EXERCICE 3
L'énigme se passe dans un monastère très strict ou vivent 40 moines.
Ces moines ont pour seule vocation la prière et ils ne doivent
absolument pas communiquer entre eux, ni par geste, encore moins par
la parole. Ils ne peuvent même pas se regarder dans un miroir. Chaque
jour, le père supérieur, qui est le seul à pouvoir parler, réunis les
moines dans la salle de réunion pour les informer des nouvelles du
jour.
Une maladie très dangereuse et peut-être contagieuse vient d'arriver
chez les moines, elle se caractérise par la présence de petites plaques
rouges sur le visage, bien visibles mais non douloureuses. Elle ne
provoque pas d'autres symptômes au début. Chaque moine ne peut
donc pas savoir s'il est malade.
Le père supérieur décide de prévenir les moines. Lors de la réunion
quotidienne, il les informe donc que cette maladie est dangereuse, et il
demande qu'à la fin de chaque réunion, quand il le demandera, tous
ceux qui se savent malades préparent leur valises et partent du
monastère.
A la fin de cette réunion, le père supérieur demande: "Que tous ceux qui
se savent malades se lèvent et s'en aillent". Mais personne ne se lève.
Le lendemain, à la fin de la réunion, le père supérieur demande: "Que
tous ceux qui se savent malades se lèvent et s'en aillent". Mais
personne ne se lève.
Le surlendemain, à la fin de la réunion, le père supérieur demande:
"Que tous ceux qui se savent malades se lèvent et s'en aillent". A ce
moment là, tous les moines qui sont malades se lèvent et s'en vont.
Combien sont ils?
EXERCICE 4
Le calife de Bagdad convoqua un jour tous les hommes mariés de sa
cité. On suppose que la monogamie était dans ces temps la règle. Le
calife leur tint ces propos :
"Afin de lutter contre l'adultère, je demande à chacun d'entre vous, s'il
s'aperçoit qu'il est trompé, de tuer sa femme le soir même à minuit."
"De plus, je peux vous dire qu'au moins deux femmes sont infidèles à
leur mari."