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coloniale 70% de l’ensemble du capital investi, la part des
investissements dans l’agriculture 18% et celle de l’industrie
manufacturière 12%.
Cette distorsion des investissements a empêché la constitution
d’un tissu industriel intégré et complet, et a renforcé la dépendance du
Congo de l’extérieur, c’est-à-dire une économie liée à l’exportation des
matières premières et à l’importation des technologies.
C’est pourquoi, il est important d’apporter des corrections
nécessaires si l’on veut élaborer un Plan Minier appelé à impulser le
véritable développement économique et social du pays.
Aussi, le rôle des Pouvoirs Publics dans l’activité économique
doit-il être celui d’organiser c-à-d de définir les objectifs, recenser les
ressources disponibles et assigner à chaque opérateur économique un
rôle spécifique à jouer défini conformément à la législation en la matière.
La République Démocratique du Congo ayant opté pour
l’économie libérale tempérée du type d’économie sociale du marché, la
croissance économique et le développement du secteur minier doivent se
refléter dans le Plan Minier en termes d’actions concrètes.
Celles-ci doivent sous-tendre les options fondamentales de la
politique minière du Gouvernement, suivant lesquelles, l’Etat joue le rôle
de régulation et de promotion du secteur minier, en offrant un cadre et
un environnement incitatifs.
Ainsi, l’Etat encourage la mise en valeur des ressources
minérales par l’appel à l’initiative privée et se contente de prélever des
taxes et impôts sur l’activité minière notamment, afin de remplir ses
obligations envers la Communauté. Il peut cependant, se livrer à
l’activité minière, au travers des personnes morales publiques ainsi que
des organismes spécialisés créés à cet effet.
Notons que la République Démocratique du Congo a adhéré à
plusieurs organisations sous-régionales et régionales et a conclu des
Accords de Collaboration économique avec certains pays membres
notamment de la SADC, de la CEEAC, de la CEPGL et du COMESA.