02 juin 2016 Association et Innovations sociales

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02 juin 2016 Association et Innovations sociales
Animateur de la journée : Marie BIDET, Déléguée Régionale de la FNARS Aquitaine
Intervenants :
- Catherine ABELOOS, Présidente FNARS Aquitaine - Jean Louis LAVILLE,
Responsable de la chaire ESS et Professeur au CNAM – Bruno GUILLET,
Directeur des études au CNAM Aquitaine - Aurélien DUCLOUX, Chargé de
mission Emploi et Evaluation des politiques publiques au siège – Françoise
DEMBELE, administratrice de la FNARS Rhône Alpes – Winston BRUGMANS,
Président de la Fédération Gironde des Centre sociaux – Suzette GREL,
Administratrice de la fédération Gironde des Centres sociaux – Michel BELAIR,
Vice Président de la FNARS Aquitaine – Jacques le PRIOL, Chargé de Mission
Conseil Régional d’Aquitaine – Arnaud VIRRION, Président CRESS Aquitaine Sébastien PALLUAULT, co fondateur de la SCOP ELLYX – Léa THOMASSIN, co
fondatrice d’HELLO ASSO – Stéphanie IOAN, Bordeaux Mécènes Solidaires –
Daniel CEREZUELLE, Directeur Scientifique PADES – Rebecca BUNLET,
Directrice Régionale de l’institut de l’engagement – Evelyne CHAUSSADE,
Directrice de Landes Partage – Jean Paul DREWNOWSKI et Elisabeth CALMUS,
respectivement Président et Directrice Générale de l’Association Girondine des
Infirmes Moteurs Cérébraux (porteurs de la SCOP MEDICOOP) – Mireille
ORMACHEA, Présidente de la Cabane à Projets – Laetitia FERRAND VIU,
Directrice d’Anabase, couveuse d’entreprises – Uriel THOLLAS, Chargé de
développement au diaconat de Bordeaux – Delphine CAHSSAIGNE,
responsable d’affaires à la RISTOURNE.
(tous les coordonnées sont disponibles à la fin de ce compte rendu)
Bibliographie :
- L'économie sociale et solidaire - Théorie, pratiques, débats (Seuil, à paraître le 25/08)
- Dictionnaire de l'autre économie (Folio- Gallimard) – sous la direction de Jean Louis
LAVILLE et Antonio DAVID CATTANI, 2005
- La gouvernance des associations (Erès) – sous la direction de Christian HOUARAU et
Jean Louis LAVILLE - 2008
- La gestion des associations (Erès) – 2016 – Auteurs : Philippe EYNAUD, julien BERNET,
Olivier MOREL et Corinne VERCHER-CHAPTAL
- L'association : sociologie et économie ( Fayard-Pluriel), par Jean Louis LAVILLE et
Renaud SAINSAULIEU, 2013
- Les gauches du XX1 ème Siècle. Un dialogue Nord Sud (Le bord de l’eau), sous la
direction de Jean Louis LAVILLE et José Luis CORAGGIO, 2016
- Magazine F : Les nouveaux visages de l’associatif, Eté 2014
+ Voir catalogue de la maison d’édition « Descléet de Brouwser ».
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Liens vidéo -Enjeux ESS vus par Jean Louis LAVILLE :
http://assistance.cnam-aquitaine.fr/tmp/laville/
Contexte
Quelle est la place des associations dans l’Economie Sociale et Solidaire en tant qu’acteur
innovant à l’interface du politique, de l’économique et du social ?
La FNARS Aquitaine, en partenariat avec la Fédération des centres sociaux de Gironde se
sont associées pour réfléchir à cette question. Un partenariat avec le CNAM s’est initié,
notamment en vue de valoriser le certificat de spécialisation intitulé : « Innovations sociales,
Economie Sociale et Solidaire, Economie plurielle, Sociétés de services » qui débutera en
novembre 2016 à Bordeaux, pour une seconde session.
Qu’est-ce qu’on entend par innovation sociale dans le milieu associatif ? S’il est nécessaire
de rappeler quelques fondamentaux sur l’histoire du secteur associatif, il convient également
de mettre en lumière une volonté d’innovation et une capacité à innover, s’appuyant sur des
valeurs comme éléments fondamentaux de création.
Epicerie sociale, chantier d’insertion, centre social, groupement d’employeur, coopérative
d’emplois, autant d’expériences qui montrent à quel point l’acteur associatif se mobilise pour
donner naissance à des initiatives pertinentes, qu’elles soient locales, durables, porteuses
d’emploi sur un territoire et ce, qu’elle qu’en soit la forme. Certaines ont même pris une
importance nationale, voire européenne.
L’innovation sociale est vectrice de changements, d’adaptations dans un contexte mouvant et
complexe. Elle nécessite d’adapter ses modes de fonctionnement interne mais aussi à
destination de l’extérieur. Elle vient enfin démontrer à quel point les associations sont au cœur
de l’innovation sociale et innovent en vue d’affirmer leur plus-value. L’innovation sociale est
aussi un levier de l’accompagnement social et professionnel. Innover dans le secteur
associatif apporte donc une vraie valeur ajoutée que les associations apprennent à valoriser.
Cela leur permet de prendre progressivement leur place au cœur de l’Economie Sociale et
Solidaire, acquise de droit !
Néanmoins, la volonté des pouvoirs publics et des associations, la nécessité de diversifier
les financements requiert un espace de coopération entre et avec chaque acteur. Nous
sommes effectivement à la croisée des chemins et la complémentarité entre action citoyenne
et pouvoirs publics permettra aux initiatives de se renforcer.
Innover implique que les acteurs se mettent en ordre de marche et mutualisent leurs forces
pour « faire ensemble » au-delà du milieu associatif – Pour se faire, il est nécessaire que
chaque acteur de l’innovation sociale trouve sa place !
Mot de bienvenue, Catherine ABELOOS, Président FNARS Aquitaine
Présentation de la journée et du contexte
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Rôle des associations en matière d’innovations : effets, impacts et sens
Jean Louis LAVILLE
Comment et pourquoi les associations ne sont pas prises en compte quand on parle d’innovations
sociales ?
1. Raisons historiques
Fin de cycle /mutation vers autre chose, produit un ensemble de crispation dans la société.
Invisibilisation des associations qui renvoient à des raisons historiques.
Les associations naissent dans la première partie du 19ème siècle – Reconnaissance des valeurs de la
patrie. 1ère tentative à partir de démarches collectives – Ouvriers/paysans – Volonté de militer en
faveur des valeurs de la patrie afin qu’elles intègrent les foyers. S’engager pour une société qui soit
plus égalitaire.
Pierre LEROUX : Notions de solidarité démocratique (1840 – action collective que mènent des gens
égaux), défini comme ce qui succède à la charité, liée à la démocratie.
L’associationisme fait sens par rapport aux activités citoyennes – ca n’a rien d’utopique.
Seconde parti du 19ème siècle : changement de paradigme - on parle d’idéologie du progrès. On
imagine que le développement économique va apporter la solution aux questions de la pauvreté
sociale.
Compassion/bienveillance des riches à l’égard des pauvres.
Ce débat reprend au début du 21ème siècle.
Dans toute l’histoire associative, on observe : une solidarité forte du coté démocratique et une
solidarité plus faible du coté philanthropique. Deux conceptions contradictoires.
Scission en différentes branches : coopératives, mutuelles et associations = ESS. En fonction de
comment va être pensée l’économie sociale – les associations ont un trouble identitaire – les débats
vont se focaliser autour du capitalisme marchand et l’Etat va devenir un véritable dépositaire de la
question sociale. Les associations vont passer à l’arrière-plan.
Très marqué en France, optique rousseauïste.
1945 : L’idée repose sur deux piliers – capitalisme marchand et état social. L’époque des 30
glorieuses – nouvelles modalités d’actions renforcées (développement des politiques, Sécurité
Sociale) – faire progresser l’action sociale. On va penser que l’équilibre est trouvé et que la croissance
marchande va permettre d’améliorer les questions de solidarité.
Il convient de relier la naissance de l’innovation sociale comme concept lors de l’essoufflement des 30
glorieuses.
o Crise culturelle et de valeurs : dès les années 60, nouvelles questions soulevées –
conflit social ne se réduit pas à la lutte des classes. Monde fini et capitalisme sans fin
– contre-partie au progrès. Schizophrénie actuelle : d’un côté la Coop 21, et de l’autre
le retour prôné de la croissance comme leitmotiv des actions gouvernementales et
comme fondation imaginée de la société or ce sont 2 positions inconciliables.
o Année 70 : nouveaux mouvements sociaux : notamment le féminisme (derrière
l’apparente égalisation de l’Etat social, lutte entre les sexes).
3
-
Focus national
A partir des Années 70, modifications des formes d’engagement : engagement plus localisé, plus
concret. Les thématiques sont plus menées dans des initiatives citoyennes et moins dans des
mouvements généraux.
Changements qui vont avoir une portée locale.
Innovation sociale – initiatives citoyennes qui décident de prendre leurs responsabilités, souvent
contre le marché, contre l’Etat.
Changement institutionnel, relais des initiatives. Innovations sociales souvent liées aux problèmes
sociaux.
2. Naissance de deux définitions de l’innovation sociale
Au cours des années 80, crise économique. Modification structurelle des activités productives
(impacts sur la santé, les services sociaux, SAP, etc). Services relationnel, interactivité directe à
productivité stagnante.
Changement économique, la croissance d’hier ne reviendra plus.
Aujourd’hui, taux de croissance de 1,5% et plus de 6%. Ralentissement structurel de la croissance –
nouvelle façon d’aborder l’économie – nécessité de réanimer les mécanismes économiques.
C’est dans ce contexte que nait une nouvelle définition de l’innovation sociale autour de l’innovation
technologique.
On va parler davantage d’innovations organisationnelles.
Université/Recherche/pouvoir public – réflexions autour de la notion d’innovation
L’innovation est un processus social, qui part de l’entreprise et de la technologie
2 définitions – 2 angles très différents – Innovations dans la société civile et Innovations
technologiques.
-
Quel scénario pour aujourd’hui et demain ?
Débat sur les sciences et les technologies – sciences participatives. Comment la société civile peutelle être associée à la recherche scientifique.
CONCLUSION : 2 scénarios possibles
1. Scénario 1 : Considérer que tout ce qui est du domaine de l’action publique doit être des
réponses de type privé. Demain, on fera avec l’action privée pour les nouveaux problèmes
sociaux et écologiques.
Mise à disposition de nouveaux outillages (2008) qui change la donne : l’association de
demain serait le Social business ce qui revient à penser l’innovation sociale autour du
capitalisme
social.
Tendances
qui
se
développent largement en Europe.
« Les associations ne sont pas
Par exemple la volonté de mettre en place des
condamnées à l’impuissance »
investissements d’impact social (Impact Social
Bounds) – investisseurs privés qui vont pouvoir
JLL
mettre de l’argent dans l’action sociale – illustre
cette tendance.
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Une nouvelle philanthropie qui consiste à faire du business – nécessité de se convertir à une
nouvelle façon de gérer, de s’organiser.
Notion qui arrive en Europe, très présente aujourd’hui en Amérique du Nord et Asie.
2. Scénario 2 : Scénario de diversité et de pluralité. Débats du 20ème siècle – une autre façon
d’envisager l’action : Marché, Etat, société civile. Expériences qui voient le jour en Europe –
On peut aller vers une société qui soit plus diverse.
Démocratie plurielle. L’action publique de demain ne peut pas être uniquement étatique –
nouvelle complémentarité, nouvelle façon d’agencer l’action publique – Sortir d’une définition
purement étatique.
Innovation sociale suppose une réaction contre la réduction de l’économie au marché –
pluralité de principes – principes de réciprocité fondé sur le lien social et n’est pas de l’ordre
d’un contrat marchand.
La question de l’épuisement de financement public est donc traitée à partir d’une combinaison
des engagements.
Nouvelle théorisation autour de l’Economie Solidaire.
Les associations ne sont pas là que pour produire des services – réactivité innovante – mais
les associations posent aujourd’hui des questions que les pouvoirs publics ne veulent pas
voir !
Pluralité des valeurs économiques.
Scénario 2 : Favorise sans doute le débat public, et les principes de démocratie.
Les réseaux associatifs doivent prendre la parole pour que les fonds ne partent pas uniquement vers
le social business.
Oui les associations sont génératrices d’innovations sociales mais faut qu’elles reprennent la parole
pour avoir la possibilité d’avancer !
Certificat de spécialisation « Innovations sociales, économie sociale et solidaire – économie
plurielle, société de services »
Bruno GUILLET, Directeur des études au sein du CNAM Aquitaine
Pour avoir plus d’information
aquitaine.fr/diplome/CS26
sur
cette
formation,
consultez
le
site :
http://www.cnam-
L’’insertion sociale au cœur des réseaux : pouvoir d’initiative, d’innovations des associations
et équilibre des financements
Winston BRUGSMAN et Suzette GREL, Président et Administratrice de la Fédération
de Gironde des Centres Sociaux.
La question des valeurs est essentielle même s’il est très difficile d’avoir la même définition de ces
valeurs et d’arriver à une culture commune fondée sur des valeurs partagées. L’idée est de pouvoir le
partager entre associations adhérentes mais aussi avec les pouvoirs publics et de leur montrer que si
le projet politique change, certaines actions vont être modifiées également.
On avance en marchant et il faut pouvoir être souple et modifier ses liens avec des financeurs si cela
n’est plus cohérent. Par exemple, le développement du pouvoir d’agir, axe fort de la Fédération, est
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une réalité et non pas simplement un mot. Il est donc nécessaire de prendre son temps pour associer
réellement les habitants du territoire et d’élaborer ensemble les choses.
De la même façon, mutualiser avec d’autres structures et d’autres partenaires prend du temps. C’est
cette démarche et ce processus qu’on doit valoriser auprès des pouvoirs publics.
Aujourd’hui la Fédération porte un certain « optimisme associatif » : elle s’inspire de ce que font les
autres centres sociaux. Elle souhaite ajouter des chercheurs à sa réflexion et créer des espaces de
rencontre et de réflexion. Pour pouvoir continuer à avancer, la communication en interne ou en
externe est un enjeu important car on a des difficultés aujourd’hui à dire qui on est. La façon dont on
communique nous permettra de valoriser notre place, de montrer notre pluralité et de favoriser une
plus grande coopération entre acteurs.
Aurélien DUCLOUX, Chargé de Mission Emploi et Evaluation des Politiques Publiques
et Françoise DEMBELE, Administratrice de la FNARS Rhône Alpes et Directrice d’un
chantier d’insertion à Grenoble.
Le réseau est à mi-chemin entre l’innovation sociale portée quotidiennement par les structures du
réseau et les institutions. Il est donc très attentif à cette problématique d’invisibilité des associations au
quotidien.
Les associations sont tout à fait conscientes de ses difficultés mais on remarque également des freins
existants à leur reconnaissance par les pouvoirs publics : Crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE)
qui déséquilibre la concurrence entre les entreprises et les associations ou encore le Crédit Impôts
Recherche qui ne s’adresse pas aux associations alors qu’il s’agit d’innovation. On peut encore citer
les outils financiers de la BPI destinés à l’ESS mais souvent décalés par rapport aux besoins des
associations, même si des améliorations récentes sont à noter.
Il faut donc travailler quotidiennement à exister, être crédible, se faire entendre et proposer des projets
alternatifs.
Il faut donc travailler quotidiennement à exister, être crédible, se faire entendre et proposer des projets
alternatifs.
Pour la FNARS, le secteur associatif est un secteur
« Les
associations
sont
innovant et il a même été à l’origine de dispositifs
innovants : baux glissants, hébergement en diffus,
innovantes, il n’y a pas de
développement de projets d’insertion, épicerie
sociale et solidaire et tant d’autre.
complexe à avoir » AD
La question de la temporalité est constante : jusqu’à
quand on est innovant ? A partir de quand est-on
dans l’innovation ? Quel est le temps de l’innovation ? Quels financements et quelle temporalité ?
Quelle pérennité ?
Enfin le financement de ces innovations interroge : quel modèle économique ? comment s’approprier
les nouveaux outils numériques et nouvelles modalités de financement ? Les citoyens peuvent être
aujourd’hui donateurs et acteurs économiques (crowdfunding, micro-don etc.)…
Pour la FNARS, son rôle de fédération est bien celui de faire connaître ces innovations, de les
accompagner, et de faire en sorte que des outils adaptés émergent.
Françoise DEMBELE – Collectif Maison de Camille et Administratrice FNARS Rhône-Alpes.
Notre cœur de métier c’est l’insertion et l’accompagnement. Il y a donc 4 enjeux :
- Celui des postes et des évolutions des postes polyvalents pour les salariés en insertion tout
en développant des postes dans une logique de développement durable
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-
Concilier lien économique et mission d’insertion pour rester ancré dans le cœur de métiers et
l’équilibre économique
Rester en dialogue : soit on subit, soit on est dans une réflexion dynamique qui nous permet
de garder notre liberté d’agir et de dire
Gagner en visibilité et sortir de la stigmatisation : développer des outils professionnels
Tout cela passe par des projets menés dans une logique de coopération et d’intelligence collective
vis-à-vis des publics en difficultés.
Pour permettre des innovations ou favoriser des processus d’évolution qui vont amener à l’innovation,
de nouveaux financeurs sont arrivés. Dont un financement de la FNARS Rhône-Alpes pour mettre à
disposition du temps de salarié pour travailler sur le concept de la Maison de Camille et un appui de la
CRESS.
Ce label « Maison de Camille » amène des changements de posture, de cultures et de crédits.
A nous de ne pas raisonner en termes de segmentation (tel établissement pour tel public ou telle
production) mais bien de faire le pas de côté, de permettre le droit au travail pour toutes les personnes
dans toutes les formes possibles.
Action Citoyenne et pouvoirs publics : coopération en milieu associatif
Jean Louis LAVILLE
L’innovation ce n’est pas une somme d’individus c’est une capacité à inventer par la délibération, c’est
inventer collectivement des services qu’aucun individu n’aurait pu inventer.
L’enjeu pour les associations c’est de mettre en acte leurs valeurs pour gagner en visibilité et en
cohérence. Le travail associatif ce n’est pas de parler de valeurs mais de réussir à les mettre en lien
avec les pratiques et de voir quelles sont les plus-values pour l’association.
Si les associations n’arrivent pas à communiquer, et à se différencier des entreprises, c’est justement
parce qu’on ne sait pas où se fait la différence et que
l’affichage de ces valeurs et de ces actes n’est pas
« Ne pas attendre le grand
assez explicite. Si les actes sont les valeurs, alors
c’est visible.
soir mais être attentif aux
Les outils à développer pour les associations sont
petits matins » JLL
mettre en parallèle de l’urgence constante à gérer.
Les outils de gouvernance associative ne sont pas ceux de la « corporate gouvernance ». Ils doivent
être issus d’une hybridation des ressources : ce sont des outils d’aide à la gouvernance et d’aide à la
décision sur lesquels doit porter un réel effort de conception. [Sur ces questions cf. Dacheux, Juault].
L’invisibilité des associations renvoie à plusieurs processus, notamment en partant d’un travail
Epistémologie du Sud : c’est-à-dire ce que le Sud peut nous apporter sur l’action des pays du Nord
sur la légitimation des savoirs. Pour cela il faut regarder ce que la société a invisibilisé, notamment en
regardant de près l’invisibilisation de sculptures indigènes. Finalement ce sont les petites alternatives
qui ont été méprisées et ont conduit à la sociologie des émergences [cf. Dictionnaire de l’autre
économie].
Il convient donc d’être attentifs aux petits matins et passer de l’anti à l’altermondialisme [Mauss]. Il est
nécessaire pour cela de retrouver le lien entre savoir et actes et d’affirmer qu’il n’y a pas un seul
savoir légitime et donc la vigilance constante à avoir vis-à-vis de toute volonté d’uniformisation ou
d’imposition de modèle unique.
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Contacts des différents intervenants et liens internet de l’ensemble des sujets évoqués (tables-rondes et stands)
Structure/Collectivité/
Association
Fédération
Associations
Sociale
Nationale
des
de
Réinsertion
Intervenants
Aurélien DUCLOUX
E-mail
[email protected]
[email protected]
Site internet
http://www.fnars.org/
Projet et site internet dédié –
expériences présentées
http://www.landespartage.fr/ http://diaconatbordeaux.fr/
http://www.fnars.org/aquitaine
[email protected]
http://gironde.centres-sociaux.fr/
http://www.lacabaneaprojets.fr/ -
[email protected]
http://laregion-alpc.fr/actualites/
http://les-aides.laregion-alpc.fr/fiche/innovationsociale-2015/
Ne pas oublier : Sortie de l’AMI
« Innovations Sociales » le 01 juillet 2016
Arnaud VIRRION
http://www.cressaquitaine.org/legitimite
HELLO ASSO
Léa THOMASSIN
https://www.helloasso.com/
Le crowdfunding :
http://www.goodmorningcrowdfunding.com/defini
tion-du-crowdfunding/
http://mouves.org/nos-missions/federer-etinfluer/federer-les-entrepreneurs-sociaux/
Rézolutions numériques :
http://www.rezolutionsnumeriques.org/page/
28602-presentation
SCOP ELLYX
Sébastien PALLUAULT
[email protected]
http://lecampement-bordeaux.fr/annuaire/ellyx/
Bordeaux mécènes Solidaires
Stéphanie IOAN
[email protected]
http://www.bordeauxmecenes.org/
PADES
(Programme
Autoproduction et Développement
Social)
Anabase
Institut Régional de l’engagement
Daniel CEREZUELLE
[email protected].
http://www.padesautoproduction.net/
La maison de Camille
Emmanuelle
TELLO
et
Francoise DEMBELE
Elisabeth CALMUS et JP
DREWNOWSKI
Delphine CHASSAIGNE
Fédération des centres sociaux de
Gironde
Conseil Régional Aquitaine Poitou
Charentes Limousin
Winston
BRUGSMAN,
Suzette GREL
Jacques Le Priol
CRESS Aquitaine
MEDICOOP Interim coopératif au
service du secteur médico social
La ristourne – Coopérative d’achat
éthique et Solidaire
Laetitia VIU FERRAND
Rebecca BUNLET
[email protected]
[email protected]
[email protected]
http://couveuse-anabase.org/
https://www.engagement.fr/partenaires/conseilregional-aquitaine/
http://lamaisondecamille.fr/
[email protected]
http://medicoop-interim.blogspot.fr/
Exemple de projet financé : Ludosens
www.ludosens.com/
http://www.uniondescouveuses.com/
http://www.la-ristourne-coop.fr/
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Contrats à impact social : tribune pour et tribune contre :
Tribune favorable : http://abonnes.mobile.lemonde.fr/idees/article/2016/03/14/le-recours-aufinancement-prive-n-est-pas-une-solution-providentielle-mais-un-levier-supplementaire-pourinnover_4882609_3232.html?xtref=https://www.google.fr/
Tribune défavorable : http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2016/03/10/quand-le-social-financeles-banques-et-les-multinationales_4880783_3232.html
De nombreux articles existent à ce sujet, que vous pouvez trouver à partir des réseaux ou sur
demande auprès de la FNARS Aquitaine.
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