Napoléon Musique et Pouvoir - Festival Radio France Montpellier

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Musique et Pouvoir
Musique et Pouvoir
Napoléon
les lunaisiens
du 19 au 24 juillet
Arnaud Ledu, David Lefort,
Jean-François Novelli ténors
Arnaud Marzorati basse
Eric Bellocq, Massimo Moscardo guitares et
archiluths
Guido Balestracci Arpeggione
la légende impériale
Chansons de l’épopée napoléonienne
• Vendredi 19 juillet à 20h00 :
• dimanche 21 juillet à 20h00 :
dE 8€ à 40€
dE 6€ à 36€
Montpellier, opéra Berlioz, le corum
Madame Sans-Gêne
umberto Giordano
19/07 à 21h00 : limoux
•[EntréE
liBrE]
Opéra-comique en trois actes (1915)
Version concert
• 21/07 à 21h30 : cornillon
iano tamar soprano : Madame Sans-Gêne
Marcello Giordani ténor : Lefebvre
Franck Ferrari baryton : Napoléon
Franco pomponi baryton : Fouché
pablo Karaman ténor : Le Conte Neipperg
20/07 à 21h00 : alénya
•[EntréE
liBrE]
dE 10€ à 12€
AVEC LE FESTIVAL DES ARTS DE LA VOIX
23/07 à 21h00 : allègre-les-Fumades
•[EntréE
liBrE]
• 24/07 à 18h00 : Montpellier,
salle pasteur, le corum
[EntréE liBrE]
stefano ranzani direction
orchestre national Montpellier
languedoc-roussillon
chœur de l’opéra national
Montpellier languedoc-roussillon
chœur de la radio lettone
Dans le droit fil de ses redécouvertes d’œuvres
délaissées, le Festival présente en version concert
cette commedia d’un compositeur plus connu pour
ses drames véristes en costumes, notamment
Andrea Chenier ou Fedora. Si Napoléon, honoré
en ce millésime 2013, en est l’un des personnages
centraux, c’est un portrait de femme haut en couleur
qui occupe le centre du tableau. La pièce que le
prolifique Sardou avait écrite pour son égérie Sarah
Bernhardt met en scène une certaine Catherine,
hier blanchisseuse de son état, comptant parmi
ses habitués un lieutenant désargenté du nom de
Bonaparte. En 1801, la belle délurée, mariée à un
maréchal, multiplie gaffes et grossièretés lors des
réceptions de Compiègne, avant d’intercéder auprès
de l’Empereur en faveur d’un noble autrichien. Sur
ce sujet que le cinéma devait à plusieurs reprises
exploiter, Giordano déroule une partition aussi
chatoyante qu’inventive, richement orchestrée,
servie à l’origine par les plus grandes stars du Met
new-yorkais.
Jean Cabourg
AVEC L'AIDE D'ERNST & YOUNG
ET EN PARTENARIAT AVEC LES MAGAZINES
OBJECTIF LANGUEDOC-ROUSSILLON
ET VENT SUD
30 - Le Festival de Radio France et Montpellier Languedoc-Roussillon
Montpellier, opéra Berlioz, le corum
orchestre national de France
Bernard Haitink direction
Béla Bartók
Concerto pour orchestre BB 123
ludwig van Beethoven
Symphonie n°3 en mi bémol Majeur opus 55
“Héroïque”
Après son intégrale remarquée des symphonies
de Beethoven au Théâtre des ChampsÉlysées, l’Orchestre National de France a gardé
l’ « Héroïque » à son répertoire pour avoir le plaisir
de jouer la célèbre symphonie avec Bernard Haitink.
D’un cycle Mahler à l’enregistrement légendaire
du Pelléas et Mélisande de Debussy, ils ont joué et
enregistré les grandes pages symphoniques et le
Festival vous propose deux œuvres emblématiques.
La Symphonie Héroïque ouvre le siècle romantique
et témoigne de l’urgence, de la rage de composer.
Ces quelques 2 325 mesures, avec une marche
funèbre, annoncent l’expression d’une nouvelle
sensibilité.
Fragilisé par sa leucémie et par son exil, Béla
Bartók cherche aussi un nouveau monde sonore
lorsqu’il compose en 1943, aux États-Unis, son
Concerto pour orchestre. Là aussi, la trajectoire est
implacable. Le compositeur analysait ainsi ce
chemin : « L’atmosphère générale de l’ouvrage –
mis à part le deuxième mouvement – présente
une graduelle progression allant de l’austérité du
premier mouvement et du lugubre chant de mort
du troisième vers l’affirmation de la vitalité du
dernier… ».
Rodolphe Bruneau-Boulmier
AVEC L'AIDE DE LA SOCIÉTÉ GÉNÉRALE
Montpellier, opéra Berlioz, le corum
• jeudi 25 juillet à 18h30 :
Montpellier, opéra Berlioz, le corum
la Vivandière
Benjamin Godard
soirée de clôture
orchestre philharmonique de radio France
• Mercredi 24 juillet à 20h00 :
dE 8€ à 40€
Opéra-comique en trois actes (1895)
Version concert
patrick davin direction
nora Gubisch mezzo-soprano : Marion
(La Vivandière)
omo Bello soprano : Jeanne
Florian laconi ténor : Georges
Etienne dupuis baryton : Bernard
alexandre duhamel baryton : La Balafre
sébastien droy ténor : Lafleur
jean-Marie Frémeau baryton : Le Marquis
Yves saelens ténor : André
ivan thirion baryton : Un Paysan
orchestre national Montpellier
languedoc-roussillon
chœur de radio France
dE 15€ à 48€
18h30 première partie
paul Mac creesh direction
Bertrand chamayou piano
Wolfgang amadeus Mozart
Concerto pour piano et orchestre n°23 en la Majeur KV 488
paul Wranitzky
Grande sinfonie caractéristique pour la Paix avec la République française en ut mineur opus 31
21h00 deuxième partie
Myung-Whun chung direction
nicholas angelich piano
ludwig van Beethoven
Concerto pour piano et orchestre n°5 en mi bémol Majeur opus 73 “L’Empereur”
Symphonie n°5 en ut mineur opus 67
Créé à Bruxelles et repris à l’Opéra-Comique
de Paris quelques mois après le décès de son
compositeur, La Vivandière divisa la critique mais
connut un véritable succès public. Ce divertissement
populaire et léger, dans la plus pure tradition de
l’opéra-comique sentimentaliste, met en scène une
histoire d’amour sur fond d’insurrection vendéenne
pendant la Révolution. Godard, passé maître
dans l’art des mélodies attachantes, déploie un
savoir-faire magistral lorsqu’il s’agit de réadapter
des chansons révolutionnaires et des mélodies
populaires dans le contexte d’un ouvrage lyrique
qui s’inspire autant de Gounod que de Massenet et
ne se refuse pas quelques harmonies wagnériennes.
L’orchestration de l’ouvrage fut terminée par Paul
Vidal. Le grand air « Viens avec nous, petit » fut
longtemps l’un des bis favoris d’artistes comme
Marilyn Horne. La Vivandière s’annonce comme La
Découverte de cette édition.
Cette soirée de clôture est un événement, en ce sens qu’elle met à l’honneur ce qui fait la spécificité de
"l’OPRF" : la géométrie variable.
Alexandre Dratwicki
Rodolphe Bruneau-Boulmier
AVEC L'AIDE DE LA CAISSE D'ÉPARGNE
LANGUEDOC-ROUSSILLON
AVEC LE SOUTIEN DE LA RÉGION LANGUEDOC-ROUSSILLON
En effet, si cet orchestre est l’héritier du premier Orchestre Philharmonique créé dans les années 30 par la
Radio Française, il a été refondé dans les années 70 sous l’inspiration des opinions comme celle de Pierre
Boulez qui s’exprimait contre la rigidité des formations symphoniques traditionnelles.
Ainsi, sous sa nouvelle forme, et grâce à cette fameuse « géométrie variable », "l’OPRF" est désormais en
mesure de présenter au cours de la même soirée, deux programmes aussi complets que différents.
Cette soirée exceptionnelle proposera deux grands concerts et déclinera le thème de Musique et Pouvoir
autour de Napoléon Bonaparte. Ce sera l’occasion de découvrir Paul Wranitzky, ami de Beethoven, auteur
de plus de cinquante symphonies dont un opus 31, composé pour la paix avec la République française en
1797. Si l’œuvre de Wranitzky fut vantée pour le naturel de ses belles mélodies et pour son orchestration
chatoyante, la Cinquième Symphonie de Beethoven en a déconcerté plus d’un par sa brusquerie, sa modernité,
par sa géniale inventivité. Sa révolution, Beethoven l’a faite en musique. Contemporain de cette symphonie,
le Cinquième Concerto de Beethoven fut composé au moment où l’Autriche déclare la guerre à Napoléon en
avril 1809. Un concerto guerrier qui demande autant de bravoure de la part de son interprète que ceux de
Mozart requièrent la délicatesse. Entre Nicholas Angelich et Bertrand Chamayou, les amateurs de piano
se réjouiront de la plénitude sonore du premier pour Beethoven et de la virtuosité éclatante et élégante du
second dans Mozart.
ET L'AIDE DE LA CAISSE D'ÉPARGNE LANGUEDOC-ROUSSILLON
Le Festival de Radio France et Montpellier Languedoc-Roussillon - 31
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