Guide pratique
J’adopte un
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composteur !
composteur !
Hôtel de Ville - Avenue de la République BP 12
33127 Martignas sur Jalle
05 57 97 00 50
www.martignas.org
A chaque problème ses solutions...
Si des odeurs se dégagent . Celles-ci doivent être inexistantes. Toutefois il peut arriver que votre compost en
dégage s’il y a une putréfaction anormale des matières.
Odeur d’ammoniaque : Les matières herbacées (comme le gazon) sont trop importantes.
Il faut ajouter des éléments broyés et brasser pour aérer.
Odeur d’œuf pourri : Il y a trop d’humidité ou pas assez d’air. Dans les deux cas, la solution
préventive consiste à retourner au maximum voir entièrement le compost et varier les apports.
Si des moucherons sont présents : Malgré le désagrément, c’est le signe d’une bonne activité
biologique.
Si le compost est sec : alors le compost manque d’eau. La présence de filaments blanchâtres
est aussi un signe du manque d’eau du compost. Le manque d’humidité risque d’entraîner la mort
des micro-organismes et donc l’arrêt du processus de décomposition. Arrosez-le ou si le temps s’y prête,
laissez le couvercle de votre composteur ouvert : votre compost aime la pluie mais en petite quantité !
Si le compost est trop humide : en prenant une poignée de compost dans la main et en la serrant : si des
gouttes perlent, l’humidité est trop importante. Il faut protéger votre compost de la pluie et l’aérer le plus
souvent possible (l’étaler au soleil, incorporez des matières « brunes »).
Pourquoi ?
Le compostage permet à chacun, jardinier expérimenté ou en herbe, d’utiliser son propre amendement pour
améliorer la structure de son sol et fournir aux plantes la matière organique nécessaire à leur développement.
Par cette pratique individuelle, vous participez ainsi à la valorisation de vos déchets.
Epluchures de légumes, marc de café, coquilles d’œufs ou fleurs fanées... les déchets
biodégradables représentent environ 30 % du contenu de nos poubelles. Regroupés, al-
ternés et aérés, ces déchets vont alors se décomposer pour produire en quelques mois
du compost de qualité.
Pour aller plus loin...
Il existe sur internet de nombreux guides du compostage qui peuvent vous aider à aller plus loin dans votre
pratique. Le site de l’ADEME www.ademe.fr par exemple.
Vous trouverez également des vidéos sur des sites comme Dailymotion ou Youtube qui vous propose de
nombreux trucs et astuces. Certaines vidéos sont d’ailleurs « officielles » puisque l’ADEME notamment en
propose.
Les jardiniers amateurs sont eux-aussi souvent de grands experts. Il existe nombre de forums et de sites de
partages d’expériences qui pourront vous aider, car le compostage, ça se partage!
Comment ?
Les matières en compostage sont transformées, en présence
d’oxygène et d’eau, par des micro-organismes (bactéries,
champignons, actinomycètes) et des organismes de plus
grande taille (lombrics, acariens, cloportes, myriapodes, co-
léoptères et autres insectes). Les déchets perdent leur as-
pect d’origine et deviennent compost. Ce produit va contri-
buer, dans le sol, à renforcer le stock d’humus.
Au bout du processus de compostage, on obtient ce que l’on
appelle un compost mûr qui a une agréable odeur de terre de
forêt, une couleur foncée et une structure grumeleuse.
Pour mieux comprendre…
Trois phases se succèdent dans la transformation des déchets fermentescibles en compost.
1. D’abord, ce sont les bactéries qui entrent en jeu dans les 3 à 5 premières semaines. Elles
dégradent les sucres et l’amidon. Dans les deux premières semaines, votre tas de compost
peut monter en température jusqu’à 50°C. Ce sont la digestion et la respiration des bactéries
qui dégagent cette énergie. Vous pouvez faire le test chez vous, si vous laissez un tas de tonte dans un coin
de votre jardin et que vous mettez votre main à l’intérieur 24h plus tard, vous constaterez vous-même que ça
chauffe ! Après cette phase, votre compost commence déjà à changer de couleur.
2. Ensuite, ce sont des champignons qui attaquent la lignine (les parties les plus dures) des déchets de votre
composteur pour atteindre la cellulose dont ils se nourrissent. Ils participent ainsi à la décomposition de votre
tas de compost. Cette phase peut durer jusqu’à 10 semaines. Il est conseillé de remuer votre tas de compost
au cours de cette période.
3. Enfin, le ver de terre Eisenia fait son apparition dans votre tas. Vous pouvez le reconnaître facilement : il est
rouge, il est plat et il est entouré d’un anneau sur un côté. Il stabilise votre compost. Quand le ver lombric
arrive à son tour, celui qui est très long, plutôt rose et tubulaire, c’est que votre compost est prêt à être
utilisé !
Le code du compost !
Le code du compost !
Le code du compost !
Pour faire un bon compost, il faut savoir suivre la bonne recette, y mettre les bons ingrédients dans les bonnes proportions et bien surveiller son évolution.
Il faut ainsi veiller à l’aération et à l’humidité du tas de compost (c’est une fermentation aérobie).
Au cours des deux premiers mois, il faut être très attentif à l’humidité de son tas de compost. On en prend une poignée, on la presse dans sa main. Si aucun
liquide ne s’écoule et que le compost est sec, on rajoute du « vert » ou on arrose son tas.
Au cours du troisième mois, il faut aérer son compost. On vide le composteur, on mélange, on vérifie l’humidité et on remet dans le composteur.
Pour les ingrédients, on parle de deux types de matériaux, les « bruns », plutôt secs et riches en carbone, et les « verts », plutôt humides et riches
en azote.
Pour un bon compost, il faut 2 fois plus de « bruns » que de « verts ». Certains ingrédients sont à éviter, et d’autres sont à surveiller.
Les « bruns »
2/3
• Feuilles d’arbres séchées
• Paille/foin
• Sciure de bois
• Brindilles
• Marc de café/thé
• Papier
• Serviette de papier
• Céréales
• Écale de noix/noyaux
• Tissus naturel
• Cheveux/ongles/plumes
• Plantes mortes et fleurs séchées
• Terre Les « verts »
1/3
• Restes de fruits
• Restes de légumes
• Feuilles fraîches
• Mauvaises herbes fraîches
• Fumier mature
• Coquille d’œufs (bien écrasées)
• Algues
Feu vert !
Je mets dans mon composteur !
Feu orange !
Je mets dans mon composteur avec précaution !
Les tontes de gazon: elles sont en général nombreuses et si on ne les mélange pas
avec du brun, elles étouffent le compost et favorise les bactéries anaérobies, sources de
mauvaises odeurs.
Les coquilles (d’œufs, de fruits de mer): il faut les broyer
Le pain: il contient de la pénicilline, il faut bien l’émietter pour ne pas tuer les bactéries qui travaillent dans le
compost.
Feu rouge !
Je NE mets PAS dans mon composteur !
Mauvaise herbe montée en graine
Cendre de bois
Chaux
Briquettes de B.B.Q
Viande et poisson/Os
Huiles et gras
Produits laitiers
Excréments d’animaux
Poussière d’aspirateur
Feuilles de rhubarbe et agrumes, qui créent des
huiles essentielles antibactériennes en se décomposant
Matériaux contaminés avec des pesticides ou des pro-
duits dangereux (bois traité)
Plante ou feuillage malade
Grande quantité de matériaux détrempés
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