COMPOSITION DE L'OUVRAGE Ce livre a pour but de présenter une illustration commentée des Goliathini africains permettant aux collectionneurs de classer avec le plus de précision et de facilité possible leurs insectes. Dans un esprit de simplification, les quatre genres suivants ont été conservés Genre Goliathus Les 5 espèces du genre sont représentées avec de très nombreuses variétés. Genre Argyrophegges Le rare insecte de Kraatz est figuré. Genre Fornasinius Les 4 espèces connues sont illustrées. Genre Hegemus Les 3 rares espèces du genre sont représentées. Le présent travail traite donc de la totalité des 13 espèces africaines de cette tribu et ce d'une manière la plus complète possible en présentant pratiquement toutes les variétés connues. PLAN DE L'OUVRAGE La présentation est analogue aux autres volumes des Coléoptères du Monde, c'est-à-dire que pour chaque espèce il est donné : A: les références de sa description. Soit : Auteur, Année de la parution, Titre de la publication, Volume, Numéro de la page S: Les synonymies. La liste est limitée à la citation du premier auteur ayant introduit ledit synonyme D: Une description sommaire. Sont indiqués les principaux caractères qui permettent de différencier l'espèce étudiée d'une autre proche R: Son degré de rareté. Il est estimé à l'heure actuelle. Des découvertes futures soit de biotope, soit de mode de capture, d'espèces aujourd'hui très rares, pourraient modifier profondément les appréciations qui sont indiquées T: Sa taille. Est ici donnée la dimension la plus grande possible mesurable chez un insecte normalement préparé : de l'extrémité des cornes céphaliques à l'apex des élytres L : Sa répartition. Elle est indiquée avec le plus de précision possible sauf pour quelques espèces où les indications restent fragmentaires. Une carte de l'Afrique permet de représenter l'étendue de leur répartition B: Biologie -Capture. La biologie de ces insectes restant peu connue, il a semblé intéressant de donner le maximum d'indications possible sur ce sujet V: Variétés. Il y a beaucoup de variétés parmi les espèces qui sont étudiées ci-après; sont indiquées les dénominations des formes les plus remarquables. Pour le reste, l'illustration donnera au collectionneur une idée précise de leur ampleur P: L'explication de la planche. Des précisions supplémentaires sont données pour les exemplaires qui ont servi d'illustration. p 19 GENRE GOLIATHUS Lamarck Le genre Goliathus a été créé par LAMARCK en 1801 pour séparer ces insectes du genre Scarabaeus dans lequel les premiers auteurs les avaient placés. Lorsqu'on lit actuellement les auteurs anciens, on est frappé par le commentaire quasi unanime: insecte fort rare. Les Goliaths sont restés très rares très longtemps; on raconte même que les premiers chasseurs tuaient ces gros insectes au fusil de chasse. La découverte des plantes préférées des adultes (conune les espèces de Vernonia) et l'étude de leur comportement ont permis la capture d'un très grand nombre de Spécimens, souvent le Matin très töt lorsque ceux-ci sont encore engourdis sur les hampes florales de leurs arbustes favoris. La biologie de ces insectes reste peu connue, aucun élevage au monde de I'oeuf à I'oeuf n'a pu être obtenu à ce jour, même sur place. Il fallu attendre 1976 pour que soit obtenue pour la première föis une ponte de Goliath captivité. Actuellement les Goliaths sont des insectes relativement communs dans les collections. On en distingue 5 espèces : goliatus orientalis regius cacicus albosignatus et un hybride : atlas p 22 Goliathus goliatus Linné A: Linné, 1771, Mant. Plant., VI, p. 530 Ue n'ai pas vérifié le numéro de la page. FABRICIUS (Species Insectorum) et HERBST disent 330) N.B. : le premier Goliath connu fut le Goliathus goliatus (sans h après le t) que LINNE nomma en 1771. Auparavant le savant DRURY avait figuré l'insecte, mais sans le nommer. Le nom qu'il donna à cette espèce, également goliatus, dans l'index du premier volume, ne parut qu'avec le deuxième volume, en 1773 (cf. WESTWOOD dans la présentation de la réédition de l'ouvrage de DRURY). Cela donne donc à LINNÉ la priorité du nom d'auteur. S: africanus Lamarck, 1801, Syst. anim. sans vert., p. 209 druryi Mac Leay, 1838, Ill. Annul. S. Afr., p. 36 giganteus Lamarck, 1817, Hist. Nat. anirn. sans vert., IV, p. 580 goliath Sulzer, 1776, Abgek. Gesch. Ins., p. 2 goliathus Goeze, 1777, Ent. Beytr., 1, p. 64 imperialis Klug, 1835, Erman's Reise, p. 36 magnus Duncan, 1835, Nat. Library, Ent. 11, Beetles, p. 216 D: La couleur des élytres varie du rouge brique au brun foncé avec une bande blanche antérieure. Les mâles, lorsqu'ils sont frais, ont les élytres comme veloutés, tandis que les femelles ont les élytres plus brillants. R. Il y a quelques temps encore, il était le plus commun des Goliaths. Les femelles sont plus rares que les mâles : ceci est vrai pour tous les Goliathus. Tandis que les variétés parmi les mâles sont rares, les femelles sont souvent maculées de blanc. 50 à 110 mm L: La répartition est largement étendue en Afrique Centrale, de la cöte atlantique à l'ouest du Kenya: sud du Nigéria, Cameroun, Centrafrique, Gabon, Congo, Zaîre, Ouganda, Tanzanie, Kenya (plusieurs spécimens au Musée de Nairobie). Voir carte C27. B: De nombreux renseignements nous viennent de Melchior DE LISLE qui séjourna très longtemps au Cameroun : « C'est une espèce qui ne se trouve que dans la zone de grande forêt. L'adulte vit exclusivement sur Vemonia conferta (Compositae) (...) Aux heures froides du matin on le surprend engourdi (...) au sommet de son arbre favori. Dès les premiers rayons du soleil il retrouve toute son activité et s'envole à la moindre alerte. La larve ne se distingue guère de celles des autres Cétoines que par sa très grande taille et n'a pas les goûts exclusifs de l'adulte (elle peut se rencontrer dans des troncs de Mimosaceae, Euphorbiaceae, Combretaceae ... ) » V: Ce sont principalement KRAATZ, SJÖSTEDT et ENDRÖDI qui se sont amusés à nommer un grand nombre de variétés en examinant l'étendue et la disposition des taches blanches sur le pronotum et les élytres. Jusqu'à très récemment les variétés de G. goliatus étaient scindées en 2 groupes: G. goliatus s. str. et G. goliatus ssp. confluens Kraatz, suivant que les lignes longitudinales blanches sur le pronotum étaient détachées dans leur partie postérieure (près des élytres) ou bien se rejoignaient «< confluaient »). En examinant de grandes séries de spécimens, on s'aperçoit que les variations du pronotum sont très nombreuses, avec des transitions et des dessins parfois même assymétriques. Par ailleurs, les variations de la disposition et de l'étendue de la maculature ne correspondent ni à une région géographique, ni à un biotope précis, en conclusion: je ne considère pas coeuens Kraatz comme sous-espèce. p 23 Alors que nous avions les 2 tableaux suivants : chez G. goliatus s. str. la variété apicalis Kraatz la variété conspersus Kraatz la variété undulus Sjöstedt la variété hyeroglyphicus Sjöstedt la variété quadrimaculatus Kraatz chez G. goliatus confluens Kraatz correspond à correspond à correspond à correspond à correspond à connectens Csiki albovariegatus Sjöstedt undulatus Kraatz albatus Kraatz intermedius Kraatz Les termes sur la même ligne deviennent des synonymes et il suffit de retenir les noms les plus anciens. Nous pouvons donc nommer les variations principales basées sur le seul dessin élytral : - élytres brun foncé ou rougeâtres avec bandes blanches à l'avant ...................goliatus au sens strict - en plus, bordure latérale blanche et tache triangulaire blanche, à l'arrière .…………. apicalis Kraatz - quelques trainées de taches blanches sur les élytres ........................................... conspersus Kraatz - partie noire réduite à des ondulations transversales, plus les 4 taches scapulaires et apicales ...... ................................................................................................................................ . undulus Sjöstedt - partie noire réduite à quelques traces sur le disque plus les 4 taches ........................ albatus Kraatz - partie noire réduite aux 4 taches……………………………………………quadrimaculatus Kraatz Il est difficile de relier à ces variations G. orientalis car, d'une part, c'est une entité très localisée et, d'autre part, comme l'a fait remarquer M. DE LISLE « Lorsque la première forme (goliatus) évolue vers la seconde (orientalis), les fines taches blanches ( ... ) ne se groupentjamais en ces grosses gouttes écrasées uniformément dispersées si caractéristiques de G. orientalis. Le pronotum des formes camerounaises les plus blanches reste en outre beaucoup plus noir que celui des formes orientales de macule élytrale comparable ». Sur les planches 1 à 12 sont représentés successivement : - planche 1 : 2 mâles typiques de Goliathus goliatus - planches 2 & 3 : 8 spécimens de femelles de G. goliatus illustrant la variation de la coloration élytrale qui va du brun foncé uni (planche 2, figure 1) au blanc avec quatre taches apicales (planche 3, figure 4) - planche 4: 2 exemplaires de la variété apicalis où on distingue nettement la tache blanche à l'apex des élytres - planches 5 à 8 : 6 spécitnens de la très belle variété conspersus - planche 9: 2 Goliathus goliatus var. undulus - planche 10: 2 mâles de la variété albatus - planche Il : 2 mâles de la variété quadrimaculatus. Les élytres sont semblables à ceux de la femelle de la planche 3, figure 4. La forme femelle est peu courante alors que chez le mâle cette forme est tout à fait exceptionnelle. - planche 12: très certainement l'unique gynandromorphe connu de Goliath conservé au Rijksmuseum de Leiden, d'après une très bonne photographie envoyée gracieusement par ce Musée. p 28 Goliathus orientalis Moser Moser, 1909, Deutsche ent. Zeitschr., p. 238 S: meleagris Sjöstedt, 1927, Ent. Tidskr., p. 127 usambarensis Preiss, 1933, Verh. Naturhist. Ver. Preuss. Rheinl. Westfalens., p. 90 D: 1'espèce se distingue par le pronotum qui est très envahi de blanc, et les élytres fortement marqués de grosses taches blanches sur fond noir. La distinction entre goliatus et orientalis en tant qu'espèces propres est certes controversée et on pourrait considérer fort bien orientalis comme une sous-espèce de goliatus. Cependant, les observations de DE LISLE mentionnées précédemment irifinnent une solution aussi simpliste. Toujours est-il que, pour plus de clarté, je considère ici orientalis en tant qu'espèce propre. R. C'est actuellement un Goliath commun (ce n'était pas le cas il y a encore quelques années). Cependant l'insecte est toujours très localisé. T: 50 à 100 mm L: Principalement au Zaïre (province du Shaba - ex Katanga) et en Tanzanie B: BASILEWSKY précise au sujet de cette espèce : « bien que spéciale aux pays de savane n'est nullement xérophile, mais exige pour son développement larvaire un milieu ombragé et un peu humide (…) On ne la rencontre donc pas dans les régions trop sèches et trop peu arborées, ni à des altitudes supérieures à 1200-1400m. Voir carte C31. V: Il est pratiquement impossible de trouver 2 exemplaires identiques. C'est la raison pour laquelle je me contenterai ici de citer trois principaux noms de variations : - preissi Endrödi: caractérisé par l'a'Iignement des taches élytrales blanches qui forment des lignes longitudinales - pustulatus Sjöstedt : chez lequel les taches blanches élytrales sont grosses et arrondies - undulatus Kraatz qui correspond à undulus du Goliathusgoliatus avec la présence d'ondulations sur les élytres. P: Les planches 13 à 22 illustrent toutes les possibilités de variation de l'espèce - planche 13 : un mâle de très grande taille - planches 14 & 15 : 6 spécimens montrant des formes variées - planches 16 & 17: 8 femelles aux élytres allant du blanc au noir - planche 18: 3 mâles fort blancs, l'exemplaire de la figure 3 est proche du type de MOSER avec son pronotum très envahi de blanc - planche 19 : 3 beaux spécimens de la variété preissi - planche 20: 2 mâles de la variété undulatus - planche 21: 2 représentants de pustulatus - planche 22: 3 exemplaires exceptionnels, celui figuré en 3, presque totalement noir, est très certainement unique. p 32 Goliathus regius Klug A: Klug, 1835, Erinan's Reise, p. 36 S: africanus Castelnau, 1840, Hist. Nat. Col., 11, p. 161 druryi Westwood, 1837, Drury's Exot. Ins. ed. 2, 111, p. 54 giganteus Mac leay, 1838, 111. Annul. S. Afr., p. 37 D: Bien distincte des espèces précédentes par sa coloration et la disposition de ses taches. On peut faire la même remarque qu'avec orientalis. La distinction de regius en tant qu'espèce propre et non une sous-espèce de goliatus me parait ici plus sage. R: L'espèce est commune T: 50 à 110 mm L: Sierra Leone, Guinée, Ghana, Cöte d'Ivoire, Nigéria, sud de la Haute-Volta. Voir carte C32. V: ENDRÖDI a, en 1960, publié un tableau des variations de regius pour lesquelles il donne un nom différent à chaque dessin du pronotum et des élytres. Cela est vraiment sans aucun intérêt tant les variations sont nombreuses et peu répétitives. P: Sur les planches 23 et 24 sont représentées quelques variations les plus caractéristiques de l'espèce. A la planche C, une femelle vivante de Goliathus regius et sa larve. p 34 Goliathus cacicus Olivier A: Olivier, 1789, Entomologîe, 1, n'6, p. 8 N.B.: C'est VOET (prononcer « foot») qui le premier figura en couleurs etnommacacicusen 1779. Les travaux de cet auteur ne sont pas actuellement reconnus valables par la commission de nomenclature zoologique internationale, c'est donc au travail de JABLONSKY & HERBST qu'il faut se reporter. Curieusement HERBST s'est trompé en recopiant VOET et a figuré l'insecte sous le nom de goliatus. L'espèce doit donc être ratachée au troisième auteur l'ayant nommée : OLIVIERS: goliatus Herbst 1789, Natursyst. Kâf, Il, p. 107 princeps Hope, 1837, Col. Man., 1, p. 117 D: cacicus se distingue parfaitement des trois espèces précédemment étudiées par ses comes céphaliques qui sont divergentes. P: Commun T: 50 à 100 mm L: Aire de répartition analogue à celle de regius. Voir carte C34. P: Les planches 25 à 29 illustrent parfaitement l'étendue des variations de cet insecte : - planche 25 : figure 1, un très petit mâle ; figure 2, la forme typique - planche 26: 2 beaux spécimens, celui de la figure 2 ayant les taches noires du pronotum très réduites - planche 27 : figure 2, une variété très belle et peu courante avec les élytres envahis de noir - planches 28 & 29: 8 exemplaires femelles montrant la variation de la coloration élytrale du jaune clair au noir p 36 Goliathus albosignatus Boheman Boheman, 1857, Ins. Caffr., 11, p. 10 S: albopictus Westwood, 1847, Trans. ent Soc. Lond., p. 473 kirkianus Gray, 1864, Ann. Mag. nat. Hist. (3), XIV, p. 311 kirki Janson, 1914, Entomologist, XLVII, p. 157 D: Le plus petit des Goliaths avec la coloration blanc et noir très variable sur le pronotum et les élytres. R: Peu commun. L'espèce était réputée très rare il y a encore quelques années. T: 40 à 70 mm L: Dans la région sud-est de l'Afrique : Rhodésie, Malawi, Mozambique, nord de l'Afiique du Sud. Voir carte C36. B: D'après DISTANT, un des arbres favoris de G. albosignatus serait une variété de Zizyphus (Rhammaceae). Il se nourrirait, en outre, de gomme exsudée par certaines espèces dacacia. La planche 30 représente le Goliathus albosignatus typique (Rhodésie), tandis que les planches 31 et 32 représentent la variété kirkianus ayant des soies jaunes aux pattes au lieu de noires. p 38 Goliathus atlas Nickeri A: Nickerl, 1887, Stett. ent. Zeit., XLVIII, p. 174 N.B. : L'hybride entre les Goliaths regius et cacieus est placé ici au rang d'espèce pour plus de clarté, d'autant plus que la preuve n'en a jamais été donnée par un élevage. Cependant un accouplement regius X cacicus a été observé dans la nature et l'observation de plusieurs femelles permet de voir un passage d'une forme proche de regius à une forme proche de cacieus. D: Le pronotum est envahi de blanc, les deux bases étant toutes blanches. Le disque des élytres est blanc avec quelques ondulations latérales noires très réduites en plus des 4 taches scapulaires et apicales. Le caractère principal est la suture élytrale qui n'est qu'en partie noire: elle est toujours blanche dans le tiers apical, ce qui n'est jamais le cas dans les autres formes ou espèces. R: Rare T: 55 à 85 mm L: Connu surtout de la Cöte d'Ivoire et du sud de la Haute-Volta. Voir carte C38. P: La planche 3 3 représente deux màles dont un bel exemplaire de la collection J.-M. JADOT (figure 2). p 41 GENRE ARGYROPHEGGES Kraatz Le genre ne comporte qu'une seule espèce kolbei L'insecte possède d'étranges tarses fins et très longs. p 42 Argyrophegges kolbei Kraatz A: Kraatz, 1895, Deutsche ent. Zeitschr., p. 441 D: Les tarses, en particulier ceux des pattes antérieures, sont très allongés chez le mâle comme chez la femelle, ce qui permet, par exemple, de différencier facilement la femelle de celle dhegemus vittatus. R. Rare. Très localisé. Dans ce genre, les femelles sont toujours beaucoup plus rares que les mâles. T: 30 à 45 mm L: Usambara (Tanzanie), Zanzibar. Voir carte C42. P: La planche 34 représente deux mâles et une femelle p 44 GENRE FORNASINIUS Bertoloni S: Goliathinus J. Thomson, 1880, Bull. Soc. ent. Fr., p. cvii Myctoplerus Fairmaire, 1903, Bull. Soc. ent Fr., p. 202 Sphyrorrhina Nickerl, 1890, Stett. ent. Zeit., LI, p. 14 Insectes d'allure trapue, chez le mâle la corne céphalique est terminée par une pièce bifide perpendiculaire à l'axe de la come. Chez les petits mâles la corne est courte et remontante, chez les grands spécimens la corne est longue et descendante. Dans ce genre, les femelles sont toujours beaucoup plus communes que les mâles. On distingue 4 espèces . russus fornasini aureosparsus higginsi p 46 Fornasinius russus Kolbe A: Kolbe, 1884, Berlin Ent. Zeitschr. XXVIII, p. 386 S: chamaulti Le Moult 1952, Miscellanea ent., 47, p. 96 darcisi Kraatz, 1900, Deutsch. ent. Zeitschr., p. 220 wesselsi Braem, 1905, Ann. Soc. ent. Belg., XLIX p. 43 D: Les élytres sont de couleur rouge pouvant être plus ou moins envahie de noir. Les spécimens entièrement noirs étant exceptionnels. R: La plus commune des espèces du genre T: 40 à 70 mm L: Centrafrique, Gabon, Congo, Zaire, ouest de l'Ouganda. Voir carte C46. P: Les planches 35 à 37 illustrent : - planche 35 un couple de grande taille - planche 36 figure 1, un très petit mâle ; figure 3, une femelle entièrement noire - planche 37: le type de chamaulti Le Moult qui est une variation intermédiaire dans l'étendue de la maculature noire. p 48 Fornasinius fornasini Bertoloni A: Bertoloni, 1853, Mem. Accad. Sci. Ist. Bologna, IV, p. 345 N.B. : Nous respectons ici l'orthographe initiale de BERTOLONI, le doublement du i final n'est apparu qu'avec les auteurs suivants. S: insignis Bertoloni, 1853, Mem. Accad. Sci. Ist. Bologna, IV, p. 348 westwoodi Kraatz, 1896, Deutsche ent. Zeitschr., p. 69 wisei Heath, 1900, Ann. Mag. nat. Hist., V, p. 397 D: Peut-être la plus belle des espèces avec les élytres brun-rouge fortement saupoudrés d'une ponctuation jaune. R: Rare T: 40 à 70 mm L. Afrique orientale, principalement du Rwanda et de Tanzanie, mais aussi de l'Ouganda, Mozambique, Kenya et Zaîre. Voir carte C48. B: Une belle série au British Museum (de Tanzanie) porte la mention « capturé sur Acacia ». V: De nombreuses variétés ont été décrites, notamment par KOLBE, celles-ci ne sont que des formes individuelles dues à la grande variabilité de l'espèce. P: Les planches 38 à 40 donnent~une idée de la variation de l'espèce. A noter à la figure 1 de la planche 40 un exemplaire de coloration peu commune. p 50 Fornasinius aureosparsus V. P. A: Van De Poll, 1890, Notes Leyden Mus., 3al, p. 131 S: Myctoplerus proboscideus Fairmaire, 1903, Bull. Soc. ent. Fr., p. 150 D: Espèce aux élytres de couleur brune ou noire, plus ou moins saupoudrés de points jaunes. Chez les petits mâles, l'armature céphalique est courte, droite, toujours avec de petits prolongements latéraux et sans dents latérales. Chez les grands mâles, elle est au contraire longue, très cintrée avec des prolongements latéraux et des dents latérales. K: Rare T: 40 à 70 mm L: Nigeria, Cameroun. Doit exister au nord du Gabon. Voir carte C50. B: D'après DE LISLE : « cette espèce est sylvicole comme Goliathus goliatus, mais inf»miment plus rare. Les femelles sont ici plus nombreuses que les mâles et en général plus grosses. Uinsecte paraît affectionner les hautes branches du parasolier mais se nourrit volontiers aussi de Vernonia ». P: Les planches 41 et 42 montrent différents exemplaires de l'espèce. Remarquez les prolongements latéraux de la corne céphalique bien visibles sur les spécimens 1 et 4 de la planche 41 et 2 de la planche 42. Ces prolongements ont entièrement disparu chez le petit spécimen figure 1 de la planche 42. Remarquez également la différence de coloration. Les exemplaires 2 et 3 de la planche 42 sont de la collection J. NOEL.et proviennent du sud-ouest du Cameroun, région des Pygmées. Captures J.-C. VADIER p 52 Fornasinius higginsi Westwood A: Westwood, 1874, Thesaur. Oxon, p. 2 S: Sphyrorrhina charon Nickerl, 1890, Stettin. Ent. Zeit., LI, p. 14 D: Elytres unicolores, allant du brun foncé au noir. R: Très rare T: 40 à 60 mm L: Cöte d'Ivoire : Bouaké (ARBONNIER leg.), Dimbokro. Ghana : Accra. Voir carte C52. P: Remarquez à la planche 43 la corne céphalique bien différente de celle des autres Fornasinius. p 54 GENRE HEGEMUS J. Thomson Ce genre contient les plus rares des Goliaths. Il comporte 3 espèces pluto peregrinus vittatus Pour la première fois ces 3 espèces sont représentées en photographies couleurs dans ce livre. Caractérisés par la présence chez le mâle d'un come céphalique courte, ces insectes de petite taille, d'allure trapue, étant peu nombreux au monde, on ne connait que peu de chose de leur biologie et de leur répartition. Les collectionneurs pourront au moins admirer les représentations en couleurs que nous en donnons sur les planches suivantes. p 56 Hegemus pluto Raffray A: Raffray, 1880, Bull. Soc. ent. Fr., p. cxxiii S: pagesi Monfried, 1895, Berl. Ent. Zeitschr., XI, p. 290 D: Elytres sans bande longitudinale, plus ou moins saupoudrés de points jaunes sur fond noir R- Très rare T: 35 à 55 mm L. Ethiopie. Voir carte C56. RAFFRAY (1885) précise la capture de plusieurs spécimens entre 1400 et 1600 m d'altitude. P: Le couple représenté ici appartient au British Museum (Nat. Hist.). J'ai toujours reçu de la part des responsables de ce musée un accueil chaleureux et une aide très importante. Je les en remercie bien vivement ici. p 58 Hegemus vittatus Bates A: Bates, 1888, Ent. Monthly Mag., XXIV, p. 241 S: melaleucus Fairmaire, 1889, Bull. Soc. ent. Fr., p. cxviii D: Elytres de couleur brun-noir avec des bandes longitudinales argentées R- Très rare. Le plus rare des Hegemus en collection. T: 35 à 45 mm L: Tanzanie. Voir carte C58. P: Le couple représenté ici provient du British Museum (Natural History) p 60 Hegemus peregrinus Harold A: Harold, 1878, Mittëil. Münch., ent Ver., 11, p. 102 D: Elytres sans bande longitudinale, plus ou moins saupoudrés de points jaunes sur fond brun R. Très rare T: 35 à 55 mm L: Angola. Voir carte C60. P: Le couple représenté ici provient des riches collections du Rijksmuseum de Leiden (Pays-Bas) d'après une photographie aimablement communiquée par J. KRIKKEN, que je remercie ici bien sincèrement pour son aide efficace. INDEX GENERA Argyrophegges Fornasinius Goliathus Hegemus 41 44 19 54 SPECIES Les noms d'espèce sont écrits en caractères gras Les noms de variété sont écrits en caractères maigres Les noms synonymes sont écrits en italique afticanus Castelnau afticanus Lamarck albatus albopictus albosignatus albovariegatus apicalis atlas aureosparsus 32 22 23 36 36 23 23 38 50 cacicus chamaulti charon confluens connectens conspersus 34 46 52 22 23 23 darcisi druryi Mac Leay druryi Westwood 46 22 32 fornasini 48 giganteus Lamarck giganteus Mac Leay goliath goliathus goliatus Herbst goliatus Linné 22 32 22 22 34 22 hieroglyphicus higginsi 23 52 ___________________________________________________________________________________ imperialis insignis intermedius 22 48 23 quadrimaculatus 23 regius russus 32 46 kirki kirkianus kolbei 36 36 42 undulatus undulus usambarensis 28 23 28 magnus melaleucus meleagris 22 58 28 vittatus 58 orientalis 28 wesselsi westwoodi wisei 46 48 48 pagesi peregrinus pluto preissi princeps proboscideus pustulatus 56 60 56 28 34 50 28