337
Les hanches postérieures sont contiguës, larges.
Les pattes moyennes et postérieures ont les fémurs fusiformes
allongés, les tibias assez minces mais grossissant régulièrement
jusquà l'extrémité, les éperons tibiaux assez longs. Les tarses ont
le premier article très long; les autres beaucoup plus courts et
diminuant progressivement de longueur, le dernier plus long, ter-
miné par des ongles assez longs et grêles.
Les pattes antérieures ont le fémur proportionnellement plus
épais, le tibia àéchancrure assez peu profonde et peu éloignée de
l'extrémité. Les deux premiers articles sont élargis (çf), le premier
àcôté intérieur plus long, son extrémité coupée obliquement, l'an-
gle interne très aigu, l'externe obtus arrondi. Le second est plus
court, aussi large, mais presque régulier. Le troisième transversal,
court, émarginé en avant, le 4eun peu plus allongé, subconique, un
peu renflé, le dernier beaucoup plus long, àongles longs et grêles.
Sculpture et revêtement pileux. —Les antennes deviennent plus densé-
ment pubescentes àpartir dû 5earticle.
Tout le dessus du corps est excessivement finement chagriné.
Le labre présente àchaque angle antérieur un très long cil
dressé. Les quatre cils centraux sont plus courts.
L'épistome présente également au milieu de chaque angle anté-
rieur un long cil dressé.
Les cils supra-orbitaires sont placés le premier àhauteur du
milieu de l'œil et un peu écarté de celui-ci, le second entre le pre-
mier et le bord postérieur de l'œil.
Le prothorax aun cil dans le rebord latéral, àson 1/5 antérieur,
et un autre sur l'angle postérieur.
On remarque une série de pores dans sa partie postérieure, près
de la marge et se rapprochant de celle-ci vers l'avant.
Les élytres ont des stries àpeine imprimées, formées de points
espacés bruns. Elles n'atteignent pas la base Une longue strie pré-
scutellaire prend naissance de chaque côté dans une petite fossette
un peu plus profonde que les points.
Sur chaque élytre, àpartir du milieu, quatre gros points àlong
cil, également espacés, le premier sur le 3eintervalle contre
la 2estrie, le second contre la 3estrie, le 3esur la 3€strie, le der-
nier au milieu du bout de l'élytre.
Les stries internes s'approfondissent un peu vers l'arrière. La 2e
et la 4ese joignent en atteignant presque l'extrémité. Sur les côtés,
les stries deviennent presque obsolètes et les points s'espacent
beaucoup plus, sauf celle qui longe étroitement le bord latéral et
qui présente des points nombreux assez rapprochés, persistant vers
l'arrière où les points s'écartent pourtant davantage. Elle disparaît
avant la sinuosité élytrale.