RAPPORT ANNUEL 2011 3
LETTRE AUX ACTIONNAIRES
Aperçu
Au cours de 2011, nous avons intégré un grand nombre des activités et des actifs dont nous
avons fait l’acquisition au cours des trois derniers exercices. Nous avons investi des capitaux
supplémentaires dans ces activités et fait l’acquisition d’un certain nombre d’actifs que nous
utilisons dans le cadre de notre exploitation.
Nous continuons de mobiliser d’importantes ressources dans l’optique d’obtenir de
nouvelles sources de financement privé. Par ailleurs, nous sommes entrés dans la dernière
phase de la mise en œuvre de notre stratégie relative aux émetteurs cotés, laquelle consiste à
créer des entités principales et des fonds privés intervenant dans les catégories d’actifs pour
lesquelles nous disposons d’un avantage concurrentiel distinct. Nous avons, à cet égard,
franchi un cap déterminant en 2011, après le lancement du fonds Brookfield Renewable
Energy Partners.
Nous avons réussi à recycler une grande quantité de capitaux dans nos activités liées aux
biens au cours de l’exercice précédent, en plus d’acquérir et de valoriser plusieurs nouveaux
projets au sein du groupe de l’énergie renouvelable et d’investir des capitaux en vue de
développer un certain nombre d’installations de notre groupe des infrastructures.
Nous sommes d’avis que l’exercice 2012 sera globalement propice à l’investissement de
capitaux. En conséquence, notre objectif sera d’investir les capitaux que nous gérons pour
nos clients et nos actionnaires de façon rentable, tout en mobilisant de nouveaux capitaux
auprès de nos clients, forts du rendement élevé que nous avons dégagé ces dernières années.
En 2011, chaque action de Brookfield a enregistré un rendement total de 5,33 dollars, ce qui
représente une hausse de 14 % de la valeur intrinsèque de notre Société. Ce rendement a été
le fruit de flux de trésorerie à hauteur de 28 % et de la croissance de la valeur de nos actifs à
hauteur de 72 %. S’ils peuvent être considérés comme satisfaisants, nos résultats continuent
toutefois de subir les effets de l’instabilité de la conjoncture économique mondiale, de nos
investissements dans de nouveaux instruments qui commencent à peine à produire de la
valeur et de notre exposition à un certain nombre de sociétés actives dans le secteur des
biens résidentiels aux États-Unis. Nous croyons néanmoins qu’à mesure que se redressera la
situation économique mondiale, nos résultats suivront et dépasseront cette tendance à la
hausse.
Conjoncture du marché
En 2011, les marchés boursiers sont demeurés stables en Amérique du Nord, ont connu une
baisse en Europe et ont reculé considérablement dans les pays émergents. Ce repli est
largement imputable aux inquiétudes soulevées par la question des dettes souveraines, à la
croissance économique anémique, à une possible crise du crédit en Europe et aux craintes
d’un regain de l’inflation dans les pays en développement. Les marchés des capitaux
d’emprunt, quant à eux, ont produit un bon rendement dans l’ensemble, grâce à l’inquiétude
des investisseurs.