ANGIOPATHIE AMYLOIDE CEREBRALE Salah EL RAI, Jean-Yves TANGUY, Titien TUILIER, Cosmina NEDELCU, ABI KHALIL Samer, Frédéric DUBAS. Hôpital Larrey CHU Angers Objectifs z Comprendre la diversité de présentation : hémorragie lobaire, AIT, convulsions, démence. z Souligner l’importance de la séquence T2* en IRM pour sa détection. z Connaître et savoir évoquer ses diagnostics différentiels en IRM. z Savoir rédiger un compte rendu en tenant compte de l’impossibilité de confirmation en imagerie. Plan z Introduction z Anatomopathologie z Présentation clinique z Diagnostic positif z Imagerie z Diagnostics différentiels z Traitement z Conclusion INTRODUCTION Historique z Décrite pour la 1ère fois en 1938 par Scholz. z Dans les années 70, elle est reconnue comme cause d’hémorragie intracérébrale chez les sujets âgés non hypertendus z En 1975, Mandybur a remarqué qu’elle est fréquemment associée à la maladie d’Alzheimer. z Gain d’intérêt récent avec des beaucoup de travaux sur la neuropathologie de l’AAC et ses rapports avec les tauopathies. Angiopathie amyloïde cérébrale z z z z Groupe très vaste de pathologie caractérisé par des dépôts protéiques amyloïdes dans la paroi des vaisseaux cérébraux. On distingue les AAC Aβ, l’AAC héréditaire à cystatine C, l’amyloïdose gelsoline, AAC à transthyrétine, AAC à protéine prion (PrP) et les AAC à protéine ABri (britannique et danoise). Du fait de sa grande fréquence, on se limite dans cet exposé aux AAC Aβ. On distingue au sein de ces AAC Aβ, la forme sporadique (fréquente touchant les sujets âgés) et la forme héréditaire (rare touchant des sujets relativement jeunes). Épidémiologie : forme sporadique z La plupart des AAC Aβ sont sporadiques et découvertes à l’autopsie. z 2ème Cause d’hémorragies cérébrales primitives chez les patients > 60 ans particulièrement chez les sujets normotendus. z Malgré sa haute prévalence, l’AAC reste une cause sous-estimée de maladies cérébro-vasculaires. z Fréquente chez les sujets âgés avec une incidence et prévalence augmentant avec l'âge (1/3 des sujets de 60–70 ans, ½ des sujets à 80 ans, 3/4 des sujets > 90 ans). z Incidence plus élevée chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer et de la trisomie 21. z F>M. Épidémiologie : forme familiale z Elle ne concerne que quelques familles dans le monde. z Transmission autosomique dominante dans tous les cas. z Angiopathie amyloïde hémorragique cérébrale héréditaire de type : - hollandais. - flamand. - italien. - Iowa. ANATOMOPATHOLOGIE Anatomopathologie z L’AAC sporadique Aβ atteint les artères de petits et moyens calibres, les veines corticales et leptoméningées et, dans les cas sévères, les capillaires corticaux. z Tous les vaisseaux cérébraux peuvent être affectés, mais ceux de la substance blanche et de la moelle sont généralement épargnés. z Dépôts par surproduction ou défaut de dégradation de peptide Aβ: un produit de protéolyse d’un récepteur membranaire codée par le chromosome 21. Anatomopathologie Chromosome 21 Peptide Aβ Dépôts vasculaires AAC Dépôts parenchymateux Plaque sénile, dystrophie et dégénérescence neurofibrillaire Coexistence fréquente entre AAC et tauopathie mais Continuum non élucidé. Anatomopathologie Dépôts progressifs de peptide Aβ autour des cellules musculaires lisses de la média et de l’adventice Destruction de la couche musculaire Désorganisation architecturale avec épaississement et dégénérescence hyaline pariétale. Fragilité vasculaire avec formation de microanévrysmes et nécrose fibrinoïde Réduction voire occlusion de la lumière artérielle Thal DR, Griffin WST, DE Vos RAI, Ghebremedhin E. Cerebral amyloid angiopathy and its relationship to Alzheimer’s disease. Acta Neuropathol (2008) 115:599–609 TABLEAUX CLINIQUES Tableaux cliniques z Souvent asymptomatique. z Hématome lobaire spontané parfois récidivant et multifocal. z Démence progressive fréquente. z Accident vasculaire ischémique. z Déficit neurologique transitoire en rapport avec un AIT ou une crise convulsive partielle. Ces déficits précèdent ou accompagnent des hématomes. neurologiques DIAGNOSTIC POSITIF Diagnostic positif z Seul l'examen anatomopathologique des autopsies permet un diagnostic de certitude. z L’étude des biopsies cérébrales et des spécimens pathologiques (réalisés lors des résections chirurgicales à l’occasion d’évacuation d’un hématome) permet in vivo de rechercher les lésions élémentaires. z La clinique et l’imagerie ne sont pas spécifiques. Diagnostic positif z Tableau évocateur : z z z z âge > 55 ans Multiples hématomes lobaires (cortico-sous-corticaux) trouvés au scanner et à l’IRM. Absence d’autre cause clinique ou radiologique d’hématome. Confirmation histologique : z z z Hématome lobaire (cortico-sous-cortical). AAC sévère avec angiopathie. Absence d’autre lésion. Critères de Boston (1990) Autopsie Spécimen pathologique Clinique et imagerie Hématomes Examen post-mortem complet Nécessaire Évocatrice … AAC probable avec preuve histologique Non nécessaire Nécessaire Évocatrice … AAC probable Non nécessaire Non nécessaire Évocatrice Hématomes lobaires multiples AAC possible Non nécessaire Non nécessaire Évocatrice Un seul hématome lobaire Diagnostic définitif Diagnostic pratique z L’étude anatomopathologique in vivo est rarement réalisée. z La présentation clinique guide l’exploration en imagerie. z Dans les situations urgentes, la TDM précède l’IRM. z l’IRM est de loin la plus pertinente. z Devant une clinique évocatrice, l’IRM permet un diagnostic correct dans : z z 100 % des cas pour le groupe AAC probable. z 67% des cas pour le groupe AAC possible. L’artériographie cérébrale n’a pas de place dans le diagnostic de AAC. IMAGERIE TDM cérébrale z TDM sans injection : examen de choix. Le plus facilement praticable en particulier des patients instables. z Elle permet d’étudier le nombre des hématomes lobaires, leurs volumes, leurs localisations, et éventuellement leur extension vers les espaces subarachnoïdiens et sous-duraux. z Le scanner avec injection permet d’éliminer les principaux diagnostics différentiels. z Insuffisante pour le diagnostic positif d’AAC. Elle doit être suivie d’une IRM. Troubles phasiques, hémianopsie homonyme droite d'apparition brutale et des crises versives droites secondairement généralisées chez un homme de 74 ans. Le premier scanner ne montre pas d’anomalies notables. Après quelques jours, un 2ème scanner réalisé devant un déficit hémicorporel gauche montre un hématome aigu lobaire temporal droit à bords irréguliers. IRM z La séquence FLAIR et les séquences pT2 sont très sensibles aux anomalies de la substance blanche. z La TDM ainsi que les séquences classiques pT1 et pT2 sont relativement peu ou non sensibles aux microhémorragies, par opposition à la séquence EG T2* qui a une sensibilité élevée. z L’IRM peut éliminer les diagnostics différentiels z La 3D TOF permet sans injection la réalisation d’une cartographie artérielle à la recherche des anévrysmes. z Les petites MAV circulantes sont mieux visualisées en vide de signal sur une séquence pondérée en densité de proton (Rho). z Les séquences avec injection sont essentielles pour écarter les lésions tumorales hémorragiques et les thromboses veineuses cérébrales. Séquelles d’hématome lobaire très bien visible sur la séquence pT2* et à peine visible en hyposignal sur la séquence pFLAIR. Remarquez l’absence de gliose locale. Artériographie Elle doit être réalisée systématiquement devant tout hématome lobaire. z Elle a pour objectif éliminer tout autre diagnostic différentiel : essentiellement une MAV, Fistule durale ou une vascularite. z Elle doit comporter une étude de 6 axes (vertébrale et carotide interne et externe des 2 côtés) avec un temps veineux. z Femme âgée de 71 ans. Hématome lobaire pariéto-occipital gauche. L’artériographie montre l’absence de malformation vasculaire en particulier artérioveineuse, piale ou durale en projection de la région pariéto-occipitale gauche. Les artères corticales ne présentent pas d'irrégularités de calibre pathologiques évidentes. Les phlébogrammes apparaissent normaux. Hématomes z Les hématomes (>5mm) présentent généralement des manifestations aiguës. z Typiquement itératifs. z À bords irréguliers, corticaux ou cortico-sous-corticaux, pouvant toucher n’importe quel lobe. z Ils épargnant la substance blanche profonde, les noyaux gris centraux et le tronc cérébral. z HSA et HSD spontanés ou associés aux hématomes sousjacents. z Hémorragie intra ventriculaire possible, mais non fréquente. z Hématome cérébelleux rare. Chez un sujet de plus de 55 ans, l’AAC est probable en présence de signes IRM d’atrophie et de micro - et macrosaignements anciens de topographie lobaire. La leuco-encéphalopathie est à rechercher pour supporter le diagnostic. Microhémorragies ou microbleeds z Ces hyposignaux T2* entre 2 et 5 mm correspondent à l'accumulation de macrophages riches en hémosidérine, à proximité de petits vaisseaux. z Marqueurs non spécifiques de pathologie des petites artères. z Trouvés chez 5 % des patients sans facteurs de risque vasculaire, avec une fréquence augmentant avec l'âge. z Indice de prédisposition à des hématomes spontanés. Toutefois, absence de recommandations validées pour guider un traitement antithrombotique. z L’association avec des hématomes lobaires et leur coexistence avec des infarctus lacunaires et une lésion de la substance blanche font faire évoquer une AAC. z Leurs principaux diagnostics différentiels sont les calcifications intracrâniennes, le dépôt de fer (ou autres métabolites) et rarement, la présence d’air intracrânien ectopique. Multiples hypo signaux punctiformes en T2* diffus de topographie lobaire bilatérale épargnant les régions profondes correspondant à des microhémorragies associés à des séquelles d’hématome pariétal droit. Multiples hyposignaux punctiformes en T2 * à prédominance lobaire (corticosous corticale) chez un contexte de démence rapidement progressive chez un sujet âgé normotendu. Les seuls hyposignaux profonds sont visibles au niveau des noyaux pallidaux et correspondent à des calcifications. Les artéfacts de susceptibilité magnétique qu’on trouve sur les séquences pondérées en T2 EG et ses assimilés (ici EPI DWI : diffusion) ne sont pas spécifiques de l’hémosidérine. Les calcifications séquellaires postinfectieuses de siège cortico-sous-cortical présentent un aspect comparable. Leuco-encéphalopathie z Ce sont des plages d’anomalie de densité ou de signal de la substance blanche non spécifique de l’AAC. z AAC doit être évoqué comme étiologie devant des hématomes lobaires associés et une démence progressive. Toutefois, elle peut être isolée. z Parmi les leuco-encéphalopathies liées à l’AAC, on distingue : z celle sans atteinte des fibres en U : symétrique associé à atrophie et une démence comparable à la maladie d’Alzeihmer. z Celle avec atteinte des fibres en U : asymétrique avec un effet de masse associée à une démence rapidement progressive qui pourrait répondre au traitement immunosuppresseur. Plages confluentes symétriques d’hypersignal FLAIR de la substance blanche épargnant les fibres en U associées à une légère atrophie. Plages non symétriques d’hypersignal FLAIR de la substance blanche avec atteinte des fibres en U dans un contexte de démence rapidement progressive. Remarquer l’effacement des sillons corticaux pariétaux gauche : intérêt d’un traitement immunosuppresseur. Atrophie z Chez le sujet âgé, la dilatation du système ventriculaire et l’élargissement des sillons corticaux à l’étage sus et sous tentoriel n’est pas spécifique de l’AAC. z La spécificité de l’IRM augmente en cas d’association de - l’atrophie - des signes IRM d’hématomes lobaires ancien ou récent et - la leucoraïose z L’atrophie est généralement multifactorielle dans le contexte d’AAC elle est en rapport avec - le dépôt de facteur amyloïde dans la paroi vasculaire, - la leucoencéphalopathie et - la maladie d’Alzheimer. Microbleeds de siège cortico-sous-corticaux accompagnant une atrophie (dilatation du système ventriculaire associée à un élargissement des sillons corticaux). DIAGNOSTICS DIFFERENTIELS Diagnostics différentiels La coexistence d’hématome(s) parenchymateux avec des microbleeds chez le sujet âgé n’est pas spécifique de l’AAC. Il peut s’agir donc d’un(e): • Transformation hémorragique d’un AVC ischémique. • Microangiopathie hypertensive. • Contexte traumatique. • Tumeur primitive hémorragique ou Métastases hémorragiques. • Thrombose veineuse cérébrale. • Causes rares : CADASIL, rupture anévrismale et d'autres types de malformation vasculaire (MAV, fistules durales, cavernomes). Transformation hémorragique d’un AVC ischémique dans le territoire profond de la sylvienne droite. Occlusion totale de carotide sur la 3D Tof. Atrophie, séquelles d’hématome profond et multiples microbleeds cortico-souscorticaux et profonds témoignant d’une microangiopathie chez un hypertendu. Remarquer le halo noir « Black ring sign » au niveau capsulo-lenticulaire gauche. Homme de 62 ans, gabonais, hypertendu, trouble de la vision révélateur d’un hématome occipital droit. Syndrome démentiel mixte dégénératif et vasculaire probable Scanner avec injection à 1 mois : hématome en voie de résorption IRM ultérieure, car trouble des fonctions supérieures : leucoaraïose assez étendue avec dépôt d’hémosidérine Homme de 52 ans trouvé inconscient chez lui. S’agit-il de contusion hémorragique multifocale ou d’une lésion cérébrale hémorragique suivie de chute ? Le scanner montre de multiples hématomes lobaires de siège caractéristique de contusions associés. Noter bien sur l’IRM une sidérose méningée accompagnatrice. Installation récente de crises convulsives partielles et des épisodes régressifs de paresthésie du membre inférieur gauche chez une femme de 71 ans. Métastase hémorragique révélatrice d’un mélanome malin. Femme de 50 ans. Céphalées brutales le 28 août au matin, associées à une aphasie de Wernicke. Thrombophlébite du sinus latéral gauche compliquée d'un accident hémorragique temporal gauche. Femme âgée de 76 ans suivie depuis longtemps pour une cavernomatose. TRAITEMENT Traitement z Pas de consensus sur un traitement spécifique et préventif des accidents hémorragiques et ischémiques. z Éviter certains médicaments favorisants (antiplaquettaires, anticoagulants). z Intérêt de traitement immunosuppresseur en cas de démence rapidement progressive avec leucopathie atteignant les fibres en U. z CI de chirurgie : récidive hématome en postopératoire. CONCLUSION Conclusion z Spectre large d’expression clinique avec diagnostic positif difficile : crise convulsive, AIT, AVC ischémique ou hémorragique et démence. z l’imagerie évoque le diagnostic. z IRM>TDM. Intérêt T2* +++. z L’artériographie est systématique devant tout hématome lobaire Diagnostic différentiel : cavernome, angiopathie hypertensive. z Le diagnostic de confirmation est anatomopathologique. z L’AAC est probable sans preuve anatomopathologique devant un patient âgé, dément, normotendu, avec des hématomes lobaires récidivants d’âges différents et/ou multiples hyposignaux en T2* et/ou leuco-encéphalopathie. Bibliographie z z z z z z z z z Alafuzoff I. Cerebral Amyloid Angiopathy, Hemorrhages and Superficial Siderosis. Stroke published online Jul 17, 2008; Auer RN, Sutherland GR. Primary intracerebral hemorrhage: pathophysiology. Can J Neurol Sci 2005; 32 (Suppl 2): S3–12. Blitstein M, Tung GA. MRI of Cerebral Microhemorrhages. Review. AJR Am J Roentgenol. 2007 Sep;189(3):720-5. Chao CP, Kotsenas AL, Broderick DF. Cerebral amyloid angiopathy: CT and MR imaging findings. 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