du mouvement, soit par à coups ou en roue dentée, qui n’est pas autre
chose que le reflet du tremblement au cours du déplacement lent. Cette
rigidité peut être mise en évidence au niveau du tendon, du biceps ou du
poignet,
•troubles de l’adaptation posturale, en effet la station est instable sous
l’effet d’une simple poussée,
•parfois une prédominance latérale (à gauche ou à droite, ce qui va inté-
resser davantage l’homéopathe),
•troubles psychiques (accompagnent ou compliquent), avec dépression,
hypersensibilité, affaiblissement des fonctions intellectuelles (15 à 20%
des cas), anxiété, hallucinations, confusion, délire … ,
•aggravation par la fatigue ou l’émotion, le calcul mental. Les signes peuvent
varier d’un moment à l’autre, d’un jour à l’autre, selon les sécrétions endogè-
nes de dopamine (ce qui intéressera également l’homéopathe),
•des chutes ont été observées, mais plus tardivement. Si ces dernières se
manifestent tôt, il s’agira plus d’un syndrome parkinsonien que d’une
véritable maladie de Parkinson avec parfois des lésions démyélinisantes
qui font penser davantage à une sclérose en plaques, la chute est alors
consciente.
Sur le plan de l’hérédité, on trouvera en général peu de transmission de
la maladie même chez les jumeaux (une étude américaine a montré que sur
70 Parkinsoniens ayant un frère jumeau [qu’il s’agisse d’un vrai ou d’un faux
jumeau], seuls 8 de ces jumeaux étaient également atteints).
Autres signes associés à la maladie de Parkinson
Ces troubles vont intéresser le médecin homéopathe.
•Troubles végétatifs:fréquents mais rarement graves, pouvant perturber
la vie quotidienne du Parkinsonien,
•hypersialorrhée par diminution des mouvements automatiques de
déglutition de la salive,
•hypotension orthostatique aggravés par les traitements dopaminergiques,
•constipation liée à la maladie et l’inactivité, aggravée par les traitements
anticholinergiques,
•douleurs et symptômes sensitifs : dans la maladie de Parkinson, on
note souvent des douleurs avec des fourmillements, brûlures, engourdis-
sements, sensation de froid, soit précédant, soit à l’apparition de la mala-
die de Parkinson,
•troubles psychiatriques:
DÉFINITION DE LA MALADIE DE PARKINSON
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