 2 (C ) 1 Soient A et B deux anneaux nœthériens tels que A c::. B et R entier sur A . Les conditions suivantes sont équivalentes i) N. B. A vérifi~ la condition (Tl) ii) B vérifie la condition (T ) 1 Désormais tous les contrair~. ar~eaux considérés seront noethériens sauf mention ... / ... LFlME 2. 1 - (Ratliff et S.H. Adam [9 Soit 8 .- J , Lemme 1) une chaine satur~e dans un anneau Q pep1C- Pz C. ••• C Pn-1 C noethérien. Alors il existe une chaine saturée pC Pi C. = ayant mêmes extrémités telles que ht P! 1 PROPOSITION 2.2 - Soit =1 i j .•. C P~-1 C Q = 1, Z, ... , n-1 QC M deux idéaux d'un anneau semi-local vérifiant On suppose que ht M/Q ht P+i Pi c Tl . est maximal. Alors on a : ht M/Q = Coht Q ou M . Preuve : Supposons que ht rvQ = k 1 < k < Coht 0 . On a la chaine sa- et que turée :. o < Q1 QZr-::. C On la choisit telle que = ht ht Qi et On a aussi ht Gk-z ht ~,Vo. ';k-Z Q+i, =2 Coht Q + k-1 Coht Qk-Z > 2 • = dim R = ht Q + Coht Q (contradiction) Z . Soit t~ par = ht .0, > 1 . Dans ce cas on a ht Q + k-Z + Z Ccmne Coht Qk- Z > Z ct ht Q et k ht n. 1 ~I<- donc ht Q + k-Z • = = ht Qk-2 + Coht ~-Z = C Qk-1 cM. = 2 on aurait : Car si Coht Qk-Z donc k DO = 1'~1' HI ~_ 2 M "'" Z • Z. On peut remplacer !'h ' Qk- Z par l'ensemble des idéaux maximaux de R. Soit lN = { 0' 1 0 C 0' C. MlQ = 1 et Q' € W ht 1'/ - W' est un ensemble fini, { Coht Q' > 1 Car si Coht Q' =1 (contradiction). 0' C = = =Z on a pour tout 1 . Q+ 1 } Q1 ' Oz ,... , Q~J pour Q' E W' on a ht tVO' et connne il est non JTI8XiJl\8.l , ht 0' + donc = ht ht r-V Q Connne ht Q'/O W'= { Q' E W 1 ht Q' Soit ~·1 } • Coh~ Q' = ht Q + Coht Q = ht Q + 1 + Coht Q Coht 0' > 1 montre que U ïvIz U M U ••• U t1 3 n donc l'l' C_ U Hz U U~ U{ 0'. E W} C U HZ U ... u rIn U· Q1' U ... H Q's o •• / ••• 9' .- Corrune M = U {Q' € W} on a U· 01' U ••• U ()' U Hn ·S Meu HZ F ce qui est imoossible donc Soient q c:. p PROPOSITION 2.;5 - vérifiant que p' = Coht k Q • deux idéaux premiers dans un anneau semi-local Coht p> Tl' avec 0 • ht plq = 1 et suppose que On ht p > ht q + 1 . Alors, il existe une infinité d'idéaux premiers tels que q Cp' et: = ht q+l, ht p' On sait, cl. , anrès Preuve: = 1 ou k =Coht p Coht p' < dim A~ht p' Q-B ] proposition 2, appliquée à l'anneau AIq) existe une infinité d'idêaux , qu'il .P' contenant q et tels que Coht p' = Coht P • D'après ( [3] corollaire 1.10 ) il ni existe qu'un nombre fini de ces idéaux p' tels que ht p' > ht q+1 • Prenons donc un p' ht p' tel que = ht q+1 • Ona ht n' + Coht p' donc = ht q+1 + Coht p< ht p + Coht p~ dim A Coht p' < dm A - Coht p' PROPOSITION 2.4- Soit P un idéal non maztmal dans un anneau semi-Zooal A, vérifiant (Tl)' alors l'anneau A vérifie (T J. p 2 Preuve On peut supposer que ~ ht p 2 donc on a Soit Po un idéal nremier contenu dans = ht p posons ht ht p/p dim A • p. Nous allons montrer que + ht Po -0 plTl = k et supposons que = ht p + Coht P le < ht p- ht Po . Soit -0 Pc c. P1 c ... C. Pk-1 C P une chaine saturée telle que ht p. "1 On a en particulier, D'apr~s = ht p> ht Po + k la proposition c p' TI '0 = + i = et Coht p' , i = 1, ht p' Coht p> 0 (cf. Lemne 2, ... , k-1 2.1.) ht Pk-1 + 1 • On a aussi .3 il existe un idéal pl Pk-1 c: p' Comme Pk-1 ht ht plp .Ill - k-1 1. tel que -- ht Pk-1 + 1 Coht p' p' = Coht p n'est ni mnrnal ni maxi- mal, donc ht p' + Coht p' donc ht Il = ht plPo = dL"Tl A < ht p + Coht p + ht Po (contradiction) C.Q.F.D. . •. 1... 10.- PROPOSITION 2.5 - Si v~ri fie l'anneau AIp Preuve: p tel que ht qlp p ~ Coht p 2 • Soit qlp < Coht p + Coht Nous allons en déduire Que maximal, pour tout id~al p~ . (Tl)' Nous pouvon.s supposer aue contenant alors~ A est un anneau vérifiant (Tl) = ht q/p + Coht q/p q un id€al premier dim AIp • = 1 si q est non serait non rnnximal et on aurait ht p + Coht p = dim A , = ht q/p comme r.t q donc ht q/p + ht P + Coht q/p soit ht q/p + Coht q/p donc q ht P + = (pl''JPosition 3.4) = ht P + Coht P Coht p (contradictions) est rnaxiJr.al. ht C!/p < Coht p On a donc = ht q/p 1 et d'après la proposition 3.2 on a ht q/p + Coht q/p On a l~:-- COROLLAIRE 2,5- Coht q/p comme = = 1 0 (q maximal) C.Q.F.D. Soit A un anneau semi-bcal vérifiant (Tl)" les condi- tions suivantes sont vérifiées : 1 0 ) Si q et p ht P on a 2 0 ) sont deux idéaux premiers te l8 que =ht plq + ht q a: = ht P'3IP1 ht P I p :3 2 =1 on a ht p/Q = Coht q donc ht PROPOSITION 2.6. - o~! =1 ht plq • d'idéaux premiers, on P3 est maximal et • ht p ~ "1.t p/q + ht ct • La proposition 2.4 est maximal. NI..ontrons qu'alors ht p ht pl q = 1 . Si ht pl q > 1 (proposition 3.2.). On a aussi = dim A = ht q + Coht Q = ht q + ht p/ q (contradictions) pl q = 1 • Tout anneau local vérifiant Preuve: Soit p lUl on a = dirn A . Coht p Pl C P2 C~. P;5 ht P'3IP2 + ht P21P1 Preuve: Prouvons le 1°)SUpposons que montre que p P est maximal et 011. Pour toute chaine saturée q C P alors idéal prenüer minimal de (T 2) A v~T'i.fie • Conune aussi (Ci· A vérifie (T 2 ), ... / .. · 11 .- AIP L'anneau proposition 2.10 Np PROPOSITION 2.7. - Soit v~T'ifiar.·~ Preuve de A vérifie P (Tl) id~al un Ar alors l'anneau 'P Pp Soit dim A 1 A Il Po 11 vérifie (T2)' on a pas maximal dans AIp tD1 ~/p , 0 idéal JIlinimal A vérifie p • o une Ap D alg~bre finie contenant Ap D, avec pin A n p Pi = S-1 CT contenant A) • Si on pose est saturée dans T = Coht \ (cf. proposi- =P A tD1 P n = Cpht 0 C::' P, C ••• A . Montrons que n p S-, T Pi et =D avec n'est ç = dim p~ An • S = A-p la c:P.aine P n A = p. n et D'après le going-up il existe dans = d~ AI Soit T la A-al~0hre finie telle que idéal Pn est non maximal, d'après de hauteur n D' ((5J, Théorème 8 ) et cohauteur égale à celle de Pn p) . nt étant pas minimal, on a : ht pt + Coht pt A Po vérifie Ut) et p/ qo Po A est in'@ gre. Nous pouvons donc considérer que une chaine maximale dans car (C ) 2 est non min :imal. Soit tion 2.4.). D'après la proposition 2.S. P' v~T'ifie dim A. 1 A - dim A = ht p P Po P ->P . COJT1Jlle "1)' (C,) . non maximal dans un anneau semi-local n. Il suffit alors de montrer que contenu dans donc, dt aprês la (C,). On en déduit Que A vérifie On peut supposer oue (C 2 ) et que (Coht cr, ) est local intègre et vérifie vérifie PROPOSITION 2.8. enti~re. cr 1). = = ht p + Coht P On en déduit que dim A n = ht p • Svit A un anneau semi-local inMgre et Soit M' idéal maximal de ICl ht M' nA> ht M' alors on a ht M' Preuve : Supnosons que 1: 3 . A B une· A-a'f.g~bl'e B tel que v~T'ifie (Tl) 1 . ht M" = m Théorème 2 ) il existe dans A tD1 et que idéal , < ID < ht M' ~ A . D'après p de hauteur ([51 1 et de Cohauteur rn-1 • • • • / e •• 1 2Cormne A vérifie CT,}, on a = dim A (contradiction), donc PROPOSITION 2.9. Tl. ht M' ht p + Coht P = m < ht H' n A =, • Soit A un anneau semi-local, intègre, Soit B untlA-algèbre entière intègre contenant A . Pour tout : idéal p , de B on a ht p' où p' nA = ht p' est maximal de hauteur 1. Preuve : Supposons oue (p :: p' n A) • Dans ce cas ht p > ht p' vérifiant (C Z) et comme np Sinon \ noeth~rien~ v~rifiant dim A P = entière sur \ n ce qui serait tme contradiction. Donc p ht p' ht p > k > 1 ht n , en outre =, . =k ht p' Si >, on aura ht p' nA> ht p' et en appliquant la proposition 2.8. on voit que PROPOSITION 2.10. - ' on aurait dint B = dim B 1 P p est maximal ainsi que p' • = dim B lfaintenant, montrons que est maximal. p =, . ht p' Soient A un anneau semi-local intègre et B une A-algèbre entière intègre contenant A • Alors l'anneau A vérifie la condition (Tl) si et seulement si B vérifie (Tl)' tm idéal premier dans A, il Preuve : Supposons que 13 vérifie (T,). Soit P existe tm idéal premier p' Coht n' = Coht B tel que p' n A dans dint B et = dim A ou = ht Il + Coht p on voit oue ht p + Coht p = ht p' + Coht p' :: diM B ht p + Coht n = ht P + Coht p' :: 1 f Réciproquement. Suprosons Que A vérifie (T,). Soit pl mier dans Sinon on a = ht P , ht p' p . On a ht u' + Coht nI COJlITle =P B. Si TI' ht p' n A est maximal de hauteur 1 on a = ht p' + Coht p' D'où B vérifie (T,). ht p' = = dÎJn A un idéal pre- ht p' + Coht p' =1 . (cf. proposition 2 .9), donc ht p' n A + Coht p' n A =, ou din A = dim B ... / ... 1i .COROLLA.IRE 2.10.1- Soit A un anneau semi-looal (Tl)~ et A-alg~bre enti~re~ intègre~ B une tout idéal non arnximal p' (C Preuve 2 int~(J1'e de vérifiant la oondition oontenant A. Alors pour B ~ l'anneau B ' vérifie la oondition p J. B (T 1) , d'après la proposition 2.7 on a vérifie COROLLAIRE 2. 10. 2- Soit A un anneau looal int~gre Bp ' et B une vérifie ÇS2)' A-alg~bre enti~re~ looale!) oontenant A et intègre. Les oonditions suivantes sont équivalentes : 1) B 'i>\rt: vérifie la oondi tion (Cl) ~dfi" ;' ! : ( ItILI01I1Nqp/ 1 • \\ .·ret"e. /' ':? '8s! • ' vérifie la oondition (T ~ 2) B 3) A vérifie la oondition (T ~ 4) A véPifie la aondi tion (C 1 ) COROLLAIRE 2. 10. 3- Tout anneau looal "~~ int~gre henseZien~ oatenaire est univer- sellement aatenaire. PROPOSITION 2.11.- Soient A et B deux anneaux int~gres tels que A C B~ A est semi-looal noethéPien~ B est entier sur A et poss~de le même nombre d'idéaux maximaux que A. Alors les oonditions suivantes sont équivalentes : 1°)- A vérifie la oondition 2°)_ B vérifie la oondition Preu-,re : a) 1 ) 2 . Pour tout idéal maximal N de A, i l existe un idéal Inmd- mal et un seul Mt de E au dessus de H ayant même hauteur. On en déduit que les idéaux maximaux de B ont même hauteur. Comme B vérifie la condition (T1) (proposition 2.10) B vérifie la condition (T 2) . b) ~ 1 . A vérifie aussi hauteur, donc A vêrifie (T ) 1 et tous ces idéaux maximaux ont même (T.,) LEMME 2.2 : Soit A un anneau noe thérien~ de valt-:ation sur un oorps K pour tout anneau B tel que A CB CK • Alors p de A B est un anneau de valuation et il existe un idéal premier te l que B = Ap • ... / ... 1 4.Preuve X ~ B , on a donc X ~ A Soit X € K et sur K, X- 1 € A donc X- 1 comœ A est de valuation ? € B • On montre ainsi que B est de valuation sur K. Soit 'D' ~A c:: B , "P- P de façon évidente Soi t b ~ p -.- * = X X € A v ~ ft. donc l'idéal maximal de B • Posons ;> A a 0 = n' nA. On a = B ). € B : il Y a deux cas XEAp donc alors b n'est pas inversible dans A , = X€Ap On vient de montrer que REMARQUE p P n'est pas maximal dans ne ~ . Ce qui don.Tle Ap = B . A car B '# A • Pp c.. B rH.AP 1TrH7 '5·- rT ANNEAUX LOCAUX NOE THERIENS FOR'·)'ELLEMENT EQUIDHŒNSIONNELS ET CONDITIONS DES CHAINES Dans cette partiesdes relations entre un anneau local noeth8rien et son séparé conplétê sont étudiées. De nouvelles relations entre les conditions (C,) et (C Z) d'une part, et (T,) et (T 2) d'autre part,sont établies. Ce qui permet de voir pourauoi les conditions suivantes sont éauivalentes pour un anneau local noethérien intègre A: a)- A est universellement caténaire. b)- A vérifie la condition (C ) Z Nous donnons, d'un théorème de 1. S. stration simplifiée. La proposition d'~tablir ~.4' COHEN (p ropos rt ron 3.5), une démon- dont la démonstration est sÈTIPle permet COmMe simple corollaire, un théorème de 1. S. COHEN (prop. 3.4). La proposition 3.9 est dœ2. NAGATA; nous en donnons une démonstration be3ucouP plus simole. La proposition 3.3 dûe P. H. SEYDI joue un rôle important dar~ cette par- tie et la suivante. La plupart des résultats obtenus sont dûs à NAGATA, SEYDI et RATLIFF. ll) .-. L~ 3.1.- (RATLIFF [12J Th. 214 et 215 ) Soit A nœthérien~ un anneau local intègre, d'idéal maximal M. Les cnnditions suivantes sont équivalentes : a} - Il existe une chaine de longueur o}- c}- Il existe dans le complété q ~ tel que coht q =n w premier minimal ~ e}- Il existe dans B de A qui pos- n. r1 de B de A un idéal premier mini- de cohauteur A l~l(M~X} (A[X] ) 1,~ n . ~ un idéal ,,,[X] une chaine de longueuza Il existe~ dans le hensélisé AH de de hauteur n-1 A . d} - Tl existe dans le complété f}- dans Il existe une extension entière intègre sède une chaine maximale de longueur mal n n+l A, un idéal premier q et de cohauteur 1 • COROLLAIRE 3.1.- ( (12] , corollaire 2.16 à 2.18) Soit un anneau loaal:J nœ thérien~ intègre d'idéal maximal A M • Les conditions suivantes sont équivalentes : 1 0)-- A vérifie la condition (C 2) 2°}_ A 3 O} - A [X'] est caténaire L'annéau 4°}- 5°}- LE~~ 3.2.- ( [12J est formellement équidimensionnel A A [.X lM A[XJ est caténaire est universellement caténaire. remarque 2.25) Soit premier de (A:JM) un anneau local:> intègre~ nœ thérien~ et p un idéal A. 1°}_ Si dans une extension entière, intègre une chaine maximale de longueur n de longueur n + ht p ~ Alp B de .) il existe alors il existe une chaine maximale dans une extension entière, intègre de 2 °}- Si, dans une extension entière, intègre te une f:Jhaine maximale de longueur male de longueur n + coht p n~ B' de A. Ap ' il exis- alors il existe une chaine maxi- dans une extension entière~ intègre de o 0 .1. .. A. 1"7.PROPOSITION 3.1. : Soit 1°)- A v~rifie A idéal maximal et on a un anneau. M de A ~ l'anneau local dim A < et si 00 3°)- S'il existe une (Cl ) (resp.(C )) et si v~rifie A 3 0 A dimA < contenant entière~ On a ) - maximale de A, dim A = dim 2 A. ~ 00 ~ et vt1T'ifiant v~rifie A A et telle B ~ a lors q~'aucun él~ment B véri fie v~rifie. (C, A aussi me ( A de Ct. dirn B ). Soit A' = me chaine 1)1 C •.• C Pn B, donc dim A une A-alp0bre vérifie (C Z)' P, On remarque que - Montrons que BIP 'Po C enti~re, A' intègre. vérifie A' est (Cl). On en déduit vérifie (C ). Z 40 ) comue = P-aleèbre. comme A n . Soit elle se relève en me chaine maximale de TI dim (r-sp. (C ))/ il en (Ci Le ,0) et le 20) sont évidents. Preuve que 2 A-algèbre entière contenant A n'est diviseur de Z~l'O dans donc (Cl) (respJ C )) aussi (Ci (resp. (C 2)) est intègre et vérifie ( C2) et si B est une 2 A-algèbre v~T'ifie AM est de même pour tout quotient intègre de 4 0) - Si et seulement si.; pour tout =dim A . dim AM 2°)_ Si si~ ( Cl ) (respJ C2)) = dim B. Soit entière de A B B' ~ B • B/ p entière sur A~. n' lm id~al n/p m.inimal de B , vÂrifie (Cl)' donc est éouidirnension.'"".el et caténaire, donc v~rifie (Cl J. B/n , c'est aussi une extension me extension entière de R' PROPOSITION 3.2. = dim vérifie (Cl J. Soit TI p' n A = 0 , on a dim A vérifie (C,) donc vérifie J3 (C z)' Soi t A un anneau intègre de dimension finie qui véT'ifie (C2 ) ~ et soit B une qu'aucun élément de A A-algèbre entière contenant A et tetze non nul ne soit diviseur de zéro dans 1°)- Toute chaine maximale de de A B s'abaisse en une chaine maximale et réciproquement. 2°)- Pour tout idéal Q dE B. A"ona ht Q =ht (Q B) . __ .f... 18.- 3PJ- Pcnœ tout idéal P~ Soit c:;: vérifie (Cl)' on a pi c··· c-n~ n = dim B P~ ayant pour longueur n on a nt Q1 = nt une chaine maximale de = dim A A c... (Q'n AJ ni n B • Convne ; la chaine ft. C ••• C P~ n A Q un idéal premier miDima.l au dessus de P dans ht 0 = ht 'P • Soit fi 9 un idéal premier dans B au dessus de et n' Q13 cp' lest minimal au dessus de on ,donc ht OB = ht p' . n A)= = ht p ht p' D'apr0s le 1°) on a ht (Q' fi est maximale. dim A 2°)_ Soit On a B 1°)_ La réciproque est évident. Preuve On a de 0,' ht [ (0' n A)BJ donc ht 0' < ht Q (Q' car Comme on a de façon évidente ht 0' n A on en déduit ht Q' = ht (0' n A) ~ = ht A. p. QB • n A)B C Q' ht 0' PROPOSITION 3.3.- (H. SEYDI) Soit Preuve A un anneau semi-Zocal (non nécessairaement noetMPienJ de dimension finie. AZors A ment si~ son nensélisé AH 1°)_ Cas o~ A vérifie la condition (C 2 J si et seule- véraifie la même condition. est local intèpre. Dans ce cas, d'après NAGATA ([6 ] ~ 43.3 p.180) i l existe une A-algèbre intègre entière B ~ contenant ~~ A et un idéal maxi.Jr!al de B ~ avec H A-l\f' Si A premier minimal vérifie p de (C Z) B, Réciproquement : si on voit que B vérifie A vérifie B (C donc AH B/p p, (C 2) vérifie vérifie vérifie (Cl) ~ DOur tout idéal (C ) ' On en déduit que Z S corrane est éQuicodimensionnel~ d'après la remarque z) , (C Z) ~ on anplique alors la nroposition 1.1 de dim AH = dim A «(18] 1, 2' ~ 2) [1'8] pour voir que ... 1... 19.20 ) _ Cas où A On a alors maximaux de A . Si Ar.~ donc AH = TT CAr,f) H ~ A vérifie JI z) , vï5rifie chaoue = èiJn AH (Ar-1)H vérifie A vérifie (C [1 ~J) z) , chaQUe (C z). (Remarque 1 ~ 2', ,f = di,"!J.'Ar,.1)H (C Z) . (Remarque 1 ~ 2', ? de vérifie Réciproquement si CCz) ,donc A" (C parcourt l'ensemble des idéaux li 0'1 (C Z) 'ri M ; donc vérifie en déduit que est serni-local. de f1~) (t\/-! dk (C z) , 1)1 on . vérifie . PROPOSITION 3.4. - (1. S. COHEN). Soit A un anneau semi-local,3 nœ thérien complet. Alors les conditions suivantes sont équivalentes : 1 °)- A vérifie la condition 2°)_ A (C1) est équidimensionnel 3°)- A vérifie la deuxième condition des chaines SI REMARQUE: mal de A est seml-Iocal complet naithérlen • Soit A , l'anneau local AM M (C 2) un Idéal maxl- est noethérien complet. La proposition 3.4. est une conséquence de la proposition suivante. PROPOSITION 3.4.' _. Soit A un anneau local complet. Les conditions suivantes sont équivalentes : â)- A vérifie la condition (Cl)' b)- A est équidimensionnel c)- A vérifie la condition Preuve: a -0.9 b de façon évidente. c (C 2 ). ~~ a par définition. b '='-=> C d'a- près le corollaire 3.1., il suffit de remarquer Olle pour tout idéal premier minimal p de Al' 31U1eau Ain est formellement équidimensionnel. Donc A est formellement condition caténaire~ ce oui prouve que A vérifie la (C ) 2 PROPOSITION 3.5. - Soit A un anneau semi-local formellement équidimensionnel,3 et soit p un idéal premier de A ~ alors : " CI ./e _. 20.et Ap sont fomeZlement équidimensionnels vérifie la condition 3°)- (C2) Tout A-algèbre local, essentieZlement de type fini et in(C 2) tègre, véT'ifie la condition (en pazoticuleiT' A est univep- sellement caténairo). Preuve 1°) - a) Soit Si E un idf:al maximal contenant = J\,yp \i est la cohauteur d 'tm idéal minimal dans le complété 13 de n B , les lenmes 3.1. et 3.2. montrent que  de minimal dans le complété '14'P 1\1 est fonnellement '1,11 A.. vérifie (C Z ) pour et que p "'JI:! n A, donc dirn ~4 p Ce qui montre que que posons B 1:> 1\ + ht P n + ht p est la cohauteur d'un idéal = dim A . ne dépend pas de l' id~al maxiJ!lal H équidimensiOlUlel. Le corollaire 3.1. montre tout M. Corrrne : (ÂI p) vérifie la condition (Remanque 1 2' 4, (C ) Z 1 -~8]>' donc N n est formellement équidimens ionnel b)·- Si complété B' de B' est la cohauteur d 1 un idéal premier minimal dans le n =A , on voit QUe P idéal premier minimal dans Donc An (1°)b) ,donc 1\'1 dim on en déduit que A est la cohauteur d'un est formellement équidimensionnel. ZO) - Pour tout idéal maximal dimensiOlUlel n + coht p ... A. H ~ l'anneau Ar1 est fonnellement équi- vp,rifie la condition (C ) . Corrme Z 1).-1 = dim A vérifie la condition (C ). Pour tout M ,maximal AM est Z universellement caténaire (corollaIre 3.1.>. Donc A est universellement caténaire. 3°) - Comne A est lmiversellement caténaire. Tout A-alp:èbre B H essentiellement de type fini est caténaire. Son hensélisé B i I (car If! est de type fini). Donc vérifie la condition que B vérifie la condition (C Z) (proposItIon 3.3>.· ~ . est local catenaIre (C ) . On en déduit Z ... 1... 21.PROPOSITION 3.6. : Soit A un anneau loaal ~quivalentes aonditions suivantes sont 1°)_ A est formeUement 2°)- A v~Pifie hens~Zien : ~quidimensionnel la aondition (T ) 2 3°)- POUl' tout anneau quotient int~gre A véPifie la condition 4°)_ 1==~~ 4 Preuve 3 ~ --=> 2 2 B A", B de v~Pifie (T ) 2 (C ) 2 d'après la proposition 3.5. de façon évidente 1 ===>. 3 (C Z) nœ tMPien~ int~gre. Les car si A est fomellement équidimensionnel, 4 ===> 1 donc B vérifie (T2) • (propos 1t 1on 3.5.) longueur n dans la clôture intègrale de A ,correspond B v6rifie car toute chaine de ~ un idéal minimal dans A le complété A, de cohauteur n. Comme toutes les chaines maximales de la clôture intégrale de A ont A même longueur, A est éQUidimensionnel. unibranahe~ PROPOSITION 3. '1 : Tout anneau loaaZ ou Preuve: ~gale à deux v~rifie la aondition On peut supposer que A est int~gre. nœ tMrien de dimension inférieure (C 2) • On sait que A est caténaire ainsi que son hensélis~ AH (dim AH ~ 2) . Donc AH est universellement caté- naire (CorI 1lalre 2. 10. 3), donc A vérifie la condition (C ) (ProposItion 3.3). Z PROPOSITION 3. 8.- SO'it A un anneau serm-local noethérien hens~Zien. ~quivat,entes aonditions suivantes sont Preuve a)- 1 °)- A véri fie 2 °)- A 1=~-> (C 2 Alors les : ) véri fie (C 1 ) 2 est évident b)- Montrons que 2 ----=>1 • A est produit direct d'anneaux locaux henséliens. Comme A vérifie (C 1 ), ces anneaux locaux ont mêmes dimensions et vérifient CC 1) <Remarque 1,2',4 rrs) / ... ... 22.Ces anneaux locaux henséliens vérifient aussi CC ) car ils sont for2 mellement équidimensiOJmels, donc d'après la. même remarque p 2', 4J A véri- Il fie (Cl. PROPOSITION 3• .9.- Soit A un anneau intègre~ noeth~rien. Alors les aonditions suivantes sont équivalentes : 1 0) - A vérifie la aandi tian ( C2 ) 2°)_ Tout A-algèbre la aondition Preuve a)-' b) - ;> fini~ intèqre~ B aantenant A ~ v~rifie (Cl). 2 Dar définition ~()ntrons Que 2- =>1 pour cela montrons que, pour tout idéal maximal M de Al' anneau .t.M vérifie la condition Soit ~ 114 entière finie de A. (C 2) • une extension entière finie de fy où B est une exter.c;ion B vérifie (C,) par hynothèse, donc \1 vérifie (C,) . Le lenune 3.'. montre que 1)'1 est fonnellement équidimensionnel et le résultat découle du corollaire 3.'. Comme A lui-même vérifie CC,) on a dim Ar.1 = dint A pour tout M. Donc la remarque 0,2', 4J de ['8J montre que A vérifie la condition - 23 01ArrTP': SUR LES FIBRE~ 1l 1 FOm"ELLES D'UN ANNEAU LOCAL NOE1"IFRIEN ET LE J'ROBLEHE DES CHAIi\TES D'IDEAUX PRE~IER8 A. - NOTATIONS DANS LES ANNEAUX NOETHERIENS ET DEFINITIONS : Tous les anneaux sont - noeth~riens ('1 - ri € F p r- '~n .. ={ enseMble des idéaux premiers de A de hauteur , . "- L'anneau A est le séryaré comnlété de l'anneau semi-local A . a) Un anneau semi-local intèPTe A vérifie la condition idéal nrernil!r, diviseur de b) vérifie (S,) c) z~ro, (S,) si tout (8 ) 2 si A est minimal. T'n mmeau semi-local intègre A vérifie la condition et si pour tout élément l'égulier Un armeau local intèrre A b , l'anneau F = AIhA vêrifie (S,). est unibranche si sa clôture intégrale est un anneau local. A est p,éométriquement unibranche si fi. est unibranche et si le corps résiduel de la clôtllre intép,rale de A est lme extension radicielle de celui de A. d) lIn éllIDeau A est japonais si la fe:rm.eture intéPTale de extension finie K de son corns des fractions particulier, la clôture intégrale A' 1 le est une A dar.s une A-algèbre finie. En de A est une A-algèbre finie. On dit oue A est universellement janonais ~ toute A-algèbre de tyPe fini intègre est un anneau japonais. e) Le Snectre de A est unièranche (resp. géométriquement unihranche) si pour tout élément p € Spec(A) 1 'anneau ~ est unihranche (resp. géométrique- ment tmibranche). ... / ... - 24 B. - RESUHE Soit A un anneau semi-1oca1 noethérien intèpre. On se propose de donner des conditions suffisantes nour nue l'anneau A(1) soit un A-algèbre finie. Les -princinaux réS"oll tats de cette partie sont les suivants : anneau semi-1oca1 noethérien intèr;re. On suppose rue lUlihranche et Olle  vérifie (S1) 0 Alors /\(1) On tire de ce résultat le fait suiva'1t : "Si intèpre tel que ft. vérifie (51) l\ Sncc(A) ,! Soit A un est géœétriQueœent est une A-al~èbre finË, TIffiOREHE (l) est un anneau semi-1oca1 noethérien ,alors il existe une A-a1pèbre finie B con- tenue dans le corps des fractions de A oui vérifie (52) • (Corollaire II 2)) " Ces deux résultats nous nermettcnt de donner des conditions suffisantes pour OU'lLTl anneau semi-loca1 noethérien A soit universellement caténaire . La plupart des résultats de cette nartie donnent des rénonscs affirma.tives il des questions de NAGr-"ŒA et GRO'JP.T:.;\IDIECK sur les anneaux universellement catênaires. 25.THEOREME I. - : Soit A un anneau ZocaZ nœ thérien int~gr'e. On suppose vérifiée Z'une des conditions suivantes 10 ) - Spec (A) est géométriquement unibranche et Ze sépal'é com- .... pZété A de A 2°)- A vérifie (51) est un anneau ZocaZ unibl'ancbe3 aaténail'e et ea c7,ôtu1'e intégl'aZe est un A-moduZe de type fini. AZol's~ Z'anneau A (1) où parcourt Z' enserribZe des idéaux pl'emiel'B de p A-aZg~bl'e est une 1°)_ La condition Preuve = n Ap ~ A de hauteU!' 1 finie. (1) est vérifiée posons .... X = Spec (A) A' = A; Soit un idéal de l Z = V(I) Soit D'après l [2] lemne = R où COJIJ'le A' ht p'/o' ~'l A' = Spec y contenant lA' (p' € Z') • ] si l'on pose: 18 09 • 7 . 7 et (R) TT = Y - {y} =1 vérifie , alors contenu dans p' . J!1Üntrons que ht (p' / q ,) ~ 2 • (S1) , contenus dans p' p nexe, on a 0 A' et soit qi n D(f) =1q' U = D(f) 0 A',} p qz n~ W = D(f) • on voit que l 'OlNert q' A', • Donc - {y} les autres idéaux premiers minimaux de f € ~ q' est premier minimal. Supposons que q' A' p' est un point fenné de U = y q' · , 501ent Ql' dim R 2 ; posons : Z' = V(I A') A' p'; Soit a ' 6 ASS (A' ) f ~ est le point fenné de Y , alors U est connexe. y et de hauteur A un idéal premier de p' X' = Spec (A') de se réduit au Y est OlNert et fenné dans On en déduit que U 0 Corrone seul point U est con- R n'a que deux idl§aux premiers, donc = 1 ; mais on a din! (R) Lht(I AI) ~ ht(I A') = ht(I) Il Y a donc contradiction. Donc [EGA IV,[2];7,2,3J que A(1) = ~ 2 par platitude J. ht (1) ht p' / q , > est une A-algèbre finie. 2 • On en conclut d'après ... / ... 26.- 2°)-La condition (2) est vérifiée. dim (A) ? 2 • Soit A la cloture intégrale de On peut supposer que A • Soit P un idéal premier de hauteur 1 dans A ; rosons p = sait que A est local de dim? 2 • Corrme Ii' est non maximal, p "A • p On est aussi est universellement caténaire [Propos rt 1on 2. 7 • J. non maximal. On sait que Ap Donc tout idéal maximal de Ap Cqui est entier sur li. ) est de hauteur == dim A • p p Comme : htpA , Tl = dim On en conclut que 1 = C\) = 1 = 1 • A(1) ~ A(1) • Comme = ht(p) donc :A(1) est intégralement clos s on a que dim. Ap = A donc A A(1) cft... Ce qui montre est un A-rodule de type fini • COROLLAIRE I. 1. - Soit A un anneau semi-looal;, nœ théT'ien, hensélien, universellement japonais et oaténaire, alors, pour tout anneau quotient intègre B de A, l'anneau B(l) B de A est un anneau local unibranche et caté- Preuve : Tout quotient intègre naire. COII1Ile de B · . type f In1. RFJ.1ARQUE est une B-alg~bre finie. est un anneau japonais, sa clôture intégrale est un B-rnodule D' aores ' le Th~ , 1, . Pn(1) eoreme es t une B-al gt:~bre f·· 1n1e. On peut donner de ce corollaire la preuve suivante : - L'anneau A = TI A. 1 0) les A. 1 sont des anJleaux locaux henséliens. Les Ai sont caténaires donc vérifient vérifie (C 2) [[.~ remarque 1 2' 4] (C z) , on en déduit A que A . est par conséquent \mi- versellement caténaire. Le résultat découle de [2] (corollaire 5-11-6 p. 125). COROLLAIRE I. 2.- Soit A un anneau semi-looal, nœthéT'ien, pose que le séparé oomplété une A-algèbre finie -Preuve : fractions int~gre. On sup-  de A vérifie (81). Alors, il existe B, oontenue dans le oorps des fraotions Il existe une sous A-algèbre finie K de A, telle que Spec (B) K de B du corps des soit géométriquement unibranche et ••• / • 0 • 27.- :elle que B vérifie (51) . les idéaux rnaxÏJ!1.aux de A Comme B A = TIC.. 1 cÇ1) vérifie aussi 1 (51) . Le théorème 1 montre géo~étriquement unibranche. est aussi est une 1 C. On voit Que - (C.) Suee . 1 que B, posons C.-algèbre finie. 1 . Ona (1) _ C. - n(C.) , 1 P 1 donc B ( 1) (1)·' ~ Ci pour tout 1 En localisant en une CÇ1) ht p' < 1 =n 1 B r~ ht P p cM. 1 - 1 • cÇ1)~ (B(1)) on obtient 1 /" Mi ~~~) donc est 1 Ci-algèbre finie. Soit Pc = T1~ R-.algêbrê finie , donc - - B (1 ) A-alg.èbre finie o.ui vérifie COROLLAIRE I. 3. - Soit A B(1) ~ on a R A = TIR(1) qui est une -Hi B-algèbre finie , donc aussi une est une (S) L2 • (cf' -, 2 5 •.• 10 17) • un anneau senri-local nœ th~rien intègre ~ A' A. On suppose que le séparé complété clôture intégrale de la ... A de A vérifie ,llors les conditions suivantes sont a)- l'anneau b)prenrier POUT' hauteur 1 ; posons nA a) de ;> A autres idéaux premiers de A' de pl A' de hauteur 1 l'idéal est de hauteur 1. b) • Soit un idéal premier de p' au-dessus de et : A-algèbre finie p' nA. Désipnons par j) = x1 6 p' - est t.ma tout idéal premier p = p' Preuve: T\1ontrons oue A (1) ~quivalentes X 1 ~ P' ., = p' . A' les p'n p' '~·2'···' de p. Soint: p! . 1 i~2 posons A1 = Soit dessus de q Arx1] a qui est une A-algèbre finie. = p' n A1 ' on a est aussi au-dessus de x1 6 q et comme tout idéal de p, on en déduit que '!!' A' au- est le seul 28.id§al de A' au-dessus de CI, donc Corollaire (5. 10.17) on a ht p b) - -~ a) ; d'après 1I1ontrons Que B = ht ht p' = 1 . conteme dans le corps de fraction K Q = 1 • D'après EGA. nr C21 1. 2 ., i l existe une A-alp,èbre finie de A, ': ui vérifie (S2)' On a : A~BCA' • Soit Cl n B = q tel que Si Comme Spec(B) Cl € B tel que ht ëï donc n ft.. P = CI vérifie on aura (S2) on a q€ = 1 ~ i l existe ht(q) Spec(A') = 1 . ht Tl = ht B(1) = B, C1 =1 donc • Cela entraine A(1) est un, A-module de type fini. COROLLAIRE l'. 3.clôture SoientA int~grale vérifie (Sl) un anneau nœthérien de semi-local~ int~gretlt A. On suppose que le et que A (1) s6par~ complété A' la A de A .... est un A-module de type fini. Alors les conditions suivantes sont équivalentes : Preuve 1 0)- A vérifie la condition 2°)- A' que il n'existe pas dans condition cr1) 1 A' -~ un idéal maximal de hauteur 1,comme Ai vérifie la 1~., ()Ill en déduit que Al vérifie (T2)' Soit A un anneau semi-local intègre, nœ thérien~ de profon- ~ 2 • On 2°)_ suppose vérifiées les deux conditions suivantes : POUl'  de tout idéal premier (A A p dim Afp + dim Ap vérifie de (Sl) A, on a la relation: = dim A vérifie la condition (T 2)) Alors, l'anneau D'apr~s [7] remarque 3.7. dim A ~ 2 1°)- Le s~paré complété Preuve (T 2)' 2 . Le corollaire 1.3 montre que si (.9] prQlJosition d'après COROLLAIRE I. 4. deUI' vérifie la condition 2 ==~:;i' la canditian 1 d'après La canditian r'~ntrons (T 2 ) A(l) est une A-algèbre finie. remaraue 3. 1, pour tout idéal premier de hauteur 1 , _ ... / ... 29.p' la clôture intègrale de de maximal de hauteur , . Si Tl ' Mais comrœ 'l'anneau est maximal, alors p p A(') Corollaire I.3 pour voir que COROLLAIRE l'. 4. - Soit ~ = p' n A = ht ht p' est est aussi rnaxÎ1Il.al. A p' n A p' ou est de profondeur' [6 J Lemme ~3. 8 p. 118J A est de profondeur' ,(contradiction). Donc deur nA ht p' = ht n' A, on a: = , • On , alors A applique le est une A-algèbre finie. un anneau semi-local nœ thérien:; intègre, de profon- 2 • On suppose vérifiées les conditions suivantes : .1°)- Le séparé complété 2°)_ A  de vérifie (Sl) vérifie la condition (T 2)' A' AZors la clôture intégrale COROLLAIRE I. 5. - Soit A .1 de A vérifie la condition (T~ • un anneau serrri-local nœ thérien, intègre. On suppose vérifiées les deux conditions suivantes :  de 1 0)- Le séparé comp tété 2°)- A Alors l'anneau Preuve : A d'après ~tant A(l) est une (S 1) A-algèbre finie. tmiversellement caténaire, vérifie la condition T)' de hauteur' (S' , donc dans Ai (clôture est tel que ht p' On applique alors le COROLLAIRE I. 6. - vérifie est universellement caténaire. [18J proposition 1.2, tout idéal intér.rale de A) A = ht n' n A = , • Corollaire(I.3~ Soit A un anneau semi-·local nœ thérien, intègre. On suppose vérifiées les conditions suivantes :  de 1°)_ Le séparé complété 2°)- Tout idéal est tel que 3°)- A p' ht p'n A A vérifie de hauteur 1 dans la clôture intégrale =1 A' • vérifie (R ) 1 Alors la clôture intégrale de A est un A-module de type fini • . . .1. .. 30.Preuve Le corollaire (l.3 ) rnontre oue l'anneau A(1) est me A-alg~bre finie. En outre ..,. ., = ( JA'p Ai corollaire 23.2.S· ) p. 220 P 6 Spec (A) ht p;' 1 A vérifie Comme donc A' ( ) ft..!-. = ht n-~' 1 = II Ap A( 1) = A' ht p=1 est une A-algèbre finie. PROPOSITION : Soit A un anneau noéthérien semi-local 3 intègre 3 sion entière intègre de On suppose que B une exten- A.  vérifie et que A (1) est une A-algèbre finie. Alors les conditions suivantes sont équivalentes : 1°)- A vérifie (T ) 2 2°)_ B vérifie (T2) CT1)' en outre tout idéal de hauteur 1 Preuve : 1==> 2 . L'anneau B vérifie dans B s'abaisse en tLn idéal de hauteur 1 dans A .[[15] Corol larre 5.7 et 5.9J donc dans B tout idéal maximal est de hauteur égale à. dirll B, de lC B v~rifie. (T ) • 2 2 ==> 1 est déjà è~montré(cf. [4] remarque 3.7.1.) COROLLAIRE 1.7- Soit A un anneau semi-local nœ thérien, intègre. On suppose vé:Pifiées les conditions Buivantes : ... 1°)_ Le sépaY'é complété A de 2°)- A(1) A vérifie (Sl) est une A-algèbre finie Alors les conditions suivantes sont équivalentes : a)- La elôture intégrale de b)- L'ensemble tel que l'anneau loeal A est un A-module de type fini. E des idéaux premiers p A p est fini et quelque soit de hauteur 1 de A J ne soit pas un anneau de valuation discrète peE 3 la clôture intégrale de l'anneau loeal Ap est un Ap-module de type fini. • • • f ... Preuve rlontrons <lue Comme a) est vérifié on a ai D':"" A = corns des fTactions de A • Fr (A) € a·1 0:1 = A' 1 Posons f donc tm = A'f At = A'f .C-. A -c-f - A' f 1cl-fOl"'; ' .-f anneau de Krul. et f ];1 x h x ... x h • On a 2 n = on a donc = A f AT) fA' C A CA' et nar conséquent Af est les Ar> sont de valuation discrète ai] Af ~ p . Donc tous les idéaux nremiers de hauteur 1 tels que Ap de valuation discrète J n'est pas contiennent f, cet ensemble est donc fini. La dernière assertion découle de [2J 'l')roposition (6 ..11.6 ii)) 1 Montrons oue b --~>a . Soit TI1 , ••• , nn les id8aux de hauteur 1 tels que Ap' n'est ··1 pas intégraleMent clos. On a aussi nar hypothèse r a· . ~= I j=1 Les 1) '\.J étant dans la clôture inté~rale de A . Soit p, = A [ '\j J alors l'anneau B est une A-algèbre finie, donc B(1) est une B-a.1gèbre finie. Soit La trace de q sur l\ Si q n A =p = un idéal de B(1) de hauteur 1 • est aussi de hauteur 1. On a A(q nA) c_ B(1) q est él!al à l'un des idéaux n.1 , on a : Comme A/p est intégralement clos, B(1) q 2°) Si q nA Cl est aussi intégralement clos. p n'appartient pas à l'ensemble {p.} ,on a : .. 1 et on en déduit que est intégralement clos. et (8 ) • Donc B(1) est intégralement 2 clos (critère de nonnalité de SERPE). Comme B(n c. AI , on a B(1) = AI , donc L'anneau B(1) AI est finie sur A . vérifie (PI) 32 .COROLLAIRE I.8: Soit A un anneau noethérien intègre. On suppose vérifiées les oonditions suivantes : M de 1°) Pour tout 1:déal maximal l'anneau 2°) est une AM vérifie A" le stparé oomplété  de M (S1)' Pour tout idéal maztma:L de M A l'anneau B(1) (B = AM ) B-algèbrefinie. Alors les oonditions suivantes sont équivalentes : a) La olôture intégrale de de hauteur 1 A~ A, l'anneau de est un A-module de type fini. est ouvert dans b) Nor(Speo(r1)) p A Speo(A) et pour tout idéal premier olôture intégrale de ~ Ap est un A p module de type fini • Preuve: Hontrons que a ->b . Si a) A= est vérifié on a Soit f = b 1 , ••• , bn n L 1 C. A F:-1 1 . On a f A' <-- A , donc Ai = f Ai A ..- A' f'=- f d'oil =-:> D(f), donc Nor(Spec(A)) est On en conclut donc Que Nor(Spec(A)) ouvert. ([ 2 J 6. 13. 4:) . La dernière assertion découle de [2 b ==-->a. Il existe f ~ 0 J Th. (6.13.6). tel que Af soit intégralement clos donc Af = At fi. Soit n = r~ fraction de Af Soit 011 M est maximal dans A. Df est un anneau de ,donc Bf est intégralement clos. P un idéal de B de hauteur 1 . Si Bp n'est pas inté?,ralement clos, alors f € P . L'ensemble F de tels idéaux est fini et pour tout n € Spec(B) , la clôture intégrale de B.p est une Bp -aleèbre finie. ... / ... 33 .On applique alors le corollaire que sa clôture intépra1e est une (1.7) pour voir que B-a1gèbre finie. Donc B = ~~ est tel \{p € 511ec (A) la clôture intégrale de l'anneau ATI est une AT-I algèbre finie. L'anneau A vérifie les conditions donc la clôture THEOREME II: A' (i) et (ii) de la proposition (6.13. 6) de [2J de A est une A-algèbre finie. Soit A un anneau local intègre;) noethérien. On suppose véri- fiées les conditions suivantes : a) La fibre fome lle de vérifie (S2)' b) (Alp ) A au point générique de son spectre Pour tout idéal premier p vérifie e) de hauteur 1 de A;) l'anneau (S1)' Spee(A) est géométriquement unibranche . Alors l'annenu A est universellement caténaire. Preuve: D'après (EGi\ IV [3J Lemme 23.2.2) , la clôture intégrale A' est un anneau local et toute chaîne maxiMale de A' maximale de de A s'abaisse en une chaîne A Raisonnons par récurrence sur n Si n = 2 , la remarque = dim A (5-2-2) de . [14J montre que A est uni- verse11ement caténaire. 2 , il suffit de montrer qu:: l'anneau A(1) qui est fini sur A est universelleIOOnt caténaire. Hais C01T8TIe A(1 ) vérifie les conditions Si n) a) et b) du théorème, on est ramené a supposer que A vérifie Soit q lD1. 1) idéal premier de hauteur Si q nA = ~ 2 du ... comp1ét~ (0) , alors l'anneau 10<:":11 A de A : Âq est de profondeur-·>. 2 puisque la fibre fonnelle de  au point générique de par (52) • 5pec(Â) vérifie (52) hypoth~se. 1. \ Si 1;> =q n A est de hauteur 1 , alors comme le complété .Â/p de A/p. vérifie (51) , l' anneau ~oca1  / D est de profondeur ~ 1 q , q donc prof (Âq ) = prof(A ) + prof( / ~ ) ) 2 (cf [2] 6. 3. 1 ). D q 11 q ... / ... 34 .- 3) Si P profondeur q nA est &e hauteur) 2 , l'anneau local Ap est de est de profondeur) 2 . On vient .... donc l'anneau local Aq donc de montrer que A vérifie (52) , donc  est équidimensionnel ~ d'après (cf 2 = ~ [2J 5.10. 9 ). On en conclut donc que A est universellement caténaire. COROLLAIRE II 1: suppose que 50it A un anneau locaZ noethérien unibranche intègre. On A vérifie la condition b) du théorème II et l'une des deux conditions suivantes : ~(1) est une A-algèbre finie et A vérifie la condition a) du i) théor~me. ii) Les fibres formelles de A vérifie (51) • Alors A est uni- versellement caténaire. Preuve: Soit B une A-algèbre finie contenue dans le corps des fractions de A qui vérifie (52) (cf l 2) . Alors nour tout idéal premier p' de hauteur 1 de B, le complété de l'anneau A/p'fl A vérifie (51) , donc il en est de même de celui de BI , • DI autre part comme la fibre fonnelle de Il B au point générique de son spectre est isomorphe à la fibre fonne:.'..le de A au point pénérique de son spectre, on voit qœ B vérifie la condition b) du théorème II • En raisonnant comme dans la dernière partie de la démonstration du théorème II, on montre que cf ~J fi vérifie (52) donc fi est équidimensionnel 5.10.9). Par conséquent A est universellement caténaire. COROLLAIRE II 2: Soit A un anneau local hensélien, noethérien intègre. On suppose que Za fibre forme l le de vérifie de ~ hauteur b) p est universellement caténaire et pour tout idéal premier 1 de A, le séparé complété de l'anneau L'anneau A (1) de hauteur au point générique de son spectre . Alors les conditions suivantes svnt équivalentes : (52) a) ~ 1 de Alp vérifie p (51)' est une A-algèbre finie et pour tout idéaZ premier A" le sépa1'é complété de l'anneau Alp vérifie ... / ... (51)' Preuve a = >- b cl' après le Corollaire 1.5. M::mtrons que D'après [t,~ 23.2. 2. J > a • il existe une A-algèbre B finie, con- tenue dans le corns des fractions de A, telle que Spec ment unibranche; b~ (B) soit géométrique- est une B-alg8bre finie et DOur tout idéal nremier p B (1) de B de hauteur " le sénarp comnlété de B/p vérifie (5,) . Donc B est uni- versellement caténaire d'anrès le théorè11e II . On en déduit que A est universellement caténaire COROLLAIRE II. :5: Soit A un anneau local nœthérien hensélien intègre. On suppose vépifiées les conditions suivantes : i) La fibpe for>mez,z,e de vél'ifie au point générique de son Spectre Il (S 2) • ii) Les fibpes !or>melles de Alops l'anneau Il Il vépifient (S1)' est univepsellement caténaipe. Preuve : La condition ii) impliQUe oue le sénaré complété de Alp idéal premier de A, vérifie ht p (S1) . En parth.. ulier, DOur tout TI 01) tel P est un que =, • Soit B la A-algèbre finie dont l'existence est signalée dans le co- rollaire II.2 • B vérifie les conditions i) et ii). On en déduit que B est universellement caténaire. On en déduit que A l'est aussi. COROLLAIRE II.4 : Soit A un anneau local nœ thérien intègre. On suppose vépi- fiées les conditions suivantes : i) Les .fibpes for>melles de ii) La fibpe fomez,z,e de vérifie A vérifient (S1)' A au point générique de son Spectpe (S 2) • Alops les conditions suivantes sont équivalentes : a) L'anneau A est univepsellement caténaipe. b) on a POUP tout idéal maximal m' dim (A',) = dim (A) . m de la clôtUPe intégrale ... / ... A' de A" 36 .- Preuve a >b de façon pvidente. Hontrons (lue b. =-~>a Il existe une A-al~èbre finie :B contenue dans le corps des frac- tions de A tel que SJX;': (E) soit gpomêtriclUement unibranche. COJTU11e B vérifie les conditions i) et ii) d'après le th~orèfle maxiJTla.l M de E condition (C Z) ~ de l'énonci.\ alors F est universellement caténaire (II) et comme A' est entier sur TI, on a, dim BM = dim B A = <:lin A' = dim • On voit qu'il en est de même de donc pOUT B tout idéal vérifie la A • Donc A est univer- sellement caténaire. COROLLAIRE "II 5. .' Soit A un anneau semi-ZocaZ suppose que les fibres fJrmelles de A vérifie noeth~rien (82). henselien. On Alors l'anneau A est universellement caténaire Preuve L'assertion découle de COROLLAIRE 'II 6 Soit (II 1) . A un anneau local noethérien que les fibres formelles de A vérifie int~qre. On suppose (52). Alors les conditions suivantes sont équivalentes : cm a a) A est universellement caténaire. b) Pour tout idéal maximal ~A da'ns la clôture inMgrale dim(A'M) Preuve: =dim(A) r.. est connue. Montrons maintenant Que une A-algèbre finie contenue dans le corps des fractions de A tel oue Spec(B) soit p'~ométriauement unibranche. Alors les fibres formelles de B vérifie (S2) donc B est caténaire d.' après le t;"'éorèJ'le (II) , et COI"rne Dour tout p, .... ,on a dim(FÏ\Y TI est A . L':irnDlication a) =-=>b) b) imPlique a). Soit A' de = dirJ.(A) ~JidimensioDnel et universell~ent ic1~al maxii"lal N de èl cause de l'hypothèse b) , on en conclut que nar conséauent A est universellement caténaire • . . . / ... 37 .- THEOREME III .~. Soit A un anneau semi-local noethérien inUgr'e. On suppose vérifiées les conditions suivantes : i) A vérifie (52) ii) Les fibres ~ormelles de codimension Al vérifient (51) en tout point 1 de son Spectre. iii) La fibre f~~dZle Alors l'anneau Preuve de de A au point générique de son Spectre A est universellement caténaire. On montre en raisonnant corrone pour le théorème (II) que le complété A A de A vérifie (S?) donc équidimensionDe1, donc A est universellement caténaire. COROLLAIRE III 1: vérifie (52)' Soit A un anneau semi-local noethérien intègre qui On suppose que A est universellement japonais et qu la fibre formelle de A au point générique de son spectre vérifie (52) . Alors l'anneau A est universellement caténaire. Preuve: COJl1J1le les fibres fonnelles de A v~rifient (S, ) ,l'assertion découle du théorème (III) . THEOREMr.IV.que Soit A un anneau local noeth}L~en hensélien intègre. On suppose A est universellement japonais et la fibre formelle de générique de son Spectre vérifie (52) • Alors A au point A est universellement caMnaire. Preuve: Corrune A est universellement japonais sa clôture intégrale A' une A-algèbre finie 2 Spectre R~ométriquement unibranche. est 38.- de hauteur 1 dans A' , A' ln' Pour tout idéal n' donc le sépar~ complété de A'/ p ' entière et finie sur Alp (S1) • On en déduit que A' vérifie est uni- versellement caténaire. D10ù A est universellement caténaire. THEOREME V. - int~gre Soit A un anneau semi-local nœ thérien de profonduer ~ 2 • On suppose vérifiées les conditions suivantes : i) 11 l'anneau A est caténaire. ii) pour tout idéal premier non nul p de A l'anneau LAlp) est l'éduit. iii) la fibl'eformelle de A au point générique de son Spectre vérifie (S 2)' Alors l'anneau A est universellement caténaire. PrelNe Soit A' la c1ôtt:~e de li. , Si ht p' =1 alors Comme A' montre que A(1) vérifie intégrale de A . Soit p' un idéal de hauteur 1 prof (Ap 'nA) (T1) , on a = 1 donc ht p' n A p' n'est pas maximal, = 1 . Le corollaire 1· 3 est une A-algèbre finie. -Soit B une A-algèbre finie à Spectre géù~étriouement unibranche con- tenue dans le corps des fractions de A. On sait que B(1) premier de hauteur 1 dans B Comme Ain (S1) est une B-a1gèbre finie donc si ~ ht q A A q est un idéal = ht p = 1 . contenue dans B/ q , le séparé complété de B/ q vérifie et la fibre formelle de B au pJint générique de son Spectre vérifie Le théorème II montre Olle B est universellement caténaire. On en déduit que vérifie la condition (S2). B (C 2) , car B est formellement équidimensionnel. Donc A est universellement caténaire. THEOREME VI : Soit A local nœ théItien in~gre. On suppose vérifiées les condi- tions suivantes .est une A-alg~bl'e finie. 1) L'anneau A(1) 2) POUl' tout idéal p une Alp-algèbl'e finie. de hauteur 1 de A, l'anneau (Alp ) (1) . . .1. .. est 39.3) Alors PretNe n =2 cat~naire A est cat~naire. A est universellement Raisonnons par réC'"'.lTrenCe sur n r théor~me est vrai pour soit dim A = n > 2 . (cf [14] Th. 5. 1 ) Soit = dim A . Le un ièéal premier de A de hauteur 1. L'anneau Afp vérifie ~ les mênes conditions que A et sa dimension est n-1 • L'hypothèse de récurren- ce montre Que AIl) est universelleMent caténaire. On en déduit que 3.3 d~ A est universellement caténaire d'après (rJ7] prop. a). COROLLAIRE VI.l-Soit A un anneau semi-local~ intègre première condition des chaines. Si (Alp ) (1) est fini sur des chaines. (Alp ) " alors e Spec (V P A(l) (A) " est une A-algèbre finie et vérifie la deuxième condition A ht p nœ th~rien" vérifiant la =1 ) Preuve : Pour tout idéal maximal H de A, l'anneau 1).1 vérifie la deuxième condition des chaines d'anrès le théorème précédent. Comme dim!lrv!: = dirn A, on on déduit que A vérifie la deuxième condition des chaines. THEOREME sont VII': Soit ~quivalentes a) A un anneau local noeth~rien. . Pour tout anneau ~uotient intègre est strictement équidimensionnel. ( Ê vérifie b) me canonique c) A A" B de (Sl) le complété ... B de B et est équidimensionnel). est universellement caténaire et les fibres formelles du morphis- Spec(Â) --> Spec(A) A Les oonditions suivantes vérifie (Sl) est caténaire et pour tout anneau quotient intègre B de A" B de A l'anne~ B(l) est une B-algèbre finie. d) A est caténaire et pour tout anneau quotient intègre et tout anneau local l'anneau CW C =B q q g- ~pec (C) (= (] en un idéal premier q Cq) est une de B" tel que C-algèbre finie. dim C ) 2 ;) 40 e) A est caténaire et pour tout anneau quotient intègre tout anneau .local dim C ) 2 C Z'anneau 3 associe de dimension = en un idéal premier q de B q ê est tel que tel que n'ait pas de ETl tenant cor.mte de (D 9 J ~ i) il suffit de corollaire 1.4) 2 • On re~ ([2J ~ th. 7.2.5) suppose vérifiées les conditions suivantes: A est caténaire Pour tout idéal premier non m:l p de A" le séparé complété Alp est rédU1.:t. de l'anneau ~~ iii) n'ait Soit A un anneau serm:-local noethérien intègre de L'anneau ii) A" 1. universellement caténaire" nar "caténaire" dans profondeur) B de Spec(Ê) m THEOREME VIII.' premier cy~le tout anneau quotient intègre pas de cycle premier associé de dimension placer B" te Z. que dim B) 2" l'anneau complété Ê est tel que Preuve A" et 1 • A est caténaire et pour f) Spec(ê) B de fibre formelle de A au point générique de spectre verifie 8Jn Alors l'anneau A est universellement caténaire. Preuve : On peut supnoser que A est local, puisaue Am est de profondeur ) Z pour tout idéal maximal m de A . La condition iii) montre que .... A vérifie (51) • Soit p' idéal premier de la clôture intégrale de A , tel oue ht pi = un 1 Ona prof(Ap ' nA ) = 1 , donc n' n'est pas maximal. Comme A vérifie (T Z) (local intègre et caténaire) .Ona ht p' Il A = 1 . On en déduit oue fi. (1) est une ll.- algèbre finie (cf. Cor. 1 3) . La condition ii) montre oue les fibres formelles de A vérifie t,~ . Soit A(1) est une A-algèbre finie, on a dim ht M = dim A . l'équivalence versell~ent un idéal maxirnal de la clôture inté~rale (S1) a< caténaire. >b du corollaire de A . Comme On applique II.3 pour voir Que A est uni- ... / ... 41 • THEOREME Soit A un anneau local noethérien intègre. On suppose IX: vérifiées les deux conditions Buivantes : i) li n. est unibranche et caténaire ii) La fibre formelle de vérifie (Sl) , ou ce qui revient 'au même A vérifie ( Alors l'anneau Preuve: A' A au point générique de son spectre J1(1) est une A-algèbre finie. ~ Soit A' la clôture intégrale de tel que ht n' = 1 . Comme Sl) A vérifie et p' un idéal premier de et que A' eet local (T ) Z . Le intègre, A' vérifie aussi (T?) corollaire (I ~ montre que /,.(1 ) THEOREME X: Soient A un anneau local noethérien et K son corps résiduel. Donc l't n' A= ht '0' = 1 est une A-algèbre finie. On. suppose vérifiées les conditions suivantes : i) ii) iii) t'éUment a = J1 vérifie (Sk) , k ~ 3. A est universellement japonais. K est de caractéristique p. lA plO, [K, If] <+ et 00 est S01:t nul:J Hoit non divisf1.ur de zéro dans A Alors A est universellement caténaire;) équidimensionnel et son ... séparé compl~té A vérifié (Sk-1)' Preuve 1°) Si a = 0 ~ alors  contient un corps de caractéristinue p .,. 0 ,donc A est universellement caténaire d'après Kl1NZ . Comme vérifie (S2)  » A est f5quidimensionnel • . vérifie (~) nuisque A est excellent • 20 ) Si a = p. 1A f 0 et est non diviseur de zéro» l'anneau '. contient un corps de caractéristique p , donc est universellement Ao = AIaA caténaire • En outre A vérifie (~ -k·1 ) » k - 1 ~ 2 donc Ao est équio ... dimensioIUlel. Cormne Ao est excellent, 1.0 vérifie (Sk-1) , donc Ao est éauidimensionnel.  est donc éauidimensioIUlcl d'aDrès ( l.?-J On en déduit que A est universellement caténaire. o •• / ••• 5.12.2) • 42 .THEOREME XI: Soient A un anneau local noethérien et k svn corps r~si- duel. On suppose vérifiées les conditions suivantes : i) ii) A est caténaire et vérifié (S2). A est universellement japonais • K est de caracMristique p > 0 ~ [K ,xP] < + iii) et l'élément p. lA est soit nul, soit non diviseur de zéro dans 00 A. Alors A est universellement caténaire. Preuve 10 ) 2 0 ) Si a = 0, on ap?lique le même raisonnement qu'au théorène X. Si a,. caténaire et vérifie °, l' ~nneau Ao = AI aA est universellement (51) • A est équidimensionnel (puisqu'il est  caténaire et vérifie (52)). Donc Ao est équidimensionnel, donc Ao est équidimensionnel et vérifie (Sl) , car Ao est excellent • On en déduit ([ 2 1 5. 12.2) que A est équidimensionnel, donc A est univer d'après sellement caténaire. A. GROTHENDIECK ET J. DIETtDONNE : [1] EGA 1 V nO 20 Etude locale des schémas et morphIsmes des schémas 1ère partIe [21 EGA IV nO 24 et' 32': Etude locale des schémas et;morphlsmes des schémas 2ème partIe E. G. HOUSTON AND Il'] S. tCt\D.i\M : r,enk In...nŒtherlan rIngs. Journal of Algebra, 37 (1975) p. 64-73 1. KAPLANSKY ~1 Commutative algebra, ALLYN and BACON, Boston, 1970 S. MC ADAM : [51 Saturated chalns ln Nœtherlan RIngs, Math. Journ. nO 23 (1974) 719 - 728 IndIana Unlv. M. NAGATA : L6J Local rIngs, New-York, Intersclence publ1shers, 1962 (Intersclence tracts ln pure and applled Mathematlcs 13) L. J. RATLIFF : [7] C.'3r<:lctérlsatlon of Taut seml-locaJ rIngs, Annall dl ~~atematlca pura ed appllcata - (IV) , Vol. CXII, p. 151 - 192 (1977) 18J Charactertsatlon of Catenary rIngs. - Amerlcan Journal of Math. 93 (1971) p. 1070 -1108 L.J. RAnIFF and S. McADAMS [9] Seml-local Taut rIngs - IndIana UnIversity Math. Journal - Vol. 26, nO 1 (1977). 1. J. RATLIFF : [1Ôj H- Seml-Iocal Domalns and AltItude Rlc/bl - Proceedlngs of the Amer. Math. Soclety - Vol. 64, nO 1 - May 1977 [11J Four notes on satura1ed. chaf-.:s 'of prlmESI Id8als- J. Algebra 39 (1976) p. 75 - 92 ••• j ••• L. J. RATLIFF, J. Ro and S. [1~ McADA~S : Maximal chalns of prime Ideals ln Integral extension CJmalns Amer. Math? Society - Vol. 224, hO 1, 1976 1 • L. J. RATLIFF 8~J Maximal chalns of prime Ideals ln Integral extension domalns Il. Amer. Math. Society - vol. 224, nO 1 (1976) [14) A theorem on prtme dtvlsors of zero and characterl'7Zltlon of unmlxed local rings. - Pac. Journal of Maths. - Vol. 65 - nO 2 , August 1976. D5J On quast- unmlxed local domalns, the altitude for~ula and the chain condttlon for prime Ideals «( 1) - Amer. Journ. of Maths.Vol. 92 (1970) p. 99 - 144 1'61 Maximal chatns of prtme tdeals tn Integral extension domalns 1 • Amer. Math. Society, vol. 224 nO 1 (1976) Di] quast-unmlxed focal domatns, the altitude formula and the challn condltton for prime Ideal (1) - Amer. Journ. of Maths. - Vol. 91 nO 2 p. 508 - 528 08] Anneaux henséliens et conditions de! chalnes France - 98, 1970 , p. 9 - 31 D9] Anneaux hensél iens et condttlons de chatnes .- Compte-Rendus des des Séances de l'Académie des Sctences - T. 271 - séries A et B nO 3 (20 Jut Ilet 1970) p. 120 - 121. ~OJ Anneaux henséliens et conditions de chalnes Il - La formule des dimensions. - Compte-Rendus - T. 270 nO 11 - sérIes A et 8 (16 Mars 1970) p. 696 - 698.ù ~lJ Anneaux henséliens et condttlons de chalnes.- Bull. Soc. Math. de ")n H. SEmI France - 98, 1970, p. 329 - 536 (1) - Bul r. Soc. Math.de