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Introduction : 120 000 personnes sont atteintes d’infarctus du myocarde, 10 % ne peuvent
être soignées. Les progrès médicaux et technologiques permettent-ils de mieux lutter
contre l’infarctus du myocarde ?
I.
II.
III.
IV.
V.
Présentation de l’infarctus
Le déclenchement
Détection
Traitements et soins
Avenir des patients
I. Présentation de l’infarctus
1) Le cœur : Le cœur est un organe vital de l’organisme de l’homme. Il est divisé en deux
moitiés. Présentation : sang non oxygéné > veine cave > oreillette droite > ventricule >
artère pulmonaire…sang ré oxygéné : veines pulmonaires. Le cœur des mammifère est
constitué d’un muscle appelé myocarde, dont les cellules ont besoin de nutriments et
d’oxygène. Si un vaisseau coronaire est bouché, le tissu cardiaque n’est plus irrigué, c’est
l’infarctus du myocarde.
2) L’infarctus : Chez une personne en bonne santé, les parois de l’artère sont lisses et
uniformes. Cependant, un niveau élevé de cholestérol peut entrainer l’accumulation de
dépôts de graisse, plaques d’athérome. Cette plaque peut durcir et entraine un
rétrécissement de l’artère : athérosclérose, ce qui provoque un infarctus du myocarde.
Une fissure peut se former sur la plaque, entrainant la coagulation du sang, qui forme un
caillot de sang : thrombus bloquant le passage du sang. Ceci va provoquer une nécrose, qui
peut concerner une partie plus ou moins importante du myocarde. La région musculaire
cardiaque est détruite et n’est plus irriguée.
II. Déclenchement
1) Facteurs de risque : De nombreux facteurs peuvent multiplier les risques d’avoir un
infarctus du myocarde. Les femmes possèdent une protection hormonale naturelle qui leur
donne une protection de la paroi vasculaire, qu’elles perdent lors de la ménopause. La perte
de leur protection est accentuée par le tabac et la pilule. En effet auparavant les hommes
étaient les plus touchés mais les femmes les rattrapent.
Les personnes les plus atteintes présentent des facteurs de risques tels que le tabagisme,
l’hypertension artérielle (fatigue cardiaque), le diabète (excès de glucose), des excès de
cholestérol, la sédentarité, le stress, l’obésité, la pollution. Les gènes également ! Pour éviter
d’avoir un infarctus du myocarde, il ne faut pas fumer, mieux s’alimenter et faire du sport.
2) Symptômes : Lors de l’infarctus du myocarde, le sujet souffre d’angor (angine de poitrine =
crises douloureuses) qui surviennent derrière le sternum, la poitrine, les bras, la mâchoire,
parfois dans le dos. L’infarctus peut être aussi inaugural : il n’est précédé d’aucune
manifestation douloureuse.
L’infarctus peut se manifester par une douleur qui s’associe à une hausse de la pression
artérielle, puis de sa baisse et ensuite une fièvre de moyenne intensité apparaît. Certains
infarctus ne manifestent aucun signe clinique, ils sont détecter seulement lors d’un
électrocardiogramme. Ce sont des infarctus méconnus ou ambulatoires.
III. Détection de l’infarctus
1) L’électrocardiogramme : L'électrocardiogramme est l'examen majeur en cardiologie car
il permet d'effectuer des diagnostics précis. Il s’effectue à l’aide d’électrodes placées à
des endroits stratégiques sur le patient (haut et bas du torse). Il peut être pratiqué en
milieu hospitalier lors d’un test d’effort ou bien en urgence pour vérifier l’hypothèse de
l’infarctus. L’électrocardiographe enregistre l'activité électrique du cœur. Les signaux
électriques sont transcrits sous forme de courbes sur une bande de papier. Les
variations des courbes mettent en évidence les anomalies cardiaques.
2) Autres examens : Il existe d’autres examens très efficaces : l’analyse sanguine qui mesure
les enzymes cardiaques (protéines), la coronarographie effectuée à l’aide d’une sonde.
L’échographie cardiaque permet de bien visualiser le cœur. L’IRM et le scanner permettent
d’obtenir des images claires et détaillées du cœur et des vaisseaux internes.
IV. Traitements et soins
1) Les médicaments : Les traitements sont souvent utilisés de façon complémentaire
(désobstruer l’artère). Les principaux sont la thrombolyse (détruire le caillot de sang).
Les antiagrégants plaquettaires (fluidification du sang), les bêtabloquant (réduire la
fréquence cardiaque), les hypolipémiants (contre le cholestérol).
2) Autres soins envisageables : L’angioplastie consiste en la mise en place d’un petit
ballonnet gonflable qui va écraser la plaque d’athérome et agrandir le diamètre de l’artère.
Ce ballonnet est tout de suite dégonflé pour rétablir le flux sanguin. La pose d’un stent
complète l’angioplastie : ce mini ressort reste en place pour tenir l’artère ouverte.
Le pontage aorto-coronarien consiste à réaliser un pont entre l’aorte et l’artère coronaire
pour apporter de nouveau un flux sanguin au myocarde.
Cette opération est longue : des incisions sont faites dans les jambes pour retirer les veines
qui serviront au pontage. La récupération est rapide.
V. Avenir des patients
1) Les conséquences : Il y a de nombreux morts qui ne sont pas majoritaires. Après avoir eu
un infarctus, il est primordial d’arrêter de fumer, de limiter les apports en graisse (régime
méditerranéen) et d’avoir une activité sportive.
Les traitements post infarctus sont prescrits à vie : il est nécessaire de posséder de l’aspirine,
des bêtabloquants… Ceci afin d’éviter les caillots. Les récidives d’infarctus peuvent arriver
mais les patients reconnaissent les symptômes et sont bien suivis.
2) Les recherches : De nombreuses recherches portent sur les vertus thérapeutiques des
médicaments, notamment ceux pour fluidifier le sang dont on ne connaît pas l’effet exact, et
sur leur efficacité ; d’autres portent sur l’étude des causes et les moyens de s’en protéger.
Pour contrer la resténose, les cardiologues ont travaillé sur les stents, dont les mérites sont
remis en cause aujourd’hui. Ces stents peuvent augmenter le risque de création de caillots si
le treillis en fer est laissé à nu. Le but est de trouver une sorte de stent biodégradable.
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