Deuxcasinvitantaudoute
•La dramaturgie des palmarès hospitaliers (information des « usagers »)
–Vive polémique avec la parution en 1997 de la première liste noire, ayant réalisé un record de
ventes
–Des camps partageant un lieu commun : « rien ne sera plus comme avant »
–Déceptions journalistiques : les ventes record n’impliquent pas des changements de pratiques
de recours aux structures hospitalières
–L’étude ex post des « effets » des palmarès : des rapports très divers à ce type de classements,
qui ne se réduisent pas au « consumérisme » (Naiditch, etc.)
–Les recherches économétriques (Bahrami, Dormont, 2013) corroborent le faible impact des
classementshormisdansdescastrèsspécifiques(chirurgiedelaprothèsedehanchedansles
cliniques à but lucratif mais pas d’effet sur les établissements à but non lucratif)
•Le fiasco du Dossier Médical Personnalisé (DMP) (communication aux
fins de coordination des acteurs)
–Lancé en 2004, comme l’un des grands axes de la réforme de l’Assurance‐maladie de 2004 :
attentes politiques très fortes à l’égard de cet instrument
–Un projet politique qui s’enlise rapidement et s’avère de plus en plus coûteux
–La lecture technique de cet échec : le « dossier mal parti »
–«L’erreur stratégique du DMP est d’avoir oublié le contexte social dans lequel il est censé se
déployer : celui de professionnels autonomes et libéraux, que l’on ne peut mobiliser que sur la
base du volontariat. Croire que parce qu’un outil de coordination existe, les gens vont
spontanément se coordonner, est typique de la technostructure française, qui séduit les
politiques toujours à la recherche de " la " solution miracle. Pour que les professionnels
coopèrent, il faut qu’ils se fassent confiance, sur la base d’une connaissance réciproque et de
pratiques communes » (Bourgueil)