
L’unité Meneham comprend 21 lits en service ouvert : 17 chambres individuelles et 2 chambres doubles. L’unité Trevezel 
comprend 22 lits en zone ouverte (18 chambres individuelles et 2 chambres doubles) et une zone fermable de 7 chambres 
individuelles conçues en « sécurité passive » (meubles scellés, mobilier hôtelier et équipements matériels sécurisés).  
 
La chambre est conçue comme un appartement avec une entrée, un espace nuit et un espace jour  généreux devant la 
fenêtre.  La  chambre  double,  grâce  à  ses  placards  en  partie  centrale,  permet  de  préserver  l’intimité  du  patient  et  la 
dissociation de deux espaces distincts. Toutes les chambres sont dotées de sanitaires, avec douche. 
 
Les  zones  d’hébergement  sont  organisées  autour  de  patios.  Les  salons  TV  et  lecture  se  prolongent  sur  ces  espaces 
extérieurs  protégés.  Des  jardins  avec  des  terrasses  couvertes  sont  également  situés  en  proue  des  unités  Meneham  et 
Trevezel.  
 
La zone fermable a été conçue afin de permettre la déambulation des patients dans les parties communes mais aussi dans 
le jardin clos qui la prolonge au sud. La surveillance complète de ce secteur se fait depuis le pôle soin de l’unité  Trevezel. 
On accède à cette zone soit de l’intérieur soit directement de l’extérieur.  
L’unité  Trevezel  est  également  équipée  d’une  chambre  de  soins  intensifs  et  d’isolement,  répondant  aux 
recommandations de la Haute Autorité de Santé en terme de sécurité et de confort, et sous surveillance permanente de 
l’équipe paramédicale.  
 
 
4) Projet médical, projet de soins et équipe pluridisciplinaire 
 
 
Le service Trevezel prend en charge des patients de plus de 16 ans présentant des troubles psychiatriques nécessitant des 
soins en urgence ou en articulation avec les centres médico-psychologiques.  
Le service Meneham s’adresse à des patients nécessitant des soins plus longs, en articulation avec les structures médico-
sociales, ou à des patients bénéficiant de soins ambulatoires en EMAD (Equipe Mobile d’Accompagnement à Domicile) ou 
en Hôpital de jour du secteur. 
  
Les patients  hospitalisés  sans  consentement  (SDRE  ou  SDT)
1
 sont pris  en  charge  dans  les  deux  unités.  Ils sont orientés 
selon leur état médical dans la zone ouverte ou fermable. 
L’admission  en  zone  fermable  ou  chambre  d’isolement  touche  à  la  liberté  individuelle  en  tant  que  privation  du  droit 
d’aller  et  venir  (en  référence  à  la  convention  européenne  des  droits  de  l’homme  et  à  la  loi de  mars  2002  relative  aux 
droits des patients hospitalisés) ; aussi ce cadre thérapeutique est prescrit en fonction de l’état clinique du patient, par le 
médecin psychiatre. 
 
L’organisation et les règles de fonctionnement mises en place sont centrées autour de projets de soins individualisés. Les 
contrats  de  soins  sont  articulés  entre  obligations  et  devoirs  qui  s’imposent  à  tous,  dans  le  respect  des  libertés 
individuelles.  
 
 
 
 
 
 
 
 
                                                           
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Il existe deux modalités d'hospitalisation en psychiatrie : l'hospitalisation libre, et les soins sans consentement. 
L'HOSPITALISATION  LIBRE  :  Toute  personne  hospitalisée  avec  son  consentement  pour  des  troubles  mentaux  est  dite  en  hospitalisation  libre.  Cette 
hospitalisation s'effectue dans le libre respect du choix du médecin et de l'établissement de soins par le patient  
L'HOSPITALISATION / LES SOINS SANS CONSENTEMENT  
• 
L'admission en soins psychiatriques à la demande d'un tiers (SDT) ou en cas de péril imminent pour la santé de la personne est prononcée par 
le Directeur de l’hôpital. Deux critères cumulatifs sont requis : les troubles mentaux de la personne rendent impossible son consentement et 
l'état mental de la personne impose des soins immédiats. Référence : article L3212 du Code de la Santé Publique  
• 
L'admission  en  soins  psychiatriques  sur  décision  du  représentant  de  l'Etat  (SDRE)  est  prononcée  par  e  préfet  ou  son  représentant.  Elle 
concerne « des personnes dont les troubles mentaux compromettent la sûreté des personnes ou portent atteinte, de façon grave, à l'ordre 
public ». Référence : article L3213 du Code de la Santé Publique  
Depuis la  réforme  du  5  juillet  2011,  ce  n'est  plus  l'hospitalisation qui  est  imposée  mais  les  soins.  Le  psychiatre  décide  de  la  forme  de  ces  soins  en 
hospitalisation complète, partielle  ou en ambulatoire. Dans ce cas, un programme de soins est établi qui définit les modalités de soins psychiatriques 
que doit respecter le patient.
  
Dans  tous  les  cas,  les  personnes  admises  en  soins  psychiatriques  sous  contrainte  font  l'objet  d'une  période  d'observation  et  de  soins  initiale  de  72 
heures sous la forme d'une hospitalisation complète.
 
Deux certificats médicaux (à 24h et avant 72h) doivent confirmer la nécessité des soins 
La réforme prévoit également l'intervention de l'autorité judiciaire : cette dernière est requise pour les patients placés en hospitalisation complète. Le 
juge des libertés et de la détention (JLD) contrôle le bien fondé de l'hospitalisation avant l'expiration du 15ème jour à compter de l'admission, puis à 
l'issue de chaque période de six mois.