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(27) Le pronom interrogatif quis, quid (“qui?”, “que?”) se décline sur le modèle du pronom relatif,
mis à part le Nmsg et le N/Accnsg. Il n’a pas de féminin.
L’adjectif interrogatif qui, quae, quod (“quel?”) se décline exactement comme le pronom relatif.
(28)-(30) Les indéfinis. Le pronom aliquis, aliquid (“quelqu’un”, “quelque chose”) se décline comme
le pronom interrogatif (27). L’adjectif aliqui, aliqua, aliquod (“quelque”) (28) se décline comme le
pronom relatif, à l’exception du npl. Les déclinaisons de nemo (“personne”) (29) et de nihil (“rien”) (30)
sont remarquables.
Quis s’emploie au lieu d’aliquis derrière si, nisi, ne, num, ou cum (dans le sens de “chaque fois
que”) : Si quis hoc dicit, errat, “Si quelqu’un dit ceci, il se trompe”.
(31)-(36) Les adjectifs-pronoms démonstratifs.
Hic, haec, hoc (31) est le démonstratif “de la première personne” : il désigne ce qui est proche de moi
(ou de nous) ; on le traduit alors par “celui-ci”.
Ille, illa, illud (32) est le démonstratif “de la troisième personne” : il désigne ce qui est près d’une
personne dont on parle ; on le traduit alors par “celui-là”, parfois avec une valeur laudative (“ce
fameux...”).
Is, ea, id (33) est le démonstratif “anaphorique” qui, sans nuance particulière, renvoie à un être ou à
une chose déjà mentionné dans le contexte ou connu par ailleurs. Il sert aussi de pronom non réfléchi de
la 3e personne. En outre, l’adjectif de la troisième personne suus, sua, suum ne s’utilise que lorsque le
possesseur est sujet de l’action ; dans le cas contraire, on utilise is, ea, id au G : Amicum video cum eius
equo , “Je vois mon ami avec son cheval” (le sujet n’est pas le détenteur du cheval).
Iste, ista, istud (34) est le démonstratif de la 2e personne : il désigne ce qui est près de l’interlocuteur.
Iste servus, “cet esclave qui est près de toi, cet esclave-là”. À cause de l’habitude judiciaire de désigner
l’accusé par iste, ce démonstratif a souvent une nuance péjorative (“ce mauvais, ce méchant...”).
Idem, eadem, idem (35) (“le même”) est formé par la contraction de is et de la particule -dem. Outre
la perte du -s au Nmsg, on notera l’Acc eundem, eandem et, de même, le Gpl eorundem, earundem . Idem
censeo, “je pense la même chose” ; Eadem via venerunt, “ils sont venus par la même route”.
Ipse, ipsa, ipsum (36) est l’adjectif-pronom adversatif, qui confirme ou souligne l’identité : rex ipse,
“le roi lui-même, le roi en personne” ; Ipse dixit, “Il a parlé lui-même”. On évitera de le confondre avec
idem.
II. — MORPHOLOGIE VERBALE
A. — Conjugaison régulière (voir tableaux)
1) Formation des modes et des temps construits sur le thème du présent :
a) Indicatif présent : thème du présent (+ voyelles thématiques i /u) + désinences primaires A ou P.
b) Indicatif imparfait : thème du présent (+ e) + ba + désinences primaires A ou P.
c) Indicatif futur simple : — pour les verbes des 1e et 2e conjugaisons : thème du présent + b (+
voyelles thématiques i /u )+ désinences primaires A ou P ; — pour les verbes des 3e, 4e et 5e
conjugaisons : thème du présent + a/e + désinences primaires A ou P.
d) Subjonctif présent : — pour les verbes de la 1e conjugaison : thème du présent + e (contraction ae
> e) + désinences primaires A ou P ; — pour les verbes des 2e, 3e, 4e et 5e conjugaisons : thème du
présent + a + désinences primaires A ou P.
e) Subjonctif imparfait : thème du présent + (e)re + désinences primaires A ou P.
f) Impératif présent : thème du présent (+ désinences). Formes remarquables dic, duc, fac et fer.
g) Impératif futur : thème du présent + désinences.
h) Participe présent A : thème du présent + (e)ns, (e)ntis.
i) Infinitif présent : — voix A : thème du présent + (e)re ; — voix P, verbes des 1e, 2e et 4e
conjugaisons : thème du présent + ri ; verbes des 3e et 5e conjugaisons : thème du présent + i.
j) Gérondif et adjectif verbal : thème du présent + (e)nd + désinences des 1e et 2e déclinaisons.
2) Formation des modes et des temps construits sur le thème du parfait :