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Collège du Biéreau
Le projet Métis
Un projet passif
pour des enfants actifs !
Une première
en Communauté
française !
Imprimé sur papier écologique blanchi entièrement sans chlore (TCF).
Éditeur responsable : Christian Legrain • Rue du Collège, 2 • 1348 Louvain-la-Neuve • Belgique
Mise en page : Isabelle Georges
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Le projet Métis
Un projet « passif » pour des enfants actifs
Le Collège du Biéreau est avec Louvain-la-Neuve. Il en a toujours accompagné l’expansion et le dynamisme.
Le Collège construit aujourd’hui un nouveau bâtiment, inscrit dans les enjeux de son époque. Avec le début
de ce siècle, il a fallu se résoudre à trouver une solution de remplacement pour des locaux devenus inadaptés.
Une démarche d’analyse des diverses possibilités a conclu à l’intérêt d’une construction « passive ». Ce choix,
rationnel et économique, se veut aussi un engagement citoyen. Il offrira aux enfants un lieu d’accueil et d’ensei-
gnement confortable. Mais il leur permettra surtout de vivre, au quotidien, dans un milieu porteur de solutions
pour les défis écologiques de leur futur.
Une première en Communauté française
Métis est une première en Communauté française. Le nouveau Collège sera la première construction collective,
indépendante, répondant au standard énergétique de la maison passive. Il ne s’agit pas d’une simple extension
de bâtiment, mais d’un ensemble complet et cohérent de vie et d’enseignement. On y retrouvera une école
maternelle et des locaux de sport, mais aussi la salle des professeurs ainsi que le secrétariat et la direction du
Collège. Pour les concepteurs du projet, cette construction devra aussi servir à inspirer les promoteurs d’autres
écoles et bâtiments collectifs.
Une recherche de financement complémentaire
Le nouveau Collège et sa construction s’inscrivent dans le projet même de l’école. Ils permettent d’intégrer les
enjeux écologiques dans l’enseignement. Les enfants sont sensibilisés à ces questions qui conditionneront leur
futur. Ils peuvent ainsi observer le déroulement d’un chantier « propre », ou encore participer à un projet consacré
à l’eau… Au quotidien, les enseignants les aident à comprendre des mécanismes et à entrevoir des solutions.
Ce projet afrme une responsabilité collective. Il permet, au quotidien, d’entrecroiser l’engagement des adultes
et l’éducation des enfants.
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Un projet pédagogique
Métis est ambitieux. Il nécessite aussi un investissement plus élevé que pour une construction classique. Après
douze années seulement, les économies engendrées par le standard passif devraient permettre d’amortir l’inves-
tissement. Les subsides de la Communauté française ne sufront pourtant pas à couvrir les besoins. Le projet ne
concerne pas que les parents et les enfants du Collège du Biéreau. Ses objectifs sont utiles à toute la société :
contribuer à sauvegarder la planète, servir de projet-pilote… Particuliers et entreprises sont donc sollicités pour
soutenir la construction de ce bâtiment et le projet de société qu’il symbolise.
Le projet « passif » du Collège du Biéreau
Pour le Pouvoir Organisateur, la direction et le corps enseignant du Collège du Biéreau à Louvain-la-Neuve, le
développement durable ne constitue pas une mode passagère mais bien une volonté citoyenne d’y contribuer
dans un projet ambitieux et concret et d’intégrer la notion au niveau de l’enseignement.
Métis est le nom du projet
Baptisé Métis (Maîtrise Énergétique et Technologique d’une Institution Scolaire), le projet croise des enjeux
économiques, écologiques et pédagogiques. Développé par une école se côtoient de nombreuses natio-
nalités, Métis porte le nom de la déesse grecque de la raison, de la sagesse, de l’ingéniosité, de l’intelligence
pratique… Tout un programme qui fait se rencontrer école et écologie, enfants et adultes, soutien des particuliers
et parrainage des entreprises…
Métis vise quatre objectifs :
un objectif économique
un objectif écologique
un objectif énergétique
un objectif éducatif
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Une nouvelle construction
basée sur le standard passif
Un choix économique
Par les caractéristiques intrinsèques du bâtiment, la réduction des coûts de fonctionnement (consommation
énergétique, entretien..) est privilégiée au prix d’un investissement de départ plus élevé qu’un bâtiment standard ;
le coût supplémentaire est estimé à 15 % de l’investissement total. Ce choix repose donc sur une vision à long terme :
les successeurs de l’équipe dirigeante actuelle pourront assurer le fonctionnement de l’école à un coût bien inférieur
à celui que l’on pourrait attendre d’un bâtiment classique, notamment en matière énergétique. Il n’est pas à démontrer
que ce coût va devenir crucial pour les bâtiments collectifs en général et les établissements d’enseignement en
particulier. L’économie attendue sur les frais de fonctionnement (énergie) devrait atteindre 90 % comparé à un
bâtiment standard aux normes actuelles.
Un choix écologique
Notre choix n’est pas idéologique : il est pragmatique. Nous désirons utiliser des matériaux les plus respectueux
possibles de l’environnement (écoconstruction), utiliser au maximum l’éclairage et la chaleur naturelle, intégrer
au mieux des équipements de production d’énergie et de régulation pour réduire au minimum la production de
CO². Par ailleurs le projet intègre une gestion active de l’eau, avec récupération et utilisation de l’eau de pluie, la
création d’une mare didactique et si possible la transformation d’eau de pluie en eau potable (écogestion).
Le projet entend se placer en relation harmonieuse avec le bâti du site et de son environnement immédiat. Il
s’intègre dans la parcelle en optimalisant l’utilisation du sol, des vues, de l’ensoleillement, des accès possibles,
des nuisances sonores… Il prend sa place grâce à une volumétrie et une implantation volontaire et soucieuse de
la proximité. Les espaces verts sont traités de manière à intégrer le végétal au minéral.
Les choix constructifs se font en fonction des procédés et des produits de construction. Ils conduisent au choix de
matériaux durables, à faible consommation d’énergie, non polluants et non toxiques, ce qui se traduit par un choix
de matériaux naturels, des dispositifs architecturaux de protection des matériaux mis en œuvre, l’exclusion de tout
PVC dans le bâtiment (remplacé par le polyéthylène (PE) par exemple), calepinage et modulation précise pour
limiter les pertes et déchets.
Un effort est fait pour que, durant le chantier, les nuisances soient réduites au maximum. Les objectifs sont de
réduire les bruits du chantier pour les travailleurs comme pour le voisinage, de gérer les déchets de chantier (tri
sélectif) et des pollutions possibles (rejets d’eau sale, gaz de combustion,…). D’un point de vue didactique, il
est important d’afcher la volonté de créer un chantier « propre ».
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