Services pros : ça marche bien pour Kang qui s

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Source : itespresso.fr, 17/02/2016
Services pros : ça marche bien pour Kang
qui s’étend en Europe
Le business de la plateforme Kang de mises en relation pour des services pros (propriété de
Truffle Capital) monte en puissance.
Kang, application de partage de conseils et services d’experts, accélère son développement en
Europe.
Après avoir investi le marché italien et espagnol début 2015, la start-up décline sa plateforme
collaborative pour la Belgique et la Suisse.
Depuis le lancement du service en juin 2012, Kang monte en puissance en disposant d’une
vingtaine de collaborateurs.
Sur l’année 2015, il affiche un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros, dont 20% réalisés à
travers son déploiement à l’international.
L’application Kang constitue une place de marché d’intermédiation pour établir un contact
avec des milliers de professionnels (« masters ») dont on a régulièrement besoin : avocats,
coachs, designers, traducteurs, infographistes, et même des astrologues.
Le modèle économique repose sur des consultations téléphoniques tarifées à la minute (signe
d’une certaine résilience de l’approche Minitel) et une commission sur des prestations
digitales commandées et livrées à travers la plateforme.
En surfant sur la vague de l’économie collaborative, Kang assure avoir livré un million de
prestations et recense 300 000 clients actifs.
A l’origine, la plateforme BtoBtoC avait été baptisée AlloKang. C’était un service connexe de
la société Utel, du nom d’une start-up que Nicolas Grumbach avait co-fondée en 2000 avec
Laëtitia Alcover et Pierre Antoine.
Cette société a notamment développé un service de mobile dating (Fotochat), revendu à Spice
depuis.
Finalement, l’activité Kang en pleine croissance a pris le dessus au sein d’Utel, toujours avec
le soutien du fonds d’investissement Truffle Capital*.
Preuve d’un certain dynamisme commercial : Kang disposait d’un stand sur le Salon des
Entrepreneurs de Paris organisé début février pour recruter de nouveaux « masters ».
En France, elle est confrontée à la concurrence de Wengo (propriété de Vivendi).
Où l’on retrouve Xavier Niel
En 2004, Nicolas Grumbach aurait côtoyé Xavier Niel, le créateur d’Iliad-Free. Ils ont
travaillé ensemble sur des jeux interactifs via des serveurs vocaux, avec la voix des
Simpson, selon un article Idée Business des Echos. Mais le projet n’a pas abouti.
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