Fiche de l’indication DÉFICIENCE HORMONE DE CROISSANCE / ADULTES Aeterna Zentaris Description La déficience en hormone de croissance chez les adultes (DHCA) est causée par une diminution de la sécrétion de l’hormone de croissance par l’hypophyse.1 Même à l’âge adulte, les hormones de croissance sont nécessaires au fonctionnement normal du cerveau et jouent également un rôle dans la composition du corps. Les patients atteints de la DHCA vont emmagasiner une quantité accrue de tissus adipeux dans la région abdominale, ce qui peut mener à des niveaux élevés du cholestérol et de la tension artérielle. De plus, la DHCA provoque une diminution de la force musculaire et de la densité osseuse en raison d’un manque d’énergie et d’exercice. Les niveaux d’hormone de croissance sont généralement plus bas chez les patients atteints de tumeurs ou de déficiences de l’hypophyse. Des études ont démontré que la déficience hormonale chez les adultes entraîne une augmentation de la morbidité et des accidents cardiovasculaires qui se traduisent par un taux de mortalité plus élevé chez Causes et ceux qui sont atteints de cette maladie.2 symptômes — La DHCA est causée par des dommages à l’hypophyse ou à l’hypothalamus, résultant principalement d’une tumeur, d’une chirurgie ou d’une radiothérapie. Sur le plan physique, cette maladie entraîne une baisse d’énergie due à un déclin du métabolisme qui se traduit alors par une augmentation des tissus adipeux autour de la taille et par une réduction de la force musculaire. De plus, les patients atteints de la DHCA souffrent d’hypoglycémie, se sentent souvent étourdis ou faibles et se plaignent de maux de tête et de mauvaise concentration.2 Autres symptômes de la DHCA :2 anxiété et dépression; diminution de la fonction sexuelle; repli sur soi-même; fatigue; troubles du sommeil. Incidence et prévalence — Environ 40 000 tests diagnostiques sur la DHCA sont pratiqués annuellement aux États-Unis et 36 000 en Europe.3 Le marché pourrait s’étendre aux traumatismes crâniens (TC) : environ 215 000 adultes sont hospitalisés annuellement aux États-Unis pour des traumatismes crâniens;4 la déficience en hormone de croissance est le type de déficience hormonale le plus fréquent à la suite d’un TC sévère et léger;5 environ 20 % ou 40 000 de ces 215 000 patients hospitalisés à la suite d’un TC6 pourraient nécessiter une évaluation à trois, six et douze mois, ce qui pourrait représenter environ 120 000 évaluations additionnelles avec MacrilenMC (macimoréline). Il pourrait également y avoir une opportunité de marché pour la déficience en hormone de croissance en pédiatrie où le nombre de tests pourrait s’apparenter à celui des adultes souffrant de déficience en hormone de croissance (environ 40 000 aux États-Unis et 36 000 en Europe). Diagnostic — La DHCA est difficile, mais extrêmement importante à diagnostiquer. Si un patient a subi une chirurgie ou possède des antécédents de troubles de l’hypophyse, un professionnel de la santé pourra faire une série de tests de stimulation sanguine ou hormonale afin de suivre la production de l’hormone de croissance. L ’Insulin Tolerance Test (ITT), administré par injection intraveineuse, est le test de stimulation le plus souvent employé par les professionnels de la santé pour évaluer la réponse d’hormones à l’hypoglycémie; cependant, des effets secondaires significatifs sont associés à celui-ci et à autres tests. Le médecin pourrait également chercher à savoir si le patient, durant son enfance, n’aurait pas eu des antécédents de maladies de l’hypophyse ou des déficiences en hormone de croissance. Traitement — Une fois la DHCA confirmée, on peut prescrire des injections d’hormones de croissance humaines recombinantes sur une base quotidienne. Les niveaux de dose dépendent de l’âge, du poids et du sexe de la personne; de façon générale cependant, la plupart des patients reçoivent une faible dose. Des tests sanguins sont menés à toutes les 4 à 8 semaines approximativement afin de surveiller la progression de la maladie et d’évaluer l’efficacité du traitement. Si une tumeur est la cause de la DHCA, on utilisera alors une imagerie par résonance magnétique (IRM) annuellement pour déterminer si la tumeur a continué de croître à la suite d’injections d’hormones de croissance.7 1 Stanford Hospital & Clinic — Diagnosis and treatment of AGHD Human Growth Foundation — Adult Growth Hormone Deficiency 3 Navigant 2009 4 Centers for Disease Control and Prevention (CDC) – MMWR, 2011 5 Fernandez-Rodrigues et al, Frontiers in Endocrinology, 2011 6 Popovic et al, AGHD, Frontiers of Hormone Research, Basel, Karger, 2005 7 Cedars-Sinai — Adult Growth Hormone Deficiency 2