Les forces de sécurité du Hamas ont utilisé de puissants moyens

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Centre d'Information sur les
Renseignements
et le Terrorisme
au Centre d'Etudes Spéciales (CES)
21septembre 2008
Les forces de sécurité du Hamas ont utilisé de
puissants moyens militaires afin de s’opposer
au clan Dughmush et à des membres de
l'Armée de l'Islam, un groupe affilié à Al-Qaïda.
Il s'agit d'une nouvelle mesure du Hamas
visant à supprimer l'opposition et à renforcer
son contrôle sur la bande de Gaza.
Police du Hamas pénétrant dans le quartier Al-Sabra de Gaza, le bastion du clan Dughmush (Photo de la
police palestinienne dans la bande de Gaza, diffusée sur la chaîne Al-Aqsa et sur le Forum PALDF du
Hamas, 16 septembre 2008)
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1. Le 15 septembre 2008, des heurts ont éclaté entre les forces de sécurité du Hamas et des
membres du clan Dughmush dans le quartier d'Al-Sabra de Gaza. Ce clan est important et
puissant dans la bande de Gaza. Les confrontations ont débuté lorsque les forces de sécurité
ont essayé d'arrêter deux de ses membres, provoquant la mort de 11 membres du clan
Dughmush et en blessant 46. Un policier du Hamas a été tué et un autre a été blessé.
2. Parmi les personnes tuées et blessées par le Hamas figuraient plusieurs membres de
l'Armée de l'Islam, un groupe islamique radical affilié à Al-Qaïda (Voir l'Annexe.) Un des
tués était Ibrahim Dughmush, le frère du Commandant de l'Armée de l'Islam Mumtaz
Dughmush, qui pourrait avoir été blessé lors de l’altercation et/ou arrêté par le Hamas. Les
forces de sécurité du Hamas ont également saisi d'importantes quantités d'armes (armes
légères, RPG, grenades et matériel militaire). Quinze membres du clan ont été arrêtés suite à
ces violences.
3. Le Hamas a qualifié les événements "d'activités policières" de routine visant à supprimer
l'opposition dans la bande de Gaza. L'organisation est particulièrement désireuse
d'affaiblir les clans locaux (comme le clan Dughmush et le clan Hilles) et les organisations
terroristes qui n'acceptent pas son autorité, même s'ils sont de tendance radicale-islamique,
comme l'Armée de l'Islam.
4. Les médias du Hamas ont été prompts à présenter les membres du clan Dughmush tués
lors de ces confrontations, comme des criminels et les actions de la police comme des
activités policières anticriminelles régulières. Cependant, la force démesurée employée par le
Hamas indique que les événements ont été exploités pour renforcer le contrôle
sécuritaire sur la bande de Gaza par la suppression violente des foyers de pouvoir et
d'influence anti-Hamas, que l'organisation considère comme sapant son autorité.
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5. Ci-dessous le détail des événements qui ont débuté le 15 septembre 2008, dans le quartier
d'Al-Sabra de Gaza (Agence de presse Ma'an, 16 septembre 2008) :
A) Dans la matinée, la police du Hamas a essayé d'arrêter deux hommes recherchés.
L'un d'entre eux, Jamil Dughmush, soupçonné d'avoir tué un policier, a été arrêté à
3
l'hôtel de ville au centre de Gaza. Il a résisté, provoquant des échanges de coups de
feu qui ont fait un mort parmi les policiers et en ont blessé un autre.
B) L'après-midi, les forces de sécurité ont entouré le bastion du clan Dughmush à AlSabra, à l'Ouest de la ville de Gaza, et ont exigé que trois membre du clan se rendent
à la police ; tous les trois ont refusé. Une confrontation violente s'en est suivie, les
deux côtés tirant des coups de feu.
C) Vers minuit, les confrontations ont empiré et les forces du Hamas ont utilisé des
armes lourdes, y compris des RPG, des mitrailleuses, des obus de mortier ainsi que
des missiles antichars. Le combat s'est poursuivi pendant la nuit, jusqu'au matin du
16 septembre.
6. Dans les combats, 11 Palestiniens ont été tués, la plupart d'entre eux appartenant au clan
Dughmush, y compris le frère du commandant de l'Armée de l'Islam, Mumtaz Dughmush. Six
d’entre eux étaient membres de l'Armée de l'Islam et les autres étaient des civils, y compris
un enfant en bas âge et un jeune garçon. Malram Dughmush, qui a perdu quatre de ses
fils dans les combats, a déclaré à l'Institut des droits de l'homme Al-Dhamir que ses fils
avaient été exécutés sous ses yeux par des membres du Hamas qui lui ont également tiré
dans la jambe (Note : Tirer en direction des jambes des opposants est une forme commune
de punition par le Hamas dans la bande de Gaza. Cette méthode était utilisée dans le passé
contre les partisans du Fatah). Al-Dhamir a appelé à l'ouverture d'une enquête sur les
événements et a accusé le Hamas d'avoir recouru à un usage excessif de la force dans un
secteur à forte densité de population. Selon des informations contradictoires, Mumtaz
Dughmush, le commandant de l'Armée de l'Islam aurait été blessé dans les combats ou
arrêté par les forces de l'ordre du Hamas (Site Internet IslamOnline, 17 septembre 2008).
Pendant les confrontations, le Hamas a saisi d'importantes quantités d'armes au siège du clan
Dughmush, y compris des armes légères, des RPG, des grenades et du matériel militaire.
Armes saisies par les forces de sécurité du Hamas pendant les confrontations avec le clan Dughmush
(Photo de la police palestinienne dans la bande de Gaza, diffusée sur la chaîne Al-Aqsa et sur le Forum
PALDF du Hamas, 16 septembr 2008)
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7. Malgré la sévérité des événements et la force employée par le Hamas, l'organisation a
tenté de présenter l'incident comme une activité de police effectuée contre des "voyous" au
passé criminel. Après les confrontations, Islam Shahwan, un porte-parole de la police du
Hamas, a organisé une conférence de presse au cours de laquelle il a déclaré que l'action
avait eu pour objectif de préserver l'ordre public ainsi que la sécurité, et que son but était
d'arrêter des criminels recherchés appartenant au clan Dughmush. Ces hommes recherchés,
a-t-il ajouté, ont participé à l'enlèvement du correspondant britannique Alan
Johnston,1 ont tiré sur des ambassades étrangères, ont assassiné des civils innocents2 et ont
tué deux policiers. Il a ajouté qu'une tentative avait été faite de mettre un terme à la
question pacifiquement par l'intervention des aînés du clan Dughmush qui avaient consenti à
livrer les hommes recherchés, bien que le refus de ces derniers de se rendre ait forcé la
police à employer la force.
8. Le porte-parole de la police du Hamas a ajouté que pendant le raid, 15 autres membres
recherchés du clan avaient été arrêtés et que d'importantes quantités d'armes avaient été
découvertes. Il a noté que la police n'admettrait pas que quiconque érige "des bastions
sécuritaires" dans la bande de Gaza, faisant référence au bastion des Dughmush dans le
quartier d'Al-Sabra à Gaza (Site Internet PalMedia, Filastin Al-Yawm, 16 septembre 2008).
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9. Abu Muhammad, le mukhtar (chef) du clan Dughmush, a publié un communiqué
accusant la police du Hamas d'avoir tué 11 personnes, dont un jeune garçon et un enfant en
bas âge. Il a affirmé que le clan avait promis de remettre les deux membres soupçonnés
d'avoir tué le policier du Hamas, mais a précisé que l'administration du Hamas ne leur avait
pas accordé suffisamment de temps. Il a ajouté qu'il "n'y a aucune différence entre l'ancienne
autorité du Fatah dans la bande de Gaza et le règne actuel du Hamas." Il a également accusé
la police du Hamas d'avoir volé 27 000 shekels et 1 500 dollars pendant le raid et les
tentatives d'arrestations (Al-Sharq Al-Awsat, 18 septembre 2008).
1
Alain Johnston était un correspondant de la BBC dans la bande de Gaza, enlevé par l'Armée de l'Islam en Mars
2007. Il a été libéré quatre mois plus tard, sain et sauf, après que des membres du Hamas ont pris d'assaut le lieu
où il était retenu captif et ont échangé des tirs avec ses ravisseurs.
2
Probablement une allusion aux attaques contre les chrétiens dans la bande de Gaza. A ce sujet, voir notre article du
21 février 2008 intitulé “Explosion du bâtiment de la bibliothèque du YMCA à Gaza : nouvel incident relatif à une
série d'attaques contre des cibles occidentales et chrétiennes,” à l'adresse http://www.terrorisminfo.org.il/malam_multimedia/fr_n/pdf/gj_200208f.pdf.
5
10. Le bureau d'information de l'Armée de l'Islam a publié un communiqué accusant le
Hamas de conspirer en vue d'annihiler l'idéologie salafiste3 dans la bande de Gaza. Il a réfuté
l'affirmation du Hamas selon laquelle les incidents étaient de simples actions de police et a
ajouté que les événements s'inscrivaient dans le cadre d'un plan du Hamas visant à lutter
contre l'opposition dans la bande de Gaza. La preuve en est, selon le texte, que les
Brigades Izz al-Din al-Qassam (la branche armée du Hamas), ont participé aux confrontations
et pas uniquement les forces de police. Le Hamas, précise encore le communiqué, est
"viscéralement hostile à ceux qui ne suivent pas la voie des Frères Musulmans au niveau de
l'organisation et de l'idéologie, et ses actions "servent les intérêts des Etats-Unis et d'Israël et
même de l'Iran" (qui "bénéficie directement, parce que l'Armée de l'Islam est un obstacle à la
diffusion de son idéologie dans la bande de Gaza"4 (Forum PALDF, 17 septembre 2008).
11. L'Armée de la Nation, un autre réseau islamiste affilié à Al-Qaïda,5 a rejoint les vives
critiques visant le Hamas. Son communiqué a accusé l'organisation d'avoir institué "des lois
infidèles" dans la bande de Gaza aux dépends de la loi islamique (la sharia'). De plus, le
groupe a affirmé que les Palestiniens avaient été confrontés à plusieurs bains de sang sous le
règne du Hamas. Il a appelé tous les réseaux salafistes à s'unir et a appelé le Hamas à libérer
les 32 prisonniers appartenant aux Bataillons de l'Unité de Dieu (tawhid) et à l'Armée de
l'Islam.
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12. Le porte-parole du Fatah Fahmi Zaarir a vivement condamné ces incidents, les qualifiant
"de mise à mort du clan Dughmush effectuée par le Hamas et ses gangs." Il a déclaré que
l'action du Hamas, effectuée pendant [le mois musulman du] Ramadan, était une nouvelle
preuve que l'organisation a renoncé à tous ses principes religieux et humanitaires. Il a
également déclaré que le fait de recourir à de l'artillerie lourde contre des civils témoignait de
l'indifférence du Hamas pour le sang palestinien.
3
Salafiya fait référence au terme salaf - la première génération de l'Islam, considérée par les Musulmans comme
ayant été composée d'individus honnêtes dignes d'être imités. Dans l'ère moderne, le terme se réfère aux réseaux
islamiques extrémistes du monde arabo-musulman, y compris de la bande de Gaza. Certains des réseaux salafistes
dans la bande de Gaza, comme l'Armée de l'Islam, sont affiliés à Al-Qaïda et au jihad mondial. L'activité salafiste
dans la bande de Gaza a commencé pendant les années 1980 et a augmenté pendant les années 90. La Salafiya
dans la bande de Gaza ne coopère pas avec le Hamas et évite même ses cérémonies.
4
Récemment, des porte-parole d'Al-Qaïda ont attaqué l'Iran et les Chi'ites. Ayman Al-Zawahiri, le second de Ben
Laden dans la hiérarchie d'Al-Qaïda, a récemment affirmé que le régime islamique en Iran coopérait avec les
Américains en Irak et en Afghanistan (Télévision Al-Jazeera, 8 septembre 2008).
5
L'Armée de la Nation est un réseau officiellement établi il y a environ deux ans. Le groupe considère tous les
Musulmans comme faisant partie de la nation islamique, se définit comme purement islamique et s'abstient donc
d'adopter des symboles nationaux palestiniens. A ce sujet, voir notre article du 11 février 2008 intitulé “L'Armée de la
Nation Jérusalem : nouvelle ramification du jihad mondial dans la bande de Gaza. Depuis la prise de contrôle de la
bande de Gaza par le Hamas, la propagande et les activités terroristes des groupes islamiques radicaux associés à AlQaïda
et
au
jihad
mondial
ont
augmenté,”
à
l'adresse
http://www.terrorisminfo.org.il/malam_multimedia/fr_n/pdf/gj_030208f.pdf.
6
Membre du Hamas près d'une pile d'armes saisies pendant les confrontations avec le clan Dughmush
(Photo de la police palestinienne dans la bande de Gaza, diffusée sur la chaîne Al-Aqsa et sur le Forum
PALDF du Hamas, 16 septembre 2008)
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13. La suppression violente du clan Dughmush, dont certains membres appartiennent à
l'Armée de l'Islam, est un autre exemple de la série d'actions brutales adoptées par le Hamas
pour supprimer l'opposition dans la bande de Gaza et renforcer son emprise. Depuis sa prise
de contrôle de Juin 2007, le Hamas a augmenté la fréquence de ce genre d'actions et elles se
poursuivent durant la trêve avec Israël.
14. Les clans puissants (comme les Dughmush et les Hilles) et certaines organisations
terroristes (comme le Fatah et l'Armée de l'Islam), qui n'acceptent pas le contrôle du
Hamas, agissent selon lui contre ses intérêts. Les confrontations actuelles sont la suite de
mesures militaires précédentes adoptées par le Hamas contre ses adversaires. Le plus récent
incident remonte à Août 2008, lorsque le Hamas a visé des membres du clan Hilles et que
cent quatre-vingts membres du clan se sont enfuis en Israël (la plupart ont été transférés à
l'Autorité Palestinienne). Simultanément, il y a eu des confrontations violentes dans le
quartier de Saja'iya à Gaza entre le Hamas et des membres de l'Armée de l'Islam.6
15. Depuis sa prise de pouvoir, le Hamas a œuvré pour imposer un code islamique aux
résidents de la bande de Gaza et pour établir une sorte "d'émirat islamique," comme ses
6
A ce sujet, voir notre article du 4 août 2008 intitulé “Élimination du Fatah dans la bande de Gaza : de violentes
confrontations entre le Fatah et le Hamas ont provoqué la fuite de 180 membres du Fatah en Israël,” à l'adresse
http://www.terrorism-info.org.il/malam_multimedia/fr_n/pdf/hamas_f002.pdf.
7
adversaires le prétendent.7 Selon le point de vue du Hamas, un tel "émirat" doit être sous
contrôle politique et militaire total et inclure également le contrôle stratégique et
tactique de la campagne terroriste contre Israël. Ainsi, le Hamas utilise également la force
militaire pour supprimer les réseaux islamiques qui lui sont proches idéologiquement. Parmi
eux figure l'Armée de l'Islam, qui est affiliée à Al-Qaïda et au jihad mondial.8 Jusqu'ici, la
politique du Hamas a été fructueuse et il a renforcé son contrôle depuis sa prise de la
bande de Gaza en Juin 2007, bien qu'il y ait toujours des enclaves locales de pouvoir qui
refusent de se plier à ses préceptes.
7
Après la prise de la bande de Gaza, les Egyptiens se sont inquiétés du fait qu'une révolution ne transforme la bande
de Gaza en un "émirat islamique." Voir notre article du 5 juillet 2007 (en anglais) intitulé “Egypt condemns the
Hamas takeover of the Gaza Strip, expresses its unequivocal support of the Palestinian emergency government, and
campaigns
to
strengthen
Abu
Mazen”
à
l'adresse
http://www.terrorisminfo.org.il/malam_multimedia/English/eng_n/pdf/egypt250607_e.pdf. Les opposants au Hamas comme Muhammad
Dahlan continuent d'accuser le Hamas de tenter de mettre en place un émirat islamique dans la bande de Gaza,
offrant ainsi un terre fertile à Al-Qaïda (Al-Hayat, Londres, 30 août 2008). Pour la mise en application du code
islamique par le Hamas dans la bande de Gaza, voir notre article du 31 août 2008 intitulé “Le Hamas multiplie ses
tentatives pour imposer un code social islamique dans la bande de Gaza,” à l'adresse http://www.terrorisminfo.org.il/malam_multimedia/fr_n/pdf/islamisation.pdf.
8
Le Hamas et Al-Qaïda se sont livrés à de vifs échanges verbaux. Ayman Al-Zawahiri, le second de Ben Laden, a
vivement critiqué le Hamas, l'accusant d'avoir abandonné la "voie du jihad" et d'avoir "vendu la Palestine." Le porteparole du Hamas a rétorqué que les allégations d'Al-Qaïda étaient le résultat de son ignorance de la situation en
Palestine.
8
ANNEXE
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16. L'Armée de l'Islam (Jaiish l'Al-Islam) est un réseau palestinien dans la bande de Gaza
qui possède plusieurs douzaines de membres. L'organisation est affiliée idéologiquement au
jihad mondial, entretient des contacts avec ses activistes du jihad et est considérée comme
une succursale opérationnelle d'Al-Qaïda dans la bande de Gaza. Son commandant est
Mumtaz Dughmush qui, avec ses disciples, a quitté les Comités de résistance populaire. A
l'origine, le groupe était étroitement lié au Hamas.
17. Depuis sa création, l'Armée de l'Islam a adopté des méthodes utilisées par les réseaux du
jihad mondial, comme l'enlèvement de ressortissants étrangers et la violence contre des
institutions
chrétiennes
et
occidentales.
L'organisation
attaque
aussi
des
lieux
de
divertissement dans la bande de Gaza comme des cafés Internet, qu'il considère comme
opposés à la moralité musulmane et proches de la culture occidentale.
Mumtaz Dughmush (à droite) avec un membre de son clan
(Site Internet du Hamas, 21 janvier 2007)
18. Ci-dessous les principales actions de l'Armée de l'Islam :
A) Mars 2007 : Enlèvement du correspondant britannique Alan Johnston, libéré par
le Hamas au mois de Juillet suivant.
B) Août 2006 : Enlèvement de deux correspondants de Fox News.
9
C) Juin 2006 : Des membres de l'Armée de l'Islam ont participé à l'attaque sur Kerem
Shalom au cours de laquelle Gilad Shalit a été enlevé et deux soldats de Tsahal ont été
tués.
D) Août 2005 : Meurtre de Mussa Arafat, le chef des renseignements militaires
palestiniens.
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