
Aujourd’hui, alors qu’on nous dit à longueur d’année et de discours politique
« Qu’il n’y a plus d’argent ! », selon Patrick Viveret, de la Cour des Comptes en
France, il y aurait 700.000 milliards de dollars dormants dans les paradis
fiscaux, et, de par leurs politiques austéritaires, les politiciens auraient fait
transférer, depuis 2008, 40.000 milliards de dollars des 99% vers les 1% les plus
riches, cet argent ne circulant plus pour la consommation, mais dormant dans
ces paradis fiscaux.
Dans son livre précédant: Le Triomphe de la Cupidité, Joseph Stiglitz avait déjà
démontré combien le capitalisme est une maladie avaricieuse d’accumulation
toujours plus importante et angoissée d’argent, dans une société bien sur très
brutale, hyper-compétitive entre ses individus et impitoyable pour les faibles.
Ainsi, in La Grande Fracture, il affirme, page 7-8 :
Les Américains ORDINAIRES se demandent comment ils vont payer la
formation supérieure de leurs enfants; ce qui va se passer si un membre de la
famille a une maladie grave, souvent impayable; comment ils vont gérer leur
maigre retraite, et si, lors de la Grande Récession des subprimes, ils allaient
pouvoir garder leur maison. DES MILLIONS N’Y ONT PAS REUSSI !
Les membres des 1% les plus riches ont d’autres soucis: quel type de jet privé
acheter, comment mettre son argent dans des paradis fiscaux… et plus loin…
conscients des énormes injustices qu’ils sont en train de causer, COMMENT
ECHAPPER A LA GUILLOTINE, QUAND LE PEUPLE SE REVOLTERA !
Il cite l’exemple d’Oxfam qui emploie une image :
Dans un bus, 80 milliardaires auraient autant d’argent que la moitié la plus
pauvre de la planète entière, et 1% aurait bientôt autant que les 99%.
Selon J.S ., l’Amérique n’est PAS ce paradis où, en travaillant dur, on réussit,
mais plutôt un faux mythe: ce modèle économique n’a pas été payant , CAR LA
SITUATION ECONOMIQUE DE LA FAMILLE AMERICAINE EST BIEN
PIRE QU’IL Y A UN QUART DE SIECLE (p.13).
EN 2008, on a dépensé des centaines de milliards pour sauver les banques et
TRES PEU POUR SAUVER LES PROPRIETAIRES EN DIFFICULTES.
La croissance n’est pas partagée (p. 17), et n’apporte RIEN à l’écrasante
majorité.
Pour Stiglitz (p.31), les déficits ne sont pas dangereux quand ils servent à
l’investissement, alors que, sous Bush, l’argent a ESSENTIELLEMENT servi à
remplir les coffres des riches.
p.35: Il existe un lien clair entre la FINANCIARISATION CROISSANTE DE
L’ECONOMIE dans le monde et l’ASCENSION DE L’INEGALITE !