La force dipolaire :
on approxime
N
On a donc … et … que l’on peut négliger au vu de leur faible dimensions et par le fait que,
même très faibles, l’une compense l’autre, ne rentrent en compte que les forces électrique, dipolaire
et visqueuse (Stokes) ; ceci pour rendre compte du mouvement de la goutte, on a l’équation :
= +
Or
on a finalement:
Le mouvement de la goutte est donc régie par trois force ; la force de Stokes, la force
électrique et la force diélectrique (qui joue un rôle secondaire dans le mouvement générale de la
goutte).
Développement
Dans un premier temps la goutte est baignée dans l’huile et dans un champ électrique, à
l’instant initial la goutte n’est pas chargée, le champ créé une polarité dans la goutte en alignant les
molécules d’eau (que l’on peut assimiler à des dipôles), la goutte dérive donc vers l’électrode la plus
proche par effet diélectrique. Après contact avec l’une des électrodes, la goutte se charge avec le
même signe que celle-ci et est directement repousser (par la précédente électrode) et attiré par
l’autre (l’électrode de signe opposée) par la force de Coulomb. La force dipolaire est plus importante
suivant la proximité de la goutte avec une des électrodes, durant un mouvement celle-ci s’oppose à
la force de Coulomb jusqu’à ce que la goutte soit dérivée au centre, à cette position la force dipolaire
s’annule par des arguments de symétries, ensuite la force dipolaire s’additionne avec la force de
Coulomb et s’intensifie en se rapprochant de l’électrode de signe opposée à la charge de la goutte.
Elle acquiert la charge de l’électrode nouvellement rentrée en contact et les phénomènes précédents
recommencent et peuvent être entretenu suivant la charge totale que peut acquérir la goutte sur sa
surface.