L: La répartition est largement étendue en Afrique Centrale, de la cöte atlantique à l'ouest du Kenya:
sud du Nigéria, Cameroun, Centrafrique, Gabon, Congo, Zaîre, Ouganda, Tanzanie, Kenya
(plusieurs spécimens au Musée de Nairobie). Voir carte C27.
B: De nombreux renseignements nous viennent de Melchior DE LISLE qui séjourna très longtemps au
Cameroun :
« C'est une espèce qui ne se trouve que dans la zone de grande forêt. L'adulte vit exclusivement sur
Vemonia conferta (Compositae) (...) Aux heures froides du matin on le surprend engourdi (...) au
sommet de son arbre favori. Dès les premiers rayons du soleil il retrouve toute son activité et
s'envole à la moindre alerte. La larve ne se distingue guère de celles des autres Cétoines que par sa
très grande taille et n'a pas les goûts exclusifs de l'adulte (elle peut se rencontrer dans des troncs de
Mimosaceae, Euphorbiaceae, Combretaceae ... ) »
V: Ce sont principalement KRAATZ, SJÖSTEDT et ENDRÖDI qui se sont amusés à nommer un
grand nombre de variétés en examinant l'étendue et la disposition des taches blanches sur le
pronotum et les élytres.
Jusqu'à très récemment les variétés de G. goliatus étaient scindées en 2 groupes: G. goliatus s. str. et
G. goliatus ssp. confluens Kraatz, suivant que les lignes longitudinales blanches sur le pronotum
étaient détachées dans leur partie postérieure (près des élytres) ou bien se rejoignaient «<
confluaient »).
En examinant de grandes séries de spécimens, on s'aperçoit que les variations du pronotum sont très
nombreuses, avec des transitions et des dessins parfois même assymétriques. Par ailleurs, les
variations de la disposition et de l'étendue de la maculature ne correspondent ni à une région
géographique, ni à un biotope précis, en conclusion: je ne considère pas coeuens Kraatz comme
sous-espèce.
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Alors que nous avions les 2 tableaux suivants :
chez G. goliatus s. str. chez G. goliatus confluens Kraatz
la variété apicalis Kraatz correspond à connectens Csiki
la variété conspersus Kraatz correspond à albovariegatus Sjöstedt
la variété undulus Sjöstedt correspond à undulatus Kraatz
la variété hyeroglyphicus Sjöstedt correspond à albatus Kraatz
la variété quadrimaculatus Kraatz correspond à intermedius Kraatz
Les termes sur la même ligne deviennent des synonymes et il suffit de retenir les noms les plus
anciens.
Nous pouvons donc nommer les variations principales basées sur le seul dessin élytral :
- élytres brun foncé ou rougeâtres avec bandes blanches à l'avant ...................goliatus au sens strict
- en plus, bordure latérale blanche et tache triangulaire blanche, à l'arrière .…………. apicalis
Kraatz
- quelques trainées de taches blanches sur les élytres ...........................................conspersus Kraatz
- partie noire réduite à des ondulations transversales, plus les 4 taches scapulaires et apicales ......
................................................................................................................................ . undulus Sjöstedt
- partie noire réduite à quelques traces sur le disque plus les 4 taches ........................albatus Kraatz
- partie noire réduite aux 4 taches……………………………………………quadrimaculatus
Kraatz
Il est difficile de relier à ces variations G. orientalis car, d'une part, c'est une entité très localisée et,
d'autre part, comme l'a fait remarquer M. DE LISLE « Lorsque la première forme (goliatus) évolue
vers la seconde (orientalis), les fines taches blanches ( ... ) ne se groupentjamais en ces grosses
gouttes écrasées uniformément dispersées si caractéristiques de G. orientalis. Le pronotum des
formes camerounaises les plus blanches reste en outre beaucoup plus noir que celui des formes
orientales de macule élytrale comparable ».
Sur les planches 1 à 12 sont représentés successivement :