Savoir avec
Ahlia
Nous avons décou-
vert que oui, nous
sommes seuls dans
l’Univers. Il n’y a
pas d’êtres vivants
sur d’autres planè-
tes avec qui nous
pourrions commu-
niquer...mais il ne
faut pas désespé-
rer, car les recher-
ches continuent et
de nombreuses dé-
couvertes restent
encore à venir !
Mardi le 17 octobre 2006, les filles
du journal sont allées au Planéta-
rium de Montréal voir une présen-
tation qui se nommait « Seuls dans
l’Univers?». Vous l’avez peut-être
déjà vue, car elle a déjà été présen-
tée plusieurs fois depuis cet été.
Si vous ne vous en souvenez pas,
la présentation a lieu dans une
salle ronde avec un genre d’écran
géant au plafond sur lequel on pro-
jette des images qui tournent et
bougent dans tous les sens. Ce pro-
jecteur géant situé au centre de la
salle s’appelle un planétaire (c’est l’ou-
til qui ressemble à un télescope géant
sur l’image). Nous y sommes allées
pour trouver des sujets d’articles et
c’est pour cela que le journal de dé-
cembre porte sur l’astronomie.
La tête dans les
étoiles
2
Mots cachés 3
Charades sur las-
tronomie
3
La vie dune astro-
naute
4
Pourrions-nous dé-
ménager sur une
autre planète ?
5
Pourquoi Pluton
nest plus une pla-
nète ?
6
Qui est la sep-
tième ?
6
La Lune, ça sert à
quoi ?
7
Les ombres de les-
pace
7
Comment font les
astronautes pour
vivre dans lespace?
8
Premier homme sur
la Lune
9
Comment se fait-il
que les pulsars
tournent?
9
Ce que les filles
savent de lastrono-
mie
10
Pourquoi Noël est le
25 décembre ?
12
Solutions des jeux
du dernier numéro
12
Sommes
Sommes
Sommes-
-
-nous seuls
nous seuls
nous seuls
dans l’Univers ?
dans l’Univers ?
dans l’Univers ?
Décembre 2006
Volume 3, Numéro 2
Dans ce nuro :
Pour plus d’informations sur le Planéta-
rium de Montréal vous pouvez visiter le
site: http://
www.planetarium.montreal.qc.ca/
Bonne visite!
Page 2
La tête dans les étoiles
La tête dans les étoiles
La tête dans les étoiles
J’ai fait une entrevue avec
une astrophysicienne, Madame
Suzanne Talon et je vous en
fais part…
- En quoi consiste le travail
d’astrophysicienne ?
- Moi je suis une théoricienne
et j’étudie les étoiles. Mon
travail consiste à utiliser les
lois de la physique pour fabri-
quer des étoiles virtuelles
(dans un ordinateur) et pré-
dire comment elles vont se
comporter. Il faut ensuite
comparer ses observations
avec celles d’autres collègues,
tout ça pour voir si on com-
prend bien les phénomènes qui
sont en cause dans les étoiles.
- Pourquoi avoir choisi ce
métier ?
- J’ai choisi de faire de la
physique car au cégep j’ai eu
un prof qui était très intéres-
sant et qui m’a montré que la
physique c’est vraiment d’es-
sayer de comprendre les cho-
ses au niveau le plus fonda-
mental. En astrophysique, on
peut utiliser toutes les
connaissances qu’on a en phy-
sique et les mettre ensemble
pour faire nos modèles; c’est
ce que j’aime tout particuliè-
rement.
- Qui vous a poussé à faire
ce boulot ?
- Personne en particulier, mes
parents m’ont dit que c’était
bien mais ils ne m’ont pas vrai-
ment poussée. C’est vraiment
moi qui l’ai choisi.
- Si vous aviez à choisir un
autre travail, lequel serait-
il ?
- Bien ça serait plutôt dans
l’enseignement.
- Avez-vous des conseils à
donner à des personnes vou-
lant exercer le même mé-
tier ?
- Étudier fort, bien travailler
dans les choses qui nous inté-
ressent et ne pas trop se lais-
ser influencer par les autres.
Si c’est quelque choses qu‘on
aime, il faut persévérer !
- Depuis combien de temps
êtes-vous astrophysicienne ?
- 9 ans, mais j’ai arrêté un peu
pour mes 3 enfants puis j’ai
continué.
- Quelles études faut-il
faire ?
- Un baccalauréat en physique
puis une maîtrise et un docto-
rat.
- Combien de temps durent
ces études à l’Université ?
- Entre 8 et 10 ans.
- Comment les avez-vous
payées ?
- J’ai eu des bourses de 2000
$ par année pendant mon bac,
j’habitais chez mes parents et
je travaillais l’été dans des
centres de recherche. Un
été, j’ai travaillé à l’INRS à
Varennes et un autre été, à
Victoria. Pour la maîtrise et
le doctorat, les bourses sont
plus importantes alors je n’a-
vais pas besoin de travailler
en même temps que j’étudiais.
- Pouvez-vous me raconter
un bon souvenir dans le ca-
dre de votre travail ?
- Des belles choses qui m’arri-
vent…des belles choses, il
m’en arrive tout le temps.
J’aime beaucoup discuter de
ce que je fais avec des étu-
diants et aller à des confé-
rences. Enseigner, c’est une
chose que j’aime beaucoup,
partager mes connaissances
avec les autres et essayer de
leur faire comprendre pour-
quoi la physique c’est intéres-
sant.
- Merci beaucoup pour votre
entrevue
- Ça m’a fait plaisir.
Sarah-Jade
Page 3
Mots cachés
Mots cachés
Mots cachés
Lorilouz
A S T E R O I D E E
S A T E L L I T E T
E N U T P E N E P I
E S R E V I N U U R
E E I X A L A G L O
S A T U R N E T S E
U L I E L O S O A T
F S R A M A S T R E
I P L U T O N L S M
E T E L E S C O P E
Astéroïde
Astre
Comète
Fusée
Galaxie
Mars
Météorite
Neptune
Pluton
Pulsars
Satellite
Saturne
Soleil
Télescope
Univers
Trouve les mots suivants dans la grille afin de découvrir le mot caché !
C’est un mot de six lettres en lien avec l’astronomie. Jasmin et Ahlia
Charades sur l’astronomie
Charades sur l’astronomie
Charades sur l’astronomie
1. Mon premier est le
contraire de moins.
Mon deuxième est un pois-
son.
Mon tout n’est plus une
planète.
2. Mon premier est aplati.
Mon deuxième est propre.
Mon tout est dans le ciel.
3. Mon premier est le participe passé du
verbe lire.
Mon deuxième est souvent utilisé avec
pas.
Mon tout est un satellite naturel de la
Terre.
4. Mon premier est un petit mot de liaison.
Mon deuxième est ce que l’araignée tisse
Mon tout brille la nuit.
Solutions dans le
prochain numéro
Page 4
Maryam
Aujourd’hui je vais vous présenter la
première Canadienne à avoir travaillé
à bord de la Station Spatiale Internatio-
nale : Julie Payette.
Elle est née le 20 octobre 1963 à Mon-
tréal, Québec. Elle a fait ses études pri-
maires et secondaires avant de décro-
cher une bourse d'études au United
World College of the Atlantic (au
Royaume-Uni) où elle a reçu, en 1982,
son Baccalauréat international. Selon
un vieil article, elle avait écrit dans
l'annuaire du collège:
Elle a ensuite obtenu un Baccalauréat
en génie électrique de l'Université
McGill (1986) à Montréal et une maî-
trise en sciences appliquées (génie in-
formatique) de l'Université de Toronto
(1990).
Ses travaux de recherche sont sur les
systèmes informatiques, le traitement
du langage naturel, la reconnaissance
automatique de la parole et l'applica-
tion des technologies interactives dans
le domaine spatial.
Julie Payette est entrée à l'Agence
spatiale canadienne en 1992. À cette
époque, cette femme était du nombre
des quatre
astronautes
que
l'Agence
spatiale
cana-
dienne
avait sélec-
tionnés
parmi 5330
candidatu-
res. Main-
tenant, Ju-
lie Payette est astronaute en chef à
l'Agence spatiale canadienne. En
1993, elle a fondé un groupe de re-
cherche travaillant sur l’interaction per-
sonne-ordinateur pour les astronautes
canadiens et elle était aussi une des
spécialistes techniques du groupe in-
ternational d’étude sur le traitement de
la parole (OTAN).
Voilà, j’en sais plus sur l’astronaute qui
a marqué le Québec. Moi, je la trouve
très brave d’avoir choisi de devenir
une astronaute, parce qu’il faut avoir
beaucoup de courage pour voyager
dans l'espace. C’est dangereux parce
qu’on ne sait pas ce qu’on va y ren-
contrer, s’il y aura un problème ou
même si le vaisseau s’écrasera. Si
vous voulez devenir astronaute...bonne
chance !
« Un jour, je partirai dans une fusée
et je ferai le tour de la Terre pour
voir le monde.» (Branswell, 1999).
Page 5
Mennat et Amina
La planète rouge ?
Et oui !! On appelle Mars la planète
rouge à cause de la rouille qui la recou-
vre. Comme toutes les planètes, Mars a
des lunes (satellites naturels) ! Ses lu-
nes s’appellent Phobos pour "peur" et
Deimos pour "terreur". Il s'agit probable-
ment d'astéroïdes provenant de la cein-
ture d’astéroïdes située juste au-delà de
Mars et que la planète aurait capturés.
La planète tourne sur elle-même en 24
heures et 37 minutes. Cela veut dire que
Mars a une journée plus longue de 37
minutes, que nous sur la Terre.
Est-ce qu’on l’appelle la planète rouge
parce qu’elle est chaude ?
Et non ! Elle est froide, venteuse et sans
vie. Pourtant, quand le système solaire
s'est formé, Mars et la Terre étaient
comme deux sœurs jumelles. Il y a très
longtemps,
il y avait de
l’eau à l’état
liquide sur
Mars, nous
en sommes
presque
certains.
L'atmos-
phère était
alors plus dense et la planète plus
chaude. Maintenant, l'atmosphère est si
ténue (très fine et très mince) et Mars tel-
lement glacée, que l'eau liquide n'existe
plus à sa surface. Or l'eau c'est la vie.
La planète a d'ailleurs pratiquement tout
ce qu'il faut pour héberger la vie: une at-
mosphère et un climat tempéré ainsi que
de l'eau glacée aux pôles (et probable-
ment sous la surface).
Quand et qui a découvert de l’eau sur
Mars ?
C’est une sonde européenne, appelée
MARS EXPRESS qui a détecté de la
glace d’eau au Pôle Sud de la planète
rouge en décembre 2003.
De ce fait, Mars est la seule planète, à
notre connaissance, sur laquelle on
pourra peut-être un jour s'installer !
Phobos et Deimos
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