L’Office canadien de coordination de l’évaluation des technologies de la santé (OCCETS)
est un organisme sans but lucratif financé par les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux. (www.ccohta.ca)
OFFICE CANADIEN DE
COORDINATION DE L'ÉVALUATION
DES TECHNOLOGIES DE LA SANTÉ
ÉNERGIE RADIOFRÉQUENCE
moyenne d'IPP s'établissait à 43 mg avant l'intervention et à 6,4 mg trois mois après
l'intervention). Les huit autres patients (62 %) ne prenaient plus du tout de
médicament antisécrétoire. Les autres pharmacothérapies contre le RGOP, comme la
métoclopramide et les antagonistes H2, notamment, avaient été interrompues. Les
indices de qualité de vie de tous les patients se sont améliorés (3,5 ± 0,4 à 5,5 ± 0,5 (p
< 0,001)), selon les mesures d'un outil visant précisément à évaluer le RGOP (le
questionnaire QOLRAD). Les résultats relatifs à la santé physique, mesurés à l'aide du
questionnaire SF-12, témoignaient aussi d'une amélioration (23,7 ± 3,0 à 31,0 ± 3,4 (p
< 0,008)). Les résultats relatifs à la santé mentale, mesurés à l'aide du questionnaire
SF-12, présentaient une amélioration semblable (40,5 ± 2,9 à 47,7 ± 3,2 (p < 0,017)).
Dans une étude multicentrique non contrôlée réalisée auprès de 47 patients ayant subi
l'intervention Stretta2, 36 patients (87 %) ont pu cesser de prendre des IPP, après un
suivi de six mois. Les participants de l'étude étaient atteints de RGOP chronique et
devaient prendre quotidiennement des médicaments antisécrétoires. Les patients
atteints d'une hernie hiatale de plus de 2 cm de même que les patients présentant un
œsophage de Barrett, une dysphagie grave ou certains problèmes médicaux ont été
exclus de l'étude. Suite à l'intervention, on a signalé trois complications : la fièvre, la
déglutition douloureuse et des lésions des muqueuses. Ces complications étaient
considérées comme « résolutives », et elles n'ont pas nécessité un traitement.
On a rendu compte de résultats subséquents relatifs à 119 patients dans une conférence
tenue en mai 20013. Après un suivi de 12 mois, 66 % des patients avaient cessé de
prendre des IPP et 62 % ne recevaient plus de médicaments antisécrétoires. Dix
complications mineures ont été signalées. Les études en cours mentionnées sur le site
Web du fabricant comprennent une étude multicentrique randomisée et contrôlée qui
fait appel à un suivi après six et douze mois et à un registre de données sur les patients
de 33 établissements qui ont subi l'intervention Stretta4.
Des médicaments en vente libre, des modifications du style de vie (l'alimentation,
l'abandon du tabac, etc.) ou des médicaments d'ordonnance, comme les antagonistes
des récepteurs H2et les IPP, peuvent servir à traiter le reflux gastro-œsophagien
pathologique. Dans les cas graves, il faut parfois recourir à des interventions
chirurgicales, comme la fundoplicature effractive ou par laparoscopie. On a
récemment introduit un autre traitement à effraction minimale contre le RGOP,
lequel fait appel à la suture endoscopique. Cette intervention, appelée EndoCinch
(C.R. Bard, Billerca, Massachusetts), fait l'objet d'un autre numéro de la publication
Technologie émergente de l'OCCETS no115.
L'intervention Stretta pourrait constituer une démarche thérapeutique de rechange
dans le traitement du reflux gastro-œsophagien grave. Cette intervention, à l'instar du
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