QCM de selection - Institut de la Francophonie pour la Médecine

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Liste des QCM que vous trouverez sur le site,
Réparties en quatre ensembles de questions (QCM-1 à 4)
N° du
QCM
1
1
1
1
2
2
3
3
4
4
4
Total
Domaine
Microbiologie
Biologie médicale
Immunologie
Pharmacologie
Maladies Infectieuses et
tropicales
Parasitologie
Santé mère enfant
Médecine interne dans les pays
en développement
Santé publique
Epidémiologie
Biostatistiques
Management
Nombre de
questions
14
8
8
10
68
30
13
18
13
10
13
10
215
Les QCM sont présentées en 2 versions :
version « Q » pour QUESTION : cocher les propositions correctes
version « C » pour « CORRIGE » : la ou les bonnes réponses sont surlignées
pour « COMMENTAIRE », bref , ajouté si besoin
PRINCIPES GENERAUX de ces QCM :
2 orientations privilégiées : i) pays en développement ; ii) santé publique
il n’y a pas de pièges, d’absurdités, d’affirmations grossièrement erronées
l’objectif est en effet d’acquérir des connaissances, et pas d’induire en erreur
les questions sont des propositions simples, directes, et affirmatives
il s’agit de cocher celles qui sont correctes (justes, exactes)
sauf mention contraire, il y a souvent plusieurs réponses possibles
1
I. MICROBIOLOGIE - BIOLOGIE - IMMUNOLOGIE - PHARMACOLOGIE
1. Quel est le caractère morphologique des staphylocoques?
A – Diplocoque Gram positif
B - Bâtonnet Gram Positif
C - Cocci en grappe, Gram négatif
D - Bâtonnet Gram négatif
E - Cocci en grappe, Gram positif
F - Bacille non colorable
2. Vibrio cholerae où se multiple t il plus spécialement chez l'homme?
A - dans la lumière intestinale
B - dans l'estomac
C - dans les voies biliaires
D - dans le colon proximal
E – dans les lymphatiques mésentériques
3. Salmonelloses quelles sont les modes possible de contamination?
A - ingestion d'eau de boisson ou d'aliments souillés.
B - infection nosocomiale par ex. lors d'une transfusion sanguine
C - transmission directe homme-homme, si le porteur prépare les aliments.
D – les mouches peuvent transporter passivement les salmonelles.
4. Quel est l'agent causal de la mélioïdose?
A – Capnocytophaga sp
B – Enterococcus sp
C - Pseudomonas pseudomallei (Burkholderia pseudomallei)
D – Neisseria sp
E –association de germes anaérobies
5. Shigellose : quels examens para-cliniques sont utiles au diagnostic
A - La méthode de choix est l'hémoculture en période fébrile.
B - La méthode de choix est la coproculture.
C - Le sérodiagnostic n'a pas d’intérêt.
D - Le test de leucocyte dans les selles (bleu de méthylène) est positif.
6. Escherichia coli peut infecter différents organes ; lesquels le sont fréquemment ?
A - Vésicule biliaire
B - Bronches
C - Péritoine
D - Jejuno-ileon
E - Voies urinaires
F – voies génitales
2
7. Staphylococcus aureus peut être responsable d' une intoxication alimentaire sévère.
Lequel parmi les mécanismes suivants est alors en cause ?
A - pénicillinase
B - entérotoxine
C - leucocidine
D - haemolysine
E - coagulase
8. Staphylococcus aureus peut être à l’origine des maladies suivantes :
(cocher les bonnes réponses)
A - glomérulonéphrite aiguë
B - impétigo
C - rhumatisme articulaire aigu
D - erysipèle
E - charbon
F – syndrome de Lyell
9. L’infection est définie par :
A - l’invasion d’un ou plusieurs tissus par un micro-organisme avec réaction
inflammatoire, avec ou sans symptômes.
B - l’invasion d’un ou plusieurs tissus par un micro-organisme avec réaction
inflammatoire, avec symptômes.
C – la présence d’agent pathogène dans les tissus.
D – l’équilibre entre la virulence d’un agent pathogène et la résistance de l’hôte (défense
immunitaire).
E – l’aptitude d’un germe à se développer chez l’hôte et y secréter des toxines
10. Le pouvoir pathogène des bactéries dépend de :
A – espèce bactérienne et souche du germe responsable de l’infection
B - sécrétion de toxines par le germe
C - synthèse d’enzymes par le germe
D – capacité du germe à se multiplier
E – antibiorésistance du germe
F - susceptibilité de l’individu hôte.
11. Qu'est-ce qu'un porteur sain ?
A - Un individu porteur d'un agent pathogène avec des manifestations cliniques
discrètes.
B - Un individu porteur d'un agent pathogène sans manifestations cliniques.
C - Un individu qui présente comme seule manifestation une sérologie positive.
D - Un individu porteur d'un agent pathogène incapable de le transmettre
E - Un individu porteur d'une maladie génétique sans expression clinique apparente.
F - Un individu qui n'est porteur d'aucun agent pathogène.
3
12. Parmi les germes entériques suivants, l'un d'eux est responsable de dysenterie ; lequel ?
A - Giardia intestinalis
B - Shigella spp
C - Klebsiella spp
D - Vibrio cholerae
E - E.coli entérotoxinogène
13. Les endotoxines, comme les lipopolysaccharides LPS, qui sont libérés par les bactéries au
cours de l’infection , sont :
A - inflammatogènes, pyrogènes et à tropisme vasculaire
B - pyrogènes et à tropisme vasculaire et cardiaque
C - inflammatogènes et à tropisme endocrinien (surrénales, cellules bêta pancréatiques)
D – à l’origine du choc septique.
14 .Laquelle des propositions ci-dessous définit le commensalisme ?
A – Le microorganisme se nourrit de matières organiques sur un être vivant sans
entraîner de troubles ou de spoliation chez son hôte.
B – Le microorganisme se nourrit de matières organiques ou végétales en
décomposition dans le milieu extérieur
C – Microorganisme et hôte vivent en étroite collaboration avec bénéfice mutuel.
D - Aucune des propositions précédentes ne caractérise le commensalisme.
BIOLOGIE MEDICALE DANS LES PAYS EN DEVELOPPEMENT
1. Quelle est l'interprétation correcte de la numération formule sanguine suivante réalisée chez
un adulte ?
GB: 5450/mm3 ; PN: 3600 ; PE: 50 ; PB: 50 ; Lymphocytes: 1600 ; Monocytes: 150
A - hypereosinophilie
B - syndrome mononucleosique
C - polynucleose neutrophile
D - neutropénie
E - hyperlymphocytose
F - NFS normale
2. Quelle est l'interprétation de la numération formule sanguine (chez un adulte)
GB: 14 250/mm3 ; PN: 6300 ; PE: 450 ; PB: 50 ; Lymphocytes: 7100 ; Monocytes: 350
A - hyperleucocytose
B - polynucléose neutrophile
C - hyperéosinophilie
D – NFS a la limite de la normale
E - hyperlymphocytose
F – syndrome mononucléosique
3. la vitesse de sédimentation ou VS (cocher les propositions exactes)
4
A.
B.
C.
D.
E.
F.
est un marqueur d’inflammation à très haute sensibilité et spécificité (>90%)
qui est spécifique des infections bactériennes
qui varie rapidement en fonction du degré de l’inflammation
qui est de moindre valeur que la CRP pour suivre l’évolution d’une infection
qui est élevée dans les maladies de système
qui peut être faussée en cas d’anémie ou hyypoprotidémie
4. Un homme de 38 ans présente une VS à 35mm à la première heure.
cocher les affirmations correctes :
A - le patient présente une maladie inflammatoire.
B - le patient présente une infection ou une inflammation.
C - ce résultat est normal.
D - la VS est modérément accélérée.
E - le patient présente une infection bactérienne.
F – le patient ne présente pas d’infection bactérienne
G – une mesure à la deuxième heure n’a pas d’intérêt
5. la thrombopénie accompagne souvent les infections suivantes
A. paludisme
B. leptospirose
C. dengue
D. choc septique
E. méningite cérébro-spinale
F. endocardite
G. typhoïde
6. Insuffisance rénale : elle fait souvent partie du tableau des infections suivantes :
A. leptospirose
B. paludisme simple à P falciparum
C. pneumonie à pneumocoque (non bactériémique)
D. paludisme à P malariae
E. pyélonéphrite
F. dengue
G. choc septique
7. Diagnostic sérologique d’une infection :
A. on peut prélever après le 5è jour d’infection pour détecter des IgM
B. on peut prélever le plus tôt possible un prélèvement précoce et 15 j plus tard un
prélèvement tardif afin de vérifier s’il y a séroconversion
C. les IgM témoignent d’une infection ancienne
D. les IgG d’une primo-infection
E. l’absence d’anticorps au 5è jour permet d’écarter le diagnostic
F. on peut utiliser le diagnostic sérologique pour le diagnostic de toutes les infections
G. un test sérologique est fiable lorsque sa sensibilité et sa spécificité dépassent 50%
8. Fonctions hépatiques : les examens biochimiques explorent ces fonctions
5
A - bilirubine libre
B – gama GT
C - créatinine
D - phosphatases alcalines
E - taux de prothrombine
F – créatine phosphokinase (CPK)
IMMUNOLOGIE
1. I’Immunité acquise (à la différence de l' immunité naturelle) :
A - met en œuvre uniquement des facteurs humoraux.
B - est spécifique de chaque agent pathogène.
C - intervient uniquement sur les organismes intracellulaires.
D - met en œuvre uniquement des facteurs cellulaires.
E - met en œuvre des facteurs humoraux et cellulaires
F – est de courte durée
2. l’immunité humorale intervient de façon prédominante dans la guérison ou la protection des
maladies suivantes :
A. infection à VIH
B. lèpre
C. hépatite A
D. rougeole
E. tuberculose
F. paludisme
3. lymphocytes CD4
A. leur nombre / mm3 témoigne du niveau de l’immunité cellulaire
B. un chiffre normal de CD4 se situe entre 2000 et 5000 / mm3
C. en dessous de 200 CD4, il s’agit d’une immunodépression marquée
D. un niveau < 100 / mm3 est incompatible avec la vie
E. l’abaissement des CD4 est spécifique de l’infection à VIH
F. le nombre de CD4 est plus élevé chez l’enfant < 1 an que chez le grand enfant ou
l’adulte
4. les situations suivantes s’accompagnent d’immuno-dépression
A. grossesse
B. grand âge
C. enfant de 1 à 5 ans
D. diabète
E. malnutrition
F. rougeole
G. traitement prolongée par AINS
6
5. les maladies suivantes sont des maladies par auto-anticorps
A. déficit en G6PD
B. asthme
C. lèpre
D. purpura thrombopénique idiopathique
E. diabète de type 1
F. RAA
G. dengue hémorragique
H. anémie de Biermer
6. La sérothérapie
A. peut être utilisée dans toute maladies infectieuse à condition d’être précoce
B. est surtout utile dans les toxi-infections sévères
C. peut être utilisée dans des intoxications ou envenimations
D. est contrindiquée chez le nouveau né et la femme enceinte
E. ne doit pas être associée à la vaccination
F. fait appel à des sérums immuns, riches en anticorps d’origine animale ou humaine
G. les sérums d’origine humaine présentent un risque de transmission virale
7. l’immunité spécifique acquise (vis à vis d’un virus par exemple) fait intervenir
principalement les cellules effectrices suivantes :
A. les polynucléaires basophiles
B. les polynucléaires neutrophiles
C. les lymphocytes B
D. les lymphocytes T
E. les lymphocytes NK
F. les polynucléaires éosinophiles
G. les macrophages
H. les hépatocytes
I. les cellules adipeuses
8. la cytotoxicité
A. est un mécanisme de défense participant à l’immunité cellulaire
B. qui détruit la cellule porteuse de l’antigène
C. est un mécanisme non spécifique de l’antigène
D. est médiée par des cytokines
E. est médiée par les anticorps
F. participe au mécanisme de rejet de greffe ou d’auto-immunité
PHARMACOLOGIE
1. Médicaments génériques : parmi les affirmations suivantes lesquelles sont correctes ?
7
A - Ce sont tous les médicaments figurant sur la liste des médicaments essentiels.
B - Ils sont désignés par leur dénomination commerciale internationale (DCI)
C - Ils ne sont pas commercialisés.
D - Ils sont aussi efficaces et moins chers que les médicaments de marque.
E - Ils ne sont plus protégés par des brevets et peuvent être produits sans licence.
F - Ils sont moins efficaces parce que moins chers que les médicaments de marque.
2. Médicaments essentiels : parmi les affirmations suivantes lesquelles sont correctes ?
A – ce sont exclusivement des médicaments génériques
B - ce sont des médicaments destinés aux maladies les plus répandues.
C - la liste des médicaments essentiels peut varier d’un pays à l’autre selon le niveau de
soins, l’épidémiologie, et les ressources du pays.
D – ils sont en nombre limité et fixé par l'OMS.
E – ils sont sélectionnés régulièrement par des experts indépendants sur leur rapport
coût / efficacité / tolérance
3. Parmi les antiseptiques suivants, lequel / lesquels sont recommandés pour l’asepsie de la
peau avant un acte invasif :
A - Polyvidone iodée
B - Eau oxygénée
C - Cétrimide (ammonium quaternaire)
D - Alcool à 70°
E - Chloramine (dérivé chloré)
F – Chlorhexidine
G – le mieux est une association, par ex. chlorhexidine suivie de polyvidone
4. Parmi les antiseptiques suivants, quels sont ceux qui sont recommandés pour l’asepsie des
muqueuses ?
A - Polyvidone iodée diluée
B - Cétrimide (ammonium quaternaire)
C - Eau oxygénée
D - Chlorhexidine
E - Chloramine (dérivé chloré)
F - Alcool à 70°
5. Antibiotique 1 (AB)
A. C’est à l’origine une molécule de nature biologique produite par un micro-organisme
B. Qui à la différence des antiseptiques, est relativement peu toxique pour l’homme
C. Qui a un effet destructeur spécifique sur les bactéries exclusivement (ni les virus, ni les
champignons, ni les parasites)
D. Qui agit par le biais des cytokines
E. Qui est capable de détruire un nombre limité de bactéries pathogènes pour l’homme
F. Tous les AB partagent le même mécanisme d’action sur la bactérie
G. Réduisent ou annulent la multiplication bactérienne sans tuer véritablement la bactérie,
cette dernière action revenant à l’immunité
H. Tous les antibiotiques sont susceptibles d’induire des mécanismes adaptatifs de
résistance chez les bactéries
8
6. Antibiotique 2
A. On exprime la puissance d’un AB par sa CMI
B. La CMI peut être calculée pour chaque type d’antibiotique vis à vis de chaque famille
de bactéries
C. Elle peut être mesurée simplement par l’antibiogramme grâce à la méthode des disques
en mesurant le diamètre d’inhibition en culture sur gélose
D. Sa mesure nécessite des techniques complexes
E. La CMI d’un AB vis à vis d’un germe donné est stable dans le temps et dans l’espac
7. Antibiotiques 3
A. L’absorption digestive des AB est variable selon les personnes
B. La diffusion des AB est variable selon les tissus
C. L’os, le SNC, l’œil, la prostate, la peau sont des organes mal pénétrés par les AB
D. L’association de 2 AB produit toujours un renforcement mutuel et augmente leur
puissance et leur diffusion
E. En cas d’infection sévère, c’est toujours une association d’AB qui est recommandée
8. Antibiotiques 4
A. Les quinolones et les cyclines sont contrindiquées chez l’enfant
B. Une majorité d’ AB courants est contrindiquée en cas de grossesse sauf les
betalactamines et les macrolides
C. La marge ou index thérapeutique est la différence entre le seuil d’activité et le seuil
toxique
D. La marge ou index thérapeutique des aminosides est large
E. Aminosides et quinolones ont une faible puissance et vitesse de bactéricidie
F. Les cephalosporines ont un large spectre antibactérien
G. Chloramphénicol et macrolides sont bactériostatiques
9. Antibiotiques 5. le mauvais usage des AB consiste à :
A. prescrire trop d’antibiotiques en général
B. prescrire de façon symptomatique, par ex en cas de fièvre « inexpliquée »
C. prescrire de préférence des AB à spectre étroit
D. prescrire de préférence des AB bon marché
E. utiliser systématiquement des AB en prévention après une intervention chirurgicale
F. utiliser fréquemment des AB en association
10. Antibiotiques 6. La résistance aux AB
A. est typiquement un problème des pays riches qui surconsomment les AB
B. est très répandue dans les pays en développement
C. est favorisée par les traitements trop courts
D. est favorisée par les traitements trop longs
E. est favorisée par la prescription médicale
F. est favorisée par la prise d’AB en auto-traitement
G. est favorisée par l’association d’AB
9
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