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Connected Life
Brand content : les écarts entre l’offre et la demande
Intelligence Applied | Edition Spéciale
Ceux qui ont suivi les Lions d’Or de Cannes l’été
dernier l’auront remarqué : le brand content a franchi
un cap. De statut de concept à la mode, il devient
objet d’une véritable stratégie marketing grand public.
Les marques vont, semble-t-il, rediriger une part de
plus en plus importante de leurs investissements au
prot du contenu de marque et les consommateurs
vont être de plus en plus nombreux à s’habituer à
en consommer. Pourtant, tout laisse à penser que
de nombreuses marques ne sont pas encore xées
sur la meilleure stratégie de contenu à adopter.
L’étude Connected Life de TNS révèle que beaucoup
d’opportunités pour les marques sont encore
négligées.
Les écarts dans la production mondiale
de brand content
L’appétit des consommateurs pour le brand content
et la fréquence d’exposition varient énormément en
fonction des marchés. Le dé pour les marques réside
dans le fait que les consommateurs ayant le plus gros
potentiel pour s’engager vis-à-vis des marques sont
souvent ceux qui ont le moins d’occasions de le faire.
Les dix marchés les plus enclins à s’engager avec les
marques via les réseaux sociaux sont tous émergents
(l’Inde en tête, puis l’Afrique et le Sud-Est asiatique).
Pourtant, les consommateurs de ces marchés
s’engagent sur un volume de brand content bien plus
petit que ceux des pays dont l’enthousiasme est plus
faible. Pourquoi ? Parce qu’ils disposent de moins de
brand content avec lesquels s’engager.
Ceci dit, ce n’est pas seulement le décalage entre
l’offre et la demande de contenu qui peut donner
matière à réexion aux marques. Tout aussi important
est l’écart entre la diffusion active et la consommation
passive de contenu. Ce qui exige des stratégies
différentes selon les marchés. Les consommateurs
des marchés développés occidentaux ont tendance à
avoir une relation passive au contenu que les marques
produisent. Ils sont plus enclins à lire ou regarder
qu’à partager, discuter ou diffuser le contenu. Ailleurs
cependant, les consommateurs actifs de contenus
peuvent aussi bien le partager que le consommer
tout seuls. En Malaisie comme à Taiwan, 54% des
consommateurs partagent le contenu de marque
qu’ils consomment quand ils ne sont que 26% aux
États Unis.
Le dé pour les marques
réside dans le fait que les
consommateurs ayant le plus
gros potentiel pour s’engager
vis-à-vis des marques sont
souvent ceux qui ont le moins
d’occasions de le faire.
En Malaisie comme à Taiwan, 54% des consommateurs
partagent le contenu de marque qu’ils consomment
quand ils ne sont que 26% aux États Unis.