légère sinuosité antérieure, et, de ce fait, devenant alors un peu

.56 BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ DES SCIENCES NATURELLES DU MAROC
légère sinuosité antérieure, et, de ce fait, devenant alors un peu saillants.
Épisternes prothoraciques lisses ; prosternum glabre, saillie prosternai!;
immarginée. Élytres allongés, subparallèles, légèrement rétrécis aux
épaules : étroitement marginés de flave dans leur partie postérieure ;
sinués à l'extrémité, doublement chez la Q qui présente, en outre, une
dent très marquée à l'angle apical interne. Mesosternum lisse. Reboni
élytral rectiligne, légèrement denticulé à l'épaule. Stries profondes,
lisses; pore normal du 3° interstrie situé assez loin en arrière, vers le
quart postérieur (4). Metasternum ponctué. Épisternes metathoraciques
médiocrement longs, rebordés au côté interne seulement, finement stri-
gueux. Antépénultième segment abdominal présentant, outre les 2 pores
médians, 3 à 6 poils assez peu visibles (2). Cuisses noires, les postérieures
paucisétulées (4 à 6 poils) ; tibias et tarses roux.
Caractères sexuels secondaires. — : élytres luisants;
tarses antérieurs et intermédiaires dilatés, les premiers normalement,
les seconds très légèrement. Cuisses antérieures renflées, les intermédiaires
aussi, mais beaucoup moins. — 9 : Élytres mats, membres normaux.
Bandeau terminal du dernier sternite légèrement proéminent sur la ligne
médiane.
Cette espèce est très voisine de //. atlenuatus Steph. dont elle se
rapproche par son aspect, ses tibias clairs, sa ponctuation prothoracique,
sa faible pilosité abdominale, sa dent du menton, etc. Elle en diffère,
nettement, par son galbe plus élancé, ses antennes sombres, son
mesosternum lisse, ses épisternes metathoraciques courts, non rebordés
au côté externe, ses tarses intermédiaires beaucoup moins dilatés chez
le mâle, etc.
Localité : Camp Boulhaut, en hiver; une vingtaine d'exemplaires
sur le pourtour d'une daya, en terrain sablonneux ; légèrement enterrés
sous les pierres plates.
Je dédie cette intéressante espèce à mon ami Marcel CARDON, en
souvenir des bonnes heures de chasse passées ensemble.
Harpalus neglectus Dej. subsp. Alluaudi novasubsp. — H. negleclus
a été décrit, par DEJEAN, sur des exemplaires de France (de Dunkerque
à Bayonne), de Suède et même sur un individu de Tanger (ex Goudo.f).
BEDEL a établi (Cat. rais. p. 136) que la forme des environs de Paris
devait être considérée comme type. Les exemplaires de la Chaouïa en
sont tellement éloignés qu'ils constituent une véritable sous-espèce que
l'on distinguera facilement à l'aide du tableau ci-après :
(1) Ceci est une conséquence de l'allongement des élytres.
(2) J'ai retrouvé ces poils chez tous les atlenuatus que j'ai examinés. Cette espèce
est cependant classée, par REITTER, dans le groupe des formes à abdomen glabre.
Ils sont, d'ailleurs, réellement difficiles à voir et pratiquement négligeables.