- Créer une problématique. Il faut trouver dans quel sens les mots-clés sont utilisés.
- Essayer de rechercher des idées et des exemples. Imaginer à quoi l’auteur peut bien penser.
- Mettre en forme les idées et les arguments, faire des transitions (avoir un lien logique, un lien
d’argumentation). Ce plan se fait généralement en trois parties.
Il existe trois types de plan :
- Un plan dialectique (ou thèse/antithèse/synthèse) : il sert quand on a un sujet qui présente une
opposition, ou quand on a un sujet qui énonce un jugement et lorsqu’on pense qu’il existe des
exemples, des idées contraires. On le fait quand on pense qu’il y a deux grandes possibilités qui
s’opposent, à peu vrai à l’équivalence.
1ère partie : oui, on est d’accord avec l’auteur ; 2ème partie : non, on peut trouver autre chose. On
cherche des arguments qui démentent, contredisent, créent une tension avec le premier énoncé ;
3ème partie : on doit montrer que l’opposition présentée peut être dépassée.
- Un plan analytique : il vise à réfléchir autour de ce que l’auteur a dit, énoncer un certain nombre de
points correspondants à son propos. On doit répondre à la question en plusieurs points. Il faut
trouver plusieurs grandes idées qui marquent plusieurs types de réponses possibles à ce sujet. On
l’utilise quand on a pas à opposer deux idées.
- Un plan thématique : le sujet ne consiste qu’en quelques mots.
Sujet : La citation de Herbart.
Idée principale défendue par Herbart : la musique est autonome, elle n’est pas une simple peinture,
description, n’a pas un caractère figuraliste.
Cette citation se place dans un contexte : le passage entre la musique figurative et la musique
absolue, pure.
- Théorie des passions, de l’imitation : la musique comme un langage particulier, des tonalités qui
renvoient à des sentiments, les mouvements descendants qui renvoient au Lamento.
Ces figures se retrouvent dans un grand nombre d’œuvres musicales.
« Du beau dans la musique », d’Eduard Hanslick. La musique n’est pas une simple description, la
musique instrumentale (pour lui la forme la plus important) est pure, elle est une forme sonore en
mouvement. Cette idée a fait polémique. On l’a appelé la musique absolue ou musique pure.
Quelques exemples :
- Roméo & Juliette, de Berlioz, comme la Symphonie Fantastique, sont des œuvres à programme.
Elles sont dans la description, la correspondance entre un sujet et une musique.
- La fugue.
Hoffmann est un écrivain, fervent partisan de la musique autonome. Il publie en 1815 un texte qui
analyse la Ve symphonie de Beethoven. Dans cette analyse, il met en évidence le fait que le
principale élément de cette symphonie n’est pas le fait qu’elle soit orageuse, ténébreuse… mais
l’idée musicale, qui ne renvoie à rien d’autre qu’à elle-même.
Néanmoins, on a toujours beaucoup de formes très marquées par la musique à programme.
Chez Liszt, il y a beaucoup de musiques à programme.
Brahms compose beaucoup de musiques pures.
Wagner était contre Hanslick, car pour lui la musique est associée à tout un autre univers. Il n’a
jamais écrit dans sa production de musique pure.
Idées de plan :
- 1) La musique pure, autonome (exemple de la fugue, de quatuor à cordes, de symphonies…) ;
- 2) La musique expressive, à programme ;
- 3) Les diverses intentions du compositeur.
- 1) La musique exprime des sentiments. A l’époque classique (fin), le public, les commentateurs…
inventent des histoires autour d’œuvres musicales instrumentales.