Les professionnels de l’horticulture et
des espaces verts vous informent…
Pour protéger les plantes contre les parasites, les professionnels utilisent
des solutions préventives : placer les cultures dans un contexte favorable
permet d’augmenter leur vigueur et leur résistance aux attaques.
Dès le départ, la plante et son environnement doivent être sains
des plantes
ornementales
Crédit photographique : FREDON Nord Pas-de-Calais. Prises de vue : Simon Honoré, Sophie Kubiak, Aurore Leporcq, Karine Petit, Sophie Quennesson-Bardoux, Grégory Roy- FREDON Nord Pas-de-Calais – Photographie de compost : Kessner Photography
Toute reproduction même partielle est soumise à notre autorisation - FREDON Nord Pas-de-Calais – 265, rue Becquerel – BP 74 – 62750 Loos en Gohelle – tél 03.21.08.62.90 – fax 03.21.08.64.95 – courriel : f[email protected] - site : www.fredon-npdc.com
Ce document est financé par le Conseil Général du Nord dans le cadre du programme
API'Nord « Agriculture et Protection Intégrée pour le développement durable dans le Nord »
Réalisation FREDON Nord Pas-de-Calais
Plants ligneux en cours de culture en pépinière
Jeune culture de plantes à massif
- En pleine terre : vérifier, avant la plantation, l’absence de ravageurs, de
pathogènes racinaires ou de débris végétaux contaminés dans le sol.
- En pot ou conteneur : utiliser du terreau neuf, indemne de parasites et semences
d’adventices.
Dissémination par les outils et les vêtements
En production horticole, les serres sont régulièrement vidées (vide
sanitaire) et les structures désinfectées pour éliminer les ravageurs et
agents pathogènes qui peuvent s’y conserver.
Limiter les risques de dissémination des parasites
Dissémination par le transport de végétaux
contaminés
Dans le cas du dépérissement bactérien du marronnier par exemple, toujours
transporter les débris de taille, à l’aide d’un conteneur couvert.
Eviter le maintien de « réservoirs » de parasites
Lorsque les déchets sont détruits par compostage, la
température doit être suffisante pour décomposer les
végétaux tout en éliminant les parasites qui s’y conservent.
Le compost peut alors être utilisé comme apport
organique au pied des plantations.
En complément de la prophylaxie, les mesures culturales
Adapter les pratiques culturales aide à maintenir la vigueur des plantes pour les
rendre plus résistantes aux attaques parasitaires. Quelques exemples :
• Adapter les espèces végétales plantées aux caractéristiques du sol et du climat,
Tailler toujours par temps sec pour éviter la contamination des plantes, au
niveau des plaies de taille, par les pathogènes disséminés par les pluies,
Favoriser la diversification des plantations et éviter de choisir des ensembles
monospécifiques (végétaux de la même espèce) pour empêcher la généralisation
des attaques parasitaires, …
Lors de la taille hivernale, supprimer les rameaux portant des chancres,
de l’oïdium, des larves de cochenilles, des œufs de pucerons, des acariens ;
supprimer les fruits momifiés par la moniliose, …
Pendant la mauvaise saison, les insectes et les champignons peuvent se
maintenir sur les feuilles et fruits tombés au sol ou bien sur certaines
parties des plantes.
Mineuse du marronnier : les chrysalides
demeurent pendant l’hiver dans des «mines»,
creusées dans l’épaisseur de la feuille.
Outre le fait qu’elles peuvent se multiplier et devenir envahissantes, certaines
plantes spontanées peuvent aussi abriter des insectes et des champignons nuisibles
aux plantes cultivées. En culture sous serres, il est ainsi indispensable de supprimer
les adventices.
Dissémination par l’eau d’irrigation
La prophylaxie consiste à maintenir la propreté dans et autour de la culture
pour prévenir le développement des maladies et des ravageurs. Elle permet
d’éviter ou de réduire les sources d’infection ou de dissémination.
Végétaux arrachés ou abattus :
Troène atteint par un pourridié
(maladie racinaire)
Peuplier atteint par une maladie
du bois (pourriture)
En revanche, en espaces verts, certaines plantes spontanées peuvent favoriser les
insectes utiles et être gérées par simple fauchage (fossés, bas côtés, zones
enherbées).
Ramasser et éliminer les feuilles mortes ou les
cônes de pins, par exemple, permet de lutter contre
les formes hivernantes de certains parasites.
Chantiers de rempotage
en pépinières : utilisation
de terreau neuf
Larves d’otiorrhynques
(ravageurs des racines)
Emilie Houliez
Sophie kubiak
Limiter la conservation des parasites pendant l’hiver
Eliminer les végétaux morts ou dépérissants
Supprimer les adventices
Evacuer les déchets végétaux
L’élimination des déchets par le compostage
Les déchets de culture ne doivent pas être conservés
trop longtemps à côté d’une parcelle car ils risquent
d’être une source de contamination pour la culture.
Déchets à côté d’une serre :
à évacuer rapidement!
Compost bien décomposé
Désinfection du sécateur
Marronnier abattu
Troène arrac
Galinsoga, adventice potentiellement hôte
d’acariens – culture de chrysanthème Mouron, adventice hôte
d’aleurodes – culture de freesia
Mouron, seneçon, laiteron
dans une serre
Maladie des taches noires de l’érable : les feuilles
mortes au pied des arbres portent des taches qui
seront des sources de recontamination au printemps.
Peuplier abattu
Larves de cochenilles Chancres dus à l’anthracnose
du platane Fruit atteint par la moniliose
Un sol ou un substrat sains
Un outil de production propre
Un plant végétal sain
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