16K29
Poids corporel
du patient (kg)
Dose (μg/kg/min) Débit de
perfusion
100 1,2 1,8 2,4 3,6 ml/h
Le profil de récupération après perfusion de cisatracurium chez les patients en USI est indépendant de la durée
de la perfusion.
4.3. Contre-indications
Ce medicament est contre-indiqué chez les patients présentant une hypersensibilité connue au cisatracurium,
à l'atracurium ou à l'acide benzène sulfonique.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Le cisatracurium paralyse les muscles respiratoires ainsi que les autres muscles striés, mais n'a pas d'effet
connu sur la conscience ou le seuil nociceptif. Le cisatracurium ne doit être administré que par des
anesthésistes ou des cliniciens familiarisés avec l'utilisation et l'action des curares, ou sous leur contrôle. Du
matériel d'intubation trachéale, d'assistance respiratoire et d'oxygénation artérielle adéquate doit être
disponible.
Des réactions anaphylactiques graves aux agents bloquants neuromusculaires ont été rapportées. Ces
réactions ont, dans certains cas, été potentiellement mortelles et fatales. En raison de la potentielle gravité de
ces réactions, il convient de prendre les précautions nécessaires, telles que la disponibilité immédiate d’un
traitement d’urgence adéquat. Il convient également de prendre les précautions nécessaires chez les patients
ayant déjà présenté des réactions anaphylactiques à d’autres agents bloquants neuromusculaires, car une
réactivité croisée entre les agents bloquants neuromusculaires, dépolarisants et non dépolarisants, a été
rapportée (voir rubrique 4.3).
Le cisatracurium n'a pas de propriétés vagolytiques ou ganglioplégiques significatives. Par conséquent, il n'a
aucun effet clinique significatif sur la fréquence cardiaque et ne neutralise pas la bradycardie induite par de
nombreux anesthésiques ou par la stimulation vagale au cours des interventions chirurgicales.
Les patients atteints de myasthénie et d'autres pathologies neuromusculaires ont montré une sensibilité très
fortement augmentée aux curares non dépolarisants. Il est recommandé de ne pas dépasser une dose initiale
de 0,02 mg/kg chez ces patients.
Les déséquilibres acido-basiques et/ou électrolytiques sévères peuvent augmenter ou diminuer la sensibilité
des patients aux curares.
Il n'y a pas de données concernant l'utilisation de ce médicament chez le nouveau-né de moins d’1 mois, en
l'absence d'études dans cette population de patients.
Le cisatracurium n'a pas été étudié chez les patients ayant des antécédents d'hyperthermie maligne. Les
essais réalisés chez les porcs prédisposés à l'hyperthermie maligne indiquent que le cisatracurium ne
déclenche pas ce syndrome.
Il n'y a pas eu d'essais du cisatracurium chez les patients devant subir une intervention chirurgicale sous
hypothermie induite (25°C à 28°C). Comme pour les autres curares, on peut s'attendre à ce que le débit de
perfusion nécessaire pour entretenir un relâchement musculaire adéquat dans ces conditions soit
significativement réduit.
Le cisatracurium n'a pas été étudié chez les brûlés ; cependant, si du cisatracurium doit être administré à ces
patients, comme pour les autres curares non dépolarisants, il faut envisager la possibilité d’une augmentation
des besoins posologiques et d’une durée d'action réduite.
Le cisatracurium est hypotonique et ne doit pas être perfusé dans la même tubulure qu'une transfusion
sanguine.
Patients en Unité de Soins Intensifs (USI)
L'administration de laudanosine, un métabolite du cisatracurium et de l'atracurium, à fortes doses chez des
animaux de laboratoire, a été accompagnée d'hypotension transitoire et, chez quelques espèces, d'excitation
cérébrale. Chez les espèces animales les plus sensibles, ces effets sont survenus pour des concentrations
plasmatiques en laudanosine identiques à celles observées chez des patients en USI après perfusion
prolongée d'atracurium.