pieds d'altitude sur le flanc nord rocheux de Mauna Loa.  Selon le site de 
l'Observatoire      :   « L'air non perturbé, l'emplacement isolé, et les influences 
minimales   de   la   végétation   et   de   l'activité   humaine   au  Mauna   Loa 
Observatory   (MLO)  sont   idéaux   pour   surveiller   les   constituants   de 
l'atmosphère qui peuvent causer le changement climatique. » 
Pour   une   raison   quelconque,   ils   omettent   de   mentionner   le   volcan   en 
éruption   voisin.   Dans   le   monde   de   la   modélisation   du   réchauffement 
climatique   global,   des   explosions   volcaniques   massives   sont  suivies   de 
courtes périodes de refroidissement régional ou même mondial causé par 
l'injection de gaz volcaniques et des particules dans la haute atmosphère. Par 
exemple, l'éruption du Mt Pinatubo en 1991 a envoyé  vingt millions de 
tonnes de dioxyde de soufre dans la haute atmosphère, déviant jusqu'à 12% 
des rayons réchauffants du soleil. 
Juste à 50 km de l'Observatoire, le Pu `u O` o de Kilauea envoie 3,3 millions 
de tonnes de CO2  dans l'atmosphère chaque année.  C'est suffisant pour 
changer les concentrations locales de CO2 sans produire le type de volume 
de SO2 nécessaire pour avoir des effets sur la température globale. Le Pu `u 
O` o est en éruption continue depuis 1983. Depuis 2008, il a été rejoint par 
une seconde éruption encore plus proche de l'Observatoire à partir du cratère 
du Halêma `uma` u au sommet du Kilauea. 
L'estimation de Nature Conservancy du CO2 produit par l'activité humaine 
est d'environ 5,5 tonnes par chacun des six milliards d'habitants du monde. 
(si vous dépassez cette somme, la Nature Conservancy "compense" votre 
excès de carbone, pour une  contribution de 20$ par tonne déductible des 
impôts   )  Le   Pu   `u   O`   o   envoie   dans   « l'air   non   perturbé »   près   de 
« l'emplacement isolé » l'équivalent de la production annuelle de CO2 d'une 
ville  moyenne   de  660.000  personnes.  Des  cartes  de  trajectoires  de  l'air 
montrent que la majorité de l'air atteignant le MLO passe d'abord sur le Pu 
`u O` o et le Halêma `uma` u. 
Une   fiche   d'information   USGS  produite   en   2000   décrit   l'effet   de   la 
« pollution volcanique de l'air » par le Pu `u O` o. « Sur l'île de Hawaii, les 
alizés   soufflent  les  fumées  volcaniques  de  leur  source  principale  sur  le 
volcan vers le sud-ouest, où la configuration des vents les envoie jusqu'aux 
côtes de l'île de Kona. Ici, elles se retrouvent piégées par brises marines de 
jour (on shore) et de nuit (off shore). En revanche, quand soufflent les légers 
« vents de Kona », une grande partie des fumées est concentrée sur la côte 
orientale de l'île, mais certaines peuvent même atteindre Oahu, plus de 200 
miles au nord-ouest. » 
Les volcanologues ont mesuré des concentrations de CO2 aussi élevées que 
48,9% au hot spot du  sommet du Kilauea. Après que le Halêma `uma` u est 
entré en éruption, le département américain de l'Agriculture a déclaré la 
grande   île   d'Hawaii  zone   de   catastrophe   naturelle.  Quarante-cinq   des 
quarante-huit   producteurs   de  protea  sous  le   vent   des   éruptions   ont   été 
exterminés les fumées volcaniques. 
En dépit de l'affirmation de « l'air non perturbé », il y a une nette différence 
entre les années d'éruption et les années de non éruption dans le  taux de