Le cancer en Lorraine : Guide d`information

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Le cancer en Lorraine
Guide d'information
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Sommaire
Éditos
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Information, prévention et dépistage
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Éducation pour la santé - Jean-François Collin et François Alla .
Prévention
4
10
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12
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
14
• Trois types de prévention
• Prévenir : une démarche qui relève de chacun - Professeur Yves Martinet
• Carnet d’adresses : les consultations de tabacologie
• Carnet d’adresses : les centres de sevrage alcoologique
• Prévention en milieu scolaire : une démarche qui doit être la plus précoce possible Annie Kieliszek-Vivant
Dépistage et diagnostic précoce
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
31
• AMODÉMACES - Docteurs Françoise Deshaye et Myriam Guerbaz-Sommi
• La consultation d’oncogénétique - Docteur Élisabeth Luporsi
• Carnet d’adresses : les centres de dépistages organisés en Lorraine
Soins
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Présentation du réseau Oncolor
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
34
36
• Oncolor, un réseau régional - Docteur Isabelle Klein
• Carte de répartition des structures du réseau par ville
• Carnet d’adresses : les structures membres du réseau
Les structures de proximité
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45
• L’HAD - Docteur Isabelle Thiltges
• Carnet d’adresses : les HAD en Lorraine
• Les réseaux de proximité - Réseau Autrement - Docteur Isabelle Carayon
• Les autres réseaux de proximité : Réseau Pallidum - Réseau Trait d’union
• Les SSIAD - Murielle Ackerer
• Carnet d’adresses : les SSIAD en Lorraine
L’oncogériatrie
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
62
• L’ULCOG - Docteurs Hubert Rousselot et Jean-Yves Niemier
• Carnet d’adresses : les réseaux gérontologiques lorrains
L’oncologie pédiatrique en Lorraine
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
66
• Le cancer et l’enfant - Professeur Pascal Chastagner
• L’ARÉMIG - Anne-Marie Erbs
La recherche
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72
• La recherche, c’est l’espoir pour les patients - Professeur Jean-Louis Merlin
• Participer aux essais cliniques - Docteur Élisabeth Luporsi
Accompagnement
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Informer pour aider à combattre .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
74
76
• L’information fait aujourd’hui partie des droits du patient - Docteur Yves Kessler
Le cancer en Lorraine
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L’annonce du diagnostic .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
78
• L’annonce du diagnostic - Docteur Laurence Choné
• L’infirmier(e) de coordination - Anne Berger, Marlène Dioniso, Katia Colmar, Aline Nicolle,
Élise Martel, Marie-Caroline Mayeux et Édith Thouvenin
• Le médecin traitant - Docteurs Jacques Coydon et Jean-Paul Schlitter
• L’infirmière libérale - Laurence Guillou et Pascal Walker
• Le pharmacien - Docteur Véronique Noirez
Les soins de support .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
84
• Des Soins Oncologiques de Support (SOS) pour tous - Docteur Isabelle Klein
et Professeur Ivan Krakowski
• Parler et être écouté - Sandrine Wagner-Lebon
• Quelles que soient les circonstances, la douleur doit être combattue - Docteur Jean-François Villard
• Carnet d’adresses : les structures de traitement de la douleur
• Un bon état nutritionnel - Mireille Bovi
• Lever le tabou sur les conséquences du cancer du sein sur la sexualité des femmes Docteur Anne Lesur-Schwander
• Cancer du sein : reconstruire pour aider la femme à se reconstruire - Docteur Jean-Pascal Fyad
• Peut-on être parents - Docteurs Annie Zacabri, Françoise Touati et Catherine-Marie Diligent,
Professeur Bernard Foliguet
• Les soins esthétiques, une autre façon d’aborder le corps malade - Véronique Descle
• Carnet d’adresses : les soins socio-esthétiques
• Prothèses capillaires - Aurélie Wolff
• Le programme « Horizon Bien-être » - Typhaine Anghilieri et Johan Choquert
• L’ERI® - Maude Metzger
• Les IRCa - Docteur Jacques Froment
• Carnet d’adresses : liste des établissements IRCa
• ASP Accompagner - Patrick Prud’Homme
La CRUQPC - Docteur Yves Kessler
La CRCI - Docteur Yves Kessler . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
106
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107
Aides sociales et matérielles .
Se faire aider est un droit
108
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. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
110
• Le droit de se faire soigner - Béatrice Bertrand
• Carnet d’adresses : les CPAM et les CAF en Lorraine
Les MDPH
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
113
• Carnet d’adresses : les MDPH de Lorraine
La Ligue .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
114
• Les comités départementaux de la Ligue contre le cancer - Docteur Jacques Froment
Aides sociales, professionnelles et financières
Annexes .
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. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
116
128
La loi Léonetti - Professeur Pierre Bey
Lexique
Adresses de références
Remerciements
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Organisme
Prénom Nom
Fonction
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Oncolor, le réseau régional
de cancérologie
Docteur Bertrand May
Président du réseau Oncolor
5
Un guide pour répondre aux besoins des patients
et de leurs proches
Fidèle à ses missions d’information des malades atteints de cancer et conscient
de l’importance de leur accompagnement, le réseau régional de cancérologie
Oncolor et ses partenaires, le Conseil Régional de Lorraine, la Ligue contre le cancer
et Harmonie Mutuelle, ont fait paraitre cette 3e édition du guide du cancer en Lorraine.
Cette publication vient à point nommé puisque ce guide, qui recense l’ensemble
des structures et des acteurs de la cancérologie de la région Lorraine, contribue
à l’information des patients et de leurs proches. Il leur permettra d’être mieux informés,
plus autonomes et plus impliqués dans les soins qui leurs sont prodigués.
À travers une série d’interviews, le lecteur peut prendre connaissance des actions
de prévention et de dépistage menées. Plusieurs chapitres sont consacrés à l’organisation
des soins et aux structures chargées d’accompagner les patients tout au long
de leur parcours de soins. L’ensemble des professionnels susceptibles d’aider le patient
à domicile, pendant les soins et après la phase active des traitements, est présenté
et référencé dans un annuaire de soins de support.
Le réseau Oncolor regroupe tous les professionnels susceptibles d’intervenir
dans la prise en charge des patients lorrains. Oncolor fait l’objet d’une page spéciale
qui précise ses missions et ses actions : coordination des acteurs avec notamment
le lien avec le médecin traitant, la qualité et l'égalité des soins sur tout le territoire,
la mise en place d’outils communs de communication, la formation continue
des professionnels et le recueil de données de santé de la population…
Je remercie tous nos partenaires qui nous ont permis de réaliser ce guide et j’espère qu’il sera
un outil utile pour le développement d’une information personnalisée et adaptée aux besoins
des malades et de leurs proches.
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La ligue contre le cancer
en Lorraine
Jean-Pierre Pilon
Délégué départemental de la Ligue en Meurthe-et-Moselle
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Les comités départementaux de Meuse, Meurthe-et-Moselle, Moselle et Vosges
représentent la dynamique régionale de la Ligue contre le cancer en Lorraine.
Relais incontournable pour ceux qui font de la lutte contre le cancer une priorité,
la Ligue est une association de type loi 1901 reconnue d’utilité publique depuis 1920.
Elle s’est toujours donnée les moyens de remplir des missions statutaires en toute
transparence : la recherche, la prévention et l’aide aux malades.
Pour renforcer le caractère régional, un conseil scientifique, des conférences
de coordination, des actions communes fédèrent l’esprit des 4 comités de Lorraine.
Régis par la charte de déontologie interne, les comités de la Ligue s’engagent de façon
formelle à respecter les règles éthiques sur le recueil des fonds, la transparence financière
ainsi que sur l’affectation des subventions conformément à ses statuts.
De plus, ils sont membres du comité de la charte et leur agrément est remis en cause
chaque année par le rapport des censeurs qui contrôlent sévèrement le respect
de la déontologie.
C’est grâce à son organisation que la Ligue est toujours plus efficace pour les chercheurs,
les professionnels de santé, les bénévoles et les malades.
Et, c’est grâce à la générosité de tous que notre région continuera à mener
le combat, tant que le cancer ne sera pas vaincu.
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Harmonie Mutuelle
François Rosso
Président de la région Lorraine d'Harmonie Mutuelle
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Première mutuelle santé de France, Harmonie Mutuelle protège près
de 327 000 personnes en Lorraine. Aux côtés de l’Assurance maladie,
elle est de fait un membre actif de la protection sociale dans notre région.
Harmonie Mutuelle allie la force d’une grande mutuelle nationale aux valeurs
d’un ancrage local. Plaçant l’intérêt de ses adhérents au cœur de son projet, elle est animée
par l’ambition d'aller au-delà de la seule logique assurantielle et de développer un système
d’entraide et de solidarité.
Le statut de première mutuelle santé de France lui confère une obligation morale qui la conduit
à prendre des initiatives et à s'engager activement avec l’ensemble des acteurs
en Lorraine, professionnels de santé, mutuelles, associations, caisses d’assurance
maladie, pouvoirs publics, représentants de patients…
C’est pour cette raison qu'Harmonie Mutuelle s’est investie au sein du réseau Oncolor.
La mutuelle a participé à la réalisation de ce guide qui s'efforce d'apporter des réponses
concrètes aux questions que se posent les personnes souffrant de cancer.
Au travers de témoignages de professionnels de santé lorrains venant de multiples
horizons, ce guide aborde le dépistage, les soins, la vie quotidienne, les droits du patient…
Autant d’informations qui permettront aux personnes souffrant de cancer de mieux
se repérer dans cette étape de la vie.
Nous souhaitons que ce guide constitue une aide réelle et un soutien dans la lutte contre
le cancer pour toutes les personnes qui souffrent et leur entourage.
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Conseil Régional de Lorraine
Jean-Pierre Masseret
Président du Conseil Régional de Lorraine
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En concertation avec ses partenaires, le Conseil Régional de Lorraine œuvre au quotidien
pour améliorer la qualité des services médicaux et l’accès aux soins pour tous. Il contribue
ainsi à lutter contre les disparités territoriales.
Depuis 2005, le Conseil Régional a mis en place plusieurs dispositifs pour développer
des actions de prévention et d’éducation pour la santé. Considérant que chaque
Lorrain doit avoir accès au même niveau d’information concernant sa santé et la manière
de la préserver, l’institution régionale accompagne notamment les associations, les foyers
de jeunes travailleurs, les missions locales, les établissements scolaires (lycées et CFA).
Le soutien du Conseil Régional à la réalisation de ce guide pratique du cancer en Lorraine
pour la nouvelle édition 2014 est une illustration de cette politique régionale.
En diffusant des informations utiles aux patients et à leur entourage, notamment en matière
de prévention, de dépistage, de soins, d'accompagnement d'aides sociales et matérielles,
ce guide répond aux priorités régionales en matière de santé.
Souhaitant que cet ouvrage apporte à toutes les personnes concernées par cette priorité
de santé publique des éléments de réponse et d’orientation, je vous souhaite une bonne lecture.
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L’Agence Régionale de Santé
de Lorraine
Claude d'Harcourt
Préfet, directeur général de l'Agence Régionale
de Santé de Lorraine (ARS)
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Le cancer représente la première cause de mortalité en Lorraine avec 30 % des décès. La région Lorraine
se caractérise par des indicateurs défavorables en matière de cancer avec une incidence en hausse,
supérieure à la moyenne nationale, et une surmortalité élevée (7 % par rapport à la moyenne nationale).
Par ailleurs, devant le constat de fortes disparités sociales et territoriales face au cancer et afin de mettre
en adéquation l’activité de cancérologie avec les référentiels réglementaires et de qualité, l’ARS a publié
en juillet dernier un volet révisé du SROS-PRS. Le nouveau volet « traitement du cancer » pose ainsi
trois objectifs opérationnels :
renforcer l’accès et la qualité des prises en charge, notamment en développant le dépistage
et l’éducation thérapeutique ;
développer la coordination et la coopération des acteurs, en particulier entre la ville et l’hôpital
par la promotion d’un parcours de soins adapté et efficace ;
soutenir la démographie médicale.
Parallèlement, le volet « équipement matériel lourd » prévoit l’implantation de 12 appareils IRM
supplémentaires en Lorraine, dont 2 IRM dédiées cancer. Il est nécessaire d’agir en amont sur les principaux
facteurs de risque que sont le tabac, l’alcool, la surcharge pondérale et la sédentarité, notamment
par des actions d’éducation à la santé destinées aux jeunes. C’est la raison pour laquelle l’ARS finance
des actions menées en milieu scolaire et universitaire, mais également dans des structures
qui accueillent des jeunes en situation d’insertion socioprofessionnelle, pour permettre à ces publics
de faire des choix favorables à leur santé.
Les résultats en terme de participation aux dépistages organisés des cancers du sein et colorectal restent
en deçà des objectifs du plan cancer, avec des disparités infrarégionales et infradépartementales.
L’ARS a demandé aux structures de gestion du dépistage organisé de mettre en place des interventions
auprès des personnes non participantes ; elles bénéficient pour ce faire d’un accompagnement
de l’IREPS, dont le financement est prévu dans la convention qui la lie à l’Agence. Un troisième plan
cancer est attendu pour début 2014, dont les grandes lignes sont déjà fixées par le Président
de la République : renforcement de la prévention, continuité des soins entre l’ambulatoire
et l’hospitalier, amélioration de la vie des patients durant et après le cancer, prise en compte
renforcée des inégalités sociales, géographiques et comportementales, développement
du continuum « recherche/prise en charge ». Il appartiendra à l’ARS de Lorraine de décliner
et mettre en œuvre ce plan national avec le concours de tous les acteurs de la cancérologie, dont bien
évidemment le réseau Oncolor, en veillant à rendre pertinente et lisible l’organisation régionale
et locale en matière de lutte contre le cancer. C’est donc collectivement, dans un souci de continuité
des actions mises en œuvre et de recherche de solutions innovantes, que nous devrons répondre
à cet enjeu de santé publique majeur pour les lorrains.
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Information, prévention et dépistage
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Information,
prévention
et dépistage
Éducation pour la santé . . . . . .
Prévention . . . . . . . . . . . . . . . . .
Dépistage et diagnostic précoce
. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
12
. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Information,
Éducation
ucation
c
pour
p
la
l santé, pré v
et dépistage
12
L'éducation pour la santé
Jean-François Collin
École de santé publique - Faculté de médecine Nancy-Université
François Alla
École de santé publique - Faculté de médecine Nancy-Université
« L’éducation pour la santé a pour but que chaque citoyen acquière tout au long
de sa vie les compétences et les moyens qui l’inciteront à vouloir être en bonne santé,
à savoir comment y parvenir, à faire ce qu’il peut individuellement et collectivement
pour conserver la santé et à recourir à une aide en cas de besoin*.
L’éducation pour la santé concerne en premier lieu les personnes en bonne santé,
elle s’intègre donc dans la prévention primaire. Elle donne des capacités aux individus
pour leur permettre de mieux contrôler les facteurs de risque des maladies.
Elle est concernée par les risques liés à des comportements individuels, par exemple
face au tabac, alcool, nutrition, environnement, et aussi par les risques liés
à des environnements collectifs, par exemple : environnement au travail, pollution
de l’air intérieur et extérieur, propositions faites en matière alimentaire (dans la restauration
collective, par les distributeurs, c'est-à-dire les magasins, par la publicité…)
et activités sportives. L’éducation pour la santé permet aux citoyens de solliciter
des choix collectifs favorables à la santé.
L’éducation pour la santé ne se résume donc pas à de l’information, mais vise
l’acquisition de compétences, c’est un processus permanent tout au long de la vie.
Elle met en œuvre des pédagogies actives. L’éducation pour la santé peut s’étendre
aux stratégies de dépistage en permettant aux personnes de mieux comprendre
l’intérêt de ces démarches, et ainsi accompagner la prévention secondaire.
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é ve
13
Lorsque l’éducation pour la santé concerne les personnes atteintes de maladies,
on parle d’éducation thérapeutique du patient. La démarche est du même type,
il s’agit notamment d’acquérir des compétences pour gérer et vivre au mieux
avec cette maladie. Habituellement menée avec l’équipe soignante,
l’éducation du patient s’inscrit dans une dimension du soin et donc
de la prévention tertiaire. »
* Extraits de définitions Organisation Mondiale de la Santé (OMS)
et du plan national d’éducation pour la santé en France.
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Information,
pré v
Prévention
et dépistage
14
1
« Trois types de prévention »
Prévention primaire
La prévention primaire agit en amont de la survenue de la maladie. Ce sont
les actions visant à réduire la fréquence d'une maladie ou d'un problème de santé
dans une population saine, par la diminution des causes et des facteurs de risque.
Les mesures peuvent agir sur les comportements contrôlables par les individus,
la consommation de tabac et d’alcool en premier lieu. Elles portent aussi sur
les conditions de vie contrôlables collectivement : nuisances de l’environnement
et maladies professionnelles. Enfin, certains facteurs échappent à tout contrôle
comme les facteurs génétiques, l’âge ou le sexe.
2
Prévention secondaire
La prévention secondaire agit le plus tôt possible avant l’apparition clinique
de la maladie. Ce sont les actions visant la détection et le traitement précoces
d'une maladie ou d'un problème de santé. La prévention secondaire consiste
à identifier la maladie ou le problème de santé à son stade le plus précoce
et à appliquer un traitement rapide et efficace pour en circonscrire les conséquences
néfastes. On va ainsi dépister et traiter des lésions ou infections pouvant évoluer
en cancers. Ainsi, certaines infections virales sexuellement transmissibles (comme
le papillomavirus) peuvent conduire à un cancer du col de l’utérus. De la même façon,
des polypes du côlon dépassant 1 cm se transforment souvent en polypes malins.
Par ailleurs, certains signes d’alarme doivent conduire à une consultation médicale
en vue d’un diagnostic précoce.
3
Prévention tertiaire
La prévention tertiaire agit lorsque la maladie est apparue. Ce sont les actions
visant à réduire la progression et les complications d'une maladie avérée
ou d'un problème de santé. Elle consiste en mesures destinées à réduire les incapacités,
les invalidités et les inconvénients et à améliorer la qualité de vie. La prévention tertiaire
constitue un aspect important des soins médicaux et de la réhabilitation et se poursuit
par l’accompagnement de la personne tout au long de son suivi médico-psychologique
et d’une aide à la réinsertion sociale et professionnelle.
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é vention
15
« Prévenir, une démarche qui relève de chacun »
Professeur Yves Martinet
Chef du service de pneumologie au CHU de Nancy
Président de l’alliance contre le tabac
Président du comité national contre le tabagisme
« Si le capital génétique joue un rôle dans la survenue de certains cancers, on sait aussi
qu’au moins un tiers de ceux-ci est directement lié au mode de vie. Tabac, alcool, soleil,
alimentation déséquilibrée (excès de graisses et de sucres), expositions professionnelles
à risque (amiante, goudrons, silice…), pollutions environnementales, tabagisme passif
sont autant d’agressions sur l’organisme, qui conduisent au développement de formes
sévères de cancers de différents organes (poumon, bouche, larynx, estomac, appareil
digestif, peau, plèvre), qui peuvent entraîner la mort. Or, les personnes, les communautés
professionnelles ou la société peuvent agir sur ces facteurs de risque. Au strict plan
individuel, ne pas fumer, ne pas faire d’excès d’alcool, ne pas s‘exposer sans protection
au soleil, manger des fruits et des légumes et avoir une activité physique régulière sont
des recommandations de base que chacun peut facilement appliquer à soi-même.
En complément de l’approche diagnostique et thérapeutique, il est donc indispensable
de développer une approche de prévention et de dépistage. »
Les signes d'alarme
La survenue d’un de ces signes doit vous conduire à consulter votre médecin traitant :
modification de forme ou de couleur
d’une verrue, d’un grain de beauté
ou d’une tache ;
perte de poids ou changement
des fonctions des intestins (diarrhée,
constipation) ou de la vessie ;
persistance d’une voix enrouée
ou de toux ;
troubles permanents de la déglutition
et de la digestion ;
blessure qui ne guérit pas,
enflure qui ne disparaît pas ;
hémorragies hors règles ;
grosseur du sein et écoulement
anormal du mamelon ;
fatigue persistante.
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Information,
pré v
Prévention
et dépistage
16
Prévention du cancer
du col de l’utérus
Le cancer du col de l’utérus se développe de manière privilégiée sur un papillome
(appelé également verrue) dû aux Papillomavirus humains.
Deux vaccins sont maintenant disponibles et sont recommandés pour les jeunes
filles de 14 ans. Ils peuvent également être proposés aux jeunes filles et jeunes
femmes de 15 à 23 ans qui n’auraient pas eu de rapports sexuels ou au plus tard
dans l’année suivant le début de leur vie sexuelle. Il faut toutefois noter que
ces vaccins ne protègent pas contre tous les types de Papillomavirus humains
et que le frottis reste la première arme pour le diagnostic de ce cancer.
Journée nationale
de prévention
et de dépistage
des cancers de la peau
Chaque année le Syndicat National
des Dermato-Vénérologues (SNDV) mobilise,
pendant une journée en mai, des centaines
de dermatologues bénévoles sur l’ensemble
du territoire afin d’organiser un examen
anonyme et gratuit de dépistage des cancers
cutanés dans les centres de dépistage.
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é vention
PR ÉV EN TI ON DU CA
NC ER DE L’E ST OM AC
Avec environ 9 000 nou
veaux cas par an, le can
cer de l'estomac se situe
au cinquième rang des can
cers en France. Sa fréque
nce a cependant diminu
au cours des 20 dernières
é
années. Son âge moyen
de survenue est de 70 an
et touche les hommes da
s
ns 6 cas sur 10.
17
Des facteurs de risque du
cancer de l'estomac ont
été mis en évidence :
l'alimentation joue un rôl
e important : une consom
mation excessive
de viandes, de poissons
fumés ou de sel augment
e le risque de cancer
gastrique ;
le tabac favorise le dévelo
ppement de nombreux can
cers,
dont celui de l'estomac ;
l'infection par Helicoba
cter pylori : la gastrite atr
ophique, inflammation
chronique de l'estomac,
induite par la bactérie He
licobacter pylori,
augmente le risque de can
cer de l'estomac ;
certaines maladies rares
sont également des facteu
rs prédisposants,
comme la maladie de Bie
rmer, la maladie de Ménét
rier et les adénomes
gastriques.
Mieux manger contribue
à diminuer de façon signifi
cative le risque
de survenue de certains
cancers, dont celui de l'es
tomac :
moindre consommation
de viandes
et notamment de charcu
terie ;
diminution de la consom
mation en sel ;
L'arrêt du tabac est impératif.
moins d'aliments fumés
(poissons ou viandes) ;
Pour cela, une aide peut être
mais davantage de fruits
et de légumes :
nécessaire. Votre médecin
leur effet protecteur vis-àvis de certains cancers
traitant
ou une consultation
dont celui de l'estomac
a été prouvé.
anti-tabac
peuvent assurer
Il est recommandé de ma
nger chaque jour
votre prise en charge.
au moins 5 fruits et légum
es (frais, surgelés
ou en conserve).
En fonction de votre dépendance
à la nicotine et de vos souhaits,
diverses méthodes vous seront
proposées (patchs, gommes…).
Le cancer en Lorraine Information, prévention et dépistage
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Information,
pré
v
Prévention
et dépistage
18
Les consultations
de tabacologie
Hôpital Saint-Charles
1, cours Raymond-Poincaré
BP 310
54201 Toul
Tél. 03 83 62 24 60
Meurthe-et-Moselle
Centre hospitalier de Briey Hôpital François-Maillot
31, avenue Albert-de-Briey
54150 Briey
Tél. 03 82 47 50 74
Maison des addictions
Hôpital Saint Julien
1 rue Foller - entrée B
54035 Nancy Cedex
Tél. 03 83 85 83 85
Maternité régionale
10, rue du Docteur Heydenreich
54000 Nancy
Tél. 09 69 36 10 44
Institut de Cancérologie
de Lorraine Alexis-Vautrin
6, avenue de Bourgogne - CS 30519
54519 Vandœuvre-lès-Nancy Cedex
Tél. 03 83 59 84 46
Centre de médecine préventive
2, rue du Doyen Jacques-Parisot
BP 7 - 54500 Vandœuvre-lès-Nancy
Tél. 03 83 44 87 00
CHU de Nancy
Hôpital de Brabois adultes
Unité de coordination
de tabacologie
Avenue de Bourgogne
54511 Vandœuvre-lès-Nancy
Tél. 03 83 15 40 08
Le cancer en Lorraine
Information, prévention et dépistage
Alpha santé - Centre hospitalier
Hôtel-Dieu
4, rue Alfred-Labbé
54350 Mont-Saint-Martin
Tél. 03 82 44 72 30
Moselle
CHR Metz-Thionville - Hôpital Mercy
1, allée du Château
57530 Ars-Laquenexy
Tél. 03 87 55 31 55
Hôpital Bel-Air
1-3, rue de Friscaty
BP 327 - 57312 Thionville Cedex
Tél. 03 82 55 83 87
Hôpitaux privés de Metz
Site Belle-Isle
2, rue Belle-Isle
57045 Metz Cedex 01
Tél. 03 57 84 10 10
(plateforme de prise de rendez-vous)
é vention
19
Hôpital-clinique Claude-Bernard
97, rue Claude-Bernard
BP 45050 - 57072 Metz
Tél. 03 87 39 60 20
Hospitalor
Rue Ambroise-Paré
BP 70069 - 57502 Saint-Avold
Tél. 06 64 74 46 84/03 87 92 76 24
Meuse
Centre hospitalier de Bar-le-Duc
Centre de tabacologie et d’alcoologie
1, boulevard d’Argonne
BP 510 - 55012 Bar-le-Duc
Tél. 03 29 76 26 01
CSAPA ANPAA 55
27, rue des Capucins
55200 Commercy
Tél. 03 29 91 14 98
Centre hospitalier Saint-Charles
1, rue Henri-Garnier
BP 80107 - 55205 Commercy
Tél. 03 29 91 63 20
Centre hospitalier de Verdun
Hôpital Saint-Nicolas
Unité de coordination de tabacologie
Service de pneumologie
2, rue d’Anthouard
BP 713 - 55107 Verdun
Tél. 03 29 83 85 50/03 29 83 27 41
Vosges
Maison de santé Saint-Jean
Unité de tabacologie
31, rue Thiers
88000 Épinal
Tél. 03 29 68 76 55
Centre hospitalier de l’Ouest-Vosgien
Site de Neufchâteau
Département de médecine
1280, avenue Division-Leclerc
BP 249 - 88307 Neufchâteau Cedex
Tél. 03 29 94 80 37
Centre hospitalier Saint-Charles
Service de médecine B
26, rue Nouvel-Hôpital
88187 Saint-Dié-des-Vosges
Tél. 03 29 52 77 63
Les centres de
sevrage alcoologique
Meurthe-et-Moselle
Institut de Cancérologie de Lorraine
Alexis-Vautrin
6, avenue de Bourgogne - CS 30519
54519 Vandœuvre-lès-Nancy Cedex
Tél. 03 83 59 84 46
Le cancer en Lorraine Information, prévention et dépistage
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Information,
pré v
Prévention
et dépistage
20
Consultation d'alcoologie
et de tabacologie
Centre de soin en addictologie
Centre hospitalier Pont-à-Mousson
Place Colombé
54700 Pont-à-Mousson
Tél. 03 83 80 20 89
Centre hospitalier Saint-Charles
1, cours Raymond-Poincaré
BP 70310
54201 Toul
Tél. 03 83 62 24 60
CMP
2, rue du Doyen Jacques-Parisot
54500 Vandœuvre-lès-Nancy
Tél. 03 83 44 87 49
CHU de Nancy - Hôpital de Brabois
Bâtiment Philippe-Canton
Avenue de Bourgogne
54511 Vandœuvre-lès-Nancy
Tél. 03 83 15 71 94
Centre de cure ambulatoire
en alcoologie tabacologie
103, rue de la Bannie
54350 Mont-Saint-Martin
Tél. 03 82 44 75 92
ANPAA 54
123, rue Mac-Mahon
54000 Nancy
Tél. 03 83 36 41 17
Site : www.anpaa.asso.fr
CSAPA
Antenne de Mont-Saint-Martin
4, rue de la Bannie
54350 Mont-Saint-Martin
Tél. 03 82 44 75 92
CSAPA
53, rue Carnot
54190 Villerupt
Tél. 03 82 89 92 24
Site : http://blogcsapa.blogspot.com
Antenne du CSAPA-Tandem
2, rue Stephen-Liegeard
54150 Briey
Tél. 03 82 20 90 96
E-mail : [email protected]
Site : http://blogcsapa.blogspot.com/
CSAPA-CHU de Nancy
Hôpital Villemin
Centre de cure ambulatoire
en addictologie
47, rue de Nabécor
54035 Nancy
Tél. 03 83 85 24 92
Centre de cure addictologie
34, quai de la Bataille
54035 Nancy
Tél. 03 83 85 24 92
Le cancer en Lorraine
Information, prévention et dépistage
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é vention
21
Meuse
ANPAA
5, place de la République
55000 Bar-le-Duc
Tél. 03 29 76 26 01
E-mail : [email protected]
Centr’aid
Rue Morguesson
55300 Saint-Mihiel
Tél. 0 800 77 12 32 (numéro à tarif spécial)
Moselle
CSAPA/ANPAA 55
2, place Maginot
55100 Verdun
Tél. 03 29 83 99 83
E-mail : [email protected]
Hôpital Robert-Schumann
Rue du Champ Montoy
57070 Vantoux
Tél. 03 57 84 29 15
CSAPA/ANPAA
27, rue des Capucins
55200 Commercy
Tél. 03 29 91 14 98
E-mail : [email protected]
CHR Metz-Thionville
Hôpital de Mercy
1, allée du Château
57530 Ars-Laquenexy
Tél. 03 87 55 33 60
Équipe d'addictologie de liaison
du centre hospitalier Saint-Nicolas
2, rue d'Anthouard
BP 20713 - 55107 Verdun
Tél. 03 29 83 64 33
Centre hospitalier
Unité d’alcoologie
1, rue Calmette
BP 80027 - 57212 Sarreguemines
Tél. 03 87 27 98 95
Point accueil écoute jeunes
2, place André-Maginot
55430 Belleville-sur-Meuse
Tél. 03 29 84 43 47
Site : www.mjcduverdinois.fr
CHR Hôpital Bel-Air
1-3, rue du Friscaty
BP 327 - 57312 Thionville Cedex
Tél. 03 82 55 82 58
Centre hospitalier
Équipe hospitalière de liaison
1, boulevard d’Argonne
55012 Bar-le-Duc Cedex
Tél. 03 29 45 88 38
Centre thérapeutique résidentiel
3, rue de la Louvière
57420 Foville
Tél. 03 87 01 32 46
E-mail : [email protected]
Site : www.leswadscmsea.fr/dcit/csst.htm
Le cancer en Lorraine Information, prévention et dépistage
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22
Information,
pré v
Prévention
et dépistage
22
Centre hospitalier
7, rue Lemire
57500 Saint-Avold
Tél. 03 87 29 50 08
Hôpital d’instruction
des Armées - Legouest
27, avenue de Plantières
BP 90001 - 57077 Metz
Tél. 03 87 56 22 55
Permanence d'accueil
du centre Baudelaire
Local de la Mairie
12, rue du Maréchal-Foch
57390 Audun-le-Tiche
Tél. 03 82 86 25 25
E-mail : [email protected]
Permanence d'accueil du centre
Baudelaire - Boutique d'insertion AIEM
4, rue de la Touraine
57290 Fameck
Tél. 03 82 59 47 47
E-mail : [email protected]
Service accueil
et soins
de Moselle-Est
Antenne
du CSAPA
de Metz
Place Robert-Schuman
Robert-Schuman
Place
BP 1000757610
57000
Forbach Forbach
Tél. 03
03 87
8766
8841
5350
79
Tél.
Service accueil et soins de Moselle-Est
Place Robert-Schuman
BP 10007
57610 Forbach
Tél. 03 87 88 53 79
Le cancer en Lorraine
Antenne CSAPA
2, rue de France
57800 Freyming-Merlebach
Tél. 03 87 66 41 50
E-mail : [email protected]
Centre hospitalier de Jury-lès-Metz
Service de soins aux toxicomanes
de l'intersecteur des pharmacodépendances de la Moselle
BP 75088
57073 Jury-lès-Metz
Tél. 03 87 56 39 39
E-mail : [email protected]
Centre Baudelaire - Intersecteur
des pharmacodépendances
de la Moselle
46, rue Serpenoise
57000 Metz
Tél. 03 87 76 97 32
E-mail : [email protected]
Centre d'alcoologie
et de tabacologie
9, rue Paul-Michaux
1er étage
57000 Metz
Tél. 03 87 66 41 50
CMSEA CAARUD
Point de contact
26, rue du Wad-Billy
57000 Metz
Tél. 03 87 74 38 44
E-mail : [email protected]
Information, prévention et dépistage
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é vention
23
CSAPA Les Wads
26, rue du Wad-Billy
2e étage
57000 Metz
Tél. 03 87 74 41 58
E-mail : [email protected]
Maison des adolescents de la Moselle
7, rue Harelle
57000 Metz
Tél. 03 87 18 44 22
Service de soins aux toxicomanes
Centre hospitalier spécialisé de Jury
BP 75088
57073 Metz
Tél. 03 87 56 39 60
E-mail : [email protected]
Maison des adolescents de la Moselle
66, rue Mangin
57000 Saint-Avold
Tél. 03 87 00 14 50
Toxicomanie et dépendances
Centre médico-psychologique
21, rue des Américains
57500 Saint-Avold
Tél. 03 87 93 91 65
Antenne du CSAPA de Metz
Hôpital Saint-Nicolas
25, avenue du Général-de-Gaulle
57400 Sarrebourg
Tél. 03 87 23 24 25
Antenne du CSAPA de Metz
Maison du département CMS
51, rue du Bach
57200 Sarreguemines
Tél. 03 87 66 41 50
Centre d'accueil
et de soins pour toxicomanes
de Moselle-Est
18, ruelle Holz
57200 Sarreguemines
Tél. 03 87 95 47 89
E-mail : [email protected]
Antenne du CSAPA de Metz
Clinique Sainte-Élisabeth
15, avenue Clémenceau
57100 Thionville
Tél. 03 87 66 41 50
Centre Baudelaire
Intersecteur des pharmacodépendances
de la Moselle
5, rue de la Grande Duchesse Charlotte
57100 Thionville
Tél. 03 82 59 29 73
E-mail : [email protected]
Permanence d'accueil
du centre Baudelaire
Boutique d'insertion AIEM
Allée du Béarn
57270 Uckange
Tél. 03 82 86 25 25
E-mail : [email protected]
Le cancer en Lorraine Information, prévention et dépistage
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Information,
pré v
Prévention
et dépistage
24
Point accueil écoute jeunes
9, place de Jean-Perrin
57140 Woippy
Tél. 03 87 30 60 78
CSAPA - Clinique Sainte-Élisabeth
15, avenue Clémenceau
57100 Thionville
Tél. 03 82 82 45 00
Association d'information
et d'entraide mosellane
2A, avenue de Gascogne
57290 Fameck
RÉSAMEST
2, rue des Vergers
57460 Behren-lès-Forbach
Tél. 03 87 13 27 45
Centre de postcure
La Fontenelle
Centre de soins et de suites
et de réadaptation en addictologie
1, place de l'Église
57530 Maizeroy
Tél. 03 87 64 03 30
Permanence d'accueil
du centre Baudelaire
Boutique d'insertion
AIEM
5, rue Marx-Engels
57250 Moyeuvre-Grande
Tél. 03 87 58 80 66
E-mail : [email protected]
Centre d'accueil et de soins
des dépendances
7, rue Erckmann-Chatrian
57400 Sarrebourg
Tél. 03 87 03 03 25
CMSEA
20, rue Gambetta
57000 Metz
Tél. 03 87 75 15 28
Le cancer en Lorraine
Vosges
FMS - Antenne du CSAPA Remiremont
2, place Doron
88600 Bruyères
Antenne CSAPA Ouest-Vosgien
Maison de la santé
104, rue du Rhulemoine
88140 Bulgneville
Tél. 03 29 94 35 31
FMS-CSAPA - Hôpital général de Bussang
3, rue Luttenbacher
88540 Bussang
Tél. 03 29 22 14 05
FMS - Antenne du CSAPA Remiremont
Mairie
1, place du Général-de-Gaulle
88430 Corcieux
FMS - CSAPA
24, rue de la 3e DIA
88000 Cornimont
Tél. 03 29 22 14 05
E-mail : [email protected]
Information, prévention et dépistage
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é vention
25
CSAPA Ouest-Vosgien
Maison du pays
de Saône-et-Madon
43, rue République
88260 Darney
Centre de soins spécialisés
aux personnes toxicomanes
La Croisée
33, rue Thiers
88000 Épinal
Tél. 03 29 35 62 02
CSAPA/FMS
(Fédération médico-sociale)
5, impasse du Belvédère
88000 Épinal
Tél. 03 29 29 12 50
FMS - CSAPA
Maison des associations
à la Croisette
69, boulevard de Saint-Dié
88000 Gérardmer
CSAPA le Haut-des-Frêts
10, rue du Haut-des-Frêts
88430 Gerbépal
Tél. 09 67 30 68 28
E-mail : [email protected]
Site : www.le-haut-des-frets.fr
FMS
Antenne du CSAPA
Remiremont - CCAS
71, Grand-Rue
88340 Le Val-d'Ajol
Antenne CSAPA Ouest-Vosgien
Maison des Pampres
9 bis, rue des Pampres
88000 Mirecourt
FMS - CSAPA
Résidence Les Capucins
74, boulevard Thiers
88200 Remiremont
Tél. 03 29 22 14 05
FMS - CSAPA
Centre hospitalier général
1, rue George-Lang
88000 Remiremont
E-mail : [email protected]
Consultation d'alcoologie
du centre hospitalier Saint-Charles
26, rue du Nouvel Hôpital
Médecine B
88100 Saint-Dié-des-Vosges
Tél. 03 29 52 77 63
CSAPA Saint-Dié-des-Vosges
3, rue des Fusillés
88100 Saint-Dié-des-Vosges
Tél. 03 29 50 97 94
La Croisée
3, rue des Fusillés
88100 Saint-Dié-des-Vosges
Tél. 03 29 56 89 98
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Information,
pré v
Prévention
et dépistage
26
Antenne CSAPA Ouest-Vosgien
Maison ressource
29, rue François-Richard
88000 Vittel
CSAPA Ouest-Vosgien
99, avenue du Président Kennedy
88300 Neufchâteau
Tél. 03 29 94 35 31
Site : www.anpaa.asso.fr
ANPAA 88
99, avenue du Président Kennedy
88300 Neufchâteau
Tél. 03 29 94 35 31
E-mail : [email protected]
Le cancerr en Lor
L rain
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In
nffo
orm
rma
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ma
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pis
pis
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age
a
gee
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é vention
ASSOCIATION AUTO-SUPPORT
27
SITES INTERNET
Croix Bleue : www.croixbleue.fr/spip.php?article13
Alcooliques anonymes : http://alanonlorraine.over-blog.com/categorie-467671.html
Vie Libre : http://vielibremeuse.e-monsite.com
Les amis de la santé de la Moselle : http://amis-sante57.voila.net
Alcool assistance : www.alcoolassistance.net
POUR PLUS D’INFORMATION ET DE MANIÈRE GÉNÉRALE
La ligne téléphonique Écoute alcool pourra vous orienter vers une structure
en fonction de vos besoins 0 811 91 30 301. Confidentiel et anonyme, ce service s’adresse
à toute personne concernée, directement ou indirectement, par les consommations
d’alcool et autres drogues.
Le site www.drogues-info-service.fr dispose d’un espace Vos questions/Nos réponses
dans lequel des professionnels répondent aux questions que vous vous posez
sur les drogues (dont l’alcool) et leurs usages.
Le site www.alcoolinfoservice.fr
RESSOURCES ET ADRESSES POUR LES ENFANTS ET LES JEUNES
Fil santé jeunes : www.filsantejeunes.com
Fil santé jeunes : service téléphonique au 32242.
Depuis un téléphone portable, composer le 01 44 93 30 743.
Adosphère : le site www.drogues-info-service.fr propose une rubrique
destinée spécifiquement aux jeunes.
Les groupes Alanon accueillent des parents ou amis d’alcooliques.
Certains organisent des groupes pour les enfants et les adolescents (appelés Alateen)
afin de leur permettre d’échanger sur les dommages causés par l’alcoolodépendance
de leurs parents et ainsi de mieux comprendre cette maladie familiale.
Répondeur : 01 42 81 97 05.
1. Coût d’une communication locale depuis un poste fixe ; de 8 h à 2 h, 7 jours sur 7.
2. De 8 h à minuit, 7 jours sur 7 ; appel gratuit depuis un poste fixe.
3. Coût d’une communication ordinaire.
CSAPA : Centres de Soins d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie.
Le cancer en Lorraine Information, prévention et dépistage
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Information,
pré v
Prévention
et dépistage
28
Prévention en milieu scolaire :
une démarche qui doit être la plus
précoce possible
Annie Kieliszek-Vivant
Chargée de la prévention en milieu scolaire au Comité 54
de la Ligue contre le cancer
« Le Comité de Meurthe-et-Moselle de la Ligue contre le cancer a fait de la prévention
en milieu scolaire l'une de ses priorités. Il souhaite, dès leur plus jeune âge, développer
l'intérêt des enfants pour la santé et leur faire prendre conscience que leurs choix
sont déterminants s'ils veulent la préserver.
C'est dans cet esprit que le Comité 54 offre depuis plusieurs années, à tous les élèves
de CM2 du département, l'agenda scolaire "Ma santé ? J'en prends soin !". Cet agenda
est le fruit d'un projet pédagogique mené avec la direction des services départementaux
de l'éducation nationale de Meurthe-et-Moselle. Les textes, les dessins, les jeux qui
l'illustrent sont créés par des élèves qui travaillent avec leurs enseignants dans le cadre
de ce projet. Cet agenda permet aux élèves, avant d'aborder le collège, de développer
leurs connaissances et leur capacité à faire des choix raisonnés en matière de santé.
Il fournit tout au long de l'année des occasions de travailler en classe sur l'alimentation,
l'activité physique, la prévention des addictions et du risque scolaire. Il favorise également
au quotidien le dialogue avec les parents. L'éducation à la santé prend alors tout son sens :
elle s'inscrit dans la continuité et trouve sa place au sein de l'école et de la famille.
Les comités de la Meuse et des Vosges distribuent également cet agenda dans leur
département.
D'autre part, la Ligue contre le cancer édite le magazine "Clap'santé" destiné aux jeunes
de 9 à 13 ans. Chaque trimestre, ils y trouvent de nombreuses informations pour devenir
acteurs de leur santé et préserver leur environnement. Les articles, ludiques, pratiques
et teintés d'humour, sont en lien avec leur quotidien et l'actualité. "Clap'santé" est disponible
en ligne sur le site Internet de la Ligue, www.ligue-cancer.net dans la rubrique actualités
et publications. »
Le cancer en Lorraine
Information, prévention et dépistage
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é vention
« Drogues Info service »
Information sur les drogues et les dépendances,
possibilité de dialogue et mise à disposition
d’un répertoire des structures de soins.
Par téléphone fixe au 0 800 23 13 13
Numéro vert, gratuit depuis un poste fixe, tous les jours de 8 h à 2 h.
Depuis un portable au 01 70 23 13 13
Communication incluse dans le forfait et donc non surtaxée.
Sur Internet :
www.drogues-info-service.fr
g
f
f
En savoir
+
Chiffres clés
Cancer du sein
52 000 nouveaux cas annuels
en France dont 11 500 décès
selon les estimations 2011.
Cancer colorectal
40 500 nouveaux cas annuels
en France dont 17 500 décès
selon les estimations 2011.
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Information,
pré v
Dépistage et diagnostic précoce
et dépistage
30
AMODÉMACES : dépister pour mieux
prendre en charge
Docteur Françoise Deshaye
Médecin coordinateur
Docteur Myriam Guerbaz-Sommi
mi
Médecin coordinateur
Cr
Créée
en 1993, l’Association MOsellane pour le DÉpistage des MAladies CancéreusES
(AMODÉMACES) est la structure départementale de coordination qui met en œuvre
et évalue les programmes de dépistage organisé des cancers.
« La mission de l’AMODÉMACES est d’organiser les dépistages du cancer du sein et du cancer
colorectal en Moselle, d’en assurer la promotion et d’en évaluer les résultats. L’intérêt
du dépistage est de pouvoir détecter tôt, c’est-à-dire avant l’apparition de symptômes,
des lésions pouvant évoluer vers un cancer. Le traitement précoce d’une lésion cancéreuse
augmente en effet les chances de guérison, au prix d’un traitement aussi souvent moins
lourd. Seuls certains cancers peuvent être dépistés ; il faut pour cela qu’un test de dépistage
soit disponible et qu’un traitement efficace puisse être proposé. C’est le cas pour le cancer
du sein et le cancer colorectal. En ce qui concerne le dépistage du cancer du sein,
l’AMODÉMACES adresse tous les 2 ans un courrier aux 150 000 Mosellanes âgées
de 50 à 74 ans pour les inviter à se rendre chez un radiologue agréé de leur choix.
Celui-ci effectue un examen clinique des seins et une mammographie prise en charge à 100 %.
Les mammographies jugées normales sont systématiquement relues par un second
radiologue, au cours de séances de lecture organisées au siège de l’AMODÉMACES.
Cette deuxième lecture est un gage de sécurité et de qualité : chaque année, près de 10 %
des cancers dépistés sont ainsi détectés par la seconde lecture.
Dans le cadre du cancer colorectal, l’AMODÉMACES invite tous les 2 ans les hommes
et les femmes de 50 à 74 ans à consulter leur médecin traitant pour bénéficier
du dépistage. Au cours de la consultation, le médecin généraliste apprécie si le test
de recherche de sang occulte dans les selles est le test de dépistage le mieux adapté
au profil de son patient.
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Information, prévention et dépistage
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31
Ce test permet de détecter la présence de sang dans les selles, il est à faire chez soi
et adressé ensuite au laboratoire départemental agréé pour y être analysé. Un nouveau
test de dépistage sera prochainement proposé en remplacement du test actuel. Il s’agira
encore d’une recherche de sang dans les selles qui repose dans ce cas sur une détection
immunologique. Ses modalités d'utilisation sont plus simples, son ergonomie est mieux
étudiée et il permet de détecter des saignements plus faibles garantissant une plus grande
efficacité et le dépistage de lésions plus précoces. À l’issue de ces tests et en cas de présence
de sang, une coloscopie est prescrite pour rechercher l’origine du saignement.
Une logistique rigoureuse, une efficacité optimale : l’AMODÉMACES est garante
de l’équité et de la qualité de ces deux dépistages en Moselle. »
Certains cancers peuvent être dépistés ou détectés précocement :
soit dans le cadre de programmes organisés :
- Mars bleu, campagne nationale de prévention du cancer colorectal ;
- Octobre rose, rendez-vous d'une campagne internationale de mobilisation
pour la lutte contre le cancer du sein.
soit de façon individuelle :
- pour les cancers du col de l’utérus, réalisés à l’initiative du professionnel de santé ;
- pour les cancers de la peau ;
- pour les cancers de la cavité buccale
grâce à un examen simple de la bouche.
Chiffres clés
Résultats du dépistage
organisé en Moselle
7 cancers du sein détectés pour 1000 femmes
ayant fait leur mammographie, soit en 2012 :
259 cancers, dont
19 après la seconde lecture.
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Information,
pré v
Dépistage et diagnostic précoce
et dépistage
32
La consultation d’oncogénétique :
une démarche indispensable en cas
de prédisposition héréditaire
Docteur Élisabeth Luporsi
Oncologue médical, oncogénéticien, coordinatrice Lorraine du réseau Génécal,
Institut de Cancérologie de Lorraine Alexis-Vautrin - Vandœuvre-lès-Nancy
« Une famille touchée par le cancer du sein, des ovaires ou du côlon se pose légitimement
des questions : quels sont les risques pour chacun de ses membres, comment prévenir
ces risques, comment en parler dans la famille ? Médecin traitant, gynécologue,
radiologue, cancérologue sont là pour orienter vers la consultation d’oncogénétique,
destinée à diagnostiquer des prédispositions héréditaires de cancer.
Recueil de l’histoire familiale, demande du consentement éclairé écrit après un temps
de réflexion, prescription d’examens d’analyse ADN : la démarche est longue.
Si la mutation (modification anormale de l’information génétique) est déjà identifiée
dans la famille, la recherche est ciblée et proposée aux apparentés ; si elle n’est
que suspectée, une recherche complète est effectuée sur les gènes connus, ce qui peut
prendre plusieurs mois.
Tout au long de ce parcours, l‘équipe d’oncogénétique est là pour aider la personne
et sa famille. À Nancy, la complémentarité entre le CHU et la consultation
d’oncogénétique de l’Institut de Cancérologie Alexis-Vautrin est exemplaire et permet
à toutes les familles ayant des antécédents de pouvoir être évaluées et accompagnées.
C’est fondamental.
En réponse à un appel d’offre de l’INCa, la Lorraine a obtenu la création d’un réseau
de suivi des personnes porteuses de mutations (sein, ovaire, côlon) et des personnes
prédisposées avec un risque élevé de cancer chez lesquelles il n’a pas été retrouvé
de mutations et qui nécessitent un suivi. Ce réseau appelé Génécal est commun
avec l’Alsace et a été lancé en Lorraine le 17 septembre 2013.
Le cancer en Lorraine
Information, prévention et dépistage
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é vention
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Les personnes pouvant bénéficier de ce réseau vont être contactées dans les mois à venir,
la surveillance se fera au plus près de leur domicile dans des structures adhérentes
à la charte de ce réseau. »
Consultation oncogénétique :
CHU Brabois - Nancy
Tél. 03 83 15 37 76
ICL Alexis-Vautrin
Tél. 03 83 59 85 42
Les centres de dépistage
organisés en Lorraine
Meurthe-et-Moselle
Moselle
ADÉCA 54
Association pour le DÉpistage
des CAncers
2, rue du Doyen Jacques-Parisot
54519 Vandœuvre-lès-Nancy
Tél. 03 83 44 87 08
E-mail : [email protected]
Site : www.adeca54.org
AMODÉMACES
Association MOsellane pour
le DÉpistage des MAladies CancereusES
16, rue Graham-Bell
BP 45235
57070 Metz Cedex 3
Tél. 0 800 400 407 (numéro vert)/03 87 76 08 18
E-mail : [email protected]
Site : www.amodemaces.fr
Meuse
Vosges
AMPM
Association Meusienne
pour la Prévention Médicale
31, rue du Four
55000 Bar-le-Duc
Tél. 03 29 46 46 00
E-mail : [email protected]
AVODÉCA - Association VOsgienne
pour le DÉpistage des CAncers
12, rue Entre-les-Deux-Portes
88000 Épinal
Tél. 03 29 68 28 39
E-mail : [email protected]
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Le cancer en Lorraine
Soins
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Soins
Présentation du réseau Oncolor . . . .
Les structures de proximité . . . . . . . .
L'oncogériatrie . . . . . . . . . . . . . . . . .
L'oncologie pédiatrique en Lorraine .
La recherche. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . .
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. . . . . . . . . .
45
. . . . . . . . . .
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66
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Soins
Présentation
du réseau Oncolor
36
Oncolor, un réseau régional de professionnels
au service du mieux-être des patients
Docteur Isabelle Klein
Médecin coordonnateur du réseau Oncolor - Vandœuvre-lès-Nancy
« La région lorraine a initié dès 1993 un réseau de santé, Oncolor, dont la vocation
est d’assurer à tous les patients lorrains atteints de cancer un accès égal à des soins
et à un accompagnement de qualité. Fondé sur la coordination de tous les acteurs de santé
et le partage d’outils, ce réseau met en place une prise en charge globale, médicale,
psychosociale, hospitalière et de proximité.
Pour en garantir la dimension nécessairement pluridisciplinaire, Oncolor s’est doté
de deux outils majeurs. Les référentiels de bonne pratique, conçus par plus
de 350 professionnels, permettent d’appliquer, partout en Lorraine, des traitements fondés
sur les données scientifiques validées les plus récentes (c’est la "médecine des preuves")
et dans des conditions de sécurité maximales. Quelques 130 référentiels sont disponibles
sur le site Internet d’Oncolor. Les 62 Réunions de Concertation Pluridisciplinaire (RCP),
organisées par thématiques, proposent des avis aux médecins qui les sollicitent
pour les situations complexes. Des évaluations des référentiels et des RCP ont montré
que ces dispositifs améliorent de manière significative la qualité des soins délivrés
aux patients.
Promoteur du dispositif d’annonce, du Programme Personnalisé de Soins (PPS),
des soins de support et des IRCa, les priorités d’Oncolor vont au développement d’une prise
en charge coordonnée avec les professionnels de santé intervenant à domicile, notamment
le médecin généraliste. À la fois force de proposition et plateforme de coordination,
le réseau mène également une activité de formation des professionnels. La mise en place
d’outils communs de communication permet d’améliorer l’échange de données médicales
et le partage d’information.
Créé avec le souci de répondre de façon coordonnée à l’ensemble des besoins des patients
atteints de cancer, le réseau Oncolor, en Lorraine, est le garant d’une prise en charge
transversale de qualité accessible à tous. »
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Soins
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En savoir
Oncolor, réseau régional
de cancérologie de Lorraine
6, avenue de Bourgogne
54500 Vandœuvre-lès-Nancy
+
37
Tél. 03 83 59 85 15
Fax : 03 83 59 85 16
www.oncolor.org
LLee cance
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Soinss
Soin
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Soins
Présentation
du réseau Oncolor
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Répartition des structures
du réseau par ville
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39
Les structures
membres du réseau
Meurthe-et-Moselle
(31 structures)
Établissement de soins de suite
et de réadaptation
mutuelle « Le Château »
25 bis-27, rue du Parc
54120 Baccarat
Tél. 03 83 76 76 76
Maison hospitalière de Baccarat
24, rue de l'Abbé-Munier
54120 Baccarat
Tél. 03 83 76 10 10
Hôpital Maillot
31, avenue Albert-de-Briey
54151 Briey
Tél. 03 82 47 50 00
Clinique Louis-Pasteur
7, rue Parmentier
CS 10009
54271 Essey-lès-Nancy
Tél. 0 890 655 000
OHS de Meurthe-et-Moselle
Service de suite et de réadaptation
46, rue du Doyen-Parisot
54630 Flavigny-sur-Moselle
Tél. 03 83 26 81 56
Association hospitalière de Jœuf
26, rue Saint-Robert
54240 Jœuf
Tél. 03 82 47 53 53
Harmonie Mutuelle
9, avenue du Rhin
54520 Laxou
Centre hospitalier de Lunéville
6, rue Girardet
BP 30206 - 54301 Lunéville
Tél. 03 83 76 12 12
Clinique Jeanne-d’Arc
26, rue Charles-Vue
BP 68 - 54303 Lunéville
Tél. 03 83 76 36 36
Réseau Autrement
1 bis, rue Rivolet
54300 Lunéville
Tél. 03 83 75 72 06
Alpha-Santé - Centre hospitalier
Hôtel-Dieu
4, rue Alfred-Labbé
54350 Mont-saint-Martin
Tél. 03 82 44 70 00
Centre d’oncologie de Gentilly
2, rue Marie-Marvingt
54000 Nancy
Tél. 03 83 93 50 05
CHU de Nancy - Hôpital Central
29, avenue du Mal de Lattre-de-Tassigny
54000 Nancy
Tél. 03 83 85 85 85
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Soins
Présentation
du réseau Oncolor
40
Maison hospitalière Saint-Charles
56 bis, rue des Quatre Églises
54000 Nancy
Tél. 03 83 17 58 00
Centre hospitalier Saint-Charles
1, cours Raymond-Poincaré
54200 Toul
Tél. 03 83 62 20 20
Maternité régionale
universitaire de Nancy
10, rue du Docteur Heydenreich
CS 74213 - 54042 Nancy Cedex
Tél. 03 83 34 44 44
ADÉCA 54
2 rue du Doyen Jacques-Parisot
54519 Vandœuvre-lès-Nancy
Tél. 03 83 44 87 08
Polyclinique de Gentilly
2, rue Marie-Marvingt
54100 Nancy
Tél. 0 825 121 825
CHU de Nancy
Hôpital d’adultes de Brabois
Rue du Morvan
54511 Vandœuvre-lès-Nancy
Tél. 03 83 85 85 85
Polyclinique Majorelle
1240, avenue Raymond-Pinchard
54100 Nancy
Tél. 08 26 30 56 55
Sincal, centre chirurgical Émile-Gallé
49, rue Hermite
CS 75211 - 54052 Nancy
Tél. 03 83 85 75 00
Hôpital local de Pompey
3, rue de l'Avant-Garde
54340 Pompey
Tél. 03 83 91 70 00
Centre hospitalier de Pont-à-Mousson
Place Colombé
54701 Pont-à-Mousson
Tél. 03 83 80 20 00
Centre hospitalier Saint-François
3, rue du Jeu de Paume
54210 Saint-Nicolas-de-Port
Tél. 03 83 18 60 00
Le cancer en Lorraine
CHU de Nancy
Hôpital d’enfants de Brabois
Rue du Morvan
54511 Vandœuvre-lès-Nancy
Tél. 03 83 15 48 55
Clinique Saint-André
102, avenue Jean-Jaurès
54500 Vandœuvre-lès-Nancy
Tél. 0 826 399 928
HADAN (Hospitalisation À Domicile
de l'Agglomération Nancéienne)
17, rue du Bois-de-la-Chapelle - BP 20216
54506 Vandœuvre-lès-Nancy
Tél. 03 83 44 43 42
Institut de Cancérologie de Lorraine
Alexis-Vautrin
6, avenue de Bourgogne - CS 30519
54519 Vandœuvre-lès-Nancy Cedex
Tél. 03 83 59 84 00
Soins
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41
Ligue contre le cancer
Comité de Meurthe-et-Moselle
1, rue du Vivarais - CS 30519
54519 Vandœuvre-lès-Nancy
Tél. 03 83 53 14 14
Symphonie - Soutien aux femmes
touchées par le cancer
Association de Nancy - Bureau de la Ligue
contre le cancer
1, rue du Vivarais - CS 30519
54519 Vandœuvre-lès-Nancy
Tél. 06 70 30 71 63
Union régionale professionnels
de santé - Médecins de Lorraine
Centre d'affaires Les Nations
BP 17 - 23, boulevard de l'Europe
54501 Vandœuvre-lès-Nancy Cedex
Hôpital Saint-Charles
1, rue Henri Garnier
BP 80107 - 55205 Commercy
Tél. 03 29 91 63 00
Centre hospitalier Sainte-Anne
2, place Jean-Bérain
BP 92 - 55300 Saint-Mihiel
Tél. 03 29 91 81 81
Union régionale professionels
de santé - Pharmacien
3, rue du Faubourg
55230 Spincourt
Tél. 03 29 83 84 85
Centre hospitalier Saint-Nicolas
2, rue d'Anthouard
BP 713 - 55107 Verdun
Meuse (7 structures)
Moselle (30 structures)
Centre hospitalier de Bar-le-Duc
1, boulevard d'Argonne
BP 10510 - 55012 Bar-le-Duc
Tél. 03 29 45 88 88
CHR Metz-Thionville - Hôpital de Mercy
1, allée du Château
57530 Ars-Laquenexy
Tél. 03 87 55 31 31
Ligue contre le cancer - Comité de Meuse
6, quai Carnot - BP 70094
55002 Bar-le-Duc Cedex
Tél. 03 29 76 26 76
CHR Metz-Thionville
Hôpital femme, mère, enfant
1, allée du château
57530 Ars-Laquenexy
Tél. 03 87 55 31 31
Polyclinique du Parc
53, route de Béhonne
55000 Bar-le-Duc
Tél. 03 29 79 58 58
Centre de moyen séjour
et de convalescence
57220 Charleville-sous-Bois
Tél. 03 87 79 13 52
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Soins
Présentation
du réseau Oncolor
42
Hospitalor
Hôpital de Château-Salins
40, rue de Metz
57170 Château-Salins
Tél. 03 83 05 54 54
CHIC Unisanté +,
Centre hospitalier Marie-Madeleine
2, rue Thérèse
BP 229 - 57604 Forbach
Tél. 03 87 88 80 00
Hospitalor - Hôpital Sainte-Barbe
85, rue Sainte-Croix
57600 Forbach
Tél. 03 87 84 91 91
Hôpital de Freyming-Merlebach
2, rue de France - BP 50161
57804 Freyming-Merlebach
Tél. 03 87 81 80 00
RÉseau de SAnté de Moselle-EST
Pôle gérontologie (RÉSAMEST)
2, rue de France
57804 Freyming-Merlebach
Tél. 03 87 29 46 15
Réseau le Pallidum
163, rue de la Meuse
57680 Gorze
Tél. 03 87 38 53 06
CHR Metz-Thionville
Hôpital d’Hayange
53, rue de Wendel
57700 Hayange
Tél. 03 82 57 73 73
Le cancer en Lorraine
Les mutilés de la voix de Lorraine
39, rue des Chenêts
57050 Longeville-lès-Metz
Tél. 03 87 30 53 74
Centre de soins de suite l’Abbaye
67A, rue des Alliés
57740 Longeville-lès-Saint-Avold
Tél. 03 87 91 76 00
AMODÉMACES - Association MOsellane
pour le DÉpistage des MAladies
CancereusES
16, rue Graham-Bell
BP 45235 - 57070 Metz Cedex 3
Tél. 0 800 400 407 (numéro vert)/03 87 76 08 18
Hôpital d’Instruction
des Armées Legouest
27, avenue de Plantières
BP 90001
57077 Metz
Tél. 03 87 56 46 46
Ligue contre le cancer
Comité de Moselle
65, rue du XXe Corps-Américain
57000 Metz
Tél. 03 87 18 92 96
Centre privé de radiothérapie
97, rue Claude-Bernard
57070 Metz
Tél. 03 87 39 67 27
Hôpital-clinique Claude-Bernard
97, rue Claude-Bernard
BP 45050 - 57072 Metz
Tél. 0 826 30 66 66
Soins
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43
Hôpitaux privés de Metz
Site Belle-Isle
2, rue Belle-Isle
57000 Metz
Tél. 0 820 0820 57
Hôpitaux privés de Metz
Site Sainte-Blandine
3, rue du Cambout
57000 Metz
Tél. 0 820 0820 57
Hôpital Saint-Maurice - Association
hospitalière de la vallée de l'Orne
Avenue Maurice-Thorez
57250 Moyeuvre-Grande
Tél. 03 87 70 94 94
Clinique Saint-Nabor
3, rue de Maillane
57500 Saint-Avold
Tél. 0 825 13 57 57
Hospitalor - Centre hospitalier
de Saint-Avold
Rue Ambroise-Paré
BP 70069 - 57502 Saint-Avold
Tél. 03 87 91 14 44
Centre médical diététique l’Alumnat
7, rue des Moulins
57160 Scy-Chazelles
Tél. 03 87 60 31 11
Clinique Ambroise-Paré de Thionville
21, route de Guentrange
57100 Thionville
Tél. 03 82 82 27 27
Clinique Notre-Dame
3, rue Paul-Albert
57100 Thionville
Tél. 03 82 82 82 82
CHR Metz-Thionville - Hôpital Bel-Air
1-3, rue du Friscaty
BP 327 - 57312 Thionville Cedex
Tél. 03 82 55 82 55
CHR Metz-Thionville - Hôpital Beauregard
21, rue des Frères
57100 Thionville
Tél. 03 82 55 88 99
Hôpitaux privés de Metz
Hôpital Robert-Schumann
Rue du Champ Montoy
57070 Vantoux
Tél. 03 57 84 28 00
Centre hospitalier Saint-Nicolas
25, avenue du Général-de-Gaulle
57400 Sarrebourg
Tél. 03 87 23 24 25
Vosges (10 structures)
Hôpital Robert-Pax
2, rue René-François-Jolly
57211 Sarreguemines
Tél. 03 87 27 33 10
Centre hospitalier de Gérardmer
22, boulevard Kelsch
88400 Gérardmer
Tél. 03 29 60 29 60
Le cancer en Lorraine Soins
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Soins
Présentation
du réseau Oncolor
44
AVODÉCA - Association VOsgienne
pour le DÉpistage des CAncers
12, rue Entre-les-Deux-Portes
88000 Épinal
Tél. 03 29 68 28 39
HAD Épinal et sa région
Maison de santé Saint-Jean
31, rue Thiers
88000 Épinal
Centre hospitalier de l’Ouest-Vosgien
Site de Neufchâteau
1280, avenue Division Leclerc
88300 Neufchâteau
Tél. 03 29 94 80 00
Centre hospitalier Émile-Durkheim
3, avenue Robert-Schuman
BP 590
88000 Épinal Cedex
Tél. 03 29 68 70 02
Clinique l’Arc-en-ciel - Sogecler
11, avenue du Rose Poirier
BP 1055 - 88051 Épinal
Tél. 03 29 68 63 63
Le cancer en Lorraine
Polyclinique la ligne bleue
Sogecler
9, avenue du Rose Poirier
BP 1079
88060 Épinal Cedex
Tél. 03 29 68 60 60
Centre hospitalier de Remiremont
1, rue Georges-Lang
BP 30161
88204 Remiremont Cedex
Tél. 03 29 23 41 41
Centre hospitalier Saint-Charles
26, rue du Nouvel Hôpital
88100 Saint-Dié-des-Vosges
Tél. 03 29 52 83 00
Centre hospitalier de L’Ouest-Vosgien
Site de Vittel
191, avenue Maurice-Barrès
BP 129
88800 Vittel
Tél. 03 29 05 88 88
Soins
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Soins
Les structures de proximité
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L'Hospitalisation À Domicile (HAD)
Docteur Isabelle Thiltges
Praticien hospitalier soins palliatifs - HAD Centre hospitalier de Bar-le-Duc
« Comme dans l'ensemble de la France, l’Hospitalisation À Domicile (HAD) se développe
en Lorraine, y compris en milieu rural. L’HAD offre une alternative à l’hospitalisation
et a pour objectif d’assurer au domicile du patient des soins médicaux et paramédicaux
continus et coordonnés, en associant le médecin hospitalier, le médecin traitant et tous
les professionnels paramédicaux et sociaux.
Le malade bénéficie de soins identiques à ceux pratiqués à l’hôpital, à son domicile
au sein de sa famille, avec une continuité reposant sur une astreinte 24/24 h. L’HAD évite
donc un séjour à l’hôpital ou permet un retour plus précoce à son domicile, à l’issue
d’une hospitalisation en médecine ou en chirurgie. Cette offre de soins est totalement
financée par les organismes d’assurance maladie. Le service hospitalier prend en charge
le paiement des honoraires des médecins et des professionnels paramédicaux,
la fourniture des médicaments, la mise à disposition des matériels médicaux, les examens
biologiques et radiologiques et les transports sanitaires. Dans le milieu de la cancérologie,
les motifs de la prise en charge sont multiples et peuvent être associés : antibiothérapie,
surveillance de chimiothérapie, support nutritionnel parentéral ou entéral, traitement
de la douleur, pansements et suites post-chirurgicales, éducation thérapeutique
d’une colostomie, prise en charge palliative, accompagnement de fin de vie… En pratique,
le médecin traitant ou le médecin hospitalier prescrit l’hospitalisation à domicile après accord
du patient et de son entourage. L’équipe de coordination de l’HAD évalue les besoins
du patient et la charge de soins et coordonne les interventions des différents
professionnels de santé, salariés ou libéraux, qui vont se succéder au chevet du patient.
Selon le projet thérapeutique, infirmières, aides-soignantes, masseurs-kinésithérapeutes,
orthophonistes, diététiciennes, podologues, pédicures, ergothérapeutes, assistantes
sociales et psychologues peuvent intervenir chez le patient.
La réalisation des soins au domicile permet une personnalisation et un accompagnement
de qualité du malade et de sa famille. De par le partenariat avec le médecin traitant
et les infirmières libérales, l’organisation de la sortie est facilitée et sécurisante pour le patient
et sa famille. »
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Soins
Les structures de proximité
46
Les hospitalisations
à domicile (HAD)
en Lorraine
Meurthe-et-Moselle
HAD - Association hospitalière de Jœuf
26, rue Saint-Robert
54240 Jœuf
Tél. 03 82 47 53 53
HAD - Centre hospitalier Hôtel-Dieu
4, rue Alfred-Labbé
54350 Mont-Saint-Martin
Tél. 03 82 44 78 42
HAD - Centre de rééducation Florentin
2, rue des Cinq Piquets
BP 32231 - 54022 Nancy Cedex
Tél. 03 83 86 91 41
Hospitalisation À Domicile
de l’Agglomération Nancéienne
HADAN
17, rue du Bois-de-la-Champelle
BP 11216
54506 Vandœuvre-lès-Nancy Cedex
Tél. 03 83 44 43 42
Site : www.hadan.fr
Le cancer en Lorraine
Meuse
HAD - Pôle santé du Sud-Meusien
Centre hospitalier de Bar-le-Duc
1, boulevard d’Argonne
BP 10510 - 55012 Bar-le-Duc Cedex
Tél. 03 29 45 86 53
HAD - Centre hospitalier de Verdun
2, rue d’Anthouard
BP 20713 - 55107 Verdun Cedex
Tél. 03 29 87 48 82
HAD - Antenne de Commercy
1, rue Henri-Garnier
55200 Commercy
Tél. 03 29 45 86 53
Moselle
HAD - Hôpital Saint-Joseph
1, rue de Lebach
57233 Bitche
Tél. 03 87 98 76 80
HAD - Hôpital de Boulay
1, rue de l’Hôpital
57220 Boulay
Tél. 03 87 79 40 14
HAD - Hôpital de Freyming-Merlebach
2, rue de France
57804 Freyming-Merlebach Cedex
Tél. 03 87 81 84 40/06 08 01 50 41
Soins
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HAD - CHR Metz-Thionville
Hôpital d'Hayange
1-3 rue du Friscaty
BP 60327
57126 Thionville Cedex
Tél. 03 82 57 73 83
Hospitalisation À Domicile
Hospitalisation
À Domicile
de
l’Agglomération
Messine
de l’Agglomération Messine
HADAM
HADAM
Villa
Marie-Madeleine
Villarue
Marie-Madeleine
50,
de Tivoli
50, rueMetz
de Tivoli
57070
57070
Metz
Tél.
03 87
66 83 03
Tél. :03
87 66 83 03
Site
www.had-metz.org
Site : www.had-metz.org
HAD - Satellite rural de l’HADAM
HAD
Satellite rural de l’HADAM
5,
rue-Robert-Schuman
5, rue Robert-Schuman
57580
Remilly
57580
Remilly
Tél.
03 87
64 61 12/03 87 66 83 03
Tél. 03 87 64 61 12/03 87 66 83 03
HAD - Centre hospitalier de Sarrebourg
HAD
- Centre
de Sarrebourg
25,
avenue
du hospitalier
Général-de-Gaulle
25, avenue
du Général-de-Gaulle
57400
Sarrebourg
57400
Sarrebourg
Tél.
03 87
23 25 78
Tél. 03 87 23 25 78
Vosges
HAD - Maison de santé Saint-Jean
31, rue Thiers
88000 Épinal
Tél. 03 29 68 43 10
EV’HAD - Gérardmer
22, boulevard Kelsch
88400 Gérardmer
Tél. 03 29 41 24 10
HADOV - Centre hospitalier
de Neufchâteau
1280, avenue de la division Leclerc
BP 249
88300 Neufchâteau Cedex
Tél. 03 29 94 87 80
En savoir
+
www.hadlorraine.fr
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Soins
Les structures de proximité
48
Les réseaux de proximité
Docteur Isabelle Carayon
Directrice fondatrice et présidente d’honneur de l’association
réseau Autrement - Lunéville
« Autrement : une association, pour tout ce qui reste à faire pour la personne
malade, même quand il n’y a plus rien à faire contre la maladie. »
« Autrement est né de la volonté de soignants libéraux de répondre aux besoins
exprimés par de nombreux patients, qui souhaitent rester à domicile le plus possible.
Mais lorsque l’on est atteint d’une maladie grave, affronter la douleur, les symptômes,
l’isolement, les émotions n’est pas simple… Notre objectif est donc de donner à ces personnes
la possibilité de rester dans leur environnement autant qu’elles le souhaitent et parfois
jusqu’au terme de leur vie.
Donner la liberté de choisir son lieu de fin de vie. Pour cela, en accord avec le médecin
traitant de la personne malade, nous pouvons proposer une aide, un soutien, soit
au travers de consultations, soit dans le cadre de visites à domicile pour les personnes
ne pouvant se déplacer, mais aussi au travers de programmes d’éducation thérapeutique
du patient et d’aide aux aidants.
Nous intervenons dans une démarche globale et pluriprofessionnelle pour les patients
qui ne sont pas hospitalisés, afin qu’ils aient accès à une équipe formée en matière de prise
en charge de la douleur, de prise en charge des symptômes pénibles, le tout dans une démarche
d’accompagnement. La souplesse d’une petite structure nous permet de proposer divers
services en fonction des besoins exprimés, par exemple : un accompagnement social,
l’intervention d’un psychologue, d’un masseur, d’un perruquier…
Nos entretiens sont longs (en moyenne 45 à 60 minutes) : nous écoutons, accompagnons,
orientons. L’autre axe de nos interventions est d’organiser et de sécuriser le suivi
de la prise en charge à la sortie de l’hôpital, en lien avec l’ensemble des acteurs de soins,
grâce à une coordination du parcours de soin.
Mais nous ne remplaçons en aucun cas le médecin généraliste ou le soignant. Souvent
démunis face à des situations auxquelles ils ne sont pas préparés, ils apprécient notre
disponibilité et notre savoir-faire.
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Notre rôle est donc de les sensibiliser à une culture palliative au sens large respectueuse
de la personne malade. C’est pourquoi nous sommes aussi un organisme de formation
agréé et proposons à ces professionnels des formations adaptées à leur exercice de la prise
en charge médicale, sociale et psychologique des patients en fin de vie.
Nos huit années d’expérience nous montrent que les besoins en soins de support ne peuvent
être exclusivement couverts par les établissements de santé. Aussi, nous élargissons notre
offre en développant une activité de consultation en complément du réseau
n’intervenant qu’à domicile.
D’un point de vue de santé publique, notre approche permet à l’hôpital de se recentrer
sur sa mission d’expertise hautement spécialisée, optimisant ainsi les flux. La douleur,
les symptômes pénibles, envahissent parfois le quotidien même lorsque le traitement
spécifique est efficace, qu’il soit en cours ou achevé. Lorsque la maladie cancéreuse
échappe aux traitements, qu’elle devient chronique, ces symptômes sont encore présents.
Cette offre de soins permet de libérer des lits hospitaliers, en réduisant les hospitalisations
en durée et en fréquence, et donne aux patients la possibilité de choisir jusqu’au bout
leur lieu et leurs modalités de vie. »
En savoir
+
www.reseau-autrement.org
Autrement en 2013
1 médecin à temps partiel
et 1 infirmière à temps plein.
Réseau Autrement
1 bis, rue Rivolet 5430
0 Lunéville
Tél. 03 83 75 72 06 - Fa
x : 03 83 42 37 61
Docteur Isabelle Caray
on
isabelle.carayon@sa
nte-lorraine.fr
1 implantation sur le Sud de
la Meurthe-et-Moselle et les Vosges.
1 astreinte du lundi au vendredi
de 8 h à 20 h.
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Soins
Les structures de proximité
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Les autres réseaux de proximité
Le Pallidum, réseau lorrain de soins palliatifs à domicile
Le Pallidum est le premier réseau lorrain de coordination médicale à domicile,
pour les patients atteints de longue maladie. Il apporte un soutien médical,
psychologique, matériel et humain (garde-malade), à tout patient à domicile,
quelque soit son âge ou sa pathologie, afin de permettre le maintien à domicile,
entouré des siens, dans les conditions optimales médicales et humaines.
Ses critères d’inclusion :
patient atteint d’une maladie grave et évoluée ;
inclusion sur demande du patient ou de la famille, ou du professionnel de santé
libéral, ou du service hospitalier ou de l’assistante sociale ;
prise en charge du patient en accord avec le médecin traitant.
Dans le cas où les critères ne correspondent pas aux objectifs d’inclusion, la personne
demandeuse est réorientée vers un service adéquat.
La coordination du réseau « le Pallidum » :
visite du patient à domicile ou à l’hôpital, ou en ÉHPAD par l’équipe de coordination ;
concertation entre les professionnels libéraux et les membres de l’équipe
de coordination pour la définition du plan d’intervention, auprès du patient,
en accord avec la famille :
- IDE libéral pour les soins ;
- SSIAD pour les soins de nursing ;
- matériel médical ;
- soutien social ;
- soutien psychologique (patient, famille et professionnel de santé) ;
- bénévoles d’accompagnement ;
- mise en place d’aide humaine si nécessaire (convention CPAM, APA, MDPH, mutuelle) ;
- envoi et signatures des chartes patients par les professionnels de santé et les familles ;
- visites régulières par les infirmières coordinatrices et le médecin coordonnateur ;
- suivi par les psychologues.
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En savoir
+
www.lepallidum.com
Le Pallidum en 2013
1 médecin coordonnateur,
1 infirmière coordinatrice,
1 psychologue
et 1 coordonnateur administratif
1 implantation
sur la Moselle-Ouest,
Meurthe-et-Moselle-Nord et Meuse
Le Pallidum
1 astreinte téléphonique
24 h/24
163, rue de la Meuse
57680 Gorze
Tél. 03 87 38 53 06 - Fa
x : 03 87 38 77 46
E-mail : lepallidum@
aliceadsl.fr
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Soins
Les structures de proximité
52
Trait d’union, réseau d’accompagnement et de soins palliatifs à domicile
Le réseau de soins palliatifs « Trait d’union » a pour vocation de faciliter le retour
et le maintien à domicile de toute personne atteinte d’une pathologie en phase
palliative et de favoriser les conditions de confort de ce maintien.
Le réseau cherche à optimiser la délivrance de soins palliatifs de qualité en assurant
une meilleure orientation du patient, fondée sur 4 principes :
accessibilité : tout patient doit pouvoir bénéficier d’un égal accès aux soins
quel que soit son lieu de résidence dans le secteur couvert par le réseau ;
qualité des soins : tout patient doit pouvoir bénéficier des techniques
et des compétences les plus adaptées à ses besoins, avec une prise en charge
pluridisciplinaire authentique et experte en soins palliatifs (douleurs,
symptômes aigus…) ;
approche globale : favoriser la prise en charge globale du patient en tenant compte
de ses dimensions physiques, psychologiques, spirituelles et sociales ;
continuité des soins : le réseau assure le relais entre les structures d’hospitalisation
et le domicile, et réciproquement.
Pour cela, une équipe coordonnatrice (médecins et infirmières) est en place afin
d’organiser l’ensemble de la prise en charge dans un même projet de soins en accord
avec les intervenants préexistants (médecin traitant, infirmière libérale,
aide à domicile…) et le patient. Nous assurons des visites
et un suivi téléphonique tout au long de la prise en charge.
Contactez-nous, que vous soyez un professionnel,
un particulier ou une structure hospitalière.
Trait d'union
17, rue de Villers
54000 Nancy
Tél. 03 83 25 39 53
E-mail : tupivoine@fre
e.fr
Le cancer en Lorraine
Trait d'union
en 2013
1 médecin coordonnateur
et président de l’association,
2 médecins coordonnateurs
et 3 infirmières coordinatrices
1 implantation sur les secteurs
de Nancy, Toul et Lunéville
1 astreinte téléphonique
24 h/24
Soins
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53
Les Services de Soins Infirmiers
À Domicile (SSIAD)
Murielle Ackerer
Coordonnatrice du SSIAD de Châtel-sur-Moselle (Vosges)
« Soigner à domicile, c’est placer la personne au centre de la prise en charge.
Services médicosociaux qui interviennent à domicile sur prescription médicale, les SSIAD
ont pour mission d’accompagner, chez elles, les personnes atteintes de maladies chroniques,
les personnes âgées ou handicapées.
Le SSIAD de Châtel-sur-Moselle, c’est une équipe de 6 aides-soignantes coordonnée
par une infirmière, qui travaillent en collaboration étroite avec le réseau local d’infirmières
libérales, d’aides ménagères ou d’auxiliaires de vie. Toilette, petit-déjeuner, prévention
des escarres, confort, réconfort, écoute… : au travers de l’accompagnement des actes de la vie
quotidienne, nous contribuons à rassurer les personnes sur le vécu de leur maladie et à prévenir
la détérioration de leur état général. On entend souvent dire : "Quand on vous voit arriver
le matin, on a une bouffée d’oxygène". En effet, en cas de nécessité, nous sommes toujours
là pour contacter le médecin traitant ou l’infirmière libérale, une personne ressource dans
la famille, mais aussi l’ergothérapeute, l’infirmière de soins palliatifs ou l’aide-soignante
de l’hôpital… Rattachées à l’hôpital de Châtel-sur-Moselle, nous avons en effet la chance
de pouvoir disposer d’une équipe hospitalière pluridisciplinaire, disponible en permanence.
En outre, passer tous les jours chez les patients pour leur apporter notre aide psychologique
et technique leur permet socialement de rompre leur isolement et de contribuer à maintenir
leur autonomie.
Prescrite par le médecin pour une durée de 30 jours renouvelable autant que nécessaire, la prise
en charge est gratuite pour le patient. Mon rôle de coordonnatrice consiste à évaluer les besoins
au début de la prise en charge et à mettre en place le service en signant un contrat avec le patient
et sa famille tout en respectant les désirs exprimés. Dans cette relation qui peut être longue,
je tiens en effet beaucoup à appréhender la personne dans la globalité de son histoire
et de sa vie. Car notre philosophie d’intervention est fondée sur le respect du patient
et la réactivité à ses besoins, y compris le soir et à tout moment de sa vie. Amenées à intervenir
dans des contextes et environnements très différents, nous ne jugeons jamais les personnes
qui ont besoin de nous, car notre rôle est de faire de la relation humaine le cœur de notre métier. »
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Soins
Les structures de proximité
54
Les Services de Soins
Infirmiers À Domicile
(SSIAD) en Lorraine
SSIAD (AVAD)
93, avenue Foch
54270 Essey-lès-Nancy
Tél. 03 83 45 47 47
Meurthe-et-Moselle
SSIAD de Faulx
1, rue Pasteur
54760 Faulx
Tél. 03 83 49 53 80/06 77 39 92 40
SSIAD des 4 cantons
11 bis, rue des Moulins
54120 Baccarat
Tél. 03 83 75 10 61
SSIAD d’Haroué
7, rue du Général-Pouget
54740 Haroué
Tél. 03 83 52 49 29
SSIAD aux personnes agées
SAD Les 3 rivières
1, rue du Presbytère
BP 8
54360 Blainville-sur-l'eau
Tél. 03 83 75 94 50
SSIAD du CIAS
Espace Gilbert-Schwartz
5, rue Clément-Humbert
BP 75 - 54802 Jarny
Tél. 03 82 20 19 19
SSIAD du Val-de-Lorraine
Route de Maidières
54700 Blénod-lès-Pont-à-Mousson
Tél. 03 83 81 45 37
SSIAD Filiéris de Briey-Homécourt
50, rue Pierre-de-Bar
54240 Jœuf
Tél. 03 82 20 05 29
SSIAD de Colombey-les-Belles
4, rue de la Gare
54170 Colombey-lès-Belles
Tél. 03 83 52 80 32
Association Santé Orne services
10, place de l'Hôtel-de-Ville
54240 Jœuf
Tél. 03 82 47 52 94
SSIAD des Étangs
7, place de la Fontaine
54370 Einville-au-Jard
Tél. 03 83 72 05 31
SSIAD Alpha Santé - Hôtel Dieu
123, rue de la Bannie
54350 Mont-Saint-Martin
Tél. 03 82 44 74 92
Le cancer en Lorraine
Soins
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55
SSIAD Assoc Garde
13-15, boulevard Joffre
54000 Nancy
Tél. 03 83 35 68 02
SSIAD de Nancy
Centre de soins Sainte-Marie
28, rue de la Primatiale
54000 Nancy
Tél. 03 83 35 09 03
SSIAD/SSIDPAH
Centre de rééducation Florentin
2, rue des Cinq Piquets
BP 32231
54022 Nancy Cedex
Tél. 03 83 86 91 68
SSIAD de Neuves-Maisons
5, rue Aristide-Briand
54230 Neuves-Maisons
Tél. 03 83 15 80 60
SSIAD de Pompey - Hôpital local
3, rue de l’Avant-Garde
54340 Pompey
Tél. 03 83 91 71 73
SSIAD et Centre de soins
infirmiers (CSI) de Royaumeix
Association le Toulois-Nord familial
Centre Brancion
11, rue Carnot
54200 Royaumeix
Tél. 03 83 62 87 23
SSIAD de Saint Nicolas-de-Port
CH de Saint-Nicolas-de-Port
3, rue du Jeu-de-Paume
54210 Saint-Nicolas-de-Port
Tél. 03 83 18 63 01
SSIAD de Toul
80, rue Sébastien-Choulette
54200 Toul
Tél. 03 83 64 89 73
SSIAD du GIHP de Lorraine
17, rue de Bavière
54500 Vandœuvre-lès-Nancy
Tél. 03 83 28 44 47
SSIAD de Vézelise
2, rue Notre-Dame
54330 Vézelise
Tél. 03 83 15 20 88
SSIAD et Centre de soins infirmiers
de l'ALSAD
2 bis, rue Sainte-Odile
54600 Villers-lès-Nancy
Tél. 03 83 27 08 38
Meuse
SSIAD/Accueil de jour d'Ancerville
ADMR
5-7, rue Jean-Bourgeois
55170 Ancerville
Tél. 03 29 75 38 11
Le cancer en Lorraine Soins
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Soins
Les structures de proximité
56
SSIAD de Bar-le-Duc
4, boulevard des Ardennes
55000 Bar-le-Duc
Tél. 03 29 45 14 17
SSIAD ADMR de Montmedy Stenay
19, rue du Luxembourg
55600 Montmedy
Tél. 03 29 80 23 07
SSIAD du centre hospitalier
de Commercy
1, rue Henri-Garnier
BP 107 - 55200 Commercy
Tél. 03 29 91 63 09
SSIAD de Revigny
1, quai des Gravières
55800 Revigny-sur-Ornain
Tél. 03 29 75 19 25
SSIAD ADMR des Monthairons
Maison médicale
6, rue du Rattentout
55320 Dieue-sur-Meuse
Tél. 03 29 85 72 33
SSIAD de Dun-sur-Meuse
52, rue de l’Hôtel de Ville
55110 Dun-sur-Meuse
Tél. 03 29 80 90 57
SSIAD ADMR de Fresnes
8, rue Saint-Anne
55160 Fresnes-en-Woëvre
Tél. 03 29 88 80 19
SSIAD de la maison de retraite
de Gondrecourt-le-Château
2, rue du Docteur Hérique
55130 Gondrecourt-le-Château
Tél. 03 29 89 63 86
SSIAD du centre hospitalier
de Saint-Mihiel
2, place Jean-Berain
55300 Saint-Mihiel
Tél. 03 29 91 64 12
SSIAD Filiéris de Spincourt
12, rue de l'Hôtel de Ville
55230 Spincourt
Tél. 03 29 85 93 03
SSIAD de Vaucouleurs-Void
2, rue de la Rochelle
55140 Vaucouleurs
Tél. 03 29 91 31 96
SSIAD du centre hospitalier de Verdun
Site Désandrouins
2, rue d'Anthouard
55107 Verdun
Tél. 03 29 83 83 45
SSIAD de la maison de retraite de Ligny
15, boulevard Raymond-Poincaré
55500 Ligny-en-Barrois
Tél. 03 29 78 41 40
Le cancer en Lorraine
Soins
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57
Moselle
SSIAD d’Albestroff
Maison de retraite Sainte-Anne
57670 Albestroff
Tél. 03 87 01 65 15
SSIAD Filiéris d'Audun-le-Roman
Rue de Knutange
Zone de la paix
57440 Algrange
Tél. 03 82 91 09 98
SSIAD Filiéris de Fontoy
Rue de Knutange
Zone de la paix
57440 Algrange
Tél. 03 82 91 09 23
SSIAD de Bitche
Résidence les Lilas
5, rue de la Poste
BP 46
57230 Bitche
Tél. 03 87 96 28 50
SSIAD de Boulay-Bouzonville
1A, rue du Général-Newinger
BP 23
57220 Boulay
Tél. 03 87 79 14 96
AMAPA - SSIAD de Château-Salins
8, avenue Napoléon 1er
57170 Château-Salins
Tél. 03 87 05 21 29
SSIAD des cantons
de Pange-Vigy/Delme-Verny
1, rue Roger-Mazauric
57530 Courcelles-Chaussy
Tél. 03 87 64 10 14
SSIAD de Créhange
39, cours du 19-Novembre-1944
57690 Créhange
Tél. 03 87 00 31 06
SSIAD de Creutzwald
19, rue de la Forêt
57150 Creutzwald
Tél. 03 87 82 17 35
SSIAD de Dieuze
Hôpital Saint-Jacques
21, route de Loudrefing
57260 Dieuze
Tél. 03 87 05 02 40
SSIAD de Forbach
Centre de gériatrie Saint-François
24, faubourg Sainte-Croix
57600 Forbach
Tél. 03 87 84 91 25
SSIAD de Freyming
5, rue du Casino
57800 Freyming-Merlebach
Tél. 03 87 81 56 56
SSIAD de Guénange
Boulevard de la Boucle
57310 Guénange
Tél. 03 82 82 60 41
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Soins
Les structures de proximité
58
SSIAD de l'Afad
9, rue Claude-Chappe
57000 Metz
Tél. 03 87 75 00 84
SSIAD de Saint-Avold
8, rue Mangin
57500 Saint-Avold
Tél. 03 87 92 48 33
SSIAD d'Ars
6-8, rue Pierre-Perrat
57000 Metz
Tél. 03 87 69 89 96
Amapa Sarrebourg - SSIAD
2, rue de la Division Leclerc
57400 Sarrebourg
Tél. 03 87 23 93 54
SSIAD de Metz
6-8, rue Pierre-Perrat
57000 Metz
Tél. 03 87 69 89 96
SSIAD de Sarreguemines
16, rue Rouget-de-l’Isle
57200 Sarreguemines
Tél. 03 87 95 38 99
SSIAD Sainte-Blandine
3, rue du Cambout
57000 Metz
Tél. 03 87 39 47 47
SSIAD de Stiring
2A, place de Wendel
BP 40118
57351 Stiring-Wendel
Tél. 03 87 88 46 50
SSIAD de Montigny
3 bis, rue de l’Abbé-Chatelain
57950 Montigny-lès-Metz
Tél. 03 87 66 35 71
SSIAD de Cattenom
20, rue du Manège
57100 Thionville
Tél. 03 82 58 85 81
SSIAD de Moyeuvre
Maison d’accueil de personnes âgées
44, rue Foch
BP 46 - 57250 Moyeuvre-Grande
Tél. 03 87 58 51 55
SSIAD de la Fensch
20, rue du Manège
57100 Thionville
Tél. 03 82 58 85 81
SSIAD de l'AFAD
18, rue du Petit-Moulin
57120 Rombas
Tél. 03 87 51 81 82
SSIAD Thionville soins et aide
20, boucle des Près-de-Saint-Pierre
57100 Thionville
Tél. 03 82 88 47 15
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SSIAD relais de la clinique
Sainte-Élisabeth
15, avenue Clémenceau
57100 Thionville
Tél. 03 82 56 70 74
SSIAD pour personnes âgées - SSIAD PA
Résidence Henri-Vincenot
16, rue de Lorraine
88140 Contrexeville
Tél. 03 29 08 53 46
SSIAD de la Bièvre
6, rue de l’Entente
57870 Troisfontaine
Tél. 03 87 25 13 94
SSIAD de Darney
2 bis, rue Stanislas
88260 Darney
Tél. 03 29 09 89 30
SSIAD de Vic-sur-Seille
2, rue Haute
57630 Vic-sur-Seille
Tél. 03 87 01 12 30
SSIAD Mutualité Française Vosges
Château Colombière
17, rue André-Vitu
88000 Épinal
Tél. 03 29 31 45 27
SSIAD de Yutz
5, rue de l'Ancienne-Mairie
57970 Yutz
Tél. 03 82 56 70 74
SSIAD du CCAS d’Épinal
Petite rue des Forts
88000 Épinal
Tél. 03 29 31 49 48
Vosges
SSIAD aux personnes âgées
des Hautes-Vosges
42, rue de la Costelle
88230 Fraize
Tél. 03 29 50 30 35
SSIAD de Bruyères
16, rue de l’Hôpital
88600 Bruyères
Tél. 03 29 52 70 00
SSIAD de Gérardmer
22, boulevard Kelsch
BP 129 - 88400 Gérardmer
Tél. 03 29 60 29 60
SSIAD de Châtel-sur-Moselle
2, rue des Vergers
88330 Châtel-sur-Moselle
Tél. 03 29 67 69 92
SSIAD personnes âgées de La Bresse
29, rue Paul-Claudel
88250 La Bresse
Tél. 06 88 15 56 42/03 29 23 31 49
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Soins
Les structures de proximité
60
SSIDPA de Lamarche
4, rue de Bellune
88320 Lamarche
Tél. 03 29 09 50 28
SSIAD de Saint-Dié-des-Vosges
26, rue d’Amérique
88100 Saint-Dié-des-Vosges
Tél. 03 29 52 39 40
SSIAD du Thillot
Amicale des retraités
de Haute-Moselle
Instances de Coordination
Gérontologique (ICG)
37, rue Charles-de-Gaulle
88160 Le Thillot
Tél. 03 29 25 19 71
SSIAD de Remiremont-Plombières
37, rue du Centre
88200 Saint-Nabord
Tél. 03 29 62 44 96
SSIAD pour personnes handicapées
SSIAD PH
1683, avenue Louis-Buffet
88500 Mirecourt
Tél. 03 29 39 14 02
SSIAD de Neufchâteau
256, quai Pasteur
BP 249
88307 Neufchâteau
Tél. 03 29 94 81 10
SSIAD de Saulxures-sur-Moselotte
170, avenue Jules-Ferry
88290 Saulxures-sur-Moselotte
Tél. 03 29 26 60 60
SSIAD de l'hôpital local de Senones
2, rue Raymond-Poincaré
88210 Senones
Tél. 03 29 52 44 44
SSIAD du canton de Charme
7, rue de Lorraine
88450 Vincey
Tél. 03 29 67 46 33
SSIAD de Rambervillers
5, rue Void-Regnier
88700 Rambervillers
Tél. 03 29 65 04 66
SSIAD de Raon-l'Étape
27, rue Jacques-Mellez
88110 Raon-l'Étape
Tél. 03 29 52 29 52
Secrétariat : 03 29 52 29 50/51
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Soins
L'oncogériatrie
62
L’Unité Lorraine de Coordination OncoGériatrique
(ULCOG) : offrir aux patients âgés lorrains une prise
en charge spécifique et des traitements adaptéss
Docteur Hubert Rousselot
Chef de projets coordonnateur de l’ULCOG, responsable de la consultation d’oncogériatrie,
Institut de Cancérologie de Lorraine Alexis-Vautrin - Vandœuvre-lès-Nancy
Institu
Docteur Jean-Yves Niemer
Chef de projets coordonnateur de l’ULCOG,
responsable de la consultation d’oncogériatrie, CHU de Nancy
« Avec l’âge, les risques de développer un cancer augmentent. La population vieillissant,
on estime qu’en 2030, plus de 70 % des cancers seront diagnostiqués chez les plus
de 65 ans. Face à ce véritable enjeu de santé publique, la prise en charge des patients âgés
atteints de cancer est une priorité de longue date en Lorraine. Depuis 2012, le projet
oncogériatrique régional est porté par l’ULCOG (Unité Lorraine de Coordination
OncoGériatrique). Créée sous l’égide de l’Institut national du cancer (INCa) à la suite
d’un appel à projets, l’ULCOG est pilotée conjointement par le CHU de Nancy et l’Institut
de Cancérologie de Lorraine Alexis-Vautrin1. Son objectif : développer l’offre
oncogériatrique afin que tous les patients âgés atteints de cancer bénéficient
d’une prise en charge spécifique et d’un traitement adapté.
Tous les individus ne vieillissent pas de la même manière. L’âge ne peut donc être l’unique
critère pour appréhender l’état de santé d’une personne et mettre en place un traitement
oncologique. Bien souvent, les patients âgés déclarant un cancer souffrent déjà d’autres
pathologies. Pour leur offrir une prise en charge respectueuse de leur qualité de vie,
il est fondamental d’aborder le traitement du cancer en fonction de leur état
de santé global, en tenant donc compte de ces autres maladies. C’est tout le sens
de l’approche oncogériatrique. Alliant la cancérologie à la gériatrie, cette expertise permet
d’élaborer un projet thérapeutique adapté.
L’avis oncogériatrique
Il doit être sollicité avant le début du traitement, dès le diagnostic oncologique posé.
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Pour évaluer la nécessité de ce recours, les professionnels de santé utilisent un questionnaire
d’orientation : l’échelle G8. Selon le résultat, le patient peut être adressé à un oncogériatre
pour une évaluation complète : bilan gériatrique (social, moral, cognitif, fonctionnel,
nutritionnel), bilan médical centré sur les autres maladies que le cancer (insuffisance
cardiaque, pulmonaire, diabète…), analyse des médicaments en cours, examen clinique
complet. Ce tour d’horizon identifie notamment les vulnérabilités (potentiellement
réversibles) et les fragilités (non réversibles) pouvant interférer avec les traitements
oncologiques et sert à hiérarchiser les problématiques médicales. L’évaluation
oncogériatrique permet donc, d’une part de proposer au patient une prise en charge
globale au long cours pour l’accompagner dans ses pathologies, d’autre part
de recommander une thérapeutique personnalisée pour son cancer : traitement
standard, adapté, symptomatique ou palliatif.
La décision thérapeutique
Le résultat de l’évaluation est transmis aux oncologues qui délibèrent collégialement
lors d’une Réunion de Concertation Pluridisciplinaire. Dans tous les cas, quels que soient
l’âge, le type de cancer et l’état de santé du patient, il y a toujours une prise en charge
possible. Dans une démarche éthique, la décision thérapeutique prise
et ses fondements sont ensuite expliqués au patient et à ses proches. »
1. L’ULCOG est pilotée par le Professeur Christine Perret-Guillaume, gériatre au CHU de Nancy
et par le Professeur Ivan Krakowski, oncologue à l’Institut de Cancérologie de Lorraine Alexis-Vautrin.
L'ULCOG : une rôle de facilitateur
Pilier de l’amélioration de la prise en charge des patients âgés atteints de cancer,
le développement de l’approche oncogériatrique fait partie des principales missions
de l’ULCOG. L’unité est donc chargée de promouvoir cette prise en charge spécifique
en Lorraine afin que tous les patients âgés atteints de cancer puissent y avoir accès.
Elle coordonne aussi l’offre de soin oncogériatrique de la région. Pour cela, l’ULCOG
est le relais d’information et de formation des acteurs de santé concernés :
oncologues et gériatres hospitaliers, médecins libéraux, réseaux de soins, associations
professionnelles et de patients, structures d’hospitalisation à domicile… Elle est aussi
engagée dans le développement de la recherche clinique. Il est en effet important
que les patients âgés aient davantage accès à des essais thérapeutiques afin
que les adaptations de traitements oncologiques puissent être validées scientifiquement,
au même titre que les traitements standards.
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Soins
L'oncogériatrie
64
Les réseaux
gérontologiques
lorrains
Meurthe-et-Moselle
Hôpital Villemin
Centre de cure ambulatoire
en addictologie
Domi réseau
Espace Margaine
16, avenue de Lattre-de-Tassigny
54400 Longwy-Bas
Tél. 03 82 89 85 85
Fax : 03 82 89 85 86
Gérard Cuny
Immeuble Joffre Saint-Thiébaut
13-15, boulevard Joffre
54000 Nancy
Tél. 03 83 45 84 90
Fax : 03 83 45 84 89
Site : www.reseau-gerardcuny.com
Maill’âge
1, rue du Maréchal-Lyautey
3e étage
54150 Briey
Tél. 09 81 89 33 23
Fax : 03 82 20 80 19
Le cancer en Lorraine
Resapeg
Centre hospitalier Saint-Charles
1, cours Raymond-Poincaré
54200 Toul
Tél. 03 83 62 22 21/06 11 63 23 96
Fax : 03 83 62 22 20
Réseaulu - Maison des réseaux
14, rue de Sarrebourg
54300 Lunéville
Tél. 03 83 74 38 91
Fax : 03 83 73 69 76
Site : www.reseaulu.com
Val de Lorraine
Centre d’affaires Blénod-Vista
Route de Maidières
54700 Blénod-lès-Pont-à-Mousson
Tél. 03 83 83 18 43
Fax : 03 83 80 88 17
Vermois, sel et grand couronné
36, rue Charles-Courtois
54210 Saint-Nicolas-de-Port
Tél/Fax : 03 83 36 63 71
Site : www.grdcourronne-sel-vermois-saintois.com
Meuse
Réseau de santé du Sud-Meusien
1, boulevard d’Argonne
BP 40223
55005 Bar-le-Duc Cedex
Tél. 03 29 76 35 57
Fax : 03 29 45 88 58
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Moselle
GérontoNord
94, route de Guentrange
Villa Roland
57100 Thionville
Tél. 03 82 82 72 57
Fax : 03 82 86 26 72
Rege2M
Résidence Sainte-Marie
2, rue Vieille-Ville
57070 Metz
Tél. 03 87 18 77 44
Fax : 03 87 18 77 46
Site : www.rege2m.com
Régésa
Hôpital Saint-Jacques
21, route de Loudrefing
57260 Dieuze
Tél. 03 87 05 02 99
Fax : 03 87 05 80 44
Site : www.resega.fr
RGPS
Espace Peguy
Avenue Clémenceau
57400 Sarrebourg
Tél. 03 87 25 36 63
Fax : 03 87 03 80 31
Regeme
44, rue de la Mine
57150 Creutzwald
Tél. 03 87 29 46 15
Fax : 03 87 81 46 53
Site : www.regeme.com
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Soins
L'oncologie pédiatrique
en Lorraine
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Le cancer et l’enfant
Professeur Pascal Chastagner
Service d’onco-hématologie pédiatrique, CHU de Nancy
« La cancérologie pédiatrique correspond à une véritable préoccupation de santé
publique puisque les cancers constituent la première cause de décès non accidentels
entre l’âge de 1 et 15 ans.
Les maladies concernées correspondent aux leucémies, première cause de cancer
de l’enfant, et aux tumeurs solides malignes, dont les tumeurs cérébrales
sont la cause la plus fréquente. L’incidence des nouveaux cancers avant l’âge de 18 ans
est estimée à 80 par an (200 nouveaux cas par an en France).
Évolution de la prise en charge
Au cours des 40 dernières années, les chances de guérison sont passées de 25 à 75 %.
Cette transformation du pronostic est le fait d’une recherche clinique très active qui repose
essentiellement sur la mise au point de protocoles de traitements de plus en plus efficaces.
L’utilisation de transplantations autologues ou allogéniques de cellules souches
hématopoïétiques pour les formes les plus graves a également contribué à l’amélioration
du pronostic.
La possibilité de rechutes tardives, de seconds cancers et surtout de séquelles liées
à la maladie ou aux traitements, associée à la tendance croissante vers un maintien
à domicile impliquent de plus en plus les services hospitaliers de proximité, et la médecine
libérale dans la prise en charge de ces patients.
Le réseau OncolorPédiatrie
Il est une émanation d’Oncolor, réseau de cancérologie de Lorraine dédié aux patients
adultes, ayant pour objet d’améliorer la coordination à la fois dans les domaines du soin,
de la prévention, la connaissance et la formation, ainsi que la recherche clinique
et épidémiologique. Il est adapté aux besoins des malades, des familles et des soignants,
destiné à favoriser les soins de proximité, en organisant la continuité de la qualité des soins
entre les services hospitaliers et le domicile.
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Ce réseau de soins vise à améliorer la prise en charge des cancers de l’enfant
et de l’adolescent en Lorraine, notamment dans ses dimensions médicales, paramédicales,
psychologiques et socio-éducatives, en renforçant l’articulation entre la médecine
ambulatoire, les établissements de soins de proximité et le centre de référence. Les acteurs
sont définis comme l’ensemble des professionnels de santé, exerçant en secteur hospitalier
ou libéral, ainsi que l’ensemble des professionnels des autres champs (social, éducation…)
susceptibles d’intervenir.
Place du centre de référence
Le haut degré de sophistication et de technicité nécessaire pour le traitement de ces maladies
a nécessité la création de centres de référence, qui participent à l’élaboration et à la mise
en œuvre de protocoles nationaux et internationaux. Le bien-fondé d’un petit nombre
de centres de référence régionaux a été confirmé dans un travail national effectué sous
l’égide du Ministère de la Santé qui en a défini les caractéristiques obligatoires (circulaire
DHOS n° 161 DHOS/O/2004 du 29 mars 2004). Le service d’onco-hématologie pédiatrique
du CHU de Nancy qui assure depuis plus de 30 ans la coordination de la prise en charge
de plus de 80 nouveaux cas et/ou greffes d’enfants atteints d’un cancer par an,
a été habilité à devenir centre de référence. Il travaille en lien avec des plateaux techniques
spécialisés dans la prise en charge diagnostique ou thérapeutique des cancers de l’enfant
(radiologie, anatomopathologie, chirurgie, CHU Nancy, radiothérapie, Institut de Cancérologie
de Lorraine, rééducation…). Le fonctionnement s’organise de la façon suivante.
Le service de référence : service d’onco-hématologie pédiatrique,
hôpital d’enfants, Nancy :
assure le diagnostic et les décisions thérapeutiques majeures, organise
et est le siège des Réunions de Concertation Pluridisciplinaire (RCP), participe aux RCP
interrégionales, construit le projet personnalisé de traitement à court, moyen et long
terme en accord avec des protocoles thérapeutiques administrés et évalués dans
le contexte juridiquement encadré d’essais multicentriques conçus par les sociétés
savantes de cancérologie pédiatrique (Société française du cancer et des leucémies
de l’enfant et de l’adolescent, Société internationale d’oncologie pédiatrique, Innovative
therapies for children with cancer) ;
assure l’annonce diagnostique dans le cadre du dispositif d’annonce du plan cancer ;
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L'oncologie pédiatrique
en Lorraine
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effectue les phases thérapeutiques les plus spécifiques (traitements initiaux,
chimiothérapies intensives ou innovantes, chirurgie, radiothérapie, transplantations
de cellules souches hématopoïétiques…) ;
transmet le plan de traitement au service de pédiatrie de proximité et assure
une surveillance régulière au moment des réorientations de traitement ;
constitue un recours (téléphonique, en consultation ou en hospitalisation)
selon les besoins manifestés par les centres de proximité et/ou les parents ;
assure le soutien psychologique de l’enfant et de sa famille, dès le diagnostic
et lors d’étapes thérapeutiques déstabilisantes ;
assure la promotion des associations d’aide au bien-être des enfants (ARÉMIG1,
APSEM2, "Le Rire Médecin", "Un enfant, un rêve", "Les dames en rose"…) ;
assure la promotion des conditions de prise en charge à domicile ou à proximité
du domicile, particulièrement pour les soins palliatifs de fin de vie ;
assure le soutien scolaire : les intervenants scolaires interviennent chaque fois
que la scolarité de l’enfant/adolescent malade est compromise du fait de la maladie
ou des traitements. Les équipes scolaires des services pédiatriques et les enseignants
habituels de l’enfant malade sont les maillons essentiels du dispositif. Des projets
d’accueil individualisés sont parfois mis en place, notamment grâce à l’AISCOBAM3
qui prend en charge la scolarité des enfants du secondaire à l’hôpital d’enfants
et facilite la réinsertion scolaire dans les établissements d’origine ;
assure le soutien social : choix parental d’activité professionnelle réduite, ressources,
tissu socio-familial d’aide à la famille, allocation d’éducation parentale, d’éducation
spéciale et niveau de cette prestation, prise en charge à 100 % au titre "affection
longue durée "…
Les services de pédiatrie des centres hospitaliers de la région
et départements limitrophes :
alertent le centre de référence en cas de suspicion de maladie cancéreuse,
peuvent être amenés à anticiper sur l’annonce diagnostique ;
adressent l’enfant ou l’adolescent (0-18 ans) systématiquement au centre
de référence, hormis en cas de situations exceptionnelles
(exemple : engagement cérébral > neurochirurgie) ;
46 37
Secrétariat : Tél. 03 83 15
31
46
Secteur 1 : Tél. 03 83 15
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constituent des interlocuteurs pour enfants et parents, dans les domaines
de la cancérologie pédiatrique ;
prennent en charge les complications infectieuses et nécessités transfusionnelles
urgentes, les prises en charge palliatives de fin de vie, le suivi à long terme des éventuelles
séquelles, à proximité du domicile, en relation avec les autres maillons du réseau ;
facilitent les démarches de réinsertion scolaire et sociale. »
1. ARÉMIG : Association pour la Recherche et les Études dans les Maladies Infantiles Graves.
2. APSEM : Association pour la Promotion du Sport chez les Enfants Malades.
3. AISCOBAM : AIde SCOlaire Bénévole aux Adolescents Malades.
En savoir
Votre enfant a un cancer,
comment vous aider ?
+
www.e-cancer.fr
rubrique cancer info >
Les cancers chez l'enfant
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L'oncologie pédiatrique
en Lorraine
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L’ARÉMIG : une maison des parents
pour faciliter l’hospitalisation des enfants
Anne-Marie Erbs
Présidente de l’Association pour la Recherche et les Études
dans les Maladies Infantiles Graves (ARÉMIG)
« Créée en 1982 à l’initiative du Professeur Danièle Sommelet, alors chef du service
d’onco-hématologie pédiatrique du CHU de Nancy-Brabois et de parents d’enfants atteints
de cancers, l’ARÉMIG s’est donné une triple mission : l’aide aux parents, l’aide aux enfants
hospitalisés, le soutien à la recherche.
Une action soutenue par la générosité
Elle accomplit sa première mission au travers de la Maison des parents, implantée
sur un terrain à proximité de l’hôpital des enfants. Ce lieu, qui a pu voir le jour grâce
aux fonds récoltés en 1992 par le "train des enfants", offre depuis 2009, 18 chambres,
un salon, une cuisine et une salle à manger. L’objectif : ne pas ajouter aux longues
hospitalisations des enfants de douloureuses séparations familiales. La vie de la maison
est portée par les deux employés qui assurent l’accueil et l’entretien et par une équipe
de bénévoles particulièrement motivés, puisque parents ou impliqués professionnellement
dans la prise en charge de ces enfants. La Maison des parents est donc non seulement
un lieu d’hébergement, mais un espace de partage d’expériences et d’espoirs.
À partir de la gestion de la Maison des parents, l’ARÉMIG tente de répondre à d’autres
besoins liés à l’hospitalisation des enfants : nous y organisons des activités (soins de beauté
et de bien-être, Savate Forme et balades en forêts…), des "pauses-café" bi-mensuelles
entre parents à l’hôpital, des colloques où les médecins s’adressent spécifiquement
aux parents, nous soutenons des projets d’adolescents au sortir de l’hôpital, nous projetons
de créer un espace d’échanges dans l’hôpital sur le modèle des IRCa1…
L’autre volet d’action de l’ARÉMIG, le soutien à la recherche clinique et fondamentale
en oncologie pédiatrique, est tout aussi important pour les familles. Ainsi, nous finançons
un demi-poste de technicien de recherche clinique, avons permis l’acquisition
d’un séparateur de cellules et soutenons la formation continue des personnels soignants
impliqués dans cette recherche.
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Au niveau national, nous sommes adhérents de l’UNAPECLE2 et de la FNÉAFH3.
Nous assurons nos missions majoritairement grâce à des dons privés et à certaines
institutions. Notre rôle est donc d’être un trait d’union efficace et fiable entre les donateurs
et les enfants en apportant à ceux-ci et à leurs parents compréhension humaine et soutien
matériel. Notre récompense : les marques de reconnaissance de tous ceux que nous aidons. »
1. Information Rencontre Cancer.
2. Union Nationale des Associations de Parents d’Enfants atteints de Cancer ou de LEucémie.
3. Fédération Nationale des Établissements d’Accueil pour Familles d’Hospitalisés.
L'ARÉMIG
en chiffres
1 500 donateurs
18 chambres
à la Maison des parents
6 000 nuitées par an
Participation financière
des parents : entre 9 et 28 €/nuit
d’hébergement.
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La recherche
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La recherche, c'est l'espoir pour les patients
Professeur Jean-Louis Merlin
Responsable de l’unité de biologie des tumeurs,
Institut de Cancérologie de Lorraine Alexis-Vautrin - Vandœuvre-lès-Nancy
« "La recherche, c’est l’espoir d’une meilleure compréhension des causes, donc
d’une prévention plus sûre ; d’une détection plus précoce, donc de chances de guérison
plus élevées ; de traitements plus efficaces et mieux supportés, donc d’une véritable
espérance de vie." Ces mots, prononcés en 2003 par Claudie Haigneré, alors ministre
délégué à la recherche, pour lancer le Plan cancer, disent l’importance de la recherche
dans l’amélioration de la prise en charge du cancer.
De la recherche fondamentale à la recherche clinique, en passant par la recherche
translationnelle, il s’agit aujourd’hui de transformer le plus rapidement possible
les connaissances acquises sur les mécanismes de la maladie en applications
thérapeutiques validées dans des essais sur l’homme. Si les traitements conventionnels
permettent de détruire les cellules cancéreuses, ils ne permettent pas d’épargner les cellules
normales. Depuis l’émergence de la biologie moléculaire à la fin des années 1970
et du décryptage du génome humain, de nouveaux moyens thérapeutiques sont récemment
apparus pour palier cet inconvénient. Il s’agit des "thérapies ciblées". Agissant sur les seules
cellules cancéreuses, ces thérapies épargnent les cellules normales. Elles sont prescrites
selon des critères spécifiques pour chaque patient, déterminés dans le cadre d’un diagnostic
moléculaire basé sur la recherche d’anomalies génétiques touchant le génome tumoral.
Depuis plusieurs années, les progrès des techniques d’exploration de la biologie moléculaire
tumorale permettent une approche encore plus individuelle, fondée sur l’établissement
de la carte d’identité génétique de chaque tumeur. Grâce à ces avancées, demain,
des malades que l’on ne sait pas traiter aujourd’hui pourront probablement être guéris.
En Lorraine, ces approches sont portées par des équipes travaillant dans le cadre
du dispositif de recherche prévu par le Plan cancer, dans le cadre d’une "plateforme
de génétique moléculaire des tumeurs". Cette plateforme régionale implique les laboratoires
de plusieurs établissements spécialisés et a été agréée par l’Institut national du cancer
dès 2006. Elle a pour but de rendre ces nouveautés diagnostiques accessibles
aux patients lorrains. »
Le cancer en Lorraine
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Participer aux essais cliniques,
c’est contribuer aux progrès de la médecine
Docteur Élisabeth Luporsi
Oncologue médical, oncogénéticien, coordinatrice Lorraine du réseau Génécal,
Institut de Cancérologie de Lorraine Alexis-Vautrin - Vandœuvre-lès-Nancy
« Les avancées médicales passent par l’évaluation des performances de nouvelles
stratégies thérapeutiques, de nouveaux médicaments. C’est l’objectif des essais cliniques.
Ces essais sont développés en 4 phases.
La phase I est proposée à des patients pour lesquels il n’existe plus de ressources
thérapeutiques et qui peuvent ainsi retrouver des chances de survie avec un nouveau
médicament ; elle vise à déterminer la tolérance en fonction de la dose.
La phase II étudie l’efficacité et la tolérance du traitement.
En phase III, les médecins s’assurent auprès d’un nombre significatif de patients (plus de 10 000
le plus souvent) que le nouveau traitement est comparable à ceux existants ou est meilleur.
La phase IV intervient après la commercialisation, pour identifier d’éventuels effets rares.
La mise en œuvre de ces études est encadrée par des lois : protocole rédigé par une équipe
spécialisée, assurance contractée par le promoteur, étude soumise au comité
de protection des personnes, pilotage et suivi par l’investigateur, synthèse et analyse
des informations.
En participant à ces essais, les patients contribuent à découvrir de meilleurs traitements
et de nouvelles stratégies thérapeutiques et ainsi à augmenter les chances de guérison
ou la qualité de vie. »
www.e-cancer.fr
En sa
savoir
+
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Accompagnement
Informer pour aider à combattre .
L'annonce du diagnostic . . . . . . .
Les soins de support . . . . . . . . . . .
La CRUQPC . . . . . . . . . . . . . . . . .
La CRCI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Accompagneme
Informer pour
aider à combattre
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L’information fait aujourd’hui partie
des droits du patient
Docteur Yves Kessler
Président du Comité 54 de la Ligue contre le cancer
« Pour répondre à ses missions, l’information prend désormais de multiples formes.
Modalité la plus récente pour délivrer au patient toute l’information dont il a besoin dans
les meilleures conditions, le dispositif d’annonce est une disposition phare du Plan cancer.
Elle consiste à associer les infirmières à l’annonce du diagnostic pour relayer et expliquer
l’information médicale, souvent un peu brutale. C’est pourquoi, Oncolor a mis en place
des formations destinées à accompagner les personnels soignants dans cette évolution
de leur métier.
Les ERI® (Espaces de Rencontres et d’Informations), centres de documentation et d’orientation
implantés dans les établissements de soins, sont une autre manière d’informer.
En Lorraine, ils sont complétés par les IRCa (Information Rencontre Cancer), animés par
des bénévoles formés à l’écoute et travaillant en lien étroit avec leur structure d’hébergement.
ERI® et IRCa diffusent notamment les nombreux supports d’information édités par la Ligue
nationale contre le cancer, spécialisés par organes ou problématiques (alimentation,
soutien psychologique…).
Au Comité 54 de la Ligue contre le cancer, a été mise en place une "escale bien-être"
répondant à la demande des malades dans le cadre d’actions telles que le soutien
psychologique, l’activité physique adaptée, la sophrologie, la socio-esthétique et l’alimentation
et cancer. Dans notre région, ce guide le cancer en Lorraine : guide d’information, est publié
par la mutuelle Harmonie Mutuelle, le réseau Oncolor et les comités départementaux
de la Ligue. Le Comité 54 organise aussi des réunions publiques sur des thématiques
d’actualité (sexualité, assurabilité…) animées par des experts dans les structures de soins,
et participe aux campagnes nationales comme "Octobre rose" et "Mars bleu".
Toutes ces communications contribuent à améliorer la qualité de vie des patients
au quotidien et à combattre la panique, la solitude et le bouleversement que représente
la survenue de cette maladie. Une information claire sur l’ensemble des aides disponibles
(pour les démarches médicales, sociales, administratives, professionnelles…) montre
en effet que l’on n’est jamais seul dans cette douloureuse épreuve et qu’il existe de réels
moyens pour y faire face. »
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En savoir
+
L’Institut National
du Cancer (INCa)
L’Institut National du Cancer
vous propose ses pages dédiées à toute l’information
de référence sur les cancers pour les patients et leurs proches.
Vous y retrouverez toutes les ressources utiles pour vous aider
à vous orienter vers un service ou un organisme.
Le Programme Personnalisé de Soins vous permettra de vous
repérer dans les différentes étapes de votre prise en charge.
L’INCa vous propose aussi des dossiers pour vous permettre
d’identifier vos droits et faciliter vos démarches
pendant et après la maladie.
Des questions, besoins de soutien, de conseils :
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L'annonce du diagnostic
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L’annonce du diagnostic fait désormais
l’objet d’un véritable accompagnement
Docteur Laurence Choné
Coordinatrice du comité de pilotage Oncolor « annonce et accompagnement »,
CHU de Nancy
« En 2003, le projet soumis par Oncolor, le CHU et l’Institut de Cancérologie de Lorraine
Alexis-Vautrin, visant à préfigurer un dispositif d’annonce - conformément à la mesure 40
du Plan cancer - a été retenu par la mission interministérielle. Compte tenu du fort
traumatisme que constitue l’annonce d’un diagnostic de cancer, un dispositif en trois temps
a été prévu. D’abord, le médecin annonce le diagnostic lors d’une longue consultation
qui fournit une première information et instaure un premier dialogue. Ensuite, et après
concertation entre plusieurs professionnels, le médecin propose au patient un Programme
Personnalisé de Soins. La nouveauté introduite par le dispositif est la consultation relais
assurée par une équipe d’infirmières, psychologues, travailleurs sociaux. Destinée à établir
une relation non médicale, elle permet au patient de poser des questions qu’il ne pouvait
formuler jusque-là ; selon ses besoins, il est alors orienté vers une écoute appropriée.
Ce temps, qui peut intervenir dès la première consultation ou plus tard, est particulièrement
utile et décisif.
Ce dispositif est une réponse à la priorité énoncée par les patients lors des premiers états
généraux des malades du cancer. Aujourd’hui, on peut dire que la souffrance liée à l’annonce
du diagnostic est prise en compte et, même s’il n’existe pas de "bonne" façon d’annoncer
une mauvaise nouvelle, les erreurs les plus graves sont désormais évitées. Le patient peut ainsi
aborder le traitement en confiance, ce qui est essentiel pour le bon déroulement global
de sa prise en charge. »
Un Programme Personnalisé de Soins (PPS)
pour chaque patient
La Réunion de Concertation Pluridisciplinaire aboutit à l'établissement d’une proposition
de prise en charge. Grâce au dispositif d’annonce, le médecin va l’expliciter et la discuter
avec le patient pour établir un PPS qui lui est remis. Ce PPS est également utile pour
améliorer la communication avec le médecin traitant et les professionnels amenés
à intervenir au domicile du patient.
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L’infirmier(e) de coordination : pivot
de la relation patient/hôpital/professionnels
extra-hospitaliers
Anne Berger et Marlène Dionisio
Infirmières d’annonce et de coordination, Institut de Cancérologie de Lorraine
Alexis-Vautrin - Vandœuvre-lès-Nancy
Katia Colmar, Aline Nicolle, Élise Martel, Marie-Caroline Mayeux et Édith Thouvenin
Infirmières d’annonce et de coordination, CHU de Nancy
« L’amélioration du parcours de soins était l’un des axes forts du deuxième Plan cancer
2009-2013. Pour renforcer l’accompagnement des patients et développer le lien ville/hôpital
initié lors de la mise en place du dispositif d’annonce en 2004, l’Institut national
du cancer et la Direction générale de l’offre de soins ont lancé en 2010 l’expérimentation
du "Parcours Personnalisé de Soins".
Ce parcours repose sur une nouvelle fonction : infirmier de coordination.
Comment l’Institut de Cancérologie de Lorraine et le CHU de Nancy le conçoivent-ils ?
L’infirmier de coordination joue un rôle-clé en faveur d’une prise en charge plus
globale et d’une optimisation de la continuité des soins en collaboration étroite avec
le ou les médecins référents du patient.
La coordination du parcours du patient est à la fois intra et extra-hospitalière.
Présent dès la consultation d’annonce ou des premiers traitements, il est chargé de :
- l’évaluation des besoins du patient ;
- l’information sur la maladie et ses traitements ;
- l’écoute et le soutien ;
- l’organisation de la continuité des soins à l’extérieur de l’hôpital.
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L'annonce du diagnostic
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Personne ressource pour le patient et ses proches
Le rôle de l’infirmier de coordination est complémentaire de celui des équipes soignantes.
Pour cela, il situe ses actions sur les différents domaines de la vie du patient : situation
familiale, activité professionnelle, conditions de vie à domicile, situation administrative.
Selon les besoins qu’il identifie, il facilite et personnalise l’accès aux différents intervenants
hospitaliers en organisant les rendez-vous avec une assistante sociale (détection
de la fragilité sociale), en prévoyant des soins de support… Il renseigne aussi
sur l’offre associative.
Cet accompagnement personnalisé (en consultation ou par téléphone) peut démarrer
soit au début de la prise en charge, soit plus tard, à la demande du patient, des médecins
ou des équipes soignantes.
Trait d’union entre l’hôpital et les partenaires de santé extérieurs
L’infirmier de coordination est aussi le contact privilégié de tous les partenaires extérieurs
impliqués dans la prise en charge, à commencer par le médecin traitant, interlocuteur
médical de référence pour les cancérologues et les différents intervenants de proximité.
En accord avec le patient, l’infirmier de coordination se met en relation avec lui ;
en complément des comptes-rendus médicaux, il garde le contact chaque fois
que nécessaire pour faire la synthèse de tous les aspects de la prise en charge.
L’infirmier de coordination prépare également la sortie de l’hôpital (retour à domicile,
transfert dans une autre structure…). En cas de difficulté à domicile, les familles peuvent
aussi le contacter pour éviter le recours aux urgences. Selon la survenue de symptômes,
il peut organiser un retour rapide dans le service d’hospitalisation
ou programmer des examens et un rendez-vous de consultation.
En Lorraine, cette fonction, qui contribue à la qualité,
la continuité et la sécurité des soins tout au long
du parcours des patients, joue aujourd’hui
un rôle pivot indispensable à la prise
en charge des cancers. »
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Le médecin traitant, maillon clé
de la prise en charge globale
Docteur Jacques Coydon
Médecin g
généraliste à Diarville
Docteur Jean-Paul Schlitter
Médecin généraliste à Nancy
« Qu’i
Qu’il
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exerce
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en charge
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atteints de cancer,, à tous les stades de la maladie.
À lla ville
ill comme à lla campagne, lle médecin
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l référent
éfé
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comme, en l’occurrence, pour les grandes affections. Notre première préoccupation :
dépister, afin de ne pas passer à côté d’une maladie grave ; c’est le cœur de la prise en charge
des patients de plus de 45 ans. Ainsi, nous initions le diagnostic par l’examen clinique
et par les examens complémentaires. Un autre de nos rôles importants est de prévenir
les risques, en éduquant les patients à leur santé, en les sensibilisant aux dangers (de l’alcool
et du tabac, par exemple) et, dans une société saturée d’informations, en leur fournissant
des repères clairs et fiables. Nous avons d’autant plus de poids que nous connaissons bien
les conditions de vie dans notre secteur, et en particulier celles de chacun de nos patients.
Au moment du traitement, le médecin, en cohérence avec les autres acteurs de soins,
est un maillon essentiel de la prise en charge pluridisciplinaire : à l’annonce
du diagnostic, nous participons à l’information du patient, par la suite, nous recevons
les comptes-rendus après chaque chimiothérapie, contactons le cancérologue dès que
nous le jugeons nécessaire. Globalement, après l’hospitalisation, nous coordonnons
le suivi du patient avec les oncologues et les réseaux de soins à domicile. Au quotidien,
nous avons la confiance du patient pour surveiller les effets du traitement et l’orienter
si nécessaire vers les intervenants spécialisés (douleur, diététique, aspects psychologiques,
sociaux…). Si bien que, en situations difficiles, notre proximité avec le patient nous permet
de donner l’alerte immédiatement et notre connaissance des autres acteurs, d’être sûr de
contacter le bon intervenant. Aujourd’hui, nous savons que nous ne sommes jamais seuls.
Situé au cœur du dépistage, de la prévention, du traitement, du suivi et des soins palliatifs,
le médecin traitant est donc, de plus en plus, l’interlocuteur privilégié à la fois du patient
et du spécialiste. »
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L'annonce du diagnostic
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L’infirmière libérale : partenaire de soins
privilégié à domicile
Laurence Guillou
Cadre de santé responsable de la formation continue des infirmières, Institut régional
formation sanitaire et social de la Croix-Rouge française Alsace-Lorraine - Metz
de form
Pascal Walker
Formateur, cadre infirmier supérieur de santé, Hôpital de jour d’oncologie,
Centre hospitalier de Freyming-Merlebach
« Pour une infirmière libérale, prendre en charge à domicile un patient atteint de cancer, cela
suppose de la motivation, mais aussi une formation spécifique à la prise en charge technique
et relationnelle, en s’appuyant sur un concept fondamental : les soins continus. En effet, ce dont
ont besoin ces patients, c’est de bénéficier de soins techniques de qualité et d’être accompagnés
tout au long de leur parcours, dans le cadre d’une approche globale, à la fois corporelle,
sociale et psychologique. Compte tenu de la nature particulière du cancer, maladie chronique
douloureuse et évolutive, cette démarche est fondée sur l’engagement et la disponibilité
du soignant et sur sa capacité d’analyse de la situation du patient dans son ensemble et sur la durée.
Le rôle de l’infirmière libérale est donc essentiel. Maillon indispensable de liaison entre le patient
à domicile et l’hôpital, elle relaie l’information donnée par le médecin et l’infirmière de consultation.
Elle peut aussi se situer en tant qu’interlocuteur de santé privilégié avec lequel le patient "peut
tout aborder". Tout au long de la prise en charge, elle est le référent "qualité de vie" du patient,
le conseille et le soutient, lui et sa famille. Relais du patient auprès du médecin traitant, du service
hospitalier, de l’assistante sociale, du kinésithérapeute, de l’ergothérapeute, de la diététicienne,
du psychologue… elle est au cœur d’une équipe pluridisciplinaire qu’elle sollicite
quand elle le juge nécessaire.
La formation de l’infirmière libérale en charge de patients atteints de cancers est donc
très particulière : elle apprend à instaurer un climat de confiance avec le patient pour favoriser
l’observance des traitements et donner des conseils de prévention des effets secondaires. Elle doit
aussi savoir réaliser des soins techniques, identifier les signes d’alerte somatique et contacter
le médecin. Elle participe enfin à l’éducation à domicile (hygiène et diététique), communique
en permanence avec la famille et se rend toujours disponible pour écouter. Son objectif :
maintenir le patient le plus autonome possible, dans le cadre d’un maillage sanitaire
et social très étroit avec tous les acteurs de soins. »
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Le pharmacien : relais du patient
entre l’hôpital et son domicile
Docteur Véronique Noirez
Responsable de l’unité de pharmacie clinique cancérologique
Hôpital de Mercy, CHR de Metz-Thionville
« Avec le développement des traitements oraux et des thérapeutiques dites "ciblées",
le pharmacien n’est plus aujourd’hui qu'un simple dispensateur de médicaments,
mais un véritable garant de la sécurité des traitements.
Dans les hôpitaux impliqués dans la prise en charge cancérologique, le pharmacien collabore
quotidiennement avec les équipes médicales et paramédicales. Nous analysons les prescriptions
de chimiothérapies, en fonction de référentiels qui en garantissent la bonne indication,
le bon usage et l’efficience médico-économique. Nous sommes au cœur de la préparation
des chimiothérapies injectables car responsables d’unités centralisées de postes de sécurité
microbiologique ou d’isolateurs. Nous veillons à la qualité et à la sécurité des préparations
réalisées, grâce aux différents contrôles mis en œuvre et à l’actualisation de nos connaissances
au sein de formations appropriées.
Enfin, pour les médicaments disponibles exclusivement à l’hôpital, leur délivrance est pour
nous un moment privilégié d’éducation du patient sur les effets indésirables, les éventuelles
interactions avec d’autres médicaments ou avec des thérapeutiques alternatives. À cette
occasion, il n’est pas rare de recueillir des informations cliniques que nous partageons avec
médecins et infirmières. Toutes ces activités s’inscrivent dans le cadre d’une prise en charge
pluridisciplinaire des patients et leur traçabilité est assurée par des outils informatiques
renseignés tout au long du parcours de soins. Le pharmacien hospitalier s’emploie par ailleurs
à relayer les informations nécessaires au bon usage des traitements médicamenteux
vers les acteurs libéraux qui interviennent au domicile du patient. Nous essayons autant
que faire se peut de transmettre au pharmacien d’officine, impliqué à part entière dans la prise
en charge ambulatoire, les informations utiles ciblées sur la continuité des soins entre l’hôpital
et le domicile et qui permettent de contribuer à la qualité de vie du patient. Le déploiement
du Dossier pharmaceutique (DP) au sein des hôpitaux vise à renforcer ce lien entre l’hôpital
et la ville, dans un souci de sécurisation de la prise en charge médicamenteuse des patients.
Partagé entre une activité technique et clinique, le pharmacien est aujourd’hui
un maillon fondamental du parcours thérapeutique du patient atteint de cancer. »
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Les soins de support
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Des Soins Oncologiques de Support (SOS)
pour tous
Docteur Isabelle Klein
Médeci
Médecin coordonnateur du réseau Oncolor - Vandœuvre-lès-Nancy
Professeur Ivan Krakowski
owski
Oncologue médical, Institut de Cancérologie
de Lorraine Alexis-Vautrin - Vandœuvre-lès-Nancy
« Les Soins Oncologiques de Support (SOS) désignent "l’ensemble des soins et soutiens
nécessaires aux personnes malades tout au long de la maladie conjointement
aux traitements oncologiques ou onco-hématologiques spécifiques lorsqu’il y en a1".
Ils doivent être accessibles à toutes les phases de la maladie, au cours des traitements
spécifiques du cancer, mais aussi après les traitements, en période de récidive, de rémission
ou de guérison. Cette prise en charge globale nécessite d’associer des professionnels
de différentes spécialités autour des malades et de leurs proches en leur apportant une aide
complémentaire pour faire face à la maladie et améliorer leur qualité de vie (assistantes
sociales, cancérologues, kinésithérapeutes, médecins de la douleur, nutritionnistes,
psychologues, socio-esthéticiennes, bénévoles des associations).
Le recensement de ces ressources au sein des établissements de santé a été organisé
en 2008 par le réseau Oncolor pour constituer un annuaire des ressources en Soins
Oncologiques de Support. Cet outil, à destination des professionnels, mais aussi des patients,
comporte trois autres parties relatives aux structures de proximité (HAD, SSIAD, réseaux
de soins palliatifs), aux services d’aide à domicile et fournisseurs de prothèses mammaires
et capillaires, aux structures d’information et de soutien. Ce recueil d’informations est disponible
sous deux formats :
- une base de données (www.caosp.org) permettant une recherche fine par ressources
et/ou par lieu géographique ;
- une cartographie (www.oncolor.org - espace professionnel, rubrique Outils professionnels)
permettant de localiser ces ressources.
L’organisation des Soins Oncologiques de Support est aujourd’hui reconnue comme une
nécessité. Les professionnels se mobilisent, se forment et s’organisent peu à peu. Les malades
et leur entourage doivent être mieux informés de ce que cela peut et doit leur apporter. »
1. Circulaire N°DHOS/SDO/2005/101 du 22 février 2005 relative à l’organisation des soins en cancérologie.
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Vous avez besoin
de parler ?
Des psychologues
sont à votre écoute
dans les établissements
de santé lorrains.
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Parler et être écouté :
un soulagement et une nécessité
Sandrine Wagner-Lebon
Psychologue pour le Comité 54 de la Ligue contre le cancer
« Depuis septembre 2005, le Comité 54 de la Ligue contre le cancer propose aux
ux perso
personnes
onn
nnes
es
atteintes de cancer, ainsi qu’à leurs proches, les services d’une psychologue clinicienne.
Mon rôle est donc de leur offrir un soutien individuel ou en groupe pour les aider à mieux
assumer la maladie. L’expérience montre que ces patients sont plus demandeurs d’échanges
de face à face que d’interactions de groupe. En entretien individuel, il ne s’agit pas
d’entamer une psychothérapie au long cours mais, pendant quelques séances, de permettre
à la parole de se libérer, d’offrir une écoute bienveillante sur les difficultés et d’éventuellement
orienter vers d’autres professionnels ressources, assistantes sociales ou psychothérapeutes.
Parfois, un seul entretien suffit à l’expression de doutes, de mal-être, de sentiment
d’incompréhension… Les patients ont tout simplement besoin de "vider leur sac".
Le bénéfice qu’ils trouvent à ces entretiens est qu’ils se déroulent hors du milieu hospitalier,
hors de cet univers toujours associé à la maladie et à la souffrance, et qu’ils durent le temps
dont ces personnes ont réellement besoin : entre une et deux heures.
Les groupes sont davantage conçus pour des personnes qui souhaitent partager leurs
vécus ; des vécus souvent difficiles à communiquer en famille ou chez le médecin. Chacun
mesure qu’il n’est pas seul à vivre ce qu’il vit, comprend et accepte mieux ses souffrances.
Par effet de miroir avec les autres, ce travail agit progressivement contre le désarroi
et le repli suscités par l’annonce du diagnostic ou les effets des traitements. Il permet
aussi à l’entourage de mieux savoir que dire ou faire.
En fonction de sa personnalité et de son mode de vie, chacun peut donc se déterminer
sur le type de soutien psychologique le plus adapté à ses attentes : individuel
ou de groupe. Mais dans tous les cas, face au bouleversement de vie que représente
la survenue d’un cancer, le recours au soutien psychologique permet de renouer les fils
de la relation avec les autres et avec soi-même. »
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Les soins de support
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Quelles que soient les circonstances,
la douleur doit être combattue
Docteur Jean-François Villard
Praticien hospitalier, responsable de la consultation douleur,
CHR de Metz-Thionville
« Lutter contre la douleur est légitime, quelles que soient les conditions de vie ou de prise
en charge des patients : à l’hôpital, chez soi, en institution sociale.
Avoir mal, aujourd’hui, n’est plus acceptable, car il est très rare de ne pas pouvoir soulager
la douleur. À l’hôpital, une équipe mobile spécialisée intervient en binôme (médecin-infirmière,
médecin-psychologue) au lit du patient à la demande des soignants. Évaluation de la douleur,
proposition d’une stratégie thérapeutique, suivi avec le service : l’équipe mobile est une équipe
de référence, qui agit en appui des soignants pour les aider à aborder et gérer la douleur
et les former à cette "prise en soins". Lorsque le patient est chez lui, le médecin traitant
peut aussi demander conseil au médecin hospitalier spécialiste de la douleur. La consultation
"douleur" est longue. Interrogatoire et examen clinique, associés à des échelles d’évaluation
spécifiques (voir encadré ci-dessous), permettent de repérer les territoires de la douleur
et d’en évaluer l’intensité, les composantes organiques et émotionnelles.
Subjective, la douleur n’en est pas moins réelle. Mais pour un monde médical qui a souvent
besoin de "preuves", savoir entendre une plainte douloureuse est encore difficile. Le médecin
de la douleur sait que chacun est différent face à elle. Il ne préjuge jamais de celle qui est
exprimée. Lutter contre la douleur ne fait pas encore toujours partie des habitudes médicales.
C’est pourquoi, si l’on a mal, il ne faut pas hésiter à le dire, à le redire et à se battre contre les
tracasseries administratives qui peuvent encore retarder l’utilisation simple des morphiniques.
Bien maîtrisés, ils sont l’une des solutions. »
Deux grands types d’échelles d’évaluation
Des échelles d’auto-évaluation :
- quantitatives, pour suivre l’intensité de la douleur dans le temps ;
- qualitatives, pour décrire les différentes composantes de la douleur avec des mots : brûlure,
décharge électrique, fourmillement, écrasement.
Des échelles d’hétéro-évaluation :
Réalisées par un tiers pour les personnes qui ne peuvent pas s’auto-évaluer
(bébés, déments, polyhandicapés).
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Les structures
de traitements
de la douleur
Meuse
Meurthe-et-Moselle
Centre hospitalier Saint-Nicolas
2, rue d'Anthouard
BP 713 - 55107 Verdun
Tél. 03 29 83 64 47/44
Hôpital local intercommunal
Pompey/Lay-saint-Christophe
3, rue de l’Avant-Garde
54340 Pompey
Prise en charge douleur
Tél. EMSP : 03 83 91 70 80
CHU de Nancy - Hôpital central
29, avenue Maréchal de-Lattre-de-Tassigny
54000 Nancy
Consultations urgentes et de neurologie
générale - Tél. 03 83 85 16 86
Consultations - Tél. 03 83 85 22 56
CHU de Nancy - Hôpital d’enfants
de Brabois
Rue du Morvan
54511 Vandœuvre-lès-Nancy
Tél. 03 83 15 47 34
Institut de Cancérologie de Lorraine
Alexis-Vautrin
6, avenue de Bourgogne - CS 30519
54519 Vandœuvre-lès-Nancy Cedex
Tél Sisspo : 03 83 59 84 86
Pôle santé du Sud-Meusien
Centre hospitalier de Bar-le-Duc
1, boulevard d'Argonne
BP 10510 - 55012 Bar-le-Duc
Consultations - Tél. 03 29 45 86 07
Moselle
CHR Metz-Thionville - Hôpital de Mercy
1, allée du Château
57530 Ars-Laquenexy
Consultation - Tél. 03 87 55 38 86
CHR Metz-Thionville - Hôpital d’Hayange
53, rue de Wendel
BP 50525 - 57701 Hayange Cedex
Consultation - Tél. 03 82 57 73 78
Hospitalor Saint-Avold
Rue Ambroise-Paré
BP 70069
57502 Saint-Avold Cedex
Consultation - Tél standard : 03 87 91 14 44
Hôpitaux privés de Metz
Site Belle-Isle
2, rue Belle-Isle
57045 Metz Cedex 01
Unité - Tél. 03 87 34 10 24
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Accompagnemen
Les soins de support
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Hôpitaux privés de Metz
Site Sainte-Blandine
3, rue du Cambout
57000 Metz
Consultations - Tél. 03 87 39 49 99
Centre hospitalier de Sarrebourg :
Hôpital de Hoff
Rue de Verdun
BP 20190
57403 Sarrebourg Cedex
Hôpital Saint-Nicolas
25, avenue Charles-de-Gaulle
BP 80269
57403 Sarrebourg Cedex
Consultation - Tél. 03 87 23 24 12
Hôpital Robert-Pax
2, rue René François-Jolly
57211 Sarreguemines
Tél. 03 87 27 33 10
Vosges
Centre hospitalier Émile-Durkheim
3, avenue Robert-Schuman - BP 590
88000 Épinal Cedex
Consultations - Tél. 03 29 68 73 09
Centre hospitalier Saint-Charles
26, rue du Nouvel Hôpital
88100 Saint-Dié-des-Vosges
Consultations - Tél. 03 29 52 83 20
Hôpital-clinique Claude-Bernard
97, rue Claude-Bernard
57070 Metz
Consultations - Tél. 03 87 39 66 58
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Accompagnement
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Un bon état nutritionnel : facteur-clé
de l'efficacité des traitements
Mireille Bovi
Diététicienne-nutritionniste, Hôpital de Mercy, CHR de Metz-Thionville
« Un cancer peut altérer l’état nutritionnel de deux façons : par la maladie elle-même
- 30 à 50 % des patients sont déjà amaigris lors du diagnostic - et par les traitements,
provoquant perte d’appétit, nausées, vomissements… Or, on sait aujourd’hui qu’un bon état
nutritionnel est un facteur-clé dans la prise en charge de la maladie. À l’inverse, sa dégradation
peut induire une moins bonne tolérance thérapeutique, une mauvaise cicatrisation, une baisse
de l’immunité donc un risque d’infection, jusqu’à un affaiblissement de l’état général. La prise
en charge nutritionnelle fait désormais partie intégrante de la prise en charge globale des
patients atteints de cancer. Elle doit être initiée le plus tôt possible afin de prévenir la dénutrition
ou d’y remédier. Dès la consultation d’annonce, les patients reçoivent les premiers conseils
diététiques. Selon les situations et les pathologies, ils peuvent être orientés vers une diététicienne
qui mettra en place une prise en charge spécifique afin de rétablir leur état nutritionnel.
Conseillère, éducatrice, rééducatrice et thérapeute, la diététicienne prend en charge
chaque patient de manière personnalisée. Cette prise en charge débute toujours
par une évaluation de l’alimentation en cours au regard des besoins du patient. Ces besoins
(caloriques, protéiques, vitaminiques) sont liés à l’âge, à la corpulence, à l’activité et à la
pathologie. Si les apports énergétiques s’avèrent insuffisants, nous pouvons soit leur proposer
des façons d’enrichir l’alimentation, soit préconiser la prise de compléments alimentaires.
En cas de troubles du goût ou de perte de plaisir alimentaire, nous vérifions que les exclusions
alimentaires ne compromettent pas l’équilibre nutritionnel et nous les remplaçons
éventuellement par d’autres aliments. Nous les conseillons ainsi que leurs proches sur la manière
d’adapter les textures et de renforcer l’assaisonnement des plats pour susciter l’appétit.
Évaluées lors d’un suivi, les différentes solutions mises en place sont ensuite ajustées suivant
l’évolution de l’état nutritionnel. Si l’adaptation de l’alimentation orale n’est pas suffisante,
le médecin prescrira une nutrition par voie entérale (voie digestive) ou parentérale (voie
veineuse). Membre de l’équipe soignante, la diététicienne intervient sur demande de celle-ci
ou des médecins, à tous les stades de la prise en charge. Les patients ne doivent pas hésiter
à prendre conseil auprès de nous : s’il s’agit d’améliorer leur état nutritionnel, l’objectif
est aussi de veiller à leur qualité de vie et de les aider à aller jusqu’au bout de leur traitement,
sans interruption, et dans les meilleures conditions possibles. »
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Les soins de support
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Lever le tabou sur les conséquences
du cancer du sein sur la sexualité des femmes
Docteur Anne Lesur-Schwander
Médecin spécialiste des centres de lutte contre le cancer
Coordonnateur du parcours SEIN
Institut de Cancérologie de Lorraine Alexis-Vautrin - Vandœuvre-lès-Nancy
« L’atteinte du sein peut confronter les femmes à un vécu de leur féminité très différent
de celui qu’elles pouvaient avoir jusque-là. Mais rien n’est jamais figé, ni définitif.
D’un côté, il y a le gynécologue, de l’autre le cancérologue. Entre les deux, des femmes
souvent seules face à une image corporelle dégradée par la perte d’un sein ou par les effets
hormonaux des traitements. Or, le sujet n’est que rarement évoqué en consultation.
Précisons d’abord que, selon l’âge et le type de cancer, les situations peuvent être
très différentes : la sexualité d’une jeune femme qui désire avoir des enfants et celle
d’une femme de 70 ans, ménopausée depuis 20 ans, dont la tumeur a été découverte
lors d’un dépistage systématique n’ont rien à voir. De même, à âge égal, une petite tumeur
de bon pronostic ou une tumeur avancée (qui impose une ablation du sein
ou une chimiothérapie provoquant une ménopause précoce) ne seront pas vécues
de la même façon.
Mais la relation de couple est toujours au cœur de ces perturbations corporelles,
hormonales, psychiques : communication de plus en plus compliquée, tentation du repli
ou de la fuite, gestion de la peur même si elle n’est pas formulée, mise en évidence
de difficultés antérieures, ou au contraire renforcement du dialogue, des échanges
et des liens. Dans tous les cas, le comportement du conjoint est essentiel pour respecter
ce qui relève du vécu féminin profond, notamment l’aspiration de sa femme à être désirée,
prendre en compte ce qui relève de la qualité de la relation amoureuse, notamment
pour ne pas creuser un fossé de non-dits, ou identifier les effets directs des traitements
hormonaux, notamment aménorrhée, bouffées de chaleur, saignements, sécheresse
vaginale. Libido et activité sexuelle sont donc souvent profondément altérées.
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Le rôle du médecin est donc de faire comprendre avec tact et mesure qu’il est conscient
de toutes ces légitimes inquiétudes et de montrer qu’il reste en permanence à l’écoute.
Il doit être là pour entrouvrir une porte dans laquelle la patiente sera libre de se glisser
ou non, pour progressivement restaurer sa confiance en elle, reprendre possession
de son corps, trouver les forces nécessaires pour sortir d’une épreuve qu’elle saura transformer
en véritable expérience de vie, pour elle et pour sa vie amoureuse. À elle aussi, si elle en ressent
le besoin, de susciter ce nouveau type de relation et d’échanges avec son médecin.
La question de la sexualité ou plutôt de l’intimité doit pouvoir être évoquée, mais
au bon moment et à bon escient. Elle ne doit pas être vécue comme une difficulté
en plus par la patiente, ni comme un élixir de bonne santé morale, si ce n’est pas
à l’ordre du jour, les priorités de vie s’étant trouvées bouleversées.
Trouver les mots pour faire comprendre à la femme qu’un accompagnement et une ouverture
sur ces sujets est possible sans pour autant la culpabiliser si elle préfère ne pas évoquer
ou du moins pas tout de suite ce sujet. Par contre, lui apporter toutes les aides nécessaires
si elle le souhaite, tant à son niveau qu’à celui de son conjoint et de leur couple. Ouvrir
un espace de parole et d’échanges et se projeter dans l’avenir sans interdit ni idée reçue. »
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Les soins de support
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Cancer du sein : reconstruire pour aider
la femme à se reconstruire
Docteur Jean-Pascal Fyad
Chirurgien esthétique à Nancy
« 25 % des femmes traitées pour un cancer du sein ont une mammectomie.
Si cette ablation est un acte thérapeutique, elle n’en reste pas moins une mutilation
pouvant les affecter aussi bien physiquement que psychologiquement. Pour combler
ce "vide" douloureux, la reconstruction mammaire est l’une des réponses possibles.
Une femme sur quatre y a recours. Lorsque la mammectomie est à visée prophylactique
ou qu’elle n’est pas suivie de radiothérapie, la reconstruction mammaire peut se faire
immédiatement après l’ablation, dans la même intervention. Mais le plus souvent,
elle a lieu à la fin des rayons, 6 à 12 mois après.
La reconstruction : pas seulement une étape, mais un parcours.
Succédant à l’épreuve des traitements, la reconstruction n’est pas qu’une étape de la prise
en charge, mais un parcours en soi, parfois long et difficile. Cette chirurgie consiste
à reconstruire un volume, une texture, une forme, en recherchant la symétrie entre les deux
seins. Il existe plusieurs techniques : la prothèse, la reconstruction dite "par lambeaux"
(de la peau, de la graisse et du muscle sont prélevés sur le dos ou le ventre) avec ou sans
prothèse. Cette reconstruction physique vise aussi à participer à la reconstruction de la femme
dans son intégrité.
Dans ce processus avant tout personnel et intime, la chirurgie réparatrice joue un rôle
important, sans pour autant tout régler. Les différentes techniques ne sont que des outils.
Il n’y en a pas une meilleure que l’autre. Mon conseil est donc d’abord de trouver le chirurgien
avec lequel la femme se sentira en confiance pour l’accompagner dans ce parcours.
Selon ce qu’elle souhaitera pour elle-même, selon sa physionomie, les séquelles qu’elle aura
ou les contre-indications éventuelles, le chirurgien lui proposera une ou plusieurs options
en précisant les différentes étapes opératoires pour parvenir au résultat qu’elle recherche.
Car le succès d’une reconstruction mammaire se mesure à la perception qu’aura la femme
de ce nouveau sein, une perception qui n’est pas toujours fondée sur le résultat strictement
esthétique. Si elle peut reprendre confiance en elle, qu’elle considère ce nouveau sein comme
le sien, alors l’objectif sera atteint : elle pourra "tourner la page" de sa maladie. »
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Peut-on être parents : les conséquences
des traitements oncologiques
Docteurs Annie Zaccabri - Françoise Touati - Catherine-Marie Diligent - Professeur Bernard Foliguet
CÉCOS (Centre d’Étude et de Conservation des Œufs et du Sperme humain),
Maternité régionale de Nancy
« Les traitements entrepris pour guérir le cancer peuvent avoir des conséquences sur
la fonction des testicules et des ovaires et donc sur la reproduction. En effet, radiothérapie,
chimiothérapie et chirurgie peuvent altérer transitoirement ou définitivement les capacités
ultérieures de reproduction des patients traités. Les médecins oncologues, en charge
de traiter votre cancer vous conseilleront et vous informeront des modalités
de préservation de fertilité pouvant vous être proposées. Le centre d’Assistance Médicale
à la Procréation (AMP) de la maternité de Nancy est à votre disposition pour vous conseiller
et vous prendre en charge, si vous le souhaitez.
Pour les hommes : le laboratoire assure la cryoconservation des spermatozoïdes recueillis
avant le début des traitements potentiellement toxiques sur le testicule. Ces spermatozoïdes
peuvent ensuite être réutilisés dans le cadre d’une AMP (insémination ou fécondation
in vitro - FIV). Les spermatozoïdes gardent leur pouvoir de fertilisation plusieurs années après
congélation.
Chez les femmes, 2 possibilités s’offrent à elles, en fonction de leur âge et du type de cancer :
La conservation de cortex ovarien, après prélèvement par cœlioscopie. Ce cortex ovarien
pourra être réimplanté ultérieurement et si des cycles menstruels reprennent, une ovulation
peut être obtenue soit naturellement ou plus souvent après stimulation.
La vitrification des ovocytes obtenus après un cycle de stimulation suivi de ponction FIV :
ces ovocytes après décongélation peuvent être mis ensuite en culture avec les spermatozoïdes
du conjoint et les embryons ainsi obtenus sont transférés dans l’utérus. Il est possible
de différer la grossesse en conservant après vitrification les ovocytes de la femme
ou les embryons du couple. »
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Les soins de support
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Les soins esthétiques, une autre façon
d’aborder le corps malade
Véronique Descle
Socio-esthéticienne dans le service interdisciplinaire des soins de support
pour les patients en oncologie. Institut de Cancérologie de Lorraine
Alexis-Vautrin - Vandœuvre-lès-Nancy
« Face à un corps souffrant, mutilé par la maladie, considéré seulement comme un objet
de soins, il est indispensable de renouer avec un corps sujet, source de bien-être et d’intérêt
de la part de soi et des autres. C’est le rôle de la socio-esthéticienne. Ses missions font partie
des soins de support et par conséquent, ils sont entièrement gratuits. Ces soins sont proposés
à toute phase de la maladie. Leur but est d’apporter de la douceur, de la détente et du bien-être
dans un environnement médical "technique". Ils concernent notamment la peau,
les ongles et les cheveux (par exemple : conseils pour prévenir les effets secondaires
des traitements en collaboration avec la dermatologue, conseils en maquillage correcteur,
en image, choix de chevelure d’appoint). Ces instants de proximité favorisent également
l’écoute. Le confort apporté par ces séances permet en effet, dans un cadre privilégié,
extérieur à celui de la prise en charge médicale, de mieux s’accepter et donc une meilleure
adhésion aux soins.
La socio-esthéticienne participe aux réunions hebdomadaires de l’équipe de psychooncologie et, en complément des médecins, des soignants, des psychologues et de tous
les intervenants spécialisés, intervient à leur demande et sur leurs indications dans le cadre
d’un projet thérapeutique global.
Au même titre que la musicothérapie ou la relaxation, la socio-esthétique permet aujourd’hui
aux patients de se réconcilier avec leur corps, en revalorisant leur image. Car restaurer
son image, c’est affirmer son estime de soi et donc son envie de se battre pour guérir. »
Lors du séjour à l’hôpital : accompagner les personnes malades par le biais d’outils
que sont les soins esthétiques, en apportant confort, détente, mieux être, soins de beauté,
conseils adaptés dans le cadre des effets secondaires des traitements.
Au plan de l’identité personnelle : redonner confiance en restaurant l’image de soi.
Au plan de la vie sociale : maintenir les liens en aidant à affronter le regard.
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Les soins
socio-esthétique
Meurthe-et-Moselle
Institut de Cancérologie
de Lorraine
Avenue de Bourgogne
54511 Vandœuvre-lès-Nancy
Tél Unité Sisspo : 03 83 59 84 86
Maison hospitalière
de Baccarat
24, rue de l’Abbé-Munier
54120 Baccarat
Tél. 03 83 76 10 10
(soins proposés par une animatrice)
Meuse
Pôle Santé du Sud-Meusien
Centre hospitalier de Bar-le-Duc
1, boulevard d’Argonne
BP 10510
55012 Bar-le-Duc Cedex
Tél. 03 29 45 88 88
Poste 74 75
(lundi et jeudi matin)
Poste 80 90
(lundi et jeudi après-midi, mardi,
mercredi, vendredi toute la journée)
Moselle
Beauté Thérapie
94, rue de l’École
57460 Behren-lès-Forbach
Tél. 06 75 25 10 65
Association socio-esthétique intervenant
à l’hôpital de Freyming-Merlebach,
à l’hôpital Robert-Pax de Sarreguemines,
au CHS de Sarreguemines et au CH
Marie-Madeleine de Forbach
CHR Metz-Thionville :
Hôpital de Mercy
1, allée du Château
57530 Ars-Laquenexy
Hôpital Bel-Air
2, rue du Friscaty - BP 60327
57126 Thionville Cedex
Tél. 06 89 87 81 63
Hôpital - Clinique Claude-Bernard
97, rue Claude-Bernard
BP 45050
57072 Metz Cedex 03
Tél. 03 87 39 68 48
Vosges
Centre hospitalier Émile-Durkheim
3, avenue Robert-Schuman
BP 590
88021 Épinal Cedex
Tél. 03 29 68 70 00 - Poste 65 44
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Les soins de support
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Prothèses capillaires :
se faire conseiller pour bien choisir
Aurélie Wolff
Socio-esthéticienne en chimiothérapie ambulatoire
Service d’oncologie de l’hôpital-clinique Claude-Bernard de Metz
« La perte de cheveux est un des effets secondaires des traitements souvent très redouté
redouté.
té
Pour dissimuler une alopécie partielle ou totale, il existe des solutions. Mais dans
cette épreuve qui s’ajoute à celle de la maladie, il n’est pas toujours évident de savoir
quoi choisir.
Présentes dans certains établissements de santé ou associations, les socio-esthéticiennes
conseillent les patients de façon globale et personnalisée pour les aider à vivre
avec cette contrainte selon leur propre style : chapeau, foulard, rajouts et accessoires,
chevelures d’appoint… Grâce à leur écoute non médicalisée et leur conseil neutre,
la démarche en boutique est ensuite moins redoutée, plus rapide et plus simple.
Informer pour favoriser le libre arbitre
Pendant le rendez-vous, la socio-esthéticienne informe le patient de façon personnalisée
afin qu’il puisse faire son choix en fonction de données générales et de son propre ressenti.
Par exemple, elle présente quelques modèles de prothèses capillaires : leur fabrication
(synthétique ou naturelle), les caractéristiques qui en font le prix. Si les patients les essaient,
ils peuvent constater qu’elles sont légères et douces à l’intérieur, qu’elles tiennent bien
et ont un rendu naturel, contrairement à ce qu’ils craignent souvent. Elle les renseigne
aussi sur les aides qu’ils peuvent obtenir en complément de l’Assurance maladie
(mutuelles, associations…). Elle peut remettre la liste des boutiques lorraines agréées
(la liste nationale est aussi disponible sur le site Internet de l’Institut national du cancer),
souvent fournie lors de la consultation d’annonce.
Il est préférable de rencontrer une socio-esthéticienne et de se rendre en boutique avant
que les cheveux ne tombent. Le prothésiste capillaire peut ainsi voir la chevelure naturelle
ainsi que la coupe, et proposer des modèles adaptés. Si l’on préfère attendre, on peut
aussi repérer des chevelures et noter leurs références pour passer commande plus tard.
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Nous pouvons prolonger ces conseils par des soins complémentaires axés
sur la détente, le bien-être et la revalorisation de l’image : cours de maquillage
pour mettre en valeur le visage, voire combler une perte de sourcils ou de cils ;
soins du cuir chevelu avec modelage relaxant, pouvant apaiser aussi d’éventuels
problèmes d’irritation, de démangeaisons ou de sécheresse cutanée.
Cet accompagnement est proposé gratuitement aux patients. Utile et complémentaire
des soins médicaux, il n’en est pas pour autant superficiel. Car choisir une prothèse
ou un foulard et bien vivre avec, c’est un atout réel pour reprendre confiance en soi
et accepter la maladie et les traitements. »
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Les soins de support
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Le programme « Horizon bien-être » :
le sport adapté, composante à part entière
de la prise en charge
Typhaine Anghilieri
Animatrice sportif, Institut de Cancérologie de Lorraine Alexis-Vautrin Vandœuvre-lès-Nancy
Vand
Johan Choquert
Animateur sportif, Institut de Cancérologie de Lorraine Alexis-Vautrin Vandœuvre-lès-Nancy
« Depuis novembre 2011, l’Institut de Cancérologie de Lorraine propose aux patients
en cours de traitement ou de suivi un programme entièrement gratuit d’activité physique
adaptée. Une initiative encore rare en France.
Toutes les études le montrent : le sport, pratiqué de manière adaptée pendant et après un cancer,
améliore l’état général et diminue le risque de récidive. C’est pourquoi l’Institut de Cancérologie
de Lorraine (ICL), notamment grâce au soutien de l’Agence Régionale de Santé de Lorraine,
du dispositif SAPHYR1 du Comité régional olympique et sportif de Lorraine, et du Comité 54
de la Ligue contre le cancer, a mis en place le programme "Horizon bien-être".
Des exercices personnalisés, pour une qualité de vie durable
Coordonné par l’espace de rencontres et d’information de l’ICL, ce programme gratuit donne
la possibilité aux patients en cours de traitement ou de suivi de participer pendant trois mois
à deux séances de gymnastique adaptée par semaine. L’inscription se fait sur certificat
médical du médecin référent ou traitant et après rencontre de l’un des deux animateurs.
Cet entretien permet de faire connaissance, d’évoquer le passé sportif éventuel de la personne,
de savoir comment elle va, aussi bien physiquement que moralement, et de discuter
de ses attentes vis-à-vis du programme. Deux fois par semaine, les participants se retrouvent
en petit groupe pour une séance d’une heure dans le gymnase SUAPS à la faculté de médecine.
La gymnastique présente l’intérêt de travailler sur le corps de façon complète. Les exercices
sont les mêmes que ceux proposés en salle de sport, mais nous les personnalisons en fonction
des capacités de chaque participant.
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Par exemple, nous adaptons l’amplitude des mouvements et le nombre de séries, ou proposons
de réaliser les exercices habituellement dynamiques assis sur une chaise. Au programme :
travail sur le système cardiovasculaire pour regagner du souffle ; renforcement musculaire pour
développer la tonicité, améliorer la posture et lutter contre la prise de poids ; exercices statiques
pour améliorer l’équilibre et la proprioception2… Grâce à une pratique régulière, les personnes
retrouvent une meilleure condition physique et une meilleure qualité de vie au quotidien.
Contrairement aux idées reçues, elles sortent des séances moins fatiguées qu’elles n’y sont
arrivées ! Les cours sont aussi des moments de convivialité très appréciés, qui permettent
de se changer les idées.
En fin de programme, l’animateur rencontre chaque participant lors d’un entretien bilan.
La responsable de l’ERI® les reçoit aussi et les encourage à poursuivre eux-mêmes une activité
physique pour pérenniser les bénéfices du programme. Pour cela, elle leur fournit
les coordonnées de centres partenaires proposant ce type d’activités adaptées et organise
la venue d’intervenants qui leur font découvrir d’autres sports (Aïkido, escrime adaptée…).
L’ICL est l’un des premiers centres de lutte contre le cancer à proposer un tel dispositif. »
1. Santé par l’Activité PHYsique Régulière.
2. Sensation de la position des membres et des mouvements du corps dans l’espace.
Association pour la Promotion du Sport
chez l’Enfant Malade (APSEM)
La mission de l’association, créée en 1997, porte sur un point fondamental, celui de répondre
au besoin des enfants de pratiquer une activité physique durant leur longue hospitalisation.
Au cœur de l’hôpital d’enfants de Nancy-Brabois, dans le service d’oncologie pédiatrique,
il a été possible de développer cette méthode pionnière et novatrice.
Les objectifs :
organiser des séances ludiques et dynamiques adaptées aux envies et aux conditions
d’hospitalisation des enfants. L’association accueille les enfants à partir de 14 mois
(éveil moteur, stimulation ludique motrice…) jusqu’aux adolescents de 18 ans ;
entretenir un lieu de vie, de motricité et de discussion ;
intensifier les relations avec les malades, les familles, le personnel soignant
et les associations par différents projets : AISCOBAM, Écol’Hop, ARÉMIG, l’Allée du rêve,
un Enfant un rêve, les Blouses roses, ASBL Luxembourg, un Maillot pour la vie.
Pour toute information : www.apsem.fr
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Les soins de support
100
L’Espace de Rencontres et d’Information (ERI®),
un espace à s’approprier
Maude Metzger
Responsable de l’ERI®, Institut de Cancérologie de Lorraine Alexis-Vautrin Vandœuvre-lès-Nancy
« L’ERI® offre une forme complémentaire d’information et d’accompagnement
des patients et des proches.
Espaces à multiples usages, l’écoute et l’information en constituent les piliers. Offrir une pause
dans le parcours de soins, être un lien entre une offre de services, les associations de patients
et les demandes ou besoins des patients ; participer à la promotion de la santé globale,
l’ERI® tient sa place d’accompagnement en santé, pour promouvoir l’accès aux ressources
et à l’information pour tous. Une large documentation y est d’ailleurs accessible gratuitement.
Issus des premiers états généraux des malades du cancer organisés par la Ligue contre
le cancer en novembre 1998 et repris par la mesure 39 du Plan cancer 2003-2007, les ERI®
s’adaptent aux demandes des patients et familles, aux changements dans les parcours de soins
et à la société. Après le premier ERI® ouvert à Gustave-Roussy en 2001, ces structures constituent
aujourd’hui un réseau national, sous la coordination de la Ligue nationale contre le cancer.
Depuis janvier 2006, l’ERI® de l’ICL organise des rencontres-débats sur diverses thématiques :
l’alimentation pendant les traitements, la prise en charge de la douleur, la vie sociale
et professionnelle, sport et cancer, environnement et cancer, intimité… L’ERI® s’implique
aussi dans les campagnes de prévention, d’information et de dépistage des cancers.
L’ERI® coordonne depuis 2011 l’atelier de sport adapté pour
les patients de l’ICL (Horizon bien-être).
L’ERI® est ouvert à tous, sans rendez-vous. Une professionnelle
connaissant à la fois l’hôpital et la recherche documentaire
est entièrement disponible pour répondre aux questions
et chercher l’information. »
Contact
Tél. 03 83 59 84 62
E-mail : [email protected]
www.icl-lorraine.fr
Ouvert le lundi de 13 h à 16 h 30,
le mardi et jeudi de 9 h à 12 h 30
et de 13 h à 16 h 30.
Le cancer en Lorraine
Accompagnement
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101
Information, Rencontre Cancer (IRCa),
n
des espaces d’écoute dans toute la région
Docteur Jacques Froment
Président du Comité 55 de la Ligue contre le cancer
« Conformément à la mesure 60 du Plan cancer, les 4 comités lorrains
de la Ligue contre le cancer et le réseau Oncolor ont rédigé en 2005 le cahier
des charges d’une structure nommée IRCa (Information Rencontre Cancer).
Depuis, il s’est ouvert 11 IRCa en Lorraine dans des établissements de soins publics
ou privés qui en ont fait la demande.
Les IRCa ont pour mission d’accueillir, d’écouter et d’accompagner tous les malades
qui le souhaitent, ainsi que leurs familles, et de les orienter de manière adaptée
vers des aides adéquates en relation étroite avec les services de soins de la structure
qui les héberge.
Les "accompagnateurs de santé" des IRCa sont tous des bénévoles, non professionnels
de santé, formés au domaine relationnel par l’école nationale de la Ligue contre le cancer.
Ils assurent leur mission dans le strict respect de la confidentialité et des convictions
de chacun.
La mise en place d’un IRCa doit toujours faire l’objet d’une convention entre l’établissement
d’accueil - hôpital ou clinique - et la Ligue contre le cancer. La coordination de l’IRCa
avec cet établissement est assurée par un bénévole référent nommé par le comité
départemental de la Ligue.
Les IRCa répondent aux besoins d’écoute et d’accompagnement de proximité exprimés
par les malades et leurs familles, lors des états généraux des malades atteints de cancer
qui se sont tenus en 2003. »
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Accompagnemen
Les soins de support
102
Établissements
dans lesquels vous
pouvez vous rendre
dans un point IRCa
Maternité régionale universitaire
de Nancy
IRCa ouvert depuis le 25 avril 2012
Tél. 06 70 30 71 63
E-mail : [email protected]
Visites en chambre, 1 mercredi sur 2 et sur
demande en dehors des visites en chambre.
Polyclinique La ligne bleue
IRCa ouvert depuis le 18 novembre 2010
Tél. 03 29 68 65 50
Permanence les jeudis de 14 h à 16 h.
Polyclinique Majorelle
IRCa ouvert depuis 2010
Tél. 06 70 30 71 63
E-mail : [email protected]
Visites en chambre, 1 mercredi sur 2
(semaine impaire) et sur demande
en dehors des visites en chambre.
Hôpital de Freyming-Merlebach
IRCa ouvert depuis le 22 mai 2006
Tél. 03 87 81 84 81
E-mail : [email protected]
Permanence les lundis, de 14 h à 16 h
ou sur rendez-vous.
Centre hospitalier de Bar-le-Duc
IRCa ouvert depuis le 7 juin 2006
Tél. 03 29 45 86 55
E-mail : [email protected]
Permanence et rencontres avec les patients
et leurs proches du lundi au vendredi
de 10 h à 12 h (selon disponibilité
des bénévoles).
Polyclinique Gentilly
IRCa ouvert depuis le 2 avril 2008
Tél. 03 55 68 55 32
Permanence et rencontres avec les patients
les 1ers lundis du mois et 3e mercredis
du mois, de 10 h à 12 h.
Le cancer en Lorraine
Hôpital-clinique Claude-Bernard
IRCa ouvert depuis le 27 mai 2008
Tél. 03 87 39 65 88
E-mail : [email protected]
Permanence et rencontres avec
les patients : les lundis et mardis de 14 h
à 18 h, le jeudi de 14 h à 16 h, les mercredis
et vendredis de 8 h à 11 h 45.
Hospitalor - Saint-Avold
IRCa ouvert depuis 29 mai 2008
Tél. 03 87 91 14 44 poste 74 08
Permanence les jeudis de 14 h à 16 h.
Hôpital Robert-Pax
IRCa ouvert depuis le 30 juin 2009
Tél. 03 87 27 33 10 poste 32 132
E-mail : [email protected]
Permanence les mardis de 14 h à 16 h
et visites aux malades en hôpital de jour
du lundi au jeudi.
Accompagnement
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103
Centre hospitalier de Verdun
IRCa ouvert depuis novembre 2012
Tél. 06 85 66 53 34/03 29 83 84 22
E-mail : [email protected]
Permanences les mardis de 9 h à 12 h.
et de 14 h à 16 h et les vendredis
de 9 h à 12 h.
CHR - Hôpital de Mercy
IRCa ouvert depuis le 15 décembre 2010
Permanence les mardis après-midi
et sur rendez-vous.
Vous pouvez
à tout moment
vous rendre
sur le site Oncolor
pour les dernières mises
à jour, rubrique IRCa.
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Accompagnemen
Les soins de support
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ASP Accompagner :
écouter pour libérer l’expression
Patrick Prud’Homme
Président d’ASP Accompagner
« L’association de soins palliatifs ASP Accompagner est une association de bénévoles
spécifiquement formés à l’écoute des personnes atteintes d’une maladie grave, évolutive
ou terminale. Sa démarche est guidée par le respect des choix propres à chaque personne
dans cette période complexe de la vie. Affiliée à l’UNASP1 et à la SFAP2, elle développe
une approche fondée sur un dispositif d’encadrement des accompagnants, qui garantit
la rigueur et la qualité de l’écoute apportée.
Un recrutement exigeant
1. Lettre de motivation et entretien du candidat avec deux membres de l’association formés
à cette fonction, afin d’éliminer les personnes qui chercheraient à gérer leurs problèmes
personnels ou montreraient un esprit morbide, et percevoir les attentes et les motivations.
2. Si besoin, entretien avec un psychologue.
3. Réunion de synthèse.
Une formation structurée
1. Réunion d’information générale : connaissance de l’association et de ses membres.
2. Week-end d’adaptation : assuré par un médecin, un cadre infirmier, une psychologue.
3. Week-end d’approfondissement : information sur les autres structures existantes, travail
personnel avec un psychologue (connaissance de soi, rapport de chacun à la mort,
techniques d’écoute).
4. Deux stages de 6 semaines en services hospitaliers : visites des patients avec un bénévole
expérimenté.
5. Participation à un groupe de parole mensuel animé par un psychologue : lieu de partage
d’expériences, ce groupe fonctionne en supervision du travail de chacun.
6. Formation continue : réunions thématiques en présence de professionnels experts,
participation aux congrès de l’UNASP et de la SFAP.
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Accompagnement
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105
Ce dispositif est soutenu au quotidien par un travail en binôme qui permet
aux accompagnants d’échanger sur leurs patients en dehors des réunions formalisées.
Son objectif est de fournir un cadre clair à une approche certes bénévole, mais qui se dote
de méthodes rigoureuses : les accompagnants savent ce qu’ils peuvent ou ne peuvent pas
faire ou dire, à quelle distance placer leur relation avec les patients.
Ainsi, loin d’une attitude compassionnelle, ils cherchent à créer les conditions de confiance
permettant au patient de se sentir libre d’exprimer ce qu’il veut comme il le veut :
souffrance, émotions, récits de vie… Nous savons que la fin de vie est une période critique
et nous mesurons notre responsabilité. Car accompagner, ce n’est rien de plus, mais rien
de moins, que de marcher avec. »
1. Union Nationale des Associations pour le développement des Soins Palliatifs.
2. Société Française d’Accompagnement et de soins Palliatifs.
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Accompagnemen
La CRUQPC
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La CRUQPC : la voix des patients
dans les établissements
Docteur Yves Kessler
Président du Comité 54 de la Ligue contre le cancer
« Jusque-là, les commissions de conciliation, dans les hôpitaux, se contentaientt
de répondre aux plaintes et réclamations des patients. Depuis les décrets d’application
de la loi Kouchner, en 2005, de nouvelles commissions sont mises en place, les Commissions
des Relations avec les Usagers et la Qualité de la Prise en Charge (CRUQPC), aux rôles élargis.
Les CRUQPC sont aujourd’hui de véritables instances de contrôle et de proposition
de l’hôpital qui, outre leur mission de garantes du respect des droits des usagers, doivent
jouer un rôle central dans l’amélioration de l’accueil et la qualité de la prise en charge
des patients et des familles, en émettant des avis et des recommandations.
Présidées par le directeur d’établissement, ces commissions sont composées de deux
médiateurs désignés par celui-ci, médical et non-médical, et de deux représentants
des usagers désignés par le directeur de l’Agence Régionale de Santé parmi les personnes
proposées par les associations agréées.
L’élargissement des droits des usagers va de pair avec un niveau de formation et d’information
des associations de patients permettant d’assurer la qualité de représentation requise
pour que cette instance puisse jouer tout son rôle. C’est là désormais un enjeu majeur
d’évolution pour les associations. »
Le cancer en Lorraine
Accompagnement
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ent La CRCI
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La CRCI de Lorraine : ses missions
Docteur Yves Kessler
Président du Comité 54 de la Ligue contre le cancer
« Favoriser la résolution des conflits par la conciliation.
Les commissions, directement ou en désignant un médiateur, peuvent organiser
des conciliations destinées à résoudre les conflits entre usagers et professionnels de santé.
Cette fonction de la commission se substitue aux anciennes commissions de conciliation
installées dans les établissements de santé.
Permettre l’indemnisation des victimes d’accidents médicaux dont le préjudice présente
un degré de gravité supérieur à un seuil fixé par le décret du 4 avril 2003.
Qu’il y ait faute ou absence de faute, toutes les victimes d’un accident médical grave,
qu’il ait pour origine un acte de prévention, un acte de diagnostic ou un acte
thérapeutique, peuvent bénéficier de ce dispositif à condition que l’acte en question
ait été réalisé à compter du 5 septembre 2001. »
Contact
Commission Régionale de
Conciliation et d'Indemnisation (CRCI)
des accidents médicaux de Lorraine
Centre d'affaires Libération
4, rue de la Foucotte
BP 40340 - 54006 Nancy
Tél. 03 83 57 46 00 - Fax : 03 83 57 46 09
E-mail : [email protected]
www.commissions-crci.fr
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Le cancer en Lorraine
Aides sociales et matérielles
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Aides sociales
et matérielles
Se faire aider est un droit . . . . . . . . . . . . . . . .
Les MDPH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
La Ligue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Aides sociales, professionnelles et financières
. . . . . . . . . . . .
110
. . . . . . . . . . . .
113
. . . . . . . . . . . .
114
. . . . . . . . . . . .
116
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Aides
Se faire aidersociales
est un droit
et matérielles
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Le droit de se faire soigner
Béatrice Bertrand
Assistante de service sociale
Centre hospitalier de Bar-le-Duc
« La survenue d’un cancer peut modifier les liens familiaux et sociaux, perturber les activités
professionnelles, engendrer des complications dans la vie quotidienne, créer des difficultés
financières et plus généralement remettre en cause la façon de vivre de chacun. Parce que
chaque personne est unique face à la maladie, le recours à une assistante sociale peut
s’avérer utile quelle que soit la situation sociale initiale. Identifier les problèmes, orienter
vers les bons organismes, accompagner et écouter, sont le cœur de métier de ces professionnels
au service du malade mais aussi de ses proches.
L’hôpital permet de bénéficier d’un premier contact avec un service social. Selon les situations,
le patient et ses proches peuvent profiter d’un temps d’écoute et de conseils sur les besoins
de la vie quotidienne (enfants, travail, congés, budget…) et d’une orientation vers les services
sociaux de secteur, le centre communal d’action sociale, de la Caisse d’allocation familiale,
de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH), des caisses de retraites,
de l’employeur…
Le plus souvent, les demandes concernent :
la prise en charge financière des soins ou des transports ;
les démarches relatives aux arrêts de travail ou à la mise en Affection Longue Durée (ALD) ;
une demande d’aide financière faite auprès de divers organismes comme la CPAM,
la Ligue contre le cancer ;
la mise en place d’une aide ménagère, d’une auxiliaire de vie, d’un Technicien
de l’Intervention Sociale et Familiale (TISF) ;
l'ouverture d’un dossier MDPH pour l’obtention d’une carte d’invalidité, d’une carte
de stationnement, d’une allocation adulte handicapé, la Reconnaissance de la Qualité
de Travailleur Handicapé (RQTH)…
Parce qu’il n’est pas possible de connaître tous les dispositifs existants, l’intervention
des travailleurs sociaux à toutes les phases de la maladie permet une aide au quotidien
et un accompagnement personnalisé de chaque malade. »
Le cancer en Lorraine
Aides sociales et matérielles
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111
Les assistantes sociales,
un réseau accessible
en toutes circonstances
Saisir une assistante sociale c’est partout,
à tout instant :
en milieu hospitalier ;
sur le lieu d’habitation, via la mairie ;
à la Caisse primaire d’Assurance maladie ;
à la Caisse d’allocations familiales ;
dans les établissements scolaires ;
sur le lieu de travail (entreprise ou administration).
Toutes sont tenues au secret professionnel.
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Aides
Se faire aidersociales
est un droit
et matérielles
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Les Caisses Primaires
d'Assurance Maladie
et les Caisses
d'Allocations
Familiales
CPAM
CPAM Meurthe-et-Moselle
9, boulevard Joffre
54047 Nancy Cedex
Tél. 0 820 90 41 84
CPAM Moselle
18, rue Haute-Seille
CS 80001
57751 Metz Cedex 09
Tél. 36 46
CAF
CAF Meurthe-et-Moselle
21, rue Saint-Lambert
54000 Nancy
Tél. 0 820 25 54 10
CAF Moselle
4, boulevard Pontiffroy
57000 Metz
Tél. 0 820 25 57 10
CAF Meuse
11, rue Polval
55000 Bar-le-Duc
Tél. 0 820 25 55 10
CAF Vosges
30, chemin de la Belle-au-Bois-Dormant
88000 Épinal
Tél. 0 820 25 88 10
CPAM Meuse
1, rue Polval
55015 Bar-le-Duc
Tél. 0 820 90 41 65
CPAM Vosges
14, rue de la Clé-d’Or
BP 584
88015 Épinal Cedex
Tél. 0 820 90 41 66
Le cancer en Lorraine
Aides sociales et matérielles
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Les MDPH
113
Prévues par la loi « Handicap » du 11 février 2005, les Maisons Départementales
des Personnes Handicapées (MDPH) doivent offrir aux personnes handicapées
un accès unifié à l’information et à l’orientation, destiné à faciliter leurs démarches
et la concrétisation de leurs droits.
Les MDPH regroupent, en une commission unique appelée « Commission des Droits
et de l’Autonomie des Personnes Handicapées » (CDAPH), les compétences antérieurement
exercées par la COmmission Technique d’Orientation et de REclassement Professionnel
(COTOREP), la Commission Départementale de l’Éducation Spéciale (CDÉS) et le Site
Pour la Vie Autonome (SPVA).
Elles ont pour mission l’accueil, l’information, le conseil et l’orientation des personnes
handicapées et de leur entourage.
Les conseils généraux en assurent la tutelle administrative et financière.
Les MDPH de Lorraine
MDPH
Meurthe-et-Moselle
123, rue Ernest-Albert
CS 31030
54520 Laxou
Tél. 03 83 97 44 20
Site : www.mdph.cg54.fr
MDPH Meuse
5, espace Theuriet
55000 Bar-le-Duc
Tél. 03 29 46 70 70
MDPH Moselle
Europlaza Bâtiment D - Entrée D3
1, rue Claude-Chappe - CS 95213
57076 Metz Cedex 3
Tél. 03 87 21 83 00
Site : www.mdph57.fr
MDPH Vosges
La Voivre
1, allée des Chênes - BP 81057
88051 Épinal Cedex 09
Tél. 03 29 29 09 91
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Aides
La Ligue sociales
et matérielles
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Les comités départementaux de la Ligue
contre le cancer : des aides
pour les patients en difficulté
Docteur Jacques Froment
Président du Comité 55 de la Ligue contre le cancer
« La Ligue nationale contre le cancer fédère 101 comités départementaux en France
et dans les Dom-Tom. Ces comités représentent les malades dans les instances régionales
de santé. Outre leur financement de la recherche contre le cancer, leur mission assure
des actions de prévention et d'aide aux patients dans leur vie quotidienne en mettant
à leur disposition des services d’information, de coordination et de soutien. Ainsi, les comités
lorrains proposent une importante documentation au sein de chaque comité
et des établissements de soins. Ils sont également à l’origine de la création des IRCa
(Information rencontre cancer).
Dans ce cadre, les comités sont amenés à apporter des soutiens financiers aux patients
ou familles en difficulté, en complément des aides institutionnelles et des prises en charge
de l’Assurance maladie. Ces soutiens sont attribués après réalisation d’une enquête sociale
par les assistantes sociales. Ils peuvent porter, par exemple, sur la prise en charge de frais
de transport (carburant, assurance…), d’une perruque, d’une aide-ménagère temporaire…
Chaque dossier est instruit par la commission sociale du comité, dans laquelle siègent
un médecin, une assistante sociale et le trésorier. Ces aides sont de réels soutiens
aux patients en difficulté ; il ne faut pas hésiter à les solliciter. »
n
Aides attribuées par les comités lorrains de la Ligue
contre le cancer en 2012
Meurthe-et-Moselle :
83 dossiers instruits
Moselle :
245 dossiers instruits
Meuse :
21 dossiers instruits
83 dossiers instruits
Le cancer en Lorraine
Vosges :
Aides sociales et matérielles
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Le cancer en Lorraine Aides sociales et matérielles
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Aides
sociales
Aides sociales,
professionnelles
et financières
et
matérielles
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Les aides sociales
La couverture sociale
La Couverture Maladie Universelle (CMU)
La CMU de base est une couverture maladie qui offre la prise en charge de la part
obligatoire. Vos soins vous sont remboursés comme n’importe quel assuré social,
c’est-à-dire qu’il vous restera à payer la part complémentaire et la participation forfaitaire.
Vous trouverez tous les renseignements sur le site :
www.cmu.fr > rubrique Qu’est-ce que la CMU ?
La Couverture Maladie Universelle complémentaire (CMU-c)
La CMU-c vous donne droit à la prise en charge gratuite de la part complémentaire
de vos dépenses de santé (y compris à l’hôpital). Vos dépenses de santé sont donc
prises en charge à hauteur de 100 % des tarifs de la sécurité sociale.
De plus, la CMU-c inclut des forfaits de prise en charge pour vos soins dentaires,
vos lunettes, vos prothèses auditives…
Concrètement, pour faciliter votre accès aux soins, vous ne payez pas directement
vos dépenses de santé. Il s’agit de la dispense d’avance des frais.
Vous trouverez tous les renseignements sur le site :
www.cmu.fr > rubrique Qu’est-ce que la CMU Complémentaire ?
L’Aide Médicale de l’État (AMÉ)
Si vous êtes étranger et que vous ne disposez pas d’un titre de séjour ou d’un
document prouvant que vous avez entamé des démarches pour obtenir un titre
de séjour (récépissé d’une demande de titre de séjour, convocation à la préfecture…),
vous pouvez sous certaines conditions bénéficier de l’Aide Médicale de l'État (AMÉ).
L’AMÉ est accordée pour un an et doit être renouvelée chaque année.
Vous trouverez tous les renseignements sur le site :
www.cmu.fr > rubrique Qu’est-ce que l’AMÉ ?
Le cancer en Lorraine
Aides sociales et matérielles
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L’Aide à l’acquisition d’une Complémentaire Santé (ACS)
L’ACS concerne toutes les personnes dont les ressources sont faibles mais légèrement
supérieures au plafond fixé pour l'attribution de la CMU complémentaire.
L'ACS ouvre droit à une déduction sur votre cotisation auprès de votre organisme
de protection complémentaire.
Vous trouverez tous les renseignements sur le site :
www.ameli.fr > rubrique Soins et remboursements/
Aide à l’acquisition d’une complémentaire santé
La prise en charge du transport
Les frais de transport sont remboursés par l'Assurance maladie, sur prescription
médicale, pour des soins ou examens appropriés à votre état de santé
dans les cas suivants :
- transports liés à une hospitalisation ;
- transports liés aux traitements ou examens pour les patients reconnus
atteints d'une affection de longue durée et présentant une des incapacités
ou déficiences définies par le référentiel de prescription des transports ;
- transports liés aux traitements ou examens en rapport avec
un accident du travail ou une maladie professionnelle ;
- transports en ambulance, lorsque l'état du patient
À noter
nécessite d'être allongé ou sous surveillance ;
La
pri
se en charge
- transports de longue distance (plus de 150 km aller) ;
de certains transports,
- transports en série (au moins 4 transports
même prescrits par
de plus de 50 km aller, sur une période
un médecin, nécessite
de deux mois, au titre d'un même traitement).
l'accord préalable
du service médical
Vous trouverez tous les renseignements
de l'Assurance maladie
:
sur le site : www.ameli.fr > rubrique Soins
c'est le cas des transport
s
et remboursements/frais de transport
de longue distance,
des transports en série
et des transports en avi
on
ou bateau de ligne.
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Aides
sociales
Aides sociales,
professionnelles
et financières
et
matérielles
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L’aide à la vie quotidienne
Aide ménagère à domicile
Une aide à domicile peut apporter un soutien aux personnes (courses, ménage,
repas…), mais le fait d’être atteint d’une pathologie cancéreuse n’ouvre pas droit
systématiquement au financement de cette prestation. En premier lieu, il convient
de faire appel à sa complémentaire santé (mutuelle) qui propose parfois et sous
certaines conditions, une aide à domicile en sortie d’hospitalisation. Vous pouvez
également vous adresser directement à des associations d’aide à domicile.
Une liste non exhaustive d’associations d’aide à domicile est disponible
sur l'annuaire www.caosp.org (rubriques Service d’aide à domicile/
Prothèses, Services d’aide à domicile).
Auxiliaire de vie sociale
Elle apporte une aide dans certaines tâches de la vie quotidienne auprès
de la personne dépendante (s’habiller, se nourrir, préparer et prendre ses repas…),
ainsi qu’une aide à la toilette, aux changes et aux transferts du lit au fauteuil.
Pour connaître les formules existantes, vous pouvez vous adresser à la MDPH,
au Conseil Général, à une assistante sociale…
Technicien (ne) de l’Intervention Sociale et Familiale (TISF)
Le TISF intervient auprès de personnes qui ont besoin d’aide dans des circonstances
particulières : décès d’un parent, hospitalisation, naissance, longue maladie
handicap… Il soulage et épaule la famille en assumant le quotidien (entretien
du logement, préparation des repas, aide aux devoirs…) et soutient les parents
dans l’éducation de leurs enfants. Il est toujours présent pour une durée limitée.
La demande d’intervention d’un TISF doit se faire auprès de la CAF.
Les Services de Soins Infirmiers À Domicile (SSIAD)
Le Service médico-social peut assurer sur prescription médicale des soins d’hygiène
et de confort pour favoriser le maintien à domicile dans les meilleures conditions
possibles. Ce service s’adresse aux personnes âgées de plus de 60 ans malades
ou dépendantes et aux personnes adultes reconnues handicapées de moins de 60 ans.
Le cancer en Lorraine
Aides sociales et matérielles
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Les Chèques Emploi Service Universels (CESU)
Le CESU a été créé dans le cadre de la politique conduite pour favoriser les services à
la personne. Le CESU permet de rémunérer et de déclarer un salarié employé à domicile.
Il s’utilise comme un chèque bancaire. Le volet « social » est adressé au Centre National
du CESU (CNCESU) et tient lieu de déclaration d’embauche. Le CNCESU effectue le calcul
et le prélèvement des cotisations et adresse une attestation d’emploi au salarié,
ce qui dispense l’employeur d’établir une fiche de paie. Avec le CESU, les démarches
déclaratives sont simplifiées et l’utilisateur bénéficie des avantages fiscaux liés
à l’emploi d’une aide à domicile, c’est-à-dire une réduction de l’impôt sur le revenu
de 50 % des dépenses engagées dans la limite d’un plafond.
Vous pouvez vous aussi consulter le site de l’Agence nationale
des services à la personne : www.servicealapersonne.gouv.fr
Les aides professionnelles
Lorsque la maladie est reconnue comme une 
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