© Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at 489 Recherches sur Phylogenese des Tuniciers. la Archiascidia neapolitana nov. gen., nov. sp. par Charles Jiilin, Professeur à l'üniversitö de Liege. (Planche 20. Dans une récemment publiée^, notice j'ai attirò l'attention sur une Ascidie nouvelle, que je cousidère corame la plus primitive des formes d'Ascidiens actuellement connues j'ai et pour laquelle propose de créer le g-enre Arcldascidia. Ne m'occupant que de la Constitution de son appareil brancliial, caractérisée par la présence d'un cloaque et de deux paires de fentes brauchiales, placées Fune derrière l'autre, mais subdivisées de fa^on à coustituer deux paires de rangées de stigmates branchiaux. » je disais (loc. cit. pag, 609): i. Archiascidia est «Ce Stade important de est représenté Thistoire pbylogénique des Ascidiens transitoirement, mais pendant une loug-ue période du développement ontogénique, chez Clavelina. «Jusqu'à ce jour, il inconnu à létat permanent, parrai les était Ascidiens vivant actuellement. lisé •» J'ai eu la cliance de chez un Tunicier de la baie de Naples. 11 le trouver réa- est représenté par une jolie petite Ascidie transparente, que je propose d'appeler Arcldascidia neapolitana et que je décrirai prochaineraent d'une tagon détaillée. Par neapolitana^ tout de l'ensemble quoique voisine de son Organisation, Clavelina, est Archiascidia une forme beaucoui) plus primitive. De chaque l'animai adulte, deux rangées transversales de stigmates branchiaux. 1 Ch. Julin, Recherches sur ment de coté la du corps (fig. 42), il Phylogenese des Tuniciers. existe, chez — Développe- l'appareil branchial. in: Zeit. Wiss. Z. 76. Bd. I!)u4 pag. 544. © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Charles 1<)() F;iit interessant, la .hilin dans sou ensemble la rangée antérieure est, comme rangée nuique des Doliolides, oblique par rapport à laxe antcro- du sac branclnal, on plutót postérieur elle décrit dans son ensemble, est dìsposée, comrae parallèlemeut à somides, Tandis que sale. stigmates les postérìeure, rangée unique des Pyro- la Taxe antéro-postérieur dn sac du coté dorsal seulement, elle sìège une courbe, dont La rangée la concavité regarde en avant et ventralement. brancliial; long de la ligne mèdio-dor- le brancbiaux, allongés, de la rangée antérieure ont leur grand axe oblique, ceux de la rangée postérieure Que ces deux rangées résultent deux fentes brancbiales, bomologues à grand axe transversal. leur ont de la subdivision de bien Profoascidia, de Celles ce c'est dont je ne puis douter, ayant eu du développement enibryonnaire notamment le Stade à deux paires de s'ouvrant dans les deux cavités péri- l'occasion d'étudier quelques Stades de cette espèce vivipare, brancbiales indivises, fentes dont les orifices péribrancbiaux sont très écartés de la brancbiales, Cbez mèdio-dorsale. |igne et l'adulte, bien qu"il existe un cloaque, du fusionnement des deux cavités péribrancbiales, du coté résultant cependant les limites de ces dernières ne s'étendent pas, du dorsal, coté ventral, au delà de la région occupée latéralement par Ics stig- y a donc une longue distance entre l'endostyle bord ventral des deux cavités péribrancbiales, du moins au mates brancbiaux; et le il niveau des stigmates de la 2"^ rangée. » Cette description succincte de l'appnreil brancbial de Archiascidùi neapoUtana et la figure qui absolument exactes, ou plutót A répo(iue oìi j'ai Naples ne sont pas elles sont incomplètes. redige la notice^ dont je viens de parler, je ne disposais que d'un nombre ascidia. était destinée à l'illustrer fort restreint de spécimens de Archi- Gràce à Tactivité du personnel de la Station zoologique de et, tout spécialement, du dr. S. Lo Bianco, j'ai pu m'en pro- m'out i)ermis de compléter mes recbercbes tant sur l'anatomie que sur le développement embryonnaire de cette forme curer d'autres, ([ui intéressante. La description, ([uc stigmates brancbiaux jai faite (loc. chez Archiascidia cit.], est, de la disi)OSÌtion des comme on le verrà, in- complète en un seul point. L'existence d'une dépression, très marquée, de la paroi brancbiale entre Ics portions ventro-latcrales des deux rangées de stigmates, ' 1. e. fig. 42, pag. 609. m'avait cmpècbé de distinguer, sur l'animai 2 20 novembre l"i03. © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Recherches sur Phylogenese des Tuniciers. la examiné par transparence, portion la 491 de ventro-latérale n'avais postérieure, je raiigée conimis — uous avous pour et méme le au des lieu motif — la M. Ed. van Beneden faite, décrit et figure qu'une chiaux, connu que la De cette J'ai mcmc et moi, la raiigée portion dorsale. postérieure, dont je mécounaissais, de la sorte, l'existcnce. erreur que celle que lürs(|ue uous n'avons seule rangée transversale de stigmates bran- deux raugées de l'embryon chez existantes, Clavelina Rissoana ^. La présente note a pour but d'établir diaguose de Arclù- la ascidia neapolitana et de discuter la position qui lui revient daus la Classification des Ascidiens. I. Habitat. Caraetères extérieurs. Archiascidia ncapoUtaiia a été trouvée, dans eu deux station« bien distinctes: d'une part, à deur, sur la Secca della Gaiola; d'autre part, à dans deur, A chenal de Nisida. le elle stations, Golfe de Naples, le ".^5 1 mètres de profon- mètre de profon- comme l'une à l'autre de ces fixée sur des corps étrangers, Ascidies simples ou vit végétaux marius, au milieu de Coralliaires. Généralement on trouve, còte à stratum, plusieurs on et, parfois méme, còte, d'assez fixes sur nombreux le méme sub- individus; mais peut avec aisance les détacber isolément et jamais je n'ai con- state la moindre trace d'un Le corps, sexuelle, varie entre (3 réunissaut les individus voisins. totale, et un ab dome n. mais un peu plus long quo de forme globuleuse, large et rétréci dans sa partie postérieure nioyenne le cbez l'adulte à maturité et 10 millimètres, est nettement subdivisé en deux régious: un tborax Le tborax, stolon, lougueur dont la (fig. 1 et 2), représeutc quart de la longueur totale de l'animai. ment délimité de l'abdomeu, qui constitue un long seulement à son extrémité postérieure, renfié Il en est nette- et étroit cylindre, au voisinage de la surface de fixation, terminale, de l'animai. ArcJiiascidia iieapoìitaìia est transparente dans tonte l'étenduc Seule, la par- du tborax et dans la majeure partie de l'abdomen. tie postérieure de ce dernier, et surtout son renflement terminal, est 1 dies Ed. van Benedkn & Cu. Julin, Le Systeme uerveux centrai cles Asci- adultes et ses rapports avec celai des larves urodèles. Tome 5 1884 pag. 317. in: Arch. Biol. © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Charles Julin 492 reudue opaquc priucipalcmeut par la présence de cellulcs du mésenchyme, dont je parlerai plus loin, qui, serrées les unes contro les autres, remplissent prcsquc eutièrement les espaces sanguins de cette région et sont bourrées de grains, probablement de nature vitelline. De grauulations fines de pigment jaune sont disséminées tant que daus celle de labdomen. Dans le ces grauulations pigmentaires dissémiindépendamment de tborax, dans la paroi du nées Sans ordre, thorax il en est qui, de méme sont accumulées, nature, sous forme de traìnées linéaires, d'une part, au pourtour des orifices buccal et cloacal culaires et, d'autre part, le long des principaux sinus vas- sinus dorsal, sinus ventral, sinus péricoronal et sinus trans- : verses de la branchie. Le sipbon buccal, très court, est terminal; Le Siphon cloacal, également sipbon buccal; il court, est occupe l'extré- il mité antérieure de l'axe antéro-postérieur du thorax (fig. 1 et 2). rapproché du très siège dans la partie antérieure de la face dorsale du thorax. Les orifices buccal et cloacal, circulaires et Le dépourvus de tonte sessiles, sont, l'un et l'autre, lol)ulatiou. test, taut dans l'éteudue du thorax que de l'abdomen, est mince, transparent et dépourvu de tonte pigmentatiou. Archiascidia neapolitana est très rétractile^. 1 sur Généralement, les spécimens récoltés, mcme ceux qui se trouvent fixes lése par le procède de pèche, ne s'épa- un corps étranger peu ou point nouissent que plusieurs heures après avoir été déposés dans la circulation de Quant aux individus qui ont été lésés ou seuleuient ébranlés par drague ou tout autre engin de péche, ils ne s'épanouissent plus et meurent habituellement. Certaines observations tendraient meme à prouver que l'anil'aquarium. la mai se rétracte violemment quand on l'exposé brusquenient à l'action de la lumière vive. Toutes ces circonstances font qu'il est extrcmement difficile d'en prospécimens parfaitement épanouis il est indispensable de les anestliésier avec la plus extreme jirudence. Sans cette précaution. tous les organes thoraciques notammcnt, se détachant du test, se ramassent à l'extrémité antérieure de l'abdomen et devieuncnt indéchifì'rables. Cependant. exception est faite pour les individus dont la cavitè cloaco-pèribranchiale renfernie dea embryons. Leur thorax est, en general, bcaucoup moins rétracte, ce qui est dù, sans aucun doute, à la présence des embryons et, en particulier, à leur mode de fixation, que je ferai connaìtre plus loin. parer, par les réactifs, des : © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Recherches sur II. I^e thorax Phylogenese des Tuniciers. la 493 Caractères anatomiques. coutient: l'appareil branchial tout entier, le pavillon oesophagieu avec l'extrémité initiale de l'cesopbage, la portion anale de l'iutestiu male terminales des conduits sexuels parties les eufiu, et, et femelle. L'ab dornen contient: majeure partie de l'anse digestive, la glandes sexuelles et la majeure partie de leurs conduits; enfin, les l'organe cardio-péricardique. 1. Le Test. ne renferme aucun vaisseau. test du Corps, il subtunical), comme 2. greles, Quand, à la du restant de la paroi se séparé de son assise epitheliale profonde (épitbélium de eontractions violente», suite qui il se détaclie intimement reste mais nettement aux tissus sous-jacents, des Ascidiens. c'est le cas cliez la plupart Tunique niusculaire. unie Elle est formée par des faisceaux assez de iibres musculaires. distincts, Farmi ces faisceaux, qui restent généralement indivis dans toute leur étendue, uns sont longitudinaux les autres circulaires. et les Les faisceaux de fibre» musculaires circulaires n'existent que dans la paroi des siphons buccal et cloacal, où rapprochés les uns ils sont assez des autres et situés plus profondément que les faisceaux longitudinaux. La disposition des faisceaux longitudinaux est parfaìteraent symétrique par rapport au pian median du corps, tant dans Tétendue du que thorax [loursuivre Dans de Ou l'abdomen. peut, chacun d'eux dans toute la paroi du thorax, la existe il en outre, généralement, longueur du corps. habituellement, à corame à gauche, S à 10 faisceaux musculaires longitudinaux et 2). Sous-jacents à Tépithélium subtunical, équidistants les uns des autres térieure, ils se divisent rarement trois) très en un gréles, (fig. 3 à 8, m). très petit qui sont à ils A très ils sont dispose» l'abdomen et dans peu dans leur ils trajet. très nombre de branches (deux, (fig. 1 et 2). longueur de l'abdomen. (fig. Mittbciluugen i)aroi thoracique Ils s'y divisent Sous-jacents à l'épithélium subtunical, régulièrement: dans la moitic antérieure de siègent, à égale distance les uus des autres, à droite à gauche du plan median, sur tout dominale 1 leur extrémité an- Ces faisceaux musculaires longitudinaux de la toute la (fig. peu près vont se perdre, soit dans Ics deux siphons, soit vers la ligne mèdio-ventrale se i)rolongent droite 9 et 10, m). a. d. Dans Zool. Station zu Neapel. le pourtour de la paroi ab- la moitié postérieure de l'abdomen, Bd. 16. 33 © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Charles Julin 494 tous d'un faisceaux longitudinaux les progressivemeut procheut à 15, m) pour méme coté du corps se rap- uns des autres (comparcr les les fig. 11 par se réunir, à quelque distanee de la ligne tìuir medio-ventrale, en un faisceau unìque, qui s'insère contre une i)laque de l'épithélium subtunical épaissie épaissies siègent symétriquement, au voisinage de la surface de De qui ascidia,, de la ligne mèdio-ventrale, de Tanimal. fìxation van Beneden & la paroi Les dcux plaques 5, pej)). qui se trouve réalisée notamment chez Clavelhia celle (Seeliger, Ed. 1 loin des faisceaux musculaires longitudinaux, disposition cette rappelle (fig. non Julin), il résulte que, chez ArcJii- abdominale, dans sa partie postérieure, en est dé- pourvue dans toute l'éteudue de sa face dorsale. Cette disposition de la museulature longitudinale explique pourquoi tout specimen rétracté a son grand axe antéro-postérieur recourbé de teile sorte qu'il une concavité ventrale. décrit 3. — Le siphon buccal Appareil branchia]. dit, court, et s'ouvre à l'extérieur non lobe. simples (IG à 20), assez régulièrement 1 (fig. de sa museulature. consiste en un petit de deux ou trois nombre de teutacules longueurs ditférentes, alternant et 2). Le bourrelet péricoronal, bien marqué, dorsale, mediane, sous-jacente à se continue, par son plaque epitheliale différenciée, avec une extrémité l'ai par un orifice buccal, circulaire, J'ai fait connaitre la disposition Le ce relè coronai comme jc est, glande liypophysaire la et représentant l'extrémité antérieure de la voute epitheliale de la cavité branchiale. Dans l'étendue de cette plaque, tout comme dans relet péricoronal, l'épithéliuni cylindrique plaque epitheliale, antérieure, ciliée, ciliée, l'étendue du bour- simple est vibratile. Cette correspond, sans aucun doute, à la partie du raphé dorsal, caraetérisée, chez les Cynthiidaì et les Molgulidse, les Ascidiida?, par la présence de la gouttiòre épi- branchiale^. Le siphon cloacal, cloacal, circulaire, non s'ouvre à l'extérieur par un orifice court, Il lobé. est dépourvu de tentacules circumcloacaux. La gouttière hypobranchiale s'ouvre largemeut dans cavité i Kiol. branchiale (fig. 3 à 8, e?i). A son la extrémité antérieure et à Ch. Julin. Recherches sur ror^anisation des Ascidies simples, in: Arch. 2 ISSI pas". 59 et 211. Cu. Julin, Les Ascidiens des còtes da Tome — Boulonnais. in: Bnll. Se. France Belg. Tome 24 1892. © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Recherches sur son extrémité postérieure, la Phylogenese des Tuniciers. elle 495 forme un cul-de-sac prononcé. Le cul-de-sac postérieur plonge, sur une courte étendue, à l'origine de l'abdomeu (fig-. daus 9, cen), le sinus vasculaire ventral {sv), que je décrirai plus loiu. Le rapile dorsal epitheliale glande liypophysaire, loppées et, d'une part, représenté, est autcrieure, ciliée, dont d'autre signalé j'ai par la piacque la présence sous la par 8 languettes très déve- part, situées dans le pian median, corame cette plaque epi- qui, proémiueut dans la cavitò branchiale (fig. 1), La dislanguettes dorsales est constante: la 4^'»'' siège exactement au uiveau du point où le sinus transverse, unique, de theliale ciliée, des position débouche dans chaque demi-branchie, le sinus la 8^'™^ est dorsal; immédiatement en avant de l'anus, au niveau des derniers stigmates brancbiaux de la rangée postérieure. située A la voùte de la cavité branchiale, à droite plan median {m) longe le arrière 7 (fig. 6), et à gauche du un faisceau musculaire longitudinal sinus dorsal, ìi 15), daus Tabdomen, stituer les 3 ä (fig. le ces deux faisceaux musculaires En (m') se continuent long des bords latéraux de l'oviducte, pour con- deux faisceaux paroi abdominale. dans tonte la longueur du thorax. Ils les plus dorsaux de la musculature de la représentent donc des muscles de la paroi du Corps et ne sont nullement des muscles intrinsèques de la branchie. Je n'ai pas constate avec certitude la présence d'autres faisceaux musculaires dans la région stigmatique de la branchie. doute, pourtant, concernant culaire, le J'ai quelque l'existence d'un faisceau musculaire cir- long du sinus transverse. Ce serait alors, en tout cas, le Seul muscle intrinsèque de la branchie. La Constitution de la branchie de Archiascidia offre pour nous la plus grande importance, non seulement parce qu'elle est absolument caractéristique de l'espèce, mais encore parce qu'elle représenté, sans nul doute, un état ancestral, réalisé transitoirenient, dans ses traits essentiels du moins, chez le jeune oozoìde des Clavelinida;. On sait que chez tous les Ascidiens adultes connus, les stigmates branchiaux sont toujours disposés en plus de deux rangées transversales 1 H. 1 siégeant dans toute l'étendue des parois laterales du MiLNE Edwards, dans ses «Observations sur Mém. Acad. Se. Paris Tome des còtes de la Manche» les Ascidies composées 18 1842) signale l'exis- tence d'une Claveline naine, quii appelle Clarelma piimilio et quMl décrit de la manière suivante (pag. 279). Elle «se fait remarquer par sa petitesse, par 33* © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Charles Julin 496 sac braucbial, d'oìi il que vósulte les cavités péribranchiales s'éteu- ventralemeut jusqu'au voisiuage immédiat des bords latéraux (leut de l'endostyle. Or, chez ArchùiHcidia neapolitana adulte (fig. 1 et 2], il n'existe, de ebaque coté du corps, que deux rangées transversales de mates braiicbiaux, paroi du sac braucbial, sa région stigmatique. limites en des une qui n'occupeut deux cavités cavité pas s'étendent stigmatique, de sorte que sur sa forme trai)ue, et par le qu'une partie seulement de la i)éribraucbiales, ne unique, stig- En confoudues au outre, les dorsalement de delà la région une grande partie de son étendue, mode de conformation de sou cavité est vaste, mais ne présente de chaque coté que sac branchial. Cette deux rangées trans- versales de stigmates branchiaux, qui, au nombre de cinq par rangée, beaucoup entre eux quant à leurs dimensions; ceux situés près du sinus dorsal sont trés grand s, tandis que les suivants deviennent de plus en plus petits, de fagou que l'ensemble de ces organes représente de chaque coté du thorax une bande triangulaire. Il est aussi à noter que les stigmates de la rangée supérieure sont moins grands que ceux de la rangée inférieure et qu'il existe un espace considérable entre ces organes et la bouche. L'oesophage est différent court; l'estomac globuleux et l'intestin n'offrent rien de remarquable; enfìn, cojur est grand. > H. Milne Edwards, dans la planche memoire, donne de cette espèce deux figures: l'une 2 qui (fig. 2) tour extériear de l'animai, en grandeur naturelle; l'autre le accompagno son représente (fig. 2o) le con- représente Clavelina innmTio, grossie environ 40 foìs. Dans cette dernière image, l'éminent zoologue figure, au niveau de l'estomac, une masse très mal définie, qu'il semble considérer eomme Tovaire, si l'on s'eu réfòre à la signification de la sous laquelle lettre [pK il Dans la désigne. le texte, l'auteur ne parie pas de est organe. Il n'est pas douteux que H. Milne Edwards n'ait eu sous les yeux un jeune oozoide de Clavelina Icpadiformis ou de quelque autre espèce de Clavelina. C'est aussi l'opinion de M. Lahillk (Recherches sur les Tuniciers des còtes de France, Toulouse 1890 pag. 178) et de M. W. Herdman On the genus Ectriuascìdia and the other Clavelinidae. in Trans. Biol. Soc. Liverpool Vol. 5 : de comparer, comme je l'ai fait de mes préparations, la fig. 2 a pi. 2 de H. Milne Edwards avec un jeune oozoide de Clavelina Rissoana ou de CI. lepadifonnis, tei que celui dont j'aì représente la moitié droite de la branchie dans la fig. 14, pag. 505, de ma 1890 pag. IGlj. Pour s'en convaincre, il suffit à Taide — La masse, marquée p, sur la moindre doute, que le dernier vestige de la (luene de 1 embryon, en voie de désintégration. Quant au fait que Signale le zoologue fran^ais, à savoir que les stigmates de la rangée supérieure (antérieure pour nous sont moins grands que ceux de l'autre rangée, il resulto de cette circonstance que cette partie de la branchie se montrait en raccourci, notice précitée (Zeit. Wiss. Z. 76. Bd. 1904). figure de H. Milne Edwards, n'est, sans le — chez l'oozoide, par suite de l'existence d'une dépression de la paroi branchiale entre les deux rangées de stigmates. © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Rechei'ches sur la Phylogenese des Tnniciers. 497 du j)harynx, tant en avant qu'en arrière de la région stigmatique, n'est pas perforée (région astigraatique). Region stigmatique. Les deux rangées de stigmates brauchiaux présentent à considérer, Fune comme Fautre, une porla paroi tion ventro-latérale et une portion dorsale. Mais tandis que la portion dorsale de la rangée antérieure se porte en avant jusqu'au voisinage du ganglion uerveux, celle de porte loin en arrière jusqu'au voisinage La rangée chiale. rangée postérieure se la du fond de bran- la cavité antérieure décrit donc, dans son ensemble,, une courbe dont la concavité regarde en avant et ventralement, la rangée une courbe dont la concavité regarde en ar- postérieure décrivant et rière ventralement. dans Enfin, région la stigmatique, particulièrement dans sa partie ventro-latérale, la est et tout paroi branchiale fortement déprimée vers la cavité branchiale ^ Tous ces caractères se retrouvent transitoirement, bien que notablement moins accusés, pendant une longue période du développe- ment chez l'oozoide de aux s'en référer Les stigmates de gée postérieure, fentes étroites, Clavelina. Il la pour s'en assurer, de suffit, ma figures 13 à 17 de notice allongées (fìg. 1 e. pag. 565). comme ceux de rangée antérieure, forment une sèrie continue très (1. la ran- des et tous constituent Chacune des deux ran- et 2). gées comprend un nombre de stigmates qui varie avec la taillc des individus. Toutefois, ce qui est Constant, c'est que, chez un iudividu quelconque, les stigmates sont plus antérieure, les tandis total 25 environ, qu'ils sont seusiblement ventro-latérales portions nombre nombreux dans de la rangée postérieure que dans celle de dorsale tion la por- rangée méme nombre en des deux rangées. des stigmates de la et, la méme Chez dans l'adulte, le rangée antérieure varie de 15 à parmi eux, 5 à 7 occupent la portion dorsale de la en résulte que, quand le thorax est un pen contraete, la portion de la rangée postérieure se présente en un fort raccourci aux yeux de l'observateur son bord postérieur seni est visible et prqjeté sur le sinus transverse. Les stigmates de cette portion ventro-latérale de la rangée postérieure passeut alors inaper^-us. C'est cette erreur que j'ai commise dans mes premières observatious, et qui m'a fait dire 1. e. pag. 60'.») que «la rangée ' Il ventro-latérale ; dans son ensemble, est disposée, comme la rangée uniqne des Pyrosomides, parallèlement A Taxe antéro- postérieur du sac brancliial: elle En réalité siège dorsalement seulement, le long de la ligne mèdio-dorsale». donc, ce que j'ai vu et représenté de la rangée postérieure (1. e. fig. 42) n'était que sa portion dorsale, et j'avais méconnu l'existence de sa portion ventropostérieure, — latérale. © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Charles Julin 498 Le nombre rang'ée. des total varie de 20 à 40 environ stig-mates de la rangée postévieure parmi eux, 10 à 20 occupent et, la portion dorsale de la rangée. Les stig-mates des portions ventro-latérales des deux rangées ont leur grand axe presque autéro-postérieur (tig. 1). Toutefois ils deviennent d'autant plus obliques qu'ils sont plus voisins des stig- mates des portions dorsales. ont grand axe oblique, en arrière leur la ligne medio-dorsale eet axe Ceux-ci, est (fìg. 2), et en dedans par rapport à tandis que dans la rangée postérieure, La fig. 1 montre ces disposìtions, un animai bien épanoui et vu de transversalement place. qu'elles se présentent sur telles dans la rangée antérieure, Les stigmates des portions ventro-latérales des deux rangées profil. y sont vus par leur face externe ou péribrauchiale; ceux des portions dorsales se voyant, au contraire, par leur face interne ou La branchiale. fig. 2 représente la vue dorsale du tborax du méme iudividu. La branchie ne présente ni papilles, ni sinus longitudinaux internes. La paroi du sac brauchial est, comme je l'ai dit, déprimée dans toute la région stigmatique de cet organe. cavités péribranchiales ayant exactement Or, les limitcs que la région stituent donc, dans leur ensemble, un espace cavité cloaco-péribranchiale cruciai, Le fond de correspond, de chaque coté du plan median, à branche longitudinale, qui à la limite lui, du Corps. entre Le tement au point débouchent d'autre fig. 1 et part, le la limite entre les fond de la déi)ression de exclusivement dorsale, correspond, dorsales des rangées des deux carrefour de ces deux dcpressions répond exac- oìi dans est portions les que j 'appellerai dépression de la branche transversale la deux rangées de stigmates branchiaux; cótés mémes dont les deux branches sont et déprìmées. la les stigmatique de la paroi branchiale, elles con- les sinus vasculaires transverses droit et le vasculaire sinus à Tinsertion de la 4*™'' dorsal, languette ce gauche point rcpondant, dorsale (comp, les 2). La cavito cloaco-péribranchiale n'est traversée par aucun tr actus vasculaire, unissant la i)aroi branchiale à la paroi du Corps. J'ai mémes dit ([uc limites la que cavité la cloaco-péribranchiale a exactement les région stigmatique de la paroi branchiale. Cependant l'extrémité postérieure de sa portion longitudinale dorsale © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Recherches sur (fig. Phylogenese des Tuniciers. stigmatique Elle cc). (fig. 6, jusqu'au uiveau du fond du Region astigmatique. convexe en dehors et prolonge se médiau ovd'). (fig. 8, La région astigmatique du étendue et très prend de chaque coté du corps: avant par se rétrécit sac branehial, où elle reQoit l'oviducte, qui vient s'y dcbouclier dans le pian ehial est 499 depasse im peu, en arriere, la limite postérieure de 7 et 8, cc) la région la sac branElle com- et 2). 1 une zone antérieure délimitée en 1° le bourrelet périeoronal, (fig. ventralement par le bord lateral correspondant de l'endostyle. dorsalement et en arrière par le bord de antérieur, concave, stigmates) région stigmatique (rangée antérieure de la une zone postérieure délimitée en avant 2*^ ; et dorsalement par le bord postéro-ventral de la région stigmatique (rangée postérieure de stigmates), ventralement par le bord lateral correspondant de Fendostyle; enfiu, en arrière, par le fond du sac branehial. Dans tonte l'étendue paroi du pharynx [eh] de sa région astigmatique est constituée, (fig. 3 à la 6), en allant de dehors en dedans: par l'épithélium subtunical, la conche conjonctivo-musculaire, mince, enfin, et, par l'épithélium branehial. Espaces vaseulaires de de laires la branchie sont: la branchie. le sinus ventral, Les espaces vascu- le sinus dorsal, le si- uus périeoronal, le sinus transverse et les sinus interstigmatiques. Le sinus ventral du thorax il est (fig. 3 à 8, longe l'endostyle; 6r) compris entre ce dernier et l'épithélium subtunical. Son extré- mité antérieure est unie à l'extrémité antérieure du sinus dorsal par un espace vasculaire circulaire, le sinus périeoronal, qui longe Par son extrémité postérieure le bourrelet périeoronal. le sinus ventral du thorax se continue largement avec le sinus ventral de l'abdomen (fig. 9, sv). dont je m'occuperai plus Il siege chiale donc^ (fig. dans le 3 à 8, sd). est est longé, longitudinal et est qui est comme à droite dorsal {m'), la le dont j'ai par signalé le la cavité faisceau précédemment bran- trajet, il musculaire l'existence Dorsalement, il nerf visceral {n\ très gréle, qui, dans le pian me- dian, est sous-jacent à l'épithélium péribranchial. continue avec le Par son extrémité du ganglion nerveux, le sinus dorsal sinus périeoronal, qui l'unit au sinus ventral. antérieure, qui siège au niveau se 3 à 6) les majeure partie de son à gauche, applique contre l'épithélium branehial. longé par (fig. compris entre l'épithélium branchia! et Dans l'épithélium péribranchial. sv), deux cotés du corps. pian median, à la voùte de Il 8, loin. Le sinus dorsal du thorax séparé notamment portions dorsales des rangées de stigmates des (fig. © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Charles Julin 500 Par son extrémitc avec postériciire dorsal de le sinus (fìg. Tabdomen 8, sd) se il (fig. 9, sd). continue largement Enfin, se continue il d'une part, avec les sinus interstigmatiqucs des latcralement, portions dorsales des deux rangées de stigmates avec le sinus transverse, qui séparé d'autre part, et, des les portions ventro-latéralcs deux rangées de stigmates. Le sinus trans verse de chaque demi-branchie fait communiavec le sinus ventral. Il communique, d'autre (juer le sinus dorsal avec part, sinus les interstigmatiqucs des portions ventro-latcrales des deux rangées de stigmates correspondantes. Systeme nerveux centrai. Entonnoir vibratile et glande Le ganglion nerveux est relativement jìctit et De san extrémité antérieure, comme de son et 2). globuleux (fig. 4. hypophysaire. 1 extrémité naissent latéralement des postérieure, gréles, destinés à l'innervatiou respectivement. visceral, gréle, (??), (i[ue l'on applicane de postérieure la tinue, dans toute longe et se la la sur la paroi il toute la longueur du tborax émet un nerf (fig. 3 à 7), ce Il longe bord gauche de l'extrémité le cavité cloaco-péribranehiale (sur les coupes inter- ainsi notablement de la surface subtunical, du sipbon cloacal ne pcut poursuivre que sur les coupes médiaires entre celles que représenteut mes proche et très contre l'épithélium péribrancbial, siege à la face du sinus dorsal. dorsale du sipbon buccal arrière et dans le pian median, Dans presque scriées. nerf En nerveux filets du fig. S et 7). Enfin, corps. Il se rap- il se con- longueur de l'abdomen, applique contre l'épithélium ligne mèdio -dorsale. Dans ce dernier trajct, dorsale de l'oviductc puis de l'ovaire (fig. 9 à 1 5, il ;?) termine, à son extrémité postérieure, par un petit renflement ganglionnaire. L'entonnoir vibratile, médio-dorsal, a la forme d'un cóne à Il est parfois aplati dorsoet à sommet postérieur. ventralement et siege, tout entier, en avant du ganglion nerveux. Son orifice est une fentc transversale, clliptique, qui oceupe toute la base du cóne. Par son sommet, l'entonnoir vibratile se continue base antérieure avec le conduit excréteur, très court, de la conduit qui se présente intimement, nerveux. la comme une par sa face dorsale, avec La paroi ventrale de glande hypophysaire, goutticre epitheliale, snudée très la face ventrale cotte gouttière est rcprésentée par glande hypophysaire, très peu volumineuse ganglion nerveux. du ganglion et sous-jacente au © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Recherches sur Avant de décrire la Phylogenese des Tuniciers. les org-anes digesti^, 501 g-cnitaux et cavdio-pcri- cardique, qui siègent presque exclusivement dans l'abdomeu, je crois nécessaire de caractériser en quelques mots la disposition generale de rabdonien et des organes qu'il contient. L'abdomeu est cyliudrique, sauf au voisinage de son grele, cxtrémité postérieure (surface de fixation de l'animai), oü Il généralement tordu sur son axe, de est sa longueur, première un tour de spire environ. par tous organes qu'il contient, les que dans tonte l'étendue de leur vue, sentent pas la Ce déerìt souvent subie étant sion il méme En efiet, si est renflé. sur tonte Cette toril serable, trajet, ils Situation par rapport au pian qn'une apparence. n'est il teile sorte que, à ne pré- median du corps. avec soin les l'on ctudie coupes transversales sériées et que l'on considère que la ligne módiodorsale alors est parfaitement indiquée par la présence du nerf visceral, on constate que, dans tout leur dominaux Une coupé l'abdomen la que je vais faire connaìtrc. transversale pratiquée en un à (fig. 15) organes ab- trajet, les divers offrent la disposition relative, point quelconque de montre que sa paroi propre est formée par conche profonde de l'épidcrme (épithélium subtunical), contre la- quelle sont appliqués les faisceaux musculaires longitudinaux (m', m). Une cloison frontale ties accolées et dont les bords latéraux s'insèrent sur la paroi propre {cla)^ deux consistant en assises de cellules apla- L'un de l'abdomen. subdivise ce dernier en deux espaces inégaux. d'eux, dorsal, est notablement plus 1" L'espace dorsal löge: dans grand que l'autre, qui est ventral. pian median, et l'un au des- le sous de l'autre, le nerf visceral, l'orgaue sexuel femelle et l'organe male; sexuel tive; 3" 2" à droite, la branche desceudante de l'anse diges- à gauche, la branche ascendante de cette dernière. L'espace ventral löge, à l'extrémité antérieure de Fabdomen, le cul-de-sac i)OStérieur postérieure (fig. 15), de l'endostyle au niveau (fig. 9, cen). Son cxtrémité de la courbure intestinale complètement occupée par l'organe cardio-péricardique {epe, Nous aurons donc à examiner successivement. l'espace l'espace ventral, la cloison frontale, le [ci], est rea). dorsal, tube digestif, les organes sexuels et l'organe cardio-péricardique. 5. Espace dorsal. Entre les organes sus-mentionnés qui s'y trouvent logés, l'espace dorsal est incomplètemcnt bourré de petites cellules mobiles du mésenchyme. étendue, un sinus rieure (fig. dorsal (fig. Il constitue donc, dans tonte son 9 à 15, sd). Dans sa partie posté- 12 à 15), au niveau de l'estomac, de la portion pylorique, © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Charles Juli» 502 de courburc intestinale la et de la partie initiale de l'intestin gréle, renferme, outre les petites cellules mobiles du mésenchyme, des il bourrées de graius probablement de nature cellulcs volumineiises, Ces vitelline. nces, dans cellules, que l'on trouve aussi, du la partie antórieure mais rares sinus, sont accumulées, en eonsidcrables, dans sa partie postérieure sus-dite. antérieure (fìg. 9, le sinus dorsal amas Par son extrémité de rabdomeu se continue avec le sinus dorsal sd), et dissémi- du thorax; par son extrémité postérieure, correspon- dant à la limite postérieure de la cloison frontale, c'est-à-dire en arrière de la région dont la communique avec il tig. 15 représente la coupé transversale, la cavité cardiaque, au niveau de l'orifice posté- rieur ou dorsal de cette dernière. Espace ventral. Un sinus vasculaire ventral (tig. 9 dorsal, mais plus restreint que lui, sv), semblable au sinus 6. à 14, Toutefois, l'ergane cardio -péri- existe 80US la cloison frontale (da). cardique occupant toute l'extrémité postérieure de l'espace ventral en il 15), (fig. diaque de l'abdomen communique, (fig. 15, oca), cette dernière; sinus le il amas de au niveau de ventral cellules du thorax cceur, il 9 à 15), l'orifice antérieur comme le (fig. 9) est dorsal, des Dans toute son étendue en deux assises, plus ou moins acco- applique contre le ai)laties. de l'endostyle Son bord fond du sac branchial, son la direction du sac branchial, est tendu entre rétropharyngien qui, au fond du le cul-de-sac postérieur (fig. 9, sr), partie posté- sinus axe transversai étant à peu près perpendiculaire à sillon sinus vitellins. mais non soudées, de cellules epitheliales antérieur Le ou ventral de Dans sa (fig. 8, sr). contient, volumineuses à grains elle consiste {da) le sinus en arrière, avec la cavité car- Cloison frontale ou abdominale. 7. lées, que se continue, par son extrémité antérieure en avant du rieure, (fig. le sinus ventral est plus court de tonte longueur de l'organe cardio-péricardique. dorsal ventral avec que refluite (fig. 9, cen) et l'entrée de l'ce- Cette cloison ne se continue nullement avec la paroi du sac branchial, bien ([ue son extrémité antérieure soit appli(iuée contre le fond de cet organe. D'autre part, son extrémité postérieure n'atteint i)a9 complètement l'extrémité postérieure de l'abdomen. Elle est, sophage (fig. 8, oo). en séparée de la surface de tìxation par l'extrémité postérieure effet, de l'organe cardio-péricardique. Dans toute la longueur de latéraux est intimemcnt uni la à un chacun de ses borda plusieurs faisccaux muscu- cloison, ou © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Recherches sur 503 '. A première vue, la cloison abdominale semble représenter im épicarde, aurait perdu ({ui ses coimexions originelles avec le sac Mais Tétude complète de son mode de formation, dont branchial. plus loin les traits relaterai je Phylogenese des Timiciers. longitudinaux de l'abdomen par de courts faisceaux muscu- laires laires la essentiels, démoutre à la derni ère La 'commc nous le verproduit du fusionuement de deux diverticules, évidence que teile n'est nullement sa valeur morphologique. abdominale cloison rons, le latéraux et est, en effet, symétriques, des parois des cavités péribranTembryon. Daus le cours chiales, d'origine ectodermique, de du développement, connexions de ces diverticules avec leur lieu les d'origine cessent et on n'en trouve plus de trace chez l'adulte. 8. Tube allongóe, très dans un pian situces et Dans son ensemble, digestif. une anse simple, tube digestif décrit La branche descendante frontal. branche ascendante droite, la le à branches parfaitement paralleles est gauche. est Elles sont unies par une courbure courte, qui siège près de l'extrémité postérieure de l'abdomen 15, (fig. dont la face convexe regarde en arrière, et ci] tournée vers la surface de fixation. Tonte l'anse siège dans l'abdomen, à l'exception de ses deux pò) avec la portion initiale extiémités, le pavillon cesopliagien (fig. 7, de IVesophage anale de l'intestin comme qui, ces parties moyens de ' la (fig. 8), je l'ai et la portion dit thoraciques fixation plus haut, font partie (fig. f) du thorax. à 8, ^m//), Ce sont du tube digestif qui constituent ses seuls aux autres organes du corps. Nous avons vu, Catte disposition anatomique nous offre un enseignement précieux sur fonction de la cloison abdominale. ròle passif dans la re-gulation Cet organo ne joue pas seulement un du courant sanguin, en séparant nettenient et complrtement le torrent sanguin dorsal d'avec le torrent sanguin ventral, ainsi que nous Tavons dit. M. Ed. van Beneden et moi, dans notre «Morphologie des Tuniciers» in Ardi. Biol. de Clavelina. Tome 6 1886 pag. 302, à propos de l'ópicarde abdominale jouerait, selon moi, un ròle actif dans ce phénomène physiologique. Sous l'action dea contractions des muscles courts qui l'unissent à la musculature longitudinale de la paroi de l'abdomen, elle resterait tendue lors de la Systole du muscle cardiaque, exergant ainsi une pression sur le sang accumulò dans Tun des sinus Mais, chez Arcliiascidia, la cloison Avec le jeu des faisceaux musculaires longitudinaux de l'abdomen, de la sorte la régulation de la circuì ation sanguine, en suppléant à l'action insuffìsante des contractions de la paroi cardiaque, inauffisance vasculaires. elle favoriserait due, d'une part, à la brièveté du tube cardiaque relativement très éloignóe du thorax. et, d'autre part, à sa Situation © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Charles Julin 504 cn que dans tout son trajct abdominal, l'anse digestive plonge effet, librement dans ment: sinus dorsal le (flg. 9 la 5, sd). 1 successive- oesophagien avec Tentrée de l'cesopbage, roeso- pavillon le phage, restomac, la portion pylorique de ìi brau eli e de se e n dante ou droite comprend l.a enfin, la et, branche descendante La branche ascendante ou gauche du courbure intestinale. tube digestif comprend snccessivement: la branche ascendante de la courbure intestinale, l'intestin gréle, le gros intestin et, eufin, la portion anale avec l'anus. Le pavillon oesophagien de sente, en arrière la du sac un peu à dorsale paroi (fìg. 7, i^o], large et ctendu, repré- la région stigmatique, tonte la moitié droite L'orifice oesophagien branchial. de est median (fig. 8, oo). un trajet rectiligne. Son extrcmité postérieure, en continuité avec l'estomac, correspond à l'ori- dorsal et reporté L'oesophage gine droite du plan est très long. Il décrit de la dilatation terminale de l'abdomen. dérer trois parties: une portion initiale moyenne (fig. sa i)ortion rale, initiale, La drique. (fig. 8 et 9, une portion terminale et oß.s), (fìg. une portion Dans 11, oes). qui est courte, sa cavité, assez large, est cylin- portion moyenne, la plus longue, aplatie aplatie 10, oes) présente à consi- Il latéralement. que ne Findique redcvient eylindrique, la est, d'une fagon gene- Elle est habituellement beaucoup plus fig. 10. La portion terminale, courte, mais son calibre va, pourtant, en diminuant vers l'extrcmité cardiaque de l'estomac. Ces trois portions de l'oesophage ne se distinguent pas seulement par leur forme et par des la texture fait, différences de leur paroi epitheliale. de calibre, mais encore par Je me bornerai à signaler ce sans cntrer dans des détails histologiques, leur raison d'etre L'estomac, qui n'auraient pas ici. qui siege dans la dilatation terminale de l'abdomen, est large. A cireonscrit une cavité quadrangulaire, dont coupé transversale la (fig. 12, est), le sa paroi epitheliale calibre diminue pro- gressivement vers l'extrcmité postérieure ou pylorique de l'organe. Chacuii des quatre cotés de la figure présente un pli léger, saillant dans la cavité, tandis corresiiond à une ((ue gouttière. culicrement marquées {a et chacun des quatre angles de Farmi ces e). En goutticres, dépit la figure dcux sont de leur position laterale chez l'adulte, elles répondent pourtant par leur origine: l'une l'angle dorsal, et l'autre tière ou (rr), cannelure dorsale mérite une mention (a), à La gout- speciale, non à l'angle ventral de l'organe. (a) parti- © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Recherchen sur la Phylogenese des Tuniciers. 505 seulement parce que répithélium qui la délimite diffère uotablement, par sa texture, du restant de l'cpithéliuni de revétemeut de l'estomac, mais encore parce qu'elle est eu coutiuuité avec uue g*outtière sem- mais moiiis marquée, qui siege au bord dorsal de blable, terminale de Tcesophag-e La 11, a). la portion pavoi de l'estomac offre dono plis longitudiuaux, saillant vers la cavitò légers quatre (fig. A et alternaut avec quatre gouttières lougitudinales. de Porgane la face super- de l'organe, une légère dépression correspond à cliacun des ticielle longitudiuaux, tandis qu'une saìllie bien marquée répond à cba- plis cun des sillons internes, celle qui correspond à la gouttière dorsale étant, que J'ajouterai gouttière laterale du milieu de du milieu de c'est gauche (e), c'est-à-dire gauche de l'estomac, qu'à de l'organe, naìt glande intestinale, paroi comprise entre la la et la gouttière ventrale [h) la paroi latéro-ventrale mité postérieure la [a] elle-méme, cannelée. conduit excréteur le dont je parlerai plus loin. Il l'extré- commun de est interessant de signaler que tous ces caractères de l'estomac se retrouvent, d'a- Lahille (1. e. pag. 183), durant tonte la vie chez Clavelina nmia Lab. et, dans le jeune àge, chez CI. lepadiformw 0. F. M. La portion pylorique, très courte, siège, comme l'estomac, près M. la le courbure intestinale de et la partie initiale d'avant en arrière (comp. fig. dans l'intestin gréle, Son calibre va en diminuant renflement terminal de l'abdomen. 13 et 14, j?p). (fig. 15, ci). courbure intestinale La branche descendante, comme la branche ascendante (fig. 14, ci), de cette courbure n'est pas beaucoup plus longue Elle la portion pylorique, gestif brusquement avec se continue la de sorte que, chez l'animai adulte, le «lue tube di- ne descend guère de plus de 0,3 mm. au delà de Fextrémité postérieure, c'est-à-dire de l'orifice pylorique de l'estomac. La courbure ment plus grand celui (^ue (fig. de 14 et 15, branche du tube descendante a un calibre notable- ci) pylorique. portion la postérieure de l'anse digestive l'extrémité la intestinale en digestif forme Elle met, par conscquent, et continuité avec sa branche ascendante. L'intestin gréle moiudre constitue que celui de manifestement remonte, à gauche, dans (fig. la 11 à 13, calibre un peu Sa paroi épaissie un offre ig) courbure intestinale. réi)ithélium d'absorption. le sinus dorsal (sd) et L'intestin gréle son extrémité ter- minale ou antérieure atteint à peu près le milieu de la longueur de l'abdomen. Par sa face laterale droite il est done en rapport © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Charles Julin 506 avec la portion pylorique successiveraent (tig. 12) et avec avec l'estomac 13), (fig. 11). gros in testin continue inscnsiblement avec le se Il et {i\g. de l'oesophage la portion terminale tube cylindrique, mais à paroi epitheliale mince 10, gl), (fig. et 9 dont le calibre est plus considérable. A entre limite la thorax le anale continue avec la portion l'abdomen, et 6 k (fig. ment, à gauche du plan median, postérieure de la région la partie astigmatique du sac branchial, pour se terminer par La paroi du gros de epitheliale intestin; Ce dernier (tìg. 5, a7i). au voisinage de l'anus que (fig. celle 5 à 7). au niveau du dernier stigmate branchial de la rangée postérieure gauche languette dorsale. Tanus la portion anale est plus épaisse elle est plissée siege, gros intestin se le pan), qui longe dorsale- S, 5 et (fig. 6, 6), en arrière de débouche au plaucher Il de la huitième la cavité cloaco- péribranchiale, immédiatement en dehors (à gauche) du plan median. Il est donc situé un peu en avant du pavillou oesophagien (fig. 7, jjo). Toutes les parties du tube digestif que j'ai cnumérées et décrites succinctement se distinguent nettem ent les unes des autres par la texture de leur paroi epitheliale. La glande intestinale sition sur intéressante, très 10 à 13, (fig. (///) présente une dispo- valeur de laquelle j'insisterai ulté- la rieurement. Son conduit excréteur, comme je orifice très Il est étroit, au milieu de court, très l'abdomen et siège le er et parallèlement De et du gros intestin les (fig. excréteur en cas chez tubes très gréles qui, se portant 5) de l'intestin à son extrémité ces 6 tubes montent, sans se rami- là, uns aux autres, 10 à 12, gréle, gli). Ils se le long de l'intestin grcle terminent en culs-de-sacs. Leur calibre ne varie en aucun poiut de leur consiste c'est le lobulo testiculaire, gagnent la face pro- fonde de la paroi epitheliale postérieure ou initiale. gauche de pylorique de cet organe. De ce conduit excréteur coramun par- (rarem ent 6 de droite à gauche, sous un sous le testicule dans le sinus dorsal de une foule d'autres Ascidiens. fi l'orifice ne se renfle pas en ampoulc, comme tent habituellement s'ouvre, par la paroi latéro-ventrale au voisinage immédiat de l'estomac, dit déjà. l'ai trajet et leur paroi un épithélium pavimenteux simple, la paroi du conduit commun étant seule formée par un épithélium cubique. Organes sexuels. Organe sexuel male. Dans son ensemble, l'ergane sexuel male constitue un tube cylindri(iuc, rectiligne et 9. median, qui. [ìur son extrémité antérieure s'ouvre dans la cavité © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Recherches sur cloaco-péribrancliiale fortement clilatce est ocd) 4, 13 et 14, (fig. du tube restaut (fig-. Phylogenese des Tuniciers. la dont rextrémité postérieure est et La tt)]. dilatation est le testicule; le canal déférent (üg. 5 le 507 12, ;i Tout ce?). l'en- semble de l'organe est sous-jaceut à l'orgaue sexuel femelle. Le testicule, uue cbez l'adulte à maturité sexuelle, atteint qui, mm., lougueur totale de 0,2 tement en avaut de uni lobulo. est renflement terminal de l'abdomen (%. 13 et 14, dans tion sinus dorsal le [sd]^ de la courbure intestinale dante de cette (fig. 13, dernière, ig) Median tt). et la droite, avec la por- branche ascendante avec la branche ascen- portion pylorique la le et löge en arrière, avec la face an- 14, ci)\ (fig. de cette courbure; à térieure, concave, siege immédia- est en rapport: à gauche, il de Tintestin grele initiale Il de la courbure intestinale, dans la concavité 13 et 14, (fig. ^pp) et parfois l'extrémité pylorique de l'estomac. U à grosse extrémité postérieure, son extrémité est piriforme, étant antérieure Sa paroi effilée. superfizielle, qui consiste en un épithélium pavimenteux simple, se continue avec la paroi, de nature, Le canal déférent, gréle, cylindrique pian median sous l'oviducte, dans tout le le de l'abdomen le (fig. 9à 12, sinus dorsal du thorax la portiou anale [pan] (fig. 5, rm), puis, ce?); 5 à (fig. de et monte dans restant de la longueur il passe dans par conséquent à droite de (fig. 6 à Dépassant l'anus 8). un peu en avant de lui (fig. 4, ned), au plancher de d'une légère saillie papilliforme, cloaco-péribranchiale. dorsal, toujours median, 8, cd), l'intestin vient déboucher, il à la surface cavité méme du canal déférent. la un peu à gauche Cette papille siege du plan median. Organe sexuel gane sexuel femelle femelle. tube rectiligne et median. est interpose eomprend speciale, située le Ce la forme d'un sim- tube, aplati dorso-ventralement, nerf visceral et l'organe sexuel mfilc. le lumière offre à peu près le Il l'organe sexuel male, l'or- dans son ensemble, affecte, ple entre Gomme méme trois parties: l'ovaire, l'oviducte et, enfin, qui une formatiou en constitue l'extrémité antérieure ou terminale, est dans la partie postérieure du thorax verrons, le Sa calibre dans toute sa longueur. nom de L'ovaire, tubuleux et très simple, est chez l'adulte à maturité sexuelle sensiblement la méme et mérite, comme nous repli placentaire. que celle (fig. du peu volumineux, 13 à 15, testicule. ov). Sa méme Sa longueur est cavité. à direction frontale, représente l'extrémité postérieure mince fente de la cavité © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Charles Julin 508 de l'oviducte son diaiiiètre transversai est un pcu 9 à 12, ovd): (fig. moius eonsidcrable quo celui de cette deruière. Sa paroi dorsale consiste en un épitbclium pavimenteux simple, qui se continue avec méme répitbélìum, de nature, formant la paroi dorsale de l'oviducte. ventrale, constituce par répithélium germinatif, se continue Sa paroi en avant avec l'cpithclium pavimenteux simple, formant paroi la ventrale de l'oviducte. germinatif montre des traces manifestes d'une bi- L'épithéliuni latéralité (fig. 13 à certain volume Les 15). 14 et 15, (fig. ceufs ovaricns, des qu'ils ont atteint o), l'abdomen entre l'épithélium germinatif dicules plus et le testicule sous-jacent sont rattacbés à l'épitbéliuai germinatif par des pé- ils (üg. 14, tt)\ un sont plongcs dans le sinus dorsal de moins longs, en contiuuité avec leur paroi ou folli- culaire. L'ovaire Sa limite siege au niveau de la partie postérieure du testicule. dépasse, i)Ostérieure rieure de cet organo (fig. 14); en arrière elle (fig. atteint à la limite posté- 15), peu près la surface de fixation de l'animai. L'oviducte (fig. s'étend médio-dorsalement, dans 9 à 12, ovd) tonte la longueur de l'abdomen, depuis l'extrémité antérieure de l'o- vaire juscju'à l'cxtrémité postérieure, très rétrécie, de la cavité cloaco- péribranchiale Toutefois, (fig. 8, cc\ au plancber de la(iuelle débouclie [ora']. il tandis ([ue dans tout le restant de son étendue, la paroi de l'oviducte est formée par un épithélium pavimenteux sim^ìle, au voisinage de son déboucbé elle s'épaissit: les cellules qui la constituent, disposées C'est femelle, là en une seule assise, sont prismatiques. que commence la portion terminale du conduit scxuel que j'appelle repli placcntaire. le Lorsque l'animai, bien que à maturité sexuelle, ne i)orte pas encore d'embryon, ce repli existe néanmoins et sa disposition mèrito toute notrc attention. Il constitue une gouttièrc, largement ouverte au plancber de l'extrémité postérieure de la cavité cloaco-péribrancbiale; elle mais cette gouttière ne regarde pas directement vers regarde à la vers l'extrémité fois le dos; dorsalcmcnt et vers la gauche, c'est-à-dire terminale du canal déférent. En tandis que etìet, son bord gauche se continue immédiatement avec répithélium pavi- menteux simple qui constitue la portion laterale de la cavité cloaco-péribranchiale, son bord droit dans ([ui cette cavité. constitue la Il gauche du plancher fait une forte saillie en résulte que l'épithélium pavimenteux simple portion laterale droite du plancher de la cavité © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Recherches sur cloaco-péribraucbiale, la Phylogenese des Tuniciers. 509 avec lequel cette levre saillante se continne, se trouve réfléchi eontre eile et la double. Comme de l'oviducte avoisinant la portion le débouché de ce couduit, le repli placentaire, daiis toute l'étendue de gouttière qu'il forme, est constitué par un épithélium prismatique simple. En outre, il s'étend, en avant, exactement jusqu'au niveau du débouché du canal déférent dans Ce dernier fait surtout me la cavité cloaco-péribranchiale. paraìt important, parce qu'il prouve que le repli placentaire est le prolougement de la paroi de l'oviducte et que la gouttière placentaire est, en réalité, l'orifice, largement oula En du conduit sexuel femelle. vert, concernant còte à còte, dans La tous les faits counus développement des deux conduits sexuels démontrent le procèdent d'une ébauche qu'ils effet, commune et qu'ils viennent déboucher, le cloaque. limite antérieure du repli ou de la gouttière placentaire, chez l'adulte non-porteur d'embryons, correspond exactement, par sa tuation, à celle qu'elle Si- occupo chez l'animai porteur d'un seul em- au débouché du canal déférent [occl). Chez ce dernier, le repli placentaire, dans son ensemble (tìg. 4 à 7), délimite aussi une gouttière, largement ouverte dans la partie bryon (fig. 4, rp), soit postérieure de la cavité cloaco-péribranchiale, et regardant dorsale- ment la et à gauche, vers l'extrémité terminale du canal déférent. Mais paroi quelle de cette gouttière, dans la partie de son étendue sur s'est comme nous tixé l'oeuf allons (fig. le voir, 5 et a subi des modifìcations, 6), l'ont transformée en placenta maternel. Immédiatement en avant du débouché de l'oviducte la paroi ventrale la- qui, de ce conduit s'étale (fig. 7, (fig. 8, orf/'), rp) et se continue di- rectement, par sa lèvre gauche, avec l'épithélium aplati qui délimite Quant à la cavité cloaco-péribranchiale. la paroi dorsale (comparer les fig. 7 et 8), interrompue par la présence de reste soulevée en une saillie, elle qui proemine dans la moitié droite de la cavité cloaco-péribranchiale et se libre l'orifice sexuel, continue finalement sur son bord avec l'épithélium aplati de cette dernière, qui la double. Cette de la gouttière placentaire. Lorsqu'un premier oeuf miir passe de la cavité de l'oviducte dans la cavité cloaco-péribranchiale, il est probablement feconde au moment saillie, où il fixe c'est la lèvre droite arrive dans la gouttière formée par le repli placentaire. alors sur une Mittheilungeu a. d. partie de ce Zool. Station zu Neapel. Bd. repli, 16. qui s'étale davantage. 34 Il se Les © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Charles Julin 51 tig. 5 et 6 sont destinécs n faire comi)reiulre quelle est la uature de mode de fixation et la texture du placenta {j)!}. Le placenta est un disque circulaire, résultant du fusionnement, en un syncvtium, d'une partie de répithéliura du repli placentaire avec une partie de répithélium folliculairc de loeuf. Il comprend donc une portion fcetale et une portion maternelle. La jìortion maternelle est représentée par la partie correspon- ce dante, moditiée, du repli placentaire. Pour compreudre faut la nature de la portion fcetale du placenta, ra})peleri q^e Toeuf des Ascidiens, se une enveloppe cavitò ovarienne, possedè quand il folliciilaire tombe dans il la propre, qui con- en un épithélium folliculaire (épitliélium interne du follicule de siste reposant sur une membrane anhiste. l'oeuf Ovarien) (membrane ovulaire nière anhiste) et Entre cette der- règne un espace, Tceuf, complètement occupé par les cellules dites du testa (tig. 3 à in- 6, et). Chez Archiascidia neapoUtancL comme chez une foule d'autres Asci- 6, folliculaire est fortement aplati. répithélium diens, à membrane la face sur la continue, folliculaire seule région oìi gion placentaire comme persiste de laquelle repose l'épithélium épithélium folliculaire se modifie dans la Dans Tétendue de cette rémembrane ovulaire anhiste se fixe sur ce repli. il (fig. 5 et teile, 6), discoidale, la tandis que l'épithélium et, folliculaire s'épaissit: constituant placenta le se fusionne intimement avec la partie discoidale, correspon- il du placentaire, repli dont l'épithélium a subi mémes les Quant modifieations et s'est ainsi transformé en placenta maternel. à l'épithélium aplati droite et, en effet, non modifié, d'une du placenta, d'autre part, centaire. Il rer de ce fait. 1 Kiol. de la cavité cloaco-péribranchiale, en aucune faQon, dans la Constitution du placenta. vient, trouve, ;> Arcliiascidia vient détre feconde et se fixe son de ses cellules disparaisseut les limites dante, les tig. {ef). au repli placentaire, foetal, superticielle quand Toeuf de Or, Dans ovulaire anbiste est représentée par la fine ligne El>. Tome suffit qu'il n'inter- On le re- part, applique contre la moitié double vers la cavité cloaco-péribranchiale, en continuité avec la lèvre gauche du repli plade comparer la fig. 7 aux fig. 5 et 6 pour s'assu- VAX Beneden & Cu. Julin. Morphologie dea »J il 1SS6 pag. :i50 et suivantes. Tuniciers. in : Arch. © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Eecherches sur la Phylogenese des Tuniciers. 511 Chez Ärckiascidia, le placenta maternel reprcsentc donc uniquement une zone discoidale, modifiée, de la paroi epitheliale de la placentaire (repli placentaire). goiittière manifestement prolongement de le Or, cornine cette paroi est de l'oviducte la paroi et non pas une partie de la paroi propre de la cavitò cloaco-péribrauchiale, on peut dire que gouttière qu'elle délimite est la partie terminale la du conduit sexuel femelle, jouant placenta D'autre part, le le role d'utérus. chez Ärckiascidia, représente exclusivement une zone foetal, discoidale modifiée de l'épithélium folliculaìre de Ycßuf pondu. aux du cellules dites testa elles n'interviennent (et), Quant nullement dans sa Constitution. La les disposition les plus g-ies que je viens de frappantes avec le Les seules Salpida?. faire connaitre offre les analo- mode de observations fixation faites Texistence d'un placenta chez des Ascidiens — sance du moins celles qu'a publiées sont — ce jour sur à ma connais- Salensky^ concernaut TT. de Polyclinidie [Fragarium areolatum, Circimdiuuf certaines espèces Amaroucium concrescens et M. de l'embryon chez jusqu'à Toutefois les résultats de mes roseum). études sur Archiascidia diffèrent en deux points de ceux obtenus par D'une M. Salexsky. chez Archiascidia, part, le placenta maternel nullement une partie modifiée de la paroi epitheliale du cloaque, n"est mais bien d'un prolongement de la paroi de roviducte deprime en gouttière (repli cellules dites du D'autre placentaire). testa chez part, Archiascidia, (Kahmmoc^ies de M. Salexsky) en aucune fagon, dans la Constitution du placenta nent, forme que par n'est moins il ne me le seul épithélium folliculaire douteux que paratt pas chez les Polyclinida?, qui ont lexsky, ne soient aualogues, fait l'objet si les de les n'intervienfoetal, l'oeuf. qui Néan- dispositions réalisées des recherches de M. Sa- non identiques, à celles qui existent chez Archiascidia. Le repli placentaire en avant, au far ricre de Archiascidia continue à saccroìtre d'ar- et à mesure que de nouveaux ceufs murs et C'est ce dont on peut fécondés sortent de la cavité de l'oviducte. aisément s'assurer en comparant des individus contenant des em- brvons de plus en plus nombreux. le re})li Quand il n'y a qu'un embryon, placentaire est très court et l'embryon s'y trouve fìxé im- médiatement en avant du débouché de l'oviducte au niveau des ' W. Salensky, Über die Thätigkeit der Entwicklung einiger Synascidìen. Kalymmocyten Testazellen bei der Leuckart Leipzig 1S92 pag. 109. in: Festschr. 34* © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Charles Julin 512 derniers stig-mates branchianx de portion dorsale de la C'est ce (pie montrent parfaitement les postérieure. fig. la rangée 5 et 6, qui représentent des coupes transversales d'un individu porteur d'un seul embryon; stigmates les intéressés par les s, coupes, sont les plus postérieurs des stigmates dorsaux des rangées postérieures droite et gauche. quand plusieurs Or, que ([uel linéaire, sont oeufs leur nombre, soit ils fixes uns eu arrière des autres, les sur le repli placentaire, sont toujours disposés en une sèrie de et teile sorte qu'ils sont d'autant plus avancés dans leur développemeut qu'ils sont plus rap- prochés de cloacal l'orifice plus jeune d'entre eux, le et 2), (fig. 1 occupant exactement la position qu'occupe dernier pondu, le l'oeuf Ces faits prouvent que le repli placentaire s'accroìt, sans aucun doute, aux dépens de son extrémité postérieure. Le nombre des embryous est d'ailleurs toujours minime; je n'en chez l'animai qui n'en porte qu'un. ai jamais rencontré plus de sept à meme des follicules ovariens. la fois. Le nombre des Il en est d'ailleurs de oeufs appendus par leur pédicule folliculaire à la paroi ventrale de l'ovaire est toujours peu maximum. considérable; je n'en ai guère constate qu'une douzaine au C'est là lité méme une cìrconstance favorable pour juger de la bilatéra- de l'épithélium germinatif, circonstance rendue plus favorable en- core par le fait que le tube Ovarien est rectiligne. 10. dans le Orgaue cardio-péricardique. descendante et de la face postérieure convexe de la courbure intes- Tubulaire, l'ergane cardio-péricardique remplit tonte l'extré- tinale. mité Cet ergane, très court, siege renflement terminal de l'abdomen, au niveau de la branche postérieure de l'espace ventral de l'abdomen (fig. 15). Sa testure est identique à celle qu'il présente chez tous les autres Ascidiens. Le péricarde de la cloison est applique, dune part, coutre la face ventrale abdominale, d'autre part, contre la paroi de l'abdomen délimitant l'extrémité postérieure de l'espace ventral. La cavité cardiaque extrémités, antérieure et ventral, qui siege [cca] est ouverte postérieure. largement à ses deux Par son orifìce antérieur ou au niveau du point où la portion pylorique se continue avec la branche descendante de la courbure intestinale, la cavité cardiafjue se l'abdomen. 8on avec le postérieur ou continue orifìce l'extrémité postérieure sinus dorsal vasculaire ventral de siege eu arrière de de la cloison a])dominale, par conséquent au © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Recherches sur la Phylogenese des Tuniciers. öl 3 niveau de Forigiue de la brauche ascendante de la courbure intesti- Par sou nale. le oritice postérieur, la cavitò vasculaire dorsal, sinus cardiaque se continue avee immédiatement en avant de la surface de fixatiou de rauimal. Position systématique. III. Considérations embryologiques. au début de cet que je considère Archiplus primitive des formes d'Ascidiens actuellement connues. Il me reste à legitimer J'ai dit, necqìolitana ascidia article, comme la eette assertion. Dans le chapitre qui précède, je caractères anatomiques tenant, m'aidant à l'occasion de ressortir me suis berne de cet interessant Tunicier. à exposer mes recherches embryologiques, faire me i)er- nature primitive des différents organes, ce qui la les Je dois main- mettra de conclure à la position qu'il convient d'attribuer à Archiascidia dans la Classification des Ascidiens. Les données anatomiques que connaitre établissent que, j'ai fait d'une fagou generale, Archiascidia adulte présente, dans son analogies les plus frappantes avec un jeune oozoide de Clavelina, qui serait pourvu d'organes Organisation, les sexuels, mais dépourvu d'épicarde. Comme 1. un thorax par si le on et chez le corps est Clavelina, un abdomen. nettement subdivisé en Archiascidia diffère pourtant de Clavelina que l'abdomen est notablement plus long et plus gréle, compare au thorax. Sa forme generale rappelle plutot celle fait le du corps de Rhopalea neapolitana Philippi. 2. cliial, Comme l'intestin et tie chez Clavelina, le thorax contient: l'appareil bran- Textrémité initiale de l'oesophage et les extrémités terminales de des conduits sexuels, l'abdomen logeant la majeure par- de l'anse digestive simple et des organes sexuels ainsi que l'or- gane cardio-péricardique, à son extrémité postérieure. 3. 4. Comme Comme chez Clavelina, le test est mince et transparent. chez Clavelina, la tunique musculaireestforméepresque exclusivement par des faisceaux longitudinaux, disposés symétriqueraent par laires rapport au pian median du corps, les faisceaux muscu- circulaires buccal et cloacal. ne En se trouvant outre, comme musculaires longitudinaux d'un leur extrémité postérieure, thélium subtunical. que dans létendue des siphons méme chez coté Claveliim, les faisceaux du corps s'insèrent, par au niveau d'une plaque épaissie de l'épi- © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Charles Julin 514 Les parties aceessoires de l'appareil brancliial ofirent, cliez; les plus grandes analogies avec Celles de Clavelina 5. Archiascidia^ Les siphons buccal adulte. corouaux sont simples; guettes et cloaca] sont courts; les orifices buccal sont circulaires et dépourvus de lobulation; les tentacules et cloaca! distinctes raphé dorsal est représenté par des lan- le isolées; et enfin, il de part ni d'autre. n'existe, ni papilles, ni sinus long-itudiuaux internes. Toutefois, par la disposition de la partie essentielle de la bran- rangées de stigmates branchiaux chie, les qui les Par contre, cette disposition adulte. une forme fait espaces vasculaires est un etat permanent, et sous d'une disposition transitoire, réalisée, très accentuée, cours du développement, chez J'ai et les Archiascidia se distingue nettement de Clavelina séparent, counaìtre ailleurs* le mode de formation de la bran- chie de Clavelina et j'ai exposé les considérations qui m'ont à conclure que, par développement Clavelina pareil branchial, Archiascidia, le cette la est dernière au Clavelina. et la Constitution forme actuelle représentant le amene de son ap- la plus voisine de dans la chaìnon qui, sèrie phylogénique, rattache Protoascidia à tous les autres Ascidiens. sur C'est ce point qu'il convient (jue je revienne encore, en m'ai- dant de mes recherches sur chiascidia, résultats, recherches me développement embryonnaire de Ar- le dont je n'exposerai que succinctement les réservant de les faire counaìtre ultérieurement d'une fagon détaillée. établi2 J'ai que chez tous les Ascidiens pendant une longue phase de l'ontogenèse, fentes branchiales derrière Tautre. indivises, qui il de la nature actuelle. existe naissent deux paires de séparément Tuue J'admets que ce stade transitoire du développement ontogénique de la branchie a dù constituer, au cours de la Phylogenese, la disposition réalisée par cet organe chez une forme hypothétique, Protoascidia, souche de tous les Ascidiens actuels. Chez Tembryon de Archiascidia la la disposition caractéristique branchie de Protoascidia se réalise de la méme l'embryon des Ascidiidse, des Cionidse, des Ascidies sociales Ascidies composécs que jai Ascidia mcìitida 0. F. M., ' •le In 3 1. e. pag. 608. 1. e. pag. 5.52. des , Clavelina Pissoana phylogonèse des Tuniciers. Développement l'appareil branchial. in: Zeit. Wiss. Z. 76. VA. -i et étudiées^ [Phalbisia mamnnllata Cuv., Cionn intestinalis L. Cu. Julin, Kecheiches sur de fa^on que chez 1904 pag. 544, © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Recherclies sur M. Edw., Cl. la Phylogenese des Tuniciers. 515 lepadiformis 0. F. M., Peropitora Listeri Wiegm., JJùtajìlia niagnilarva D. Valle, D. rosea D. Valle). A uu moment s'ébauchent les reculé, mais bien précis, de lontog-enèse, lorsque diverses pavties essentielles du tube digestif que l'ergane cardio-péricardique, lorsque la partie antórieure, ainsi renflée, du tube nerveux commenee à se différencier en tube hypophysaire, du tronc, apparaissent deux invagi(invaginations péribranchiales), distinctes et symctriques, de l'ectoderme. EUes siègent latéralement, à une certaine distance lune de l'autre, du C(5té dorsal et immédiatement eu arrière du futur ganglion du tronc. vésieule sensorielle et ganglion nations Plus tard, ces deux invaginations s'accroissent dorso-ventrale- ment, en s'insinuant progressivement entre Fépiderme et l'épithélium^ du futur sac branchial, vers le milieu de la longueur du pharynx. Elles constituent alors deux sacs péribranchiaux, tubulaires, dont Cbales parois cpitbéliales sont d'origine purement ectodermique. cun de ces sacs transversaux s'ouvre isolément à l'extérieur, par un orifice péribranchial, qui en occupe l'extrémité dorsale. Plus tard encore, peu de temps après que les premières granu- pigment de latious cerebrale, se forment sensoriel les se sont montrées daus la vésieule deux paires de fentes branchiales, suivant le processus que j'ai fait connaìtre ailleurs^. Ainsi risti([ue se trouve réalisée la disposition de la branchie, caracté- de Protoascidia. au cours da développement embryonnaire C'est ([ue les deux de fentes branchiales commencent à se transformer en les paires deux paires de rangces, antérieure mates branchiaux. Il en est de meme et postérieure, de stig- chez Clavelina. Toutefois, deux rangées transversales de stigmates branchiaux deviennent les deux rangées definitives, chez Clavelina^ elles ne deviennent que les deux rangées transversales primitiv es 2. Mais leur mode de développement aux dépens des tandis que chez Archiascidia ces branchiales s'accomplit essentiellement suivant fentes le processus que j'ai décrit pour la formation des deux rangées primitives de Clavelina'^. La scule différence que j'aie coustatée, c"est que, méme avant l'éclosion de la larve, chaque rangée transversale comprend uu nombre de stigmates un peu plus considcrable que chez Clavelina. 1 1. e. pag. 554 et suivantes. - 1. e. pag. 560. 1. e. pag. 560 et suivantes. •' 5 © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Charles Julin 516 La versale larve éclose de Claveliiia montre, dans chaque rangée traus- seulemeiit stigmates perforés -i (1. e. fig. 12 pag. 562). Or, chez l'embryon de Archiascidia le plus avance, mais non éclos, pu j'aie rangéc trans versale eomprenait 6 stigmates ctudier. eliaque perforés, plus 2 stigmates extremes (dorsal et ventral] La non perforés. disposition était iutermé diaire entre Celles que représentent les et 16, que données j'ai fig. 1 pag. 565), concernant deux oozoides de e. (1. ayant aclievé la métamorpliose larvaire. Claveliiia^ Gomme che/ le jeune méme rangée quelconque, oozoide de Clavelina^ les stigmates d'une chez l'embryon éclore, sout d'autant plus allongés qu'ils dorsale, abstraction faite la région stigmatique le de Archiasddia prét à occupent une Situation plus des extremes dorsaux. actuelle développée dans plus qiie est, de part eu résulte que Il et d'autre, notablement seus antéro-postérieur, du coté du dos que du coté du ventre. Tel est derni er stade le du développement de la branchie de Archiascidia que j'aie pu étudier. En comparaut la disposition réalisée alors, chez l'embryon, par la région stigmatique de la branchie avec celle qu'elle présente chez lanimal adulte lés (loc. et 2), 1 (fig. et en s'aidant des que faits j'ai signa- concernant les transformations que, chez l'oozoide de eit.) deux rangées primitives de stigmates avant de se représenter la facon dont les deux Clavelina subissent les de se subdiviser, est aisé il rangées de l'embryon se transforment, chez Archiascidia, pour devenir les deux rangées definitives. Gomme c'est cas pour les deux rangées primitives de l'oo- le zoide de Clavelina^, les rangées antérieure et postérieure de chaque demi-branchie de l'embryon de Aixhiascidia s'accroissent du coté ventral, par formation successive de nouveaux stigmates, dont les ébauchcs procèdent du bord ventral, épaissi, du stigmate voisin, plus dorsal; doìi résulte il que les stigmates latéro-ventraux sont disposés en une sèrie transversale, en moins allongés tant chez l'adulte (fig. l)ortion ventro-latérale (|u"ils sout Cf»iii|)arer qu'ils sont d'au- 1), oìi Ton constate que les stigmates de la de cha(iue rangée sont d'autant moins allongés ventraux. jìlus laccroissemeut du coté dorsal D'autre part, ^ méme temps occupent, dans la rangée, une position G'est un vestige de ce processus qui se montre en- plus ventrale. core qu'ils 1. e. les fig. 1"5 .ì Ifi pag. 565. s'effectue, sans © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Recherches sur comme mil doute, Phylogenese des Tuniciers. la 517 cbez Toozoide de Clavelina^ par formatiou succes- pour la antérieure et, pour la rang-ée postérieure, de rextrémìté postérieure du bord nouveaux stigmates, dont sive de les ébauclies proccdeut: raug-ée antérieure, de rextrémìté dorsal du stigmate D'oìi dante. antérieure il voisiu, ceux de et vement en une 1'' résulte: la stigmates sont dans ([ue dans la une sèrie à raugée antérieure, les allongés qu'ils sout plus voisins de la rangée postérieure, ils sont d'au- du fond du sac branchial. encore un vestige de ce processus qui se montre chez l'adulte moins allongés C'est (tig. 2'' d'autant moins rorifice buccal, tandis ([ue tant de la rangée correspon- ventral, sèrie à direction postéro-antérieure et en antéro-postérieure; direction plus que les stigmates dorsaux de la rangée rangée postérieure sont disposés respecti- et 2), 1 qu"ils sont plus voisins où les stigmates de la portion dorsale de la rangée antérieure sout d'autant moins allongés qu'ils sout plus antérieurs, tandis que rieure les sont, stigmates de la portion dorsale de la rangée posté- au contraire, d'autant moins allongés qu'ils sont plus postérieurs. Jajouterai, Taugmentation quelconque, de car je lai du observé cbez plusieurs n'a pas que sa source unique dans la formation successive nouveaux stigmates aux extrémités ventrale rangée, mais que, individua, nombre des stigmates dans une méme rangée comme chez Clavelma, il et dorsale de la se forme, en outre, stigmates intercalai res, aux dépens des extrémités, des épaissies, des longs et étroits stigmates existants. Je conclurai donc de cet exposé que, cbez Archiascidia, tous stigmates brancbiaux d'une méme rangée quelconque procèdent, en dernière analyse, d'un processus de croissance, accompagné de subdivision dune méme fente branchiale, comme c"est le cas pour les stigmates d"une méme rangée primitive (j[uelcon(i[ue chez Clavelina^. Toutefois ce processus, tout en s"accomplissant de la méme facon, est notablemeut plus accentué que chez l'oozoide de Clavelina, surtout en ce qui concerne la croissance et la subles division de l'extrémité dorsale. Mais si l'on retrouve chez le jeune oozoide de Clardina un mode de formation et une disposition des stigmates des dcux rangées primitives, 1 1. e. qui rappelle, pag. 564. sous une forme moins accusée, ce qui se © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Charles Julin 518 rcalise il cliez Arcìiiascidia, par contre, »e produit cliez dans la suite de Tontogenèse, Clavelina des proeessus qui ne saccomplisseut Je veux parler de la complication de la jamais chez Arcldascidia. branchie par formation de nombreuses rangées transversales, definitives, de stigmates aux dépens des deux rangées primitives du jeune oozoide et par formation de sinus transverses nombreux*. me crois dono autorisé à conclure que par la Conde sa branchie Archiascidia est non seulement une forme plus primitive que Clavelina^ mais encore une forme intermédiaire entre Protoascidia et Clavelina. Je stitution Chez Archiascidia, 6. la glande hypophysaire les dispositions et de l'eutonnoir vibratile, de du Systeme nerveux sont les mèmes (jue chez Clavelina. Je parlerai maintenant d"an ergane important, la cloison 7. abdominale. tablirai J'eu ferai connaìtre le qu'elle n'est je rechercherai, enfin, La niéme que celle j"é- pas l'homologue de Tépicarde de Clavelina et a son homologue chez d'autres Ascidiens. si elle de cette Situation mode de développement; cloison, de l'épicarde, blastozoìde de Clavelina (van tei chez Archiascidia adulte, est (ju'il la existe chez l'oozoide et le Beneden & Julix, Seeliger). Dans du développement embryonuaire, elle joue, comme l'épicarde de Clavelina^ un ròle prépondérant dans l'allongement de l'abdomen ainsi que dans les changements de Situation concomitants la dernière période que subissent l'organe cardio-péricardique acquérir leur disposition definitive. et le tube digestif, pour Et pourtant sa valeur mor- phologique est toute differente. Tandis que l'épicarde de Clavelina est le produit du fusionnement des extrémités postérieures de deux diverticules latéraux et symétriques, procédant du fond du sac branchial (endodermique), au voisinage de l'entrée de Icesophage, la cloison abdominale àe, Archiascidia est le i»roduit du fusionnement des extrémités postérieures de doux diverticules, latéraux et symétriques, des cavités péribranchiales (ectodermiques) de Tembryon. Ces organes, en dépit de la similitude de leur Situation par rapport aux autrcs organes de Tabdomen, chez l'adulte, n'ont dono uullement la me me valeur morphologique. Je tieus à legitimer cette assertion, en exposant aussi succincte- ' 1. e. pag. 566 et suivantes. © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Recherches sur ment que possible phylogeuòse des Tunicieis. la absolument certains, de mes résultats, les 519 recherches sur le dcveloppement de la cloison abdominale de Arclii- développement ascidia, tout cutier, chcz rerabryou s'aceomplit, ([ui avant réclosioii de la larve. Pour eomprendre comment se forme taut counaìtre la disposition et du tube Bien que de l'embryon que je prendrai digestif comme comme deux à la limite dorsale des oìi le phase du développement Stade ou stade préalable. Les deux sacs péribranchiaux deux tubes communiquant encore qu'avec je Tai dit pag. 515, épithéliaux, d'origine ectodermique, ne Textérieur, par les au moment 1'^'^ 1" stade. Sacs péribranchiaux. à ce moment, il ébauches de cette cloison ne les soient pas encore formées alors, c'est cette constituent, abdominale, du pharynx, des sacs péribranchiaux, de l'organe cardio-péricardique Processus va commeucer. la cloison orifices péribranchiaux. Ces orifices siègent parois laterales du pharynx, vers le milieu de la longueur de ce dernier. Ils sont séparés Tun de l'autre par toute la largeur de sa paroi dorsale. Les deux sacs péribranchiaux, symétriques et tubulaires, ont leur grand axe perpendiculaire à l'axe antéro-postérieur du pharynx: ils sont donc sagittaux. En outre, interposés entre l'épiderme et le pharynx, vers le milieu de la lon- gueur de ce dernier, ils n'y siègent encore qu'au niveau de la moitié dorsale de ses parois laterales. résulte de cette disposition quii y a lieu de distinguer actuellement à chacune des parois laterales du pharynx, deux zoncs, dont Fune est ventrale et l'autre, dorsale. La première comprend Il sa moitié ventrale; est, la seconde, La zone sa moitié dorsale. dorsale de plus, subdivisée, par la présence du sac péribranchial cor- respondant, en une partie antérieure, une partie partie postérieure. Dans Fétendue de moyenne la zone ventrale ainsi et une que des parties antérieure et postérieure de la zone dorsale, l'épithélium qui constitue ({ue la paroi laterale du pharynx n'est séparé de l'épiderme par une mince conche de mésenchyme, tandis que dans Fétendue de la partie moyenne de la zone dorsale, péribranchial, dont la paroi il en est séparé par le sac interne lui est adjacente, sa paroi ex- terne étant en contact avec l'épiderme. Etant donne qu'au cours ultérieur du développement, par suite de laccroissement progressif du sac péribranchial vers la ligne mèdioventrale, la zone ventrale des parois laterales du pharynx linit par étre subdivisée, en une partie antérieure, une partie postérieure, confondues avec les parties moyenne et une de mémes noiiis de la ])artie © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Charles .lulin 520 zone dorsale, iious pouvons dès maiiiteuant, afin de simplitier la des- que cbaeune des parois laterales du pharynx ime zone autérieure, une zone moyeune et une dire ci'iptiou, compreud zone postcrieure. Taudis que la zonQ rnoxenne, chez Archiascidia, devient, à elle seule, la région stig-matique du sac branchial de l'adulte, les zones antérieure et postérieure deviennent respectiveraent la zone antérieure et la zone postérieure de sa région astigmatique. En arrière du pharynx, eoutre sa paroi postérieure (fond), sont appliquées les ébauches de Torgane cardio-périeardique et la majeure l>artie de réhaucbe du tube digestif. Constituant aetuellement deux vésicules creuses, symétriques et accolées dans le pian median, les ébaucbes de Torgane cardio-péri- eardique siègent contre l'extrémité ventrale de la paroi postérieure du pbarynx. Quant à l'ébaucbe du tube comprenant une branche De gauche. une anse digestif, elle constitue eourte, droite, une courbure et très une branche tonte cette anse, seule la partie initiale de la branche du pharynx: elle procède, un peu du plan median, de l'extrémité postérieure de la paroi dorsale de cet ergane et représente le futur pavillon oesophagien. Le droite n'est pas située en arrière à droite restant digestif, desceudante du tube de la branche droite, future branche longe dorso-ventralement, à droite du plan median, la moitié dorsale de la paroi postérieure du pharynx, pour se continuer, par l'intermédiaire de la courbure, avec la branche gauche, future branche ascendante du tube gauche du })lan digestif, median et qui, cheminant ventro-dorsalement, à parallèlement à la branche droite, se termine, par son extrémité dorsale, encore aveugle, en arrière l'extrémité postérieure de la paroi dorsale et à gauche de du pharynx. La courbure de l'anse siège à ({uelque distance des ébauches de l'organe cardiopérieardique. L'anse digestive, ouverte dorsalement, est donc aetuellement si- tuée tout entière en arrière du pharynx, à la seule exception de son extrémité initiale (futur pavillon postérieure de la sont sagittales. <jesoi)hagien)_, paroi dorsale de ce dernier. Leur paroi antérieure postérieure du pharynx que par du senchyme est qui siège à l'extrémité Ses deux branches n'est séparée de la paroi mésenchyme; de mérae du mé- interpose entre leur paroi postérieure et l'épiderme. Enfin, la courbure de l'anse digestive est séparée de l'organe cardio- l)érieardique par du mésenchyme. © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Eeclierches sur la phylogen^-se des Tuniciers. 521 Le Corps de TembiTon compreud, par conséquent, actuellement im thorax et im abdomen, ce dernier logeaut l'organe cardio-péricardiqiie, 2^™^ et lébaiiche du tube digestif, dorsalement. Origiue des gouttìères péribranchiales. C'est ventral ement, Stade. au moment deux paires de fentes brauchiales sont ébauchées, mais pas encore perforées, que se montrent, cliez Archiascidia, les Premiers rudiments des ébauches de la cloison abdominale. A ce Stade du développement embryonnaire, la disposition geoìi les des organes nerale la est Cependant l'anse digestive de teile sorte méme s'est que sa courbure qu'au stade précédemment décrit. un peu allongce dorso-ventralement, s'est rapprochée des ébauches de l'or- gane cardio-péricardiqne. Mais qui ebangement qui le principal produit dans les organes s'est nous Interessent porte sur les sacs péribranchiaux. sagittaux et tubulaires, du pharynx trale ils se sont et ils ont acquis un peu accrùs vers Toujours la paroi ven- une lumière plus large. En méme temps, la paroi postérieure de chacun d'eux a émis un court diverti- dans tonte son étendue actuelle. C'est une gouttière étroite peu profonde, à paroi epitheliale, qui commence à s'insinuer eutre l'épiderme et la partie dorsale de la zone postérieure de la paroi laterale, correspondante, du pharynx. Ces deux diverticules, postérieurs et symétriques, des sacs péribranchiaux sont les premières ébauches de la cloison abdominale. cule, et 3^™« stade. fentes Glouttières branchiales Les deux paires de péribranchiales. non seul ement se sont perforées, mais se sont déjà allongées dorso-ventralement, de sorte que l'image fournie par la région stigmatique présente, notice (1. du sac branchial est semblable à celle que re- chez un embryon de Cl/ivelma, la e). L'abdomen, cardio-péricardique et, très court, fig. 9, comprend pag. 561, de ma ventralement, Porgane : plus dorsalement, l'anse digestive. L'organe cardio-péricardique est toujours constitué par ses deux Ce ébauches, symétriques, parfaitement distinctes. deux tubes creux, allougés dorso-ventralement ventrale de la paroi postérieure du plan median. A du pharynx, à chacun de ces tubes une paroi interne ou mediane, une il paroi sont actuellement et longeaut la partie y a droite lieu et à gauche de distinguer: externe ou laterale, un bord antérieur, un bord postérieur, une extrémité ventrale et une extrémité dorsale, extrémité ventrale l'une est et l'autre fermées en rapport avec en culs-de-sacs. l'extrémité Leur postérieure de © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Chnrlcs Jiilin 522 rébauche de l'endostvle; Icur extrómité dorsale est contigue à la courbure de l'anse digestive. Leurs bords antérieur et postérieur Tun corres})ondeut, et la paroi deux Ics Mais, tandis (ine par leurs bords postérieurs externe. leurs bords antérieurs, à droite et postérieure du pharynx. ébauches sont, très intime, dans le pian median, au contraire, sont écartés l'un de l'autre, et sont en contact tnl)es appliqucs, la continuité entre la pavoi interne à et l'autre, Tune teile sorte qu'elles gauclie du plan à median, contre la paroi Les parois internes ou medianes des deux déprimées vers et l'autre, les parois externes, de forment les deux moitiés laterales et symétriques d'une gouttière, qui est l'ébauche de la eavité cardiaque. Cette gouttière est fermée en ébauches ])ar les ; arrière, gràce au contact des boids postérieurs des deux ouverte en avant, ses deux lèvres étant constituées elle est bords antérieurs, écartés, des deux ébauches. diaque derive donc, par moitié, deux ébauches, péricarde le terne ou laterale. La paroi car- de la paroi interne de l'une des provenant, par moitié, de sa paroi ex- pour étre complet, qu'à son extrémité J'ajouterai, ventrale la eavité cardiaque est ouverte (orifice ventral futurj, tandis (lu'à son extrémité dorsale elle est encore fermée, les parois internes des deux ébauches ne s'étant pas encore écartées Fune de l'autre, en ce seul point. Les deux branches de ment dirigées en arrière de la l'anse digestive, paralleles et sagittalela paroi postérieure du pharynx, dans majeure partie de son étendue, en sont séparées par une conche de mésenchyme assez épaisse. Les sacs péribrancbiaux, toujours tubulaires se sont et sagittaux, encore un peu accrùs vers la paroi ventrale du pharynx: leurs extrémités ventrales, aveugles, sont cependant encore assez éloignées de l'ébauche de l'endostyle. En méme temps, le diverticule de leur paroi postérieure s'est approfondi d'avant en arrière, de teile sorte que le fond de la gouttière qu'il constitue siège actuellement au uiveau de la limite postérieure de la paroi laterale, correspondante, du pharynx. A ce Stade, il rógne donc, à droite et à gauche, un espace péribranchial, à paroi éi)ithéliale propre, la paroi laterale bien distinctes. forée par les interpose entre l'épiderme et la partie dorsale de du pharynx. Cet espace comprend deux portions L'une, antérieure, tubulaire, à lumière dilatée, per- deux fentes branchiales: elle siège, sagittalement, niveau de la zone moyenne et mérite seule brancbial, non seulement parco qu"olle le noni de sa e au péri- répoud au sac péribran- © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Eecherches sur chial des Stades précédents, seulemeut que éteudue se phylogenòse des Tunìciers. la mais surtout parce que pertbreront 523 dans son c'est stigmates les brancliiaux. L'autre, postérieure, prolonge le sac péribranchial daus Tétendue de la zone postérieure des parois laterales du pharynx; une epitheliale, g'outtière et ctroite elle constitue profonde, aplatie latéralement: je l'appellerai gouttière pcribraucliiale. De meine que la partie dorsale de méme dorsale zone movenne de la paroi laterale du pharynx. gouttière péribranchiale n'est adjacente qu'à la partie la de la que contre sac péribranchial n'est applique le de zone postérieure la de méme cette Son bord paroi. ventral est assez éloigné de la ligne mèdio-ventrale, son bord dorsal étant séparé du bord dorsal de la gouttière de l'autre de la paroi dorsale du pharynx; la largeur enfin, coté, le par tonte fond de la gouttière répond, par sa Situation, à la limite exacte entre la paroi laterale et la paroi postérieure (fond) 4^'"® Stade. du pharynx. Chaque Culs-de-sacs abdominaux. fente bran- chiale de l'embryon, après s'étre notablement allongée dans le sens dorso-ventral , s'est subdivisée en deux troncons forme de croissants transverses?), de teile sorte matique du sac branchia! ressemble à pour Tembryon de Clavelina, par la L'abdomeu, encore cardio-péricardique ; très court, plus fig. comprend: dorsalement, ma j'ai notice (1. (ayant digestive. méme la stig- représentée, e. ventralement, l'anse cardio-péricardique, encore double, oöVe la Stade précédemment décrit. que celle 10 de égaux que la région pag. 562). l'orgaue L'organe disposition qu'au L'anse digestive est aussi toujours située en arrière du fond du sac branchial, dans la majeure partie de son étendue. dirigées, Toutefois, ses deux branches, quolijue encore sagittalement ne sont plus unies, par du mésenchyme à la paroi postérieure du pharynx. Entre chacuue d"elles et la partie correspon- dante de cette paroi, est maintenant interposée une cavité délimitée par une paroi epitheliale. Ces deux cavitéssont séparées Fune de l'autre, dans le pian median, par une niince bandelette, sagittale, de mésenchyme. Elles sont donc symétriquement appliquées, en arrière, contre la paroi postérieure du pharynx. D'autre part, chacune d'elles se continue avec la gouttière péribranchiale correspondante, qui s'ouvre toujours dans le sac péribranchial du méme coté. Ceci revient à dire que les gouttières péribranchiales, continuant il croìtre en arrière, ont contourné, à droite partie de la et à gauche, la majeure paroi postérieure du sac branchial. Leurs extrémités © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Charles Julin 524 postcrieures constituent ec que j'appellerai les domiuaux des cavités péribrauchiales culs-de-sacs abdominaux. brauches de l'anse digestive Ils et les culs-de-sacs ab- ou, par abréviation, les interposcs sont denx moitiés entra deux les laterales de la paroi du sac branchial et sont accolés, par leurs extrémités aveugles, dans le pian median, suivant un méso postérieur sag'ittal correspondant au sillon rétropharyngien. Dans leur ensemble, les deux gouttières péribrancbiales et les postérieure ou foud deux culs-de-sacs abdominaux forment donc ouverte en avant. creuse, selle A chacune les deux moitiés d'une d'elles, il distinguer une partie antérieure et une partie postérieure. y a lieu La de parti e antérieure, qui répond à l'une des branches laterales de la selle, est constituée par Fune des gouttières péribrauchiales; sa cavité, étroite, est aplatie latéralement, et ses parois sont inter- posées entre l'épiderme et la zone postérieure de la paroi laterale, Elle communique, en avant, avec le da méme coté du corps. La partie postérieure, qui répond à l'une des deux moitiés de la portion mediane de la selle, est constituée par Tun des deux culsde-sacs abdominaux. Elle se trouve interposée entre le fond du pharynx et l'une des deux branches de l'anse digestive. Sa lumière, Elle communique latéraleétroite, est ajìlatie d'avant en arrière. correspondante , du pharynx. sac péribranchial, dilaté, ment avec celle de la gouttière péribranchiale correspondante. De ses deux parois epitheliales, l'une, l'antérieure, est adjacente à la paroi postérieure du pharynx, tandis que l'autre, la postérieure, est adjacente ;i paroi antérieure, actuelle, de la branche correspon- la Par leur bord ventral, les deux culs-deabdominaux sont en contact avec l'extrémité dorsale de l'organe cardi o-péricardique. Par leur bord dorsal, enfin, ils sont en rapport dante de l'anse digestive. sacs respectivement: le cul-de-sac droit avec la portion initiale de phage; le 5^°* Stade. de l'embryon méme l'oeso- cul-de-sac gauche, avec la portion terminale de l'intestin. Vésicule abdominale. s"est subdivisée en les Chaque 4 stigmates fente branchiale primitifs d'une Les deux ébauches de Porgane cardiopéricardique se sont fusionnées en un organe unique et median, mais rangée transversale. dont Taxe est obliquement dirige en arrière et dorsalement. La cavité cardiaque regarde dorsalement et en avant. L'extrémité ventrale de l'organe est encore appliquéc coutre la paroi postérieure du pha- rynx, au voisinage immédiat de l'extrémité postérieure de l'endostyle; mais son extrémité dorsale est reportée un peu en arrière, comme c'est i © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Recberches sur le la Phylogenese des Tuniciers. 525 eas pour la courbure intestinale, avec laquelle eile est restée eu Les deux brauches de l'anse digestive, tout en étant toujours paralleles, ne sont plus absolumeut dirigées sagittalemeut; le plan rapport. dans lequel elles se trouvent placées est obliquement incline en arrière ventralement enfin, l'extrémité terminale, toujours aveugle, de gauche dépasse un peu, en avant l'orifice cesophagien. branche sa Par la Constitution de la région stigmatique de son sac brauchial, cet embryon de Archiascidia est semblable à celui de Claet ; velina (larve éclose), que j'ai représenté par la (1. et e. pag. 562) ; de son anse digestive, il (1. deux Eufin, les e). sont fortement accolées, méme ma notice stade repré- 9 pag. 561 de orifices péribranchiaux, dont Clavelina^ fusionnés eu un orifice cloaca! Les changements fig. le ma dont les Icvres sont beaucoup plus distants l'un de l'autre que chez ces embryons de montre 12 de est intermédiaire entre senté par cette ligure et celui que montre la notice fig. par la dispositiòn de son orgaue cardio-péricardique subis, dans leur l'un (fig. 12, I.e.) les commuu. Situation, par l'organe cardio- péricardique et l'anse digestive sont la conséquence des modifications abdominaux. Non seulesont fusionnés dans le pian median, ce qui a déterminé la disparition du méso qui les y séparait au stade précédent; mais leur cavité commune s'est dilatée, pour constituer ce que j'appellerai la vésicule abdominale. éprouvés les deux culs-de-sacs qu'ont ment ils se Cette vésicule creuse a la forme d'un ellipsoide aplati; elle est interposée entre le fond du sac branchial, d'une part, l'anse digestive et l'ergane cardio-péricardique, d'autre part. Cet ellipso'ide est dispose de teile sorte que son plus grand axe est frontal , son axe le moyen étant sagittal et son plus petit axe, antéro- La vésicule abdominale postérieur. gens antéro-postérieur. Par son bord ventral, elle cardique; initiale par son bord dorsal, de l'oäsophage l'intestin. et est donc aplatie dans est adjacente à elle est lorgane cardio-péri- en rapport avec la portion avec l'origine de la portion terminale de Sa paroi antérieure est contigue à la paroi posteri eure du pharynx; sa paroi postérieure est séparée de la paroi antérieure des deux branches de l'anse digestive, par du mésenchyme. Enfin, gauche, sa paroi se continue toujours avec la paroi des sacs péribranchiaux, par l'intermédiaire de deux tubes fortement aplatis latéralement. Ces tubes, dont la paroi consiste en un épithélium jìavimenteux, très à droite et à Mittheilungen a. d. Zool. Station zu Neapel. Bd. Iti. 35 © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Charles 526 l'epvósentent raiuce, longeut la lls Jiiliii deux g-outtièves péribrancbiale.s. Ics zone postcricure des parois laterales du pharyux et leur lumière est réduite à une mince fente, qui fait cominuuiquer la eavité de la vésicule abdominale avec Celles des deux sacs péri- branchiaux. Allougement de rabdomen. Atrophie C'est aux dépens de la vésicule abdominale que se forme la cloison abdominale. Pendant que la vésicule abdominale se trausforme eu cloison abdominale, les deux gouttières péribranchiales, fortement aplaties latéralement, qui, au stade précédemment décrit, Tunissaient encore à la paroi postérieure des sacs péribranchiaux, se résorbent complètement à la fin du développement embrj^ounaire, de teile sorte que vers le moment de réclosiou de la larve, non seulement leur lumière a disparu, mais leurs parois ne sont plus représentées que l)ar deux minces lamelles cellulaires, en voie de désintégration, qui longent la zone postérieure des parois laterales du pharynx. Chez l'adulte, enfiu, il ne reste plus le moindre vestige de ces pédicules épithéliaux, qui rattachaient à ses lieux d'origine la vésicule abdominale, devenue cloison abdominale. Celle-ci a perdu, de la sorte, tonte connexion avec les cavités péribranchiales (sacs péribranchiaux), dont la paroi postérieure lui a donne naissance. La trausformation de la vésicule abdominale en cloison abdominale est connexe à rallongemeut de Tabdomen ainsi qu"au Cloison aÌMloiiiinale. des gouttières péribranchiales. déplacement de l'organe cardio-péricardique Position de l'anse róle qu'y joue la vésicule chiascidia est exactement et au changement de Ces processus marchent de digestive. le méme que celui qu'accomplit, dans mémes processus, le sac épicardique chez Clavelina. De pari et d'autre, les débuts de ces pbénomènes ne que dans 6^""^ la dernière période stade. poser, tels qu'ils lecteur (1. e. Pour se rendre s'en les s'observent du développement euibryouuaire. compte des faits que je vais ex- s'accomplissent chez l'embryon de Archiascidia n'aura qu'à Le pair. abdominale, en s'accroissant, chez Ar- référer aux fìg. , le 9 et 12 que j'ai données pag. 501 et 562) de deux erabrvons de Clavelina. La larve de Arcìiifiscidia, dont je vais parler, n'e^st pas encore © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Eecherches sur De éclose. de eucore i)as un par térieur deiix les chacune péribrancbiales sout communique avec l'ex- cavités d'elles n'y Il péribranchial distinct, dont les lèvres sout Eniìu, l'anus n'est pas eucore forme, mais l'ex- aveugle, de l'ause digestive, la paroi postérieure ce Stade, oìi dépassant eu avant de la cavité péribranchiale gauche. l'abdomeu commence à s'allonger en arrière du abdominale la vésicule avant en arrière. tborax, d' non perforés i. oesophagieu, est pourtaut aecolée contro la partie dorsale de l'oritìce A et orifice tbrtemeut accolées. ti'émité terminale, de 6 stigmates perforés, (dorsal et ventral) eloaque; toujours iudépendantes 527 corps, la région stigmatique de son sae 2 rang-ées transversales 2 stigmates extremes ])liis a du chaqiie coté compreud hrancliial Phylogenese des Tuniciers. la par les pédicules épitbéliaux, péribrauchiaux, La forme dout j'ai parie plus haut. gration, uotablement accrüe s'est Elle est eucore réunie latéralement aux sacs en voie de désintéqu'elle aifectait au précédemment décrit, s'est modifiée: son diametro antéro-postérieur est deveuu égal, si uon supérieur, ìi son diametro frontal, en méme temps que son diametro sagittal ou dorso-ventral a relativement dimiuué. Bref, en s'allongeant, elle semble s'étre aplatie Stade dorso-ventralement, de sorte qu'actuellement elle affecte bien eucore la forme oomme au d"un ellipsoide creux, stade précédent, mais, cette fois, d'uu ellipsoide aplati dorso-ventralement et non plus dans le seus antéro-postérieur. En outre, cardique en s'allongeant, du loin lieu temps qu'elle a entrainé, dans la la a entrainé l'organo cardio -péri- elle d'origine de ses deux ébauches, en méme Les deux branches de l'anse courbure de l'anse digestive. toujours paralleles, fortement iucliné en arrière gestive, Cette digestive disposition vis-à-vis se et trouvent ainsi la ventralemeut qu'au stade précédent. vésicule abdominale Archiascìdia est actuellement la méme que ganes chez (fìg. vis-à-vis 12 de La ma de Tépicarde, notice, 1. di- dans un pian plus de l'organe cardio-péricardique de méme direction, d'avaut en arrière, la et de l'anse chez l'embryon de celle qu'aflfectent ces or- lar^e éclose de Clavelina e, pag. 562). vésicule abdominale, abdominale, en voie de trausformation en eloison au stade qui uous occupo, présente à considérer: un 1 L'image qu'elle tournit est intermcdiaire entre les fig. 15 et 16 que j'ai données (1. e. pag. 565) de deux oozoides de Clavelina. ayant achevé la métamorphose larvaire. 3o © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Charles 528 .Iiilin bord antérieur, un bord postérieur, deux bords latéraux, une paroì ventrale et une i)aroi dorsale. Le bord antérieur, qui rcpond à la paroi antérieure de la vési- cule au Stade précédent, est et resterà, teudu frontalement contre et l'accroissement le comme l'était eette dernière, fond du sac branchial. L'allongement concomitants, subis par les bords ventral et dorsal de la vésicule au stade précédent, pour deveuir ses parois ventrale ont eu pour conséquence le déplacement de Tor- et dorsale actuelles, cane cardio-péricardique, d'avant en arrière, en méme temps En chang-ement de position de l'anse digestive. que le s'éloignant de son lieu d'origine, l'organe cardio-péricardique est devenu, dans presque tonte sa longueur, adj acent à partie postérieure de la paroi ventrale, comme son extrémité postérieure cule au stade précédent. La l'était au bord ventral de la vési- cavité cardiaque regarde presque di- rectement du coté dorsal, c'est-à-dire vers la paroi ventrale de la eloison à abdominale en voie de formation. mesure qu'il s'allougeait, une paroi dorsale, bord dorsal de la vésicule a acquis des rap- le ports de plus en plus étendus avec les gestive, qui, ment en D'autre part, au fur et en s'accroissant, pour se transformer en méme deux branches de l'anse di- temps sont devenues de plus en plus oblique- inclinées en arrière et ventralement. 11 en résulte qu'au stade qui nous occupe, leur paroi antérieure primitive regarde bien encore en avant, mais ])aroi Le bord à sa elle regarde surtout ventralement, tandis que leur postérieure regarde encore en arrière, mais surtout dorsalement. postérieur de la vésicule abdominale actuelle, paroi postérieure répond au stade précédent, n'est donc plus en rap- port qu'avec l'extrémité postérieure ainsi (jui de l'organe cardio-péricardique qu'avec la courbure de l'anse digestive. Enfin, ses bords la- téraux ont déjà contraete des relations intimes avec la musculature longitudinale de l'abdomen. Tel est le dernier stade du développement embryonnaire que j'aie étudié. Pour se rendre compte de ce qui se produit pendant la métail suffit de supposer que le processus, commencé mori)hose larvaire, au dernier stade observé, continue à s'accentuer après la tixatiou de la larve. Au fur et à mesure que la eloison abdominale s'allonge, l'organe cardio-péricardi(/ue s'éloigne davantage de son lieu de for- mation en contiuuant à exécuter son mouvement de bascule; sa paroi antérieure primitive, correspondant à la fente suivant laquelle s'ouvrait la gouttière cardiaque, s'applique intimement contre la paroi © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at 529 Recherches sur la Phylogenese des Tuniciers. ventrale de la cloisou et devient meme temps dorsale, eu lèvres de la gouttière cardiaque se rapproclient eavité cardiaque, antérieure et de ralleles En méme digestive, leurs continuant antérieure parois temps, les deux branches paleur aussi un pian de plus en plus bascule, se trouvent dans que du plan median. La qu'ìi ses deux dorsale, primitives, devenues respectivement et postérieure. l'anse los formée, ne s'ouvre plus alors aiusi extrémités, ventrale que et postérieure mouvement de de sorte frontal, devieunent primitives respectivement ventrale et dorsale. De tout l'ensemble des faits que je viens d'exposer, aussi suc- cinctement que possible, je ne désire, pour le moment, tirer qu'une cloison abdominale de Archiascidia n'est pas l'homologue de l'épicarde, tei qu'il existe chez l'oozoide et le blastozoide de Clavelina. seule conclusion: la ni Jajouterai que, chez l'adulte, répicarde. il chez l'embryon de Archiascidia^ ni aucune formation homologue à n'existe Avant de rechercher si la cloison abdominale de Archiascidia n a pas son homologue chez certains Ascidiens, il me parait interes- sant de rappeler que, parmi les Ascidiens polyzoìques, on a signalé l'existence d'un épicarde répondant à celui de l'oozoide et (van de Clavelina zoide Beneden & Julin, Seeliger), du blastochez des Distomidae (della Valle, Salensky, Lahille, Hjort, Julin), chez des Didemnidfe (Caullery), chez des Diplosomid?e (Salensky, Caul- lery) et chez des Polyclinidse (Kowalevsky, Maurice, Hjort). a, en outre, été démontré, par que la eavité zoique, comme n'est periviscerale qu'une MM. Newstead, Damas de Giona modification d'un celui des Ascidiens polyzoiques intestinalis^, épicarde, et Il moi-méme, Ascidien monod'origine double, que je viens d'énumérer. Teiles sont les diverses familles d'Ascidiens, chez lesquelles on a constate l'existence de cet organe. D'autre part, • parmi (Ritter), les les Botryllida^ (Hjort, Oka) et les Polystyelid« Ascidiens polyzoiques, n'ont pas d'épicarde, pas 1 Ciotìa me parait devoir ètre détaché de la famille des Ascidiida? pour rangé dans une famille speciale, celle des Cionid;e. Mais, teile que je la comprends. cette famille ne correspond pas exactement à celle cróce par M. étre Lahille (1. e.;. © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Charles Julin 530 plus que les Ascidiidsoi, les Cynthiidiu et les Molgulida?, parmi les Ascidiens mouozoiques. En ce qui concerne les deux dernières familles que je viens de les citer, rudimentaires diverticules j'ai déerits en 1899 du fond du sac branchial, que chez les embryons de Styelopsis grossularia et 2 que de Litìwnepìn'ya cugyraìida^ diverticules cornine les ment j'ai homologues des ébauches de l'épicarde, qu'ils n'ont uullemeut cette uuiquement dus à Ascidiens, et cette ébauche de Tendostyle, valeur morphologique. circonstance de surtout Je reconnais bien volontiers Quant aux Perophorida^, chez que, Styelopsis^ est très considérés alors j 'estime la Fembnon actuelleIls de sont ces hypobranchiale, gouttière profonde à son extrémité postérieure. mon erreur d'interprétation. la ([uestion est controversée. D'après 1 M. PizON iContributions à l'erabryogénie des Ascidies simples, in: CE. Acad. Se. Paris Tome 121 1895 pag. 271) parlant de AscicUa villosa Giard, dit, il est vrai: «Tout le long de la fente cardiaque, et applique contre elle à la fagon d'un obturateur, se montre un autre sac, à parois epitheliales très minces. Au moment de Tapparition des premières fentes branchiales, ce sac est eucore largement ouvert dans la cavitò entcrique de laqnelle il derive, tandis que son autre extrémité s'allonge peu à peu et se moule autour du tube digestif à la fagon d'un mesentère. Par son origine, sa disposition et ses relations avec le coeur ce sac est absolument le mème que Tépicarde.» Je doute fort de l'existence de ce diverticule, non seulement parce que l'auteur n'a apportò aucnne preuve en faveur de sa manière de voir. mais encore parce que. chez aucune espèce du genre Ascidia il n'existe de cavité periviscerale ou periintes- — tinale ni de mesentère, le tube digestif étant toujours logé Corps, à l'exceptiou de son extrémité exìstàt, ce sac à parois minces, anale. En dans la paroi du tout cas, en admettant qu'il son ébauche, simple et unique d'après M. Pizox, du sac branchial et l'organa cardio- entra le fond se trouverait interposée péricardique. Elle siégerait, par conséquent. en arant de l'organe cardio-péricardique. l'elle n'est nuUeraent la Situation de l'ébauche. double et syiuétrique, de dont je vais signaler la présence chez l'épicarde, ni de la gouttière, unilaterale, lembryon de Perophora Listeri. Ces formations, d'origine pharyngienne, apparaissent. non pas en avant. mais dorsalament par rapport à l'organa cardiopéricardique. Je conclus: Non seulement l'existence du sac, dont parie M. Pizox, chez Ascidia i-illosa est des plus problématiques; mais si cette formation existait, elle ne saurait etra considèrée eoninie l'homologue de l'épicarde, attendu qua son ébauche procèderait d'una autre partie de la paroi postérieure du pharynx. - Miscellanées biologiques. Paris ISOO pag. .'ili. © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Rec'herches sur M. KiTTER [Peropliora Ecteinascidia la phylogenì'se des Tuniciers. anifecfens)^ turbinata)'-^ M. Lefèvre et ne se forme chez il 531 (P. viridis et blastozoide aueun le Organe compararle à l'épicarde des Claveliuida?, tandis que M. La- HiLLE représente (fig-. mince, interpose entre memoire 151, pag. 279 de son blastozoide de Perophoropsis Hcrdmcnii, un tube 1. e), chez le epithelial, à paroi e(eur et la moitié droite de la cavité bran- le eomme chiale, tube qu'il considère l'homologue de Tcpicarde. Eufiu, M. Lefèvre n'a trouvé aucune trace d"épicarde ni chez Fembryon à l'éclosion, ni chez l'oozoide métamorphosé de P. viridis. Tel est l'état actuel de la question, à Mes observations sur ma connaissance du moins. blastozoides de Perophora Listeri les me font très sérieusement douter de la présence d'un tube epithelial, interpose entre cavité la branchiale et M. Lahille chez Peroplioropsis. méme le D'autre comrae canir, part, l'a figure chez l'embryon et chez la larve éclose de P. Listeri je n'ai pu, de mou coté, coustater l'existence d'une formation correspondant à l'épicarde, d'origine double, de .T'attirerai partie Clavelina. cependant Tattention sur une particularité qu'oflfre la du sac branchial chez l'emmoment de l'éclosion. A ce stade du rangée de stigmates branchiaux des dorsale de la paroi postérieure bryon de Peropliora^ vera développement, où le chaque 4 paires est constituée par 7 stigmates, dont l'extréme ventral est Seul imperforé, l'organe cardio-péricardique est, comme chez l'adulte, applique intimement contre la partie ventrale de la moitié droite de la paroi postérieure du sac branchial, qui La cavité cardiaque s'ouvre: par son l'extrémité le postérieure la de raphé cardiaque. orifice ventral, de l'endostyle; par son orifice au niveau de dorsal, vers milieu de la paroi postérieure du pharynx, au niveau de l'extré- peu développé dans sens antéro-postérieur, loge l'organe cardio-péricardique ainsi que majeure partie de l'fjesophage et l'estomac tout entier, ces organes mité pylorique le sert L'abdomen, de Testomac. se trouvant situés là entre l'épiderme et très au sein d'une conche de mésenchyme comprise la paroi postérieure du pharynx. coupes frontales sériées, on constate que si, Or, sur des au niveau de l'organe cardio-péricardique, c'est-à-dire dans sa partie ventrale, la moitié droite de la paroi postérieure du pharynx n'est pas plus développée W. Ritter, Bndding iu compound Ascidians ba8ed on Studies on Goodand Perophora. in: Journ. Morph. Boston A'ol. 12 IS'JG pag. 149. - 6. Lefèvre, Budding in Perophora. ibid. V<tl. 14 1898 pag. 367. et: I>ud' siria ding in Ecteinascidia. in: Anat. Anz. 13. Bd. 1897 pag. 473. © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Charles Julin 532 qiie sa inoitié gauclie, l)artie dorsale, oìi i)ar contre, deprime elle se ouverte daus la cavité branchiale. il n'en est plus de eii mcme dans sa une gouttière assez profonde, Les extrémités ventrale sale de cette gouttière sont fermées en culs-de-sacs : et dor- la première est adossce à Textrémité dorsale du péricarde; la seconde est exactement adossée contre la lèvre droite de la paroi ventrale de l'entrée de rcesophage. Cette gouttière, unilaterale, occupe exactement la meme Situation que l'ébauche droite de l'épicarde Mais je n'ai trouvé aucun cliez rembrvon de Clavelina. indice d'une formation semblable du coté gauche. Si j'attire l'attention sur cette gouttière, c'est qu'il ne me paraìt pas impossible qu'elle ne coustitue la première ébauche de la cloison stoloni a le, dont on ignore encore l'origine et le mode de développement chez les Perophoridse. S'il en est réellement ainsi, la cloison stolouiale des Perophorida^ serait l'homologue de l'ébauche droite de l'épicarde des Clavelinidiie. Quoi qu'il en soit de cette hypothèse, actuellement interessant de constater que: 1- il me parait tous les Ascidiens, tant mono- zoiques que polyzoiques, qui possèdent un épicarde, d'origine double (Clavelinidie, Distomida?, Didemnida>, Diplosomidse, Polvclinida? et Cionida)) ont le tube digestif, les organes sexuels et Torgane cardio-péricardique situés en arrière du sac branchial et logés dans un abdomeu distinct, éventuellement (Polyclinid?e) subdivisé, lui-méme, en abdomen et post-abdomen; 2" à l'exception des Archiascidiid;e, tous les Ascidiens, tant monozo'iques que polyzoiques, qui n'ont pas d'épicarde (Botryllida', Polystyelida^, Cynthiida> et Molgulida}) ou dont l'épis. str., Ascidiidie carde ne serait représeuté que par son ébauche droite (?) (Perophoridiu), n'ont qu'un abdomen très rudimentaire, à l'état adulte du moins, car chez l'embryon de tous les Ascidiens, et il en est de mcme chez le blastozoìde de tous les Ascidiens polyzoiques, l'ébauche du tube digestif est, comme l'organe cardio-péricardique, située manifestement en arrière du pharynx, pendant une période plus ou moins longue du dévelopi)enient. Je reviendrai sur cette questiou, lorsque je parlerai de labdomen des Ascidiens. Ces faits établis, recherchons à quoi correspondent, chez les autrc'S Ascidiens. ces forniations ])éribranchiales. ([ui, © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Eecherches sur la pliylogenèse des Tunìciers. 533 au cours de Tontogenèse de ArchiascicUa, eonstituent ce qiie j'ai appelé sacs péribranchiaux gouttières péribrancliiales, culs-de-sacs abdominaiix, vésicule et cloisoii abdominales. a) Le 1" Stade que j'aì déerit est commuu à tous les Ascidieus. Il est caractérisé par le fait qiie les seules forinatious péribrauehiales existantes sont les deiix sacs péribranchiaux, consistant en deux tubes sagittaux, interposés, vers le milieu de la longueur du pharynx, entre sa paroi laterale et l'épiderme. Gomme cliez Archiascidia, chez l'embryon de tous les autres Ascidiens, chacune des parois laterales du pharynx est ainsi primitivement subdivisée en une zone antérieure, une zone moyenne, qui est seule eu rapport avec le sac pcribranchial correspondant; eufiu, une zone postérieure, qui se continue avec la paroi postérieure de Torgane. La seule diffcrence que Fon constate, c'est que, chez les uns, chaque sac péribranchial communique avec l'extérieur par un orifice péribranchial propre, tandis que chez les autres, les deux sacs péribranchiaux s'ouvrent par un seul orifice commuu, futur orifice cloacal (Cynthiid;e, Molgulidu', Botryllida'^ et probablement Polystyelidse). Cet état de subdivisiou du pharynx et de dóveloppement des formations péribrauehiales est, comme je vais le démontrer, l'état défiuitif réalisé chez tous les Ascidiens, autres que Archiascidia^ qui, comme lui, sont pourvus de deux paires de fentes branchiales seulement. C'est ce que prouvent mes recherches sur ClavelÌ7ia, DistapHa et Perophora. Il résulte, en effet, de l'exposé que j'ai fait ailleurs (1. e.) du développement de la région stigmatique du sac branchial de ClavePerophora limi, prenne la et Distaplia région V' quelle que soit l'extension que sens le antéro-postérieur, par de l'augmentation du nombre des rangées transversales de stig- suite mates, les extrémités rieure, ainsi que rangée postérieure antérieur et 1 naire que: stigmatique dans les antérieures des stigmates de la rangée anté- extrémités postérieures correspondent toujours des stigmates de la respectivement au bord au bord postérieur des sacs péribranchiaux primitifs; Daprès des observations que j'ai faites sur le de Edw. Bofrì/ìloides ri(hrinn H. M. Wimereux. que mon excellent ami, M. et le Prof. d'un développement embryon- Bofri/llns, assez commun à A. Giard. appelle B. sulphxreus. © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Charles Julin 534 2' pcar conséciuent, loutogenèse, rédiiction du pharynx n'est qu'apparente zoues, dans le sens de la longueur nioyenne s'accroit, longement, subir, au cours de et relative; d"uue inégalité de eroissance simple consc(iuenee est la que semblent zones antévìeure et postérieure, astigmatiques, des les parois laterales la à la fois du sac branchia]: seule eu avant et elle des trois la zone en arrière, par suite de l'al- éventuellement suivi de la division, des stigraates des rangces transversales primitives. Cette Interpretation des données fournies par l'étude du dcve- loppement eu il d'ailleurs persiste, dans l'étendue des parois laterales du sac branchial, comme en avant astigmatique plus branchiale, ascidia. de arrière ou moins la région stigmatique, étendue. L'antérieure, ou une zone zone pré- correspond à la zone astigmatique antérieure de Archi- La zone postérieure, de la région stigmatique du pharynx, correspond à Kscidia. confirmée par les dispositions anatomiques chez l'adulte de Clavelma, de Distaplia et de PerojìJwra, róalisées oìi est comprise entra la limite postérieure et la limite postérieure de la paroi laterale la zone astigmatique postérieure de Arcld- Elle se continue avec la paroi postérieure, astigmatique, du pharynx. il se forme chez Archiascidia, dans 1)) Mais, plus tard, l'étendue de la zone postérieure des parois laterales du pharynx, deux diverticules des sacs péribranchiaux, que J'ai appelés gouttières péribranchiales, et qui ne s'étendent pas au delà de la limite postérieure de ces parois laterales. Cette seconde étape du développement des formatious du 3^' stade i[i\e jai décrit. A ce des parois laterales du pharynx. péribranchiales est atteinte à la moment, de la totalité tìn seule leur zone antérieure n'est pas entourée par les for- matious péribranchiales. Cette disposition du pharynx et des formatious péribranchiales est rétat définitif réalisé chez les Ascidiidu'. les Cionidaj et les Molgulidn", tous Ascidiens pourvus de paires de fentes brancliiales donnaut naissance à 6 paires de protostigmates. Comme nous le verrons, elle n'est que transitoire chez les Cynthiidu', Botryllida; et Polyclinidji', (|ui sont aussi pourvus de 3 paires de fentes branchiales. mais donnant naissance à plus de 6 paires de protostigmates. (,)r, de mes recherches sur le dévolnppement de la branchie •) © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Recherches sur (1. je la Phylogenese des Tuniciers. aussi bieii qiie de celles de ('.), c'vois, \" en effet, MM. de Sélys, Damas et Willey, pouvoir condure: Les deux premieres paires de fentes branchiales, cbez tous les Ascidieus qui en possèdent 3 de la 535 zone moyenne des i)aires, au niveau se développent parois laterales du pharynx. Elles cor- respondent aux deux seules paires qui se forment chez Clavelina^ Distapiia, Peropitora et Archiascidia, et région des eavitcs péri- la où elles apparaissent correspoud aux saes péribranebiaux branc'liiales de Ärchidscidia. 2'' La 3*'""' paire de fentes branchiales, la paire postérieure, qui beaucoup nait tardivement, plus postérieure des parois laterales se forme au niveau de du pharynx, et la la zone région des cavités péribranehiales où elles apparaissent correspond aux gouttières péri- branehiales de Archiascidia. 3" Contrairement à ce qui a lieu chez les Ascidiens pourvus de 2 paires de fentes branchiales seulement, chez les formes qui en ont 3 paires la disparitiou de la du pbarynx })arois laterales la zone astigmatique postérieure des est reelle. zone astigmatique antérieure — elle n"est, Quant à la réduction chez eux aussi, de qu'appa- rente et relative. ('ette Interpretation des données fournies par Tétude du déve- loppement est contìrmée par les dispositions anatomi([ues réalisées chez l'adulte des Ascidiida^, Cionidìc et Molgulida*. ces Ascidiens, il persiste, tapìia et Peropliora, chial, comme En effet, chez Archiascidia^ Cluvelina, chez I)/s- en avant de la région stigmatique du sac bran- une zone astigmatique antérieure (zone prébranchiale] ; mais, par contro, la zone astigmatique postérieure des parois laterales du pharynx, u"existe plus. Elle disparait lorsque se perfore la de fentes branchiales. Enlin, la région et à gauche du sillon rétropharyngien, du sac branebial est 3''™® qui, paire à droite déponrvue de stigmates, représente la seule paroi postérieure du pharyux des Ascidiens pour- vus de 2 paires de fentes branchiales Les parties postérieures des cavités péribranehiales, daus l'étendue desquelles se développe la 3"''*' paire (postérieure) de fentes branchiales, chez les Ascidiens pourvus de 3 paires de ces formations, sont donc les homologues des gouttières péribranehiales de l'embryon de Archiascidia; les parties de leurs cavités péribranehiales, dans l'étendue desquelles se forment les 2 premieres i)aires de fentes branchiales au méme titre que les cavités péri- — © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at 536 Ch.'irle.s .luliu braui'hiales, tont eutieres. des Ascidieus pourvus de 2 paires — sont les homologues de fentes brancliiules seulemeut de lembryon de Arcltiascidia. pcribraufhiaux saes des Mais, taiidis que. chez ArchiascicUa^ les gouttieres pcribranchiales se distinguent tros nettemeut des sacs pévibrauchiaux, notamment par lexiguité de leur himìère, chez les Aseidiens pourvus de 3 paires de fentes branehiales, leurs homologues ne eonstituent que de simples expansions des saes péribranehiaux primitifs, dont gueut par aueun earaetère. le fait ils ne se distin- Cette différenee est en eorrélation avee que, ehez ees Aseidiens, il se forme ultérieuremeut des stìg- mates brancbiaux dans Tétendue des gouttieres péribranebiales, tandis que ebez Archiascidia ne s'en formerà jamais, il branebiales disparaissant ]iar méme, à la fin de la les gouttieres péri- vie embryonnaire, résorption de leurs parois epitheliales. du développement des formations e) Une 3™® étape péribranebiales est atteinte, ebez Archiascidia^ à la fin du 4'''^« Stade que j'ai déerit. Elle est earaetérisée par le fait que les extrémités postérieures des gouttieres péribranebiales se sont accolées, dans le pian median, en arrière de la paroi postérieure du pbarynx. Ces culs-de-sacs abdominaux, comme je les appelle, sont séparés par un mince méso postérieur et median. Enfin, ehaque cul-de-sac constitue, avec la gouttière péribrancbiale correspondante, une formation unique. Cette 3^™^ étape du développement des formations péribranebiales de Tembryou de Arcltiascidia est la disposition definitive réalisée chez les Botrvllida^, les Polystyelidae et les Cynthiida?. Dans toutes les formes appartenant à ces trois familles, la partie postérieure de cbacune des cavités péribranebiales n'entoure i)as seulement la partie postérieure de la paroi laterale, correspondante, du sac branchial (zone postérieure), comme c'est le cas chez les mais elle s'étend en arrière de la paroi postérieure du pbarynx, comme c'est le cas pour chacun des culs-de-sacs abdomiuaux de ArAscidiidie, les Cionidaì et les Molgulidic; di iascidia. De méme que de Archiascidia, les de deux culs-de-sacs abdominaux de Tembryou méme les extrémités pliaryngiennes, des cavités péribranebiales lystyelida^ et postérieures, des Botryllida», post- des Po- des Cynthiidie sont séparées par un méso postérieur © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Kecherches sur et mediai! mince très , sillon rétrophanng'ieii, Les auteurs (jui des Cynthiida^, phylogenùse des Tuniciers. la et sagittal, 537 qui prenci iusertiou le long- du sur la paroi postérieiire du pharynx. du développeraeut des des Polystyelida; ont appelé diver- se sont oceupés de l'étude Bütryllida» et ticules postérieurs des cavìtés pévibraucliiales toute la partie de ces en arrière de rorifice cloaca!. Ces dive rticules com prennent, en réalité, deux parties: l'une, pharyngienne, correspondant aux gouttières peribranchiales; l'autre, postpbaryngienne ou abdominale, correspondant aux culs-desacs abdominaux de Archiascidia. Leur développement nous cavités, située est connu: cliez M. PizoN^; cliez MM. PizoN (1. e), l'oozoide le Hjort2 par des Botryllida*, des blastozo'ide et Oka 3; chez (1. — démontré nullement (1. e); des Poly- enfin, chez les par les observations de M. Pizox* et par mes propres Cynthiidffi, recherches observations de par les études de blastozo'ide le par les recherclies de M. Eitter styelidse, les BotryllidìB, e). J'ajouterai que à juste titre MM. Hjort^ selou moi — et Ritter (1. e.) ont que ces formations ne sout homologues à Tépicarde de ClaveUna, contrairement à lopinion défeudue par M. Pizon^. 1 Tome A. PizoN, Histoire de la blastogenèse chez les Botryllidés. in: Ann. Se. N. 14 1893. - Hjort, Über den Entwicklungscyclus der zusammengesetzten AsciNeapel 10. Bd. 1893 pag. 584. J. dìen. in: Mitth. Z. Stat. 3 A. Oka, Über die Knospung der Botrylliden. in: Zeit. Wiss. Z. 54. Bd. 1892 pag. 521. 4 A. Pizox, Contributions 1 embryogénie des Ascidies simples, Acad. Se. Paris Tome 121 1895 pag. 270. :ì 5 J. in; Hjort, Germ-layer Studìes based upon the development of Ascidians. Den Norske Nordh. Expedit. f' in: C. E. A en croire M. PizON , 1896. chez Tembryon de Cyntlda moriis et des Botryl- lidte qu'il a étudiés, la cavitò cloaco-péribranchìale verticules postérieurs (périviscéraux, endodermique Cette manière et se comme il formeraient aux dépens de les la et, par consóquent, ses di- appelle) seraient d'origine paroi du futur sac branchial. de voir est en Opposition formelle avec tout ce que nous con- naissons aujourd'hui de positif concernant l'origine des cavités péribranchiales chez lembryon de tous les autres Ascidiens. Elle est aussi en Opposition avec mes observations personuelles sur le développement de l'embryon des Cyntbiidse et des Botryllidffi. J'ajouterai que la lecture des publications de M. Pizon ne saurait convaincre personne de Texactitude de son Interpretation. En effet, en ce qui concerne Cyntkia morus, il ne nous a fourni que de bréves affirmations. Pour ce qui regarde les Botryllidtf, le stade le plus jeune, qu'il décrive, de la formation des cavités péribranchiales chez l'embryon (pag. 68, 1. e.) est censé se rapporter à «une trés jeune larve de Botryllus violacens, qui ne porte © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Charles 53S Oliez les diverticules la iivec eucore C3^ntliiidft^, lìostérieurs cavitc ([ue branchiale, et les Polvstvelida' , lc8 communiqueut l'intermédiaire de stigmates, uou cavités péribranchiales jìar de deux stigmates branchiaux». Pourtant les figures (PI. 5 fig. 66 à 69; ne me paraissent déraontrer traces les Botryllidju les des .Iiiliu dostinóes à illustrer ce stade qu'une chose, c'est que la larve, qui les a fournies, possédait manitestement des stigmates branchiaux perforés. Or, les ébauches des cavités péribran- chiales (invaginations péribranchiales brj'on de tous les de l'ectoderme; apparaissent chez l'emAseidiens, longtemps avant la Perforation des fentes bran- une jìhase que M. Pizox n'a pas observée. Chez Tembryon des que j'ai étudiés [Bofrt/lloides ì-ubrutu et BotryUns sidplmreiis), les ébauches des deux cavités péribranchiales procèdent d'une invagination unìque et mediane de l'ectoderme, comme je l'ai constate chez les Molgulida? et les Cynthiidaj (1. e). En outre, cet orifice d'invagination se comporte comme je l'ai observé chez tous les autres Aseidiens dont la formation de l'orifice cloacal s'accomplit avant l'éclosion de la larve [Peropìiora, Distaplia. Molgulid» et Stì/dopsis], à savoir que ses lèvres s'accolent si intimement qu"elles paraissent soudées. Cette sorte de soudure est précisément la plus complète au stade que décrit M. Pizon 1. e. pag. 68) et elle est teile que les cavités péribranchiales ne semblent plus communiquer avec l'extérieur, mais uniquement avec la cavitò branchiale, par l'intermédiaire des fentes ou dßs stigmates branchiaux. Leurs parois semblent alors constituer des diverticules, multiples et fusionnés, de la paroi branchiale. Pour s'assurer que ce n'est qu'une apparence, il faut avoir suivi tous les Stades précédents, ce que n'a certes pas fait M. Pizon. chiales. à Botryllidie A propos du développement de l'orifice cloacal chez l'embryon des Bone puis m'empecher de relever une erreur colossale commise par M. Pizon, lorsque, parlant (pag. 85 et 86 1. e.) des deux orifices (buccal et cloacal) tryllidie, je deux sur la ligne mediane», il dit: «Ces deux orifices rappellent ceux qui existent à l'état permanent chez lesAppendiculaires, «situés tous les évidemment ceux que Metschnikoff, Krohn, Kowalev.sky et Kupffer [Ascidia mammillata), VAN Beneden et Julin [Phallusia scabroides) ont décrit chez diverses espèces d'Ascidies simples et dont la durée n'est que transitoire chez ces espéLes phénomènes que présentent les Botrylles, quant à ces deux orifices, ces. sont loin d'Ctre les mémes que ceux qui ont été décrits par les naturaliste^ que je viens de citer. En premier lieu, ces orifices ne sont pas dorsaux-lati raux comme chez les Appendiculaires ou les Phallusìes; ils sont situés à la suite Tun de l'autre sur la ligne mèdio-dorsale, c'est-à-dire qu'ils sont, Tun antérieur, l'autre postérieur; 2" Ils ne s'avancent jamais l'un vers l'autre pour se fusionner en un orifice unique, l'ont vu chez les comme Kowalevsky. Krohn Ascidies simples; ils et van Benkdex constituent les orifices définitifs de la i larve.» M. Pizon, non seulement n"a rien compris des descriptions données par les auteurs qu'il cite — me concernant la formation de l'orifice cloacal, mais en outre — une énormité il a pensé (jue les orifices buccal et cloacal des Aseidiens sont les homologues des deux orifices péribranchiaux externes des Appendiculaires ainsi que de ceux des embryons de Phaìluaia maminiUata et de Pli. scabroides. Il a meme, comme il le répète plus loin, et ceci paraìt «recherché en vain la disparition do ces derniers (des orifices buccal et cloacal i © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Kecherches sur la seulement dans réteudue de Phylogenese des Taniciers. la 539 zoue postérieiire des parois laterales, de leur partie pharyng-ienue (gouttieres péribrancliiales) c"est-à-dire mais aussi daus l'étendue de la paroi postérieiire du sac branchia], de c'est-à-dire leur i)ost-pharjngienne jiartie (culs-de-sacs abdo- minaux). Si que je défeuds Cüueernant idées les deux parties coustitutives des 11 taut: 1" ([u'elles se que 2" diverti ciiles postérieurs, sont exactes, et les Polystyelidre soient vus de 3 paires de fentes brancbiales au raoius; seulement la 3^'"^ homologies de ces formeut successivemeut au eours de l'outogeuèse; Cynthiid*, les Botrvllida' les les 'ò" enfio, pour- que non paire de fentes brancbiales se forme à l'extrémité laterales du pbarynx avaut que les culs-deabdominaux ou post-pharyngiens soient formés, mais encore postérieiire des parois sacs que les protostigmates constituant les ébaucbes des stigmates branchi aux de la partie post-pbaryngienne se distiuguent nettement, par mode de leur formation, de ceux qui constituent les ébaucbes des stigmates de la partie pharyngieuue des diverticules postérieurs des cavités péribrancbiales. Toutes ces conditions sont réalisées daus le développement de région hl stigmatique du sac brancbial, chez Styelopsis grossularia, mes étiides (1. e). Ces recherches ont démontré, en effet: La 3^™'' paire de fentes brancbiales apparait dans la zone postérieure des parois laterales du pbarynx et eile y forme deux d'après 1" premieres paires de protostigmates, essentiellemeut suivant Processus s'accomplit ((ui chez tous les aiitres le méme Ascidiens pourvus Ces protostigmates de première de 3 paires de fentes brancbiales. formation siegent donc dans la partie pharyngienne des diverticules postérieurs. 2" Daus la suite de routogenèse, très tardivement, longtemps apres la métamorphose larvaire, la cavités péribrancbiales se forme de la abdominaux de l'embryon sacs il s'y méme Processus special, appelés que de la de Archiascidin. j'ai S*"™*^^ fait counaìtre. surnuméraires, en speciale, n'ont paire, des facon que les culs-de- En meme temps développe des protostigmates, qui procèdent aussi, des fentes brancbiales j'ai post-pharyngienne partie il est vrai, mais qui naissent par un Ces protostigmates, que considération méme de leur genese pas leurs correspondants chez les Ascidiidaì, les Cio- nidse et les Molgulid^e. ou leur rapprochement et leur fusion sur la ligne mèdio-dorsale, tels que VAN Beneden et JuLiN les ont observés chez les Phallusies ;sic»!! © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Charles Julin 540 Par coutre, ils existent cliez Ics Botryllidu' et les Polystyelid;e, (Vaprès les rechcrches de M. Garstang i. Toutefois ils ne se for- ment pas par autant d'ébauches distinctes, comme le pense Chez les Botryllidic du moins, d'après mes recherches, auteur. absolument comme ebez clioses se passent chez les Cyntbiid.T, Enfin, postérieurs les diverticules core cet les Styelopsis. les Botryllidfe et les Polystyelidje, des cavités péribranchiales donnent en- à une formation péribrancbiale qui est propre aux re- lieu présentants de ces trois familles d'Ascidiens seulement. parler de la cavité periviscerale, qu'il vaudrait Ce péri-intestinale. chiales, et tout digestif, ne Je veux mieux appeler cavitò sont des dépendances des cavités péribran- spécialement de la gauche, qui, entourant le laissent rattaché le tube à la paroi du corps que par un miuce mesentère. Cette cavité péri-intestinale est une formation péribranchiale propre aux Botryllidse, aux Polystyelidse et aux Cynthiidie; elle est d'ordre secondaire et n'a son homologue ni chez Arckiascidia, ni chez aucun autre Ascidien. d) La dernière étape du développement des formations péribranchiales chez Archiascidia est caractérisée par le fusionnement des culs-de-sacs abdominaux pour constituer la vésicule abdominale, qui, à son tour, s'allonge pour former la cloison abdominale. Cette étape, l'abdomen cardique et et le qui n'est en connexion de l'anse digestive, est propre à Archiascidia. J'ai précédemment combien elle offre d'analogie passe chez Clavelina, quand le sac épicardique pourtant fait ressortir avec ce qui se qu'avec l'allongement de changement de positìon de l'organo cardio-péri- s'allonge lors de la croissance de l'abdomen. e) Enfin, conclusion generale de tonte cette étude, si les gout- tières péribranchiales et éventuellement les culs-de-sacs abdominaux de l'embryon de Archiascidia trouvent leurs Ascidiens pourvus de 3 paires de réduit, par contre chez ces derniers ces formations ne représentent, à mon avis, que des états atrophiques de la cloison abdominale de Archiascidia. Cette atrophie s'est accompagnée de la perte, homologues chez les fentes branchiales • W. Garstang, On Proc. R. Soc. London maisàabdomen the Voi. 51 development of the Stigmata 1892 pag. 505—513. in Ascidians. in: © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Recberches sur Phylogenese des Tuniciers. la 541 plus Oll moins complète, de sa fonction primitive, la gemmation, en méme temps que d'une adaptation à une fonction nouvelle, la resjiiration, par Perforation de stigmates brauehiaux. Si, comme je le suppose, Archiascidia est polyzoique, la fonction primitive de sa cloison abdominale, la gemmation, ne s'est mainteuue dans les ébauches de cet Organe, concurremment avec la nouvelle fonction acquise, la respiration, que cbez les Botryllidse et les Polystyelidjie. rabdomen des Ascidiens. Ceci m'amène à parler de Noiis avons vu qu'à la fin de la l"*' étape du développement des formations péribrancbiales (sacs péribrancbiaux), Ascidiens, existe, il en arrière du pbarynx, un court abdomen, in- distiuct extérieiirement, et contenant: Torgane cardio -péricardique; ventralement les ébaucbes de dorsalement l'anse digestive en voie Ces organes abdominaux sont logés dans du méseu- de formation. chyme, qui cbez tous les les unit à la fois à la paroi du corps. Ils à la paroi postérieure du pbarynx et y sont placés dans un pian sagittal. 2''"'^ étape du développement des Lorsque, chez Archiascidia^ la formations péribrancbiales (gouttières péribrancbiales) est atteinte, la disposition generale des organes est restée la Or, c'est, dans ses traits méme. esseutiels, la disposition definitive des organes réalisée cbez les Peropborid«, les Ascidiida' et les Molgulida. Cbez eux, en raison de l'absence d'épicarde tels qu'ils et de cloison abdominale, existent plus tard respectivement chez les Clavelinidoi, Distomidje, Didemnida.', DiplosomidcC, embryons des Polyclinid» et Cionidse, et cbez celui de Archiascidia^ l'organe cardio-pérìcardique et l'anse digestive, ne pouvant s'accroìtre frontalement en arrière du sac bande de mésendu pbarynx et à la paroi du corps. L'organe cardio-péricardique, qui s'allonge moins que la paroi postérieure du pbarynx, reste seul entièrement situé en arrière brancbial, le font sagittalemeut, cbyme qui du sac brancbial. que ne le fait la sein de la large L'anse digestive, qui s'accroìt beaucoup plus paroi postérieure du pbarynx, décrit des sinuosités plus ou moins prononcées, eu plus aii les uoit à la paroi postérieure méme temps qu'elle se trouve reportée ou moins complètemeut dans la région tboracique ou pbaryn- avec la bande de mésencbyme qui l'unit à la paroi postédu pbarynx et à la paroi du corps et dans laquelle elle est logée, en réalité, bieu qu'elle semble l'étre dans la paroi du corps. Cbez les Peropborida^, l'anse digestive, qui s'allonge relativement gienne rieure llittheilungen a. d. Zool. Station zu Neapel. Bd. 16. 36 © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Charles Julin 542 Ascidiidix; et les Molgulidsp, tout moins quo chez les plus que la paroi postérieure du pharyiix, décrit en mème temps que en s'aceroissant peu de sinuosités, l'cesophage et l'estoraac restent situés eu arrière du ])haiynx, constituant encore, avec Porgane cardio-péricardique, Chez les Molgulid» et les Ascidiida^, au très court abdomen. un un décrit digestive, qui s'allonge en l'anse contraire, trajet beaucoup plus sinueux Fune des entière, située sur sa sur vent finit par se trouver, tout faces laterales du pharynx, le plus sou- gauche, face et general beaucoup plus, de sorte que l'abdomen, extrémemeut ne loge plus que Porgane cardio-péricardi(|ue. court, La réduction de l'abdomen chez les formes dépourvues d'épi- carde et de cloison abdominale est donc due, en dernière analyse, Quant au de ces organes. à la seule absence fait que Pansé digestive passe, chez eux, peu à peu et plus ou moins complètement, de l'abdomen dans la région pharyngienne ou thoracique, il n'est nullement la conséquence de Pallongement antéro-postérieur du sac branchial, mais bien d'une inégalité de croissance entre le tube digestif et la paroi postérieure du pharynx. Indépendamment des preuves que Pétude des Stades successifs de Pontogenèse fournit en faveur de cette manière de dans j'en voir, les dispositions réalisées chez les seuls Ascidiidffi conuus, dont le tube digestif ne siege pas sur les trouve une des meilleures, còtés du sac branchial: je veux parler Hypobi/thiiis, que nous ont Chez CorynascicUa — bytkius en , fait effet connattre — la paroi postérieure et il des genres CorynascicUa et MM. Herdmax et Moseley en est de méme chez Hypoi. du pharynx a pris un accroissement considérable dans le sens dorso-ventral ou sagittal, tandis que l'anse digestive s'est relativement très peu accrue. a conserve la forme primitive leles et sagittales, mais Or, non seulement elle d'une simjìle anse à branches paral- elle est restée, tout entière, dans sa Situation primitive, appliquée contre la partie dorsale de la paroi postérieure du pharynx Chez 1 {2; Voi. 2. les Botryllid», les Polystyelida' et les Cynthiida^ eutin, W. Herdman, Challenger's Keport Z. Voi. 6 18S2 pag. 186 et 227. MosELEv, On two news forma of dcep-sea Ascidians. in: Trans. Linn. 1 La Soc. 1876 pag. 2S7. eflfet, que l'anse digestive n'est ])as. située contre la paroi dorsale da sac branchial, attenda que, à l'exception de sa portion anale, elle est, tout entière. placóe en arrière da raphé dorsal. 2 cornine le fig. 2 PI. 25 [1. e.) démontre, en dit M. Herd>la.n, i © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at ßecherches sur la Phylogenese des Tuuiciers. qui n'ont pas plus cVépicarcle ni de eloisou 543 abdominale que les Pero- phorida?, les Aseidiida? et les Molgulida», la disposition generale des organes abdomìuaux (organe primitifs méme digestif) reste essenti ellement la cardio-péricardique que la bande de mésenehyme qui eette différeuce toutefois tube et que chez ces derniers, avec les unissait primitivement à la paroi postérieure du pharynx et à la paroi du avec lesquelles Corps, formait un tout largemeut continu elle se , aux quelles elle ne reste rattachée que par le méso postérieur median et par le mesentère, en méme temps qu'elle constitue une mince conche vascnlarisée, secondairement séparé de parois, ces Ce processus est la conséquence de la formatiou des culs-de-sacs abdominaux et de la cavitò péri-intestinale, autour du tube digestif. dépendances des cavites péribranchiales primitives. Quant aux organes sexuels, chez tous les Ascidiens, ils se forment aux dépeus du mésenehyme de la paroi du corps et per- toutes dans cotte Situation primordiale, sans jamais s'en séparer. sistent La 8. ascidia le disposition et la subdivision mémes que sont les mode de développement de que ainsi me vant les Stades deux branches chez l'embryon, bornerai à renvoyer à ce que j'en ai dit en décri- du développement des formations péri- successifs branchiales, sous le Mais un ses changements qui s'opèrent progressivement dans leur les Situation, je du tube digestif chez ArchiPour ce qui concerne chez Clavdina. fait litt. 7, pag. 518 et suivantes. interessant, sur lequel je dois insister parce ([u'il prouve que, sous ce rapport encore, Arcldascidia est une forme très primitive, c'est que la disposition, si simple, de la glande intestinale chez l'adulte est exactement celle que M. dona jeune fixée et encore Willey 1 a figurée chez une pourvue des deux premières paires de fentes branchiales seulement (Planche 30 fig. 5 du memoire). Je puis d'ailleurs confirmer Fentière exactitude de la figure donnée par M. Willey. Ce Stade, transitoire, intestinale chez cet Giona du développement de la glande permanent, de est l'état définitif, organe chez Archiascidia adulte. Il y aurait lieu de rechercher si, comme je le suppose, cette disposition est constante chez les jeunes Ascidies fixées. Un autre caractère primitif, (lue présente A?'chiasla disposition et la Constitution de ses organes sexuels, tant màles que femelles. 9. c/djfa 1 concerne A. Willey, Studies on the Protochordata. in: Q. Journ. Micr. Se. 1893 pag. 317. 36* (2) Voi. 34 © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Charles Julin 544 Tubuleux. dépourvus de pennaneut et détinitif, médio-dorsaux, et rectilig-ues Tun et Tautre, Ih représenteut, eu fait, à Tétat du développement de ces lobulation. toute sont, ils im stade, transitoire, organes cbez les autres Ascidiens. qne pour s'en convaiucre, suftìt, Il donnce plus haut, de l'organe de comparer la sexuel male, de l'ovaire et de Toviducte de Archiascidia d"une part, description, j"ai a^ec la disposition de ces organes chez Clavelina adulte, avec les faits «[ue uous avons exposés, M. Ed. van part, et d"autre Beneden et moi, conceruaut leur développement chez Peropìwra Listeri, PhalPar sa disposition et sa lusia scabroides et Clavelina Rissoana^. lorgane sexuel femelle de Archiascidia est aussi simple, Clavelina. Quant à l'organe sexuel male, structure, aussi primitif que celui de avec son testicule uuilobulé, Comme adulte. lina est plus primitif cbez la plupart des Didemnoides^ Leptoclinunf)^ ])osition il il que celui de Clave- Didemnidte [Didemnum., représente, à Tétat permanent, la dis- au début du développement de l'organe, cbez réalisée, les autres Ascidiens étudiés jusqu à ce jour. que Enfin, la formation particulière, le nom de repli placentaire, faveur de mon primitive parmi en effet, ainsi le mode de avis, baut sous tixation des un autre argumeut en opinion, à savoir ({ue Archiascidia est une forme très les Tuniciers. Une disposition semblable se trouve, réalisée chez les Salpid.T. pement de que mon repli sont aussi, à embryons sur ce j"ai décrite plus la branchie des Salpes Or, mes études mont amene sur le dévelop- à conclure que ces Tuniciers sont les plus proches des Appendiculaires, qu"ils dérivent directement de formes organisées à la facon de ces dernières^. lU. Lorgane cardio-péricardiciue comme cbez pose de Archiascidia est dis- Clavelina. Létude que j'ai faite de son développement chez Archiascidia contirme mes observations, eucore inédites, relatives 'à Tembryon de Ijistaplia ìnagnilarva et de Claveliìia Rissoana. Chez ces trois espèces, la première ébauch e de l'organe cardio-péricardique est double et d'origine endodermi(iue. procède de deux épaississements, symétriques, de lépithélium Elle de la paroi postérieure du pharynx. Cette ébauche double apparait au stade où commencent à se former les de l'extrémité deux ventrale invaginations 1 petites à Cu. Julin. Kecherches sur la Morphologie Tome 6 1886 pag. ^27 et pag. 414. des Tu- Ed. van Bkneden niciers. in: Arch. Biol. - deux péribranchiales. 1. e. pag. 607. Plus tard, ces © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Recherches sur masses cellulaires, pleines, se creusant, s'isoleut et, intimement dans lent le l;i se phylogenòse des Tiinicieis. 545 sépareut de leur lieu de formation, l'une et d'ime petite cavité, s'aeco- l'aiitre, pian médìau, soiis l'extrémité ventrale de la paroi postórieure du pliarvux. réalisée chez Tembryon de Archiascidia, au stade, décrit plus haut, C'est la disposition qui se trouve Pour ce (\m concerne de la formatiou des saes péribranchiaux. la du développement de l'organe cardio-péricardique chez Archi- suite (tscidia^ je me bornerai à renvoyer à ce que j"ai dit en décrivant les Stades successifs 11. Il est du développement de une dernière question (jui la eloison doit abdominale i. nous occuper. Archiascldia neapolitana est-elle une forme monozoique ou bien une forme polyzoique? Cette question semble, il est vrai, n"avoir g-uère point de vue de la détermination de la place (|u"il faut attribuer à notre On espèce nouvelle dans la Classification des Ascidiens. actuellement que, non seulement chez les d'importance au sait, en effet, mais encore Tuniciers, dans d'autres groupes naturels du règne animai, certaines formes se reproduisent par bourgeonnement tandis que d'autres, assez voisines Chez Clarelina Rissoana et Disfaplia maynüarva. le fusionnement des deux ébauches de Torgane cardio-périeardique est un peu plus precoce que chez Archiascidia, en ce sens qu'il s'est déj;i produit au moment où se perforent les deux paires de fentes branchiales. Bien que ce sujet ne rentre pas directement dans le cadre de la présente notice, j'ajouterai que mes études récentes relatives au développement de l'organe cardio-péricardique et de l'épicarde de Tembryon de Disfaplia magnilarva et de Clavelina Bissoana m'ont démontré que, contrairement l'opinion que nous avons détendue naguère, M. Ed. van Beneden et moi, en ce qui concerne Clavelina (Recherches sur la morphologie des Tuniciers 1886) et contrairement à eelle que j'ai soutemie conceraant Dislaplia Recherches sur la blastogenèse chez Distaplia. in: C. R. Congrès Internat. Z. Leyde 1895 il n'existe, chez ces Ascidiens, aucune relation génétique directe entre l'organe 1 ;'t , cardio-péricardique et l'épicarde. Les deux ébauches, creuses, de l'épicarde naissent, à droite et à gauche, du fond du sae branohial, non loin, il est du dorigine des deux ébauche8, pleines. de lorgane cardio-périplus dorsalement et longtemps après que ces derniéres. non seulement se sont détachées de leor lieu de formation, mais se sont fusionnées en un organe creux et unique. Chez l'embryon de Clavelina, les deux ébauches vrai. lieu cardique. mais de l'épicarde se montrent quand les deux paires de fentes branchiales, non seulement sont perforées, mais se sont déjà allongées dorso-ventralement, c'est-à-dire à un stade voisin de celui que représente la fig. pag. 561, de ma notice I.e. !), Chez Distaplia, elles . apparaissent quand les deux paires de fentes branchiales, perforées, se sont dt^jà notablement allongées, parallèlement à la paroi dorsale de l'embryon, soit à un stade voisin de celui que représente la de ma notice 1. e. tìg. 30, pag. 584, © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Charles .lulin 546 dans la meni e famille, ne se reproduisent que par poni" étre rang-ées Néaiimoius, je desire traiter eneore ce point. voie sexuelle'. Lorsque Ton meut plnsieurs restreiiit; uu espace relativenombreux individus de còte à cote et parfois sur voif, méme et d'assez comme Archinscidia neapolitaìia, on est tenté de considérer l'espèce polyzoique de la ranger parmì les Ascidies sociales. et Ce serait peut-ctre une erreur, mais je n'en suis pas certain. En effet, en dépit de recherches minutieuses, je ne suis jamais parvenu à trouver la moindre trace de stolon entre individus voisins. Toujours montraient isolés les uns des autres et on se ils pouvait les détacher dans tonte leur intégrité. pas une raison süffisante, n"est, il est vrai, attendu quii se pourrait qu"après avoir naissance, còte à cote, par bourgeonnement, sur un stolon com- pris niun très court, du Ce stolon. se fussent secondairement séparés, par atropliie ils D'autre part je n'ai jamais trouvé de blastozoide en voie de développement. J'ai cberché à trancher la questiou d'une autre facon. L"embryon de ArchiasckUa possedè, comme Ascidiens, trois papilles deux spéciraens que j'ai Or, adliésives. examinés, celui des autres sur les coupes sériées de j'ai trouvé, au niveau de la sur- face de fixatiou, trois diverticules de l'épiderme, dont les extrémités montraient des épaississements, très marqués, tunical, correspondant sans de Tembryon. Mais aucun doute aux de Tépithélium subadhésives trois papilles les 5 autres individus, dont j'ai débite l'abdomen en coupes sériées, ne montraient pas cette disposition au niveau de la surface de fixation. Tonte trace des papilles adhésives avait-elle disparu chez eux, ou bien ces individus étaient-ils des blastozoides? C'est ce que je ne J'ignore donc Mais (lue (|u"il si sais pas. si Archiascidia est monozoique ou polyzoique. nous admettons cet Ascidien produit ne est — polyzoique, ce (jui me parait très probable la vésicule interne des — bourgeons peut provenir que de Textrémité postérieure de la 1 Voir ù ce propos: F. Lahille. Recherches sur les Timiciers des còtes de France. Toulouse 1890. Ed. van Beneden. Les jienres Edeinascidia Herdm.. — Jiliopalra Phil, et Sl//äcn'a nov. gen. in: Bull. W. A. Herdman, On Acad. the genus Edeinascidia. Sc. Belg. ò Tome 14 1887. — in: Trans. Biol. Soc. Liverpool Vol. 5 1890. Dans une prochaine publication, je ferai connaitre deux espèces nouvelles de Clavelinidae, découvertes dans le Golfe de Naples et qui. comme Rhopcdea, ne se reproduisent que par voie se.xuelle. bien qn'elles soient trcs voisines de Clardino. © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Eecherches sur la Phylogenese des Tunicìers. un court cloison abdominale, prolongée dans d'origine comme ectodermique, c'est le les Elle serait donc stolon. eas dans les bourg-eous des Botryllid» et probablement des Polystvelidre. (^ue En de la cloison abdominale de Archiascidia deux ébauclies chez cette dite espèce, mode de une modalité de serait des Botryllidse et des Polystyelidie, «palléale» préférable d'appeler L'ensemble des donne outre, étant procèdent des sacs péribranchiaux de l'embryon, le genèse, 547 blasto- la blastogenèse et qu'il serait «péribrancbiale». faits, actuellement connus, concernant la blasto- genèse chez les Ascidiens, nous permet de conclure que la vésicule interne des bourgeons se forme, soit aux dépeus d'un épicarde d'ori- gine pharyngienne (endodermi(j[ue), soit aux dépens d'une partie de la paroi des cavités pérìbranchiales (ectodermiques). Le bourgeonnemeut épicardique ou pharyngien se réalise, sous des modalités diverses, chez les Clavelinidse, les Distomida?, les Le bourgeonne- Diplosomidse, les Didemnida) et les Polyclinida?. meut péribrancbial se réalise chez les Archiascidiida; (?), les Bo- tryllida^ et les Polystyelidìc. Quant au bourgeonnemeut des Perophorida3, nous devons, pour e moment, réserver l'autre la question de savoir s'il appartient à l'un ou à de ces deux types de blastogenèse. me paraìt interessant de signaler que les deux types connus du bourgeonnemeut des Ascidiens doivent dériver d'une forme primitive, réalisée chez Doliolum. Les études de MM. Grobbex et Uljanin ont, en effet, démontré Or, (jue est, le il stolon prolifere (ventral) de loozoide (Amme) de Doliolum au début de son développement, constitué: 1" par un prolonge- ment de l'ectoderme; par des cellules du mésenchjme; 3" par une paire de prolongements, symétriques, du fond du pharynx, que 2" je considère comme de Claielina\ de 4'^' les eutìu, homologues des deux ébauches de l'épicarde par une paire de prolongements, symétri(iues, la cavitò cloaco-péribrauchiale. deux ébauches de la cloison que je tiens pour homologues aux abdominale de Archiascidia. Elles ont démontré, en outre, que ces éléments constitutifs du stolon ventral interviennent dans l'orgauogenèse des blastozo'ides, bien que les deux auteurs cìtés ne soient pas d'accord sur la nature des organes qu'en- gendre chacuu d'entre eux. Eutin, les recherches de M. Uljanin ont établi, contrairement à l'opinion défendue par M. Grobben, que tous les blastozo'ides de Doliolum dérivent, par division transversale multiple, de ce seni stolon prolifere ventral. © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Charles Julin 548 Dans une coinment à ce stolon prolifere ventral de DoUolum se d'une part, eeux de Dolchmia, de Anchinia, des Salpida^ rattaclient somida^, notice que je publierai prochainemeut, je rechercherai, d"autre et, DoUolwn primitive de et des Pyro- comment aux dépens de la dispositiou sont formés les deux types du bourgeonne- part, se ment que nous constatons chez les Aseidiens. Cette question est intimement lióe à une revision de la Classi- fondée sur Tensemble des documeuts fouruis fication des Tuniciers, par l'étude du développement embryonnaire. IV. Je me Conclusions. crois autorisé à déduire de l'ensemble de mes reclierclies que ArchiascicUa neapolitana est, de tous les Aseidiens actuellement connus, la forme la plus archaique, la plus proche de la forme- souche hypothétique, Protoascidia. Tout eu présentant, tant daus son développement que dans son Organisation, de grandes aualogies avec les Clavelinida?, elle diffère cepeudant de tous les représentants de cette famille par un ensemble de caractères, plus primitifs, portant sur l'orgauisation de sa branchie, sur la disposition de sa glande intestinale, sur la structure de ses organes sexuels et, Ces caractères sur labsence d'épicarde. enfin, en caractères espacés, transcrirai dans la diagnose qui va suivre, je distinctifs que, me paraissent suftisants pour pro- poser de créer pour la seule espèce actuellemeut connue, une nouvelle famille dAscidiens, la famille des Arcliiascidiidse. Voici quelle en est la diagnose complète. Famille des Archiascidiida} Corps divisé très allongé, en un thorax son extrémité postérieure. l'extrémité par son extrémité postérieure fixe un et très lintestin et des conduits sexuels. de l'anse digestive péricardique. et rintestin gréle, ainsi et étroit contient: Ics abdomeu, et sub- renflé à l'appareil branchial, extrémités terminales de L"abdomen loge: la majeure partie des organes sexuels, ainsi que lorgane eardio- Son extrémité la portion pylorique, long et Le thorax de Ta'sophage initiale nov. fam. la postérieure, renflée, courbure intestinale (lue les loge: l'estomac, et la partie initiale glandes sexuelles et de lorgane cardio- péricardique. Sii)hons buccal et cloacal courts et rapprochés, le siphon buccal étant terminal. © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Recherches sur la phylogeni'se des Tuniciers. Oritìces buccal et cloacal sessiles, circulaires, non 549 lobés. Tentacules coronaux simples, filiformes. Test mince et transparent. Tunique musculaire fornice exclusivemeut par des faisceaux londu gitudinaux, disposés symétriquement par rapport au pian median sauf dans eorps, des siphons buecal l'étendue et cloacal, oii eile comprend, eu outre, des faisceaux circulaires. Raphé Ni dorsal représenté par des lauguettes distinctes et isolees. papilles, ni sinus longitudinaux internes De chaque dans la branchie. deux rangées de stigmates l)ranchiaux, tres allongés, séparés par un sinus transverse et dérivant de deux fentes branchiales, naissant séparément Tune derrière l'autre. Les portions ventro-latérales des deux raugées sont dirigées transversalement; lapartie dorsale de la rangée antérieure est reportée en avant; coté du thorax, rangée postérieure s'étend loin en arrière. De chaque coté du thorax règne, respectìvement en avant celle de la en arrière de la région une zone astigmatique stigmatique, et très étendue. Entonnoir vibratile simple, conique et pourvu d'un orifice elliptique. Absence d'épicarde, mais présence, daus tonte la lon- gueur de l'abdomen, d'une cloison frontale, d'origine péribranchiale, subdivisant l'abdomen en un sinus dorsal plus vaste et en un sinus ventral, plus réduit. Tube digestif constituant, dans son ensemble, une très longue anse simple, l'abdomen. siégeant dans (Esophage et tonte la intestin longueur du sinus dorsal de très longs; estomac légèrement jtlissé. Glande intestinale consistant en un conduit excréteur non dilaté en ampoule, et eu tubes peu nombreux, non ramifiés, longeant, parallèlement les uns aux autres, très court, l'intestin gréle et le gros intestin. Conduits sexuels tubuleux et médians, logés à la vofìte du sinus dans l'abdomen que dans la partie postérieure du thorax. Ovaire court, simple et tubuleux; testicule unilobulé. Les deux glandes sexuelles sont logées dans la concavité de la courbure dorsal, tant La paroi de l'oviducte se prolonge, dans la parpostero-dorsale de la cavité cloaco-péribranchiale, en un repli placentaire, sur lequel se fixent les anifs pendant toute la durée du développement de l'embryon. intestinale. tie © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Charles Juliu 550 Orbane curdio-i)éricardique court, tubuleux, occnpaut, de la courburc intestinale, dans le Tespace ventral compris entre tout au niveau rentiement terminal de l'abdomen, la cloison abdominale et la paroi du eorps. La des Archiascidiida? famille ment qu'un ne comprend encore actuelle- seul genre conuu: Genre Arcldaschìia nov. gen., A. neapoUtana nov. Ascidien polyzoique taille (longueur 6 sp., à 10 mm). représenté par une seule espèce: de très petite i?) de Naples, zone Golfe coralligène. Caractères de la famille. Liège, 12 juillet 1904. Explioation de la Planche 20. Toutes les figures sont des Images reelles. Ce qui est conventionnel senleà 15, c'est que les épithéliums ainsi que le testicule, Tovaire dans les fig. et les gros ceufs ovariens ont été représentés par une simple teinte piate foncée, tandis que le test (fig. 7 à 11) et le mt'senchyme de la paroi du corps (conche conjonctivo-musculairej et des sinus vasculaires a été représenté par une teinte '^ inent, jìlate plus pfde. Ces figures, qui ont été réunies destinées à ètre intercalées dans le en une planche, étaient, dans ma pensée, EUes ne penvent servir qu'à faire texte. Dans une publication comprendre la description térienre, je donnerai de nombreux dessins, qui illustreront de l'anatomie de l'animai. ul- texture de ses la organes ainsi que son développement embryonnaire. Lettres an communes à toutes les figures. est estomac. anns. e gi gros ce cavité cloaco-péribranchiale. gli glande intestinale. ig intestin grèle. ce a cavité cardiaque. m ed canal déférent cen cul-de-sac postérieur de Tendo- m' faisceau musculaire longitudinal du conche conjonctivo-musculaire. cb cavité branchiale. faisceau musculaire longitudinal de la i courbure intestinale. da cloison abdominale. epe cavité péricardiqne. ci cellules dites du testa'. e épithélium subtunical. cf épithélium foUicuIaire. cm embryon. en cndostyle. cp épithélium péribranchial. paroi du corps. sinus dorsal. style. e intestin. n nerf visceral. oeuf Ovarien. ocd débouché du canal déférent. oes cKSophage. oritice oesophagien. ov ovaire. ovd oviducte. ovd' son débouché. jyan portion anale do l'intestin. J © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Eecherches sur Phylogenese dea Tunk-iers. ia p.cp épaississementderépithéliumsub- pl placenta. po pavillon cesophagien. portion pylorique. rp repli placentaire. 1. dorsal. sv sinns ventral. pp Fig. s stigmate branchial sd sinus tunical. 551 t test. il testicule. Vue de profil face laterale droite) du thorax de l'extrémité antérieure de Tabdomen, d'un individu porteur de 4 embryons. L'anus, la portion anale de l'intestin, la portion initiale Arehiascidia neapolitana. et — de l'oesophage et le canal déférent, qui ne se distinguaient pas nette- ment sur l'animai examiné par transparence. n'ont pas X Gross. été représentés. '10. Gomme cela se présente fréquemment pour les spécimens fixes par méme après anesthésie, Taxe longitudinal antéro-postérieur; de l'abdomen se trouvait infléchi vers la face ventrale. Il ne se trouvait pas dans le prolongemeut direct du mème axe du thorax, comme les réactifs, c'est le cas Fig. 2. Vue, par la face dorsale, du thorax de l'ala vue de profil. Gross, 40. 3 à 15 représentent des coup es transversales, de plus en plus postcrieures, d'un méme individu adulte, porteur d'un seul embryon. L'animai, parfaitement épanoui, a été débite en une sèrie compiòte de coupes transversales, de 71/2," d'épaisseur, pratiquées d'avant en arrière. Ces coupes étant dessinées vues par leur face antérieure, il en résulte (]ue les còtés droit et gauche des figures correspondent respectivement aux faces gauche et droite de l'orgauisme. nimai dont Les fig. Fig. 3. chez l'animai bieu épanoui. Arehiascidia neapolitana. la fig. 1 x représente Coupé transversale du thorax, Arehiascidia neapolitana. des stigmates) du sac branchial, immédiatement en avant du bord an120. du replì placentaire. Gross, Arehiascidia neapolitana. Coupé transversale du thorax, interessant: x térieur Fig. 4. d'une part, le point de débouché du canal déférent cloaco-péribranchiale; d'autre part, 'placentaire Fig. 5. interessant postero-dorsale de la région stigmatique (rangée postérieure la partie [rp]. Gross, le 'ocd) bord antérieur, dans libre, la cavité du repli x 120. Coupé Arehiascidia neapolitana. l'anus [an) et le placenta [pi]. deux assises de noyaux, dont transversale du thorax, interessant On remarquera que l'une, adjacente à la le placenta montre membrane ovulaire continu délimitant immédiatement, en dehors, l'espace périembryonnaire occupé par les cellules dites «du testa», et), est constituée par les noyaux de Tépithélium folliculaire modifié, tandis que anhiste fin trait noyaux du repli placentaire modifié. Le bord gauche du placenta à droite dans la figure; se continue avec lépithélium péribranchial par Fintermediaire de la portion non modifiée du repli placentaire [rjj]. Le bord droit du placenta à gauche dans la l'autre est constituée par les figure se continue directement avec Tépithélium péribranchial aplati, qui n'est pas modifié dans sa texture et revèt la surface de la moitié droite du placenta, dont il est décoUé accidentellement. stance heureuse prouve que cet épithéliura Constitution du placenta. Gross, x 120. Cette circon- n'intervient pas dans la © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at Charles Julin, Rocherrhes sur la phylogem'se des Tuniciers. 552 Fig. 6. Coupe Äri-J/iascidia ncapolifana. transversale du thorax, interessant plus postt'rieur des stigmates bninchiaux dorsaux des rangées postt'Au niveau du placenta, la membrane ovurienres droite et gauche. le laire anhiste est décollée accidentellement. Fig. T. la 8. Archiascidia neapolitana. débouohé de Toviducte le pavillon oesophagien cloaco-péribranchiale [ocd') l'orifice [ce]; Archiascidia neapolitana. Coupé antérieure de l'abdomen. Elle phage [oes\ le minale (ckb) et Gross, {pò). Elle intéressa: à Fextrémité x 120. point de le postérieure de la eavité oesophagien plissée de la portion anale [pan] de Tintestin. 9. interessant Coupé transversale du thorax immédiatement eu avant de son extrémité postérieure. Fig. x 12U. partie postero-dorsale de la eavité cloaco-péribranchiale ainsi que le fond du sac branchia! avec Fig. Gross, Coupé transversale du thorax, Arcìiiascidia neapoiitnna. et la région [oo] Gross, non x 120. transversale passant par l'extrémité interesse la portion initiale de l'oeso- gros intestin y/), le bord antérieur de la cloison abdole cul-de-sac postérieur de lendostyle [cen). Gross. X 120. Fig. 10. Coupé transversale de l'abdomen interessant moyenne de To^sophage [oes] et le gros intestin [gi], entouré Archiascidia neapolitana. la portion des 6 tubes de la glande intestinale Fig. 11. Archiascidia neapolitana. [gli). la portion terminale de l'oesophage [oes] paroi duquel se trouve une grégarine Fig. 12. Archiascidia neapolitana. terminal de l'abdomen. sa longueur. Gross, Fig. 13. d gouttière tion pylorique {pp) [G]. interessant dans [ig], la Gross, x: 120. transversale passant par le renflement lestomac gouttiére laterale gauche, 1) e.^t) vers le milieu de e goiittière Coupé transversale passant par ventrale [ov] . renflement digestif; le testicule . terminal de l'abdomen. vers le Gross, Coupé transversale passant par Elle milieu de x 120. le renflement notamuient l'extrémité postél'extrémité antérieure de la branche interesse rieure de la portion pylorique pp et ascendante de la courbure intestinale Archiascidia neapolitana. [tt, à son extrémité antérieure et l'intestin grèle prèa de son extrémité postérieure ou initiale. Archiascidia neapolitana le Elle interesse: l'extrémité initiale de la por- du tube sa longueur; l'ovaire Fig. 15. et l'intestin gréle laterale droite de l'estomac (voir le texte pag. 504 Archiascidia neapolitana. [ig] Coupé Elle interesse terminal de l'abdomen. Fig. 14. x 120. x 120. a gouttière dorsale, et Gross, Coupé transversale de Fabdomen, Coupé [ci). Gross, x: 120. transversale passant par le renflement terminal de l'abdomen, immédiatement en arriére du testicule. interesse la branche transversale de la courbure intestinale gane cardio-péricardique au voisinage de son ;/•/) orifice postérieur. Elle et Tor- Gross. X 120. eca eavité cardiaque, epe eavité péricardique, pep épaississements de répithélium subtunical au niveau de l'extrémité postérieure des faisceaux musculaires longitudinaux. J Mifth. a. (ì. Znnl. Slatìon :. Neapel. Bd. 16. © Biodiversity Heritage Library, http://www.biodiversitylibrary.org/; www.zobodat.at «^ i JMn del. Vcrìatj i: B. Friedlämler cu Solm, Berlin. Taf. 20.