OxyTube Les mauvaises odeurs représentent une nuisance du quotidien pour les usagers des transports en communs, et notamment dans le métro. Selon certains psychologues, elles tendent à renforcer chez eux les sentiments d'anxiété, de fatigue et de tristesse. Pour faire face à ce problème, les pouvoirs publics cherchent généralement à cacher ces odeurs en utilisant désodorisants, parfums et autres huiles essentielles. Mais en faisant cela, on risque de masquer des odeurs révélatrices d'autres problèmes, qui pourraient alors rester ignorés : présence de matières en décomposition, de matériel en surchauffe, de fuites... De plus, ces produits ne suffisent généralement pas à masquer les mauvaises odeurs, et créent même souvent une surcharge olfactive assez désagréable. Enfin, de telles méthodes nécessitent un investissement constant en ressources humaines et matérielles, qui pourraient être utilisées ailleurs. Pourtant, pour purifier l'air, des méthodes plus efficaces et moins coûteuses existent. Elles utilisent notamment des bactéries qui, naturellement, sont capables de métaboliser les molécules incriminées. Ces bactéries, intégrées dans un dispositif technique, permettraient de se débarrasser directement des molécules responsables des mauvaises odeurs, plutôt que de tenter de les masquer en ajoutant encore d'autres molécules odorantes. De plus, un tel dispositif ne nécessiterait que peu d'entretien, les bactéries se nourrissant des molécules présentes dans l'air du métro. Enfin, des mesures instantanées sur la population de bactéries permettraient d'obtenir des informations sur les composés disséminés dans l'air, et donc sur la présence de problèmes éventuels. Pour réaliser cela, il nous faudrait pouvoir identifier les molécules responsables des mauvaises odeurs dans le métro, en procédant à des analyses détaillées avec l’aide d’experts. Nous aurions ensuite à identifier les bactéries les mieux à même de s'attaquer à ces molécules, en procédant à des tests de sélection en laboratoire. Enfin, il nous faudra chercher à adapter des dispositifs semblables déjà utilisés dans certaines industries pour purifier l’air. Pour cela, il nous faudra procéder à un processus de développement approfondi, avec des tests grandeur nature. Nous obtiendrions alors un prototype fonctionnel, que nous pourrions ensuite présenter aux agences de transports nationales. Ainsi, nous aurions développé un moyen durable et économique pour créer des transports plus agréables et plus sains, avec des retombées évidentes sur la santé et le bien-être public.