2. Maladie de Parkinson
a) Tableau clinique (adapté d’après Wikipedia)
C’est en 1817 que James Parkinson découvrit la maladie qu’il appela paralysis agitans ou
shaking palsy et qui porte aujourd’hui son nom. La maladie de Parkinson est une maladie
neurodégénérative, c’est-à-dire que les neurones du système nerveux central, plus
particulièrement du cerveau, meurent progressivement. Pendant les premières années de la
maladie, ce sont surtout les neurones de la substantia nigra (substance noire ou locus niger)
du mésencéphale, responsables de la production du neurotransmetteur dopamine, qui sont
touchés. La carence en dopamine qui en résulte se traduit par divers troubles moteurs.
Ceux-ci se soignent bien par un précurseur de la dopamine: la substance L-Dopa. Mais dès
un stade précoce de la maladie, d’autres neurones meurent dans d’autres régions du
cerveau. Ceci entraîne toute une série de symptômes (p. ex. troubles du système nerveux
autonome, douleurs, troubles du sommeil, symptômes psychiques) qui deviennent de plus en
plus pénibles pour le patient à mesure que la maladie évolue. Il n’existe pratiquement pas
actuellement de traitement pour ces symptômes.
b) Approche régénérative de guérison
Depuis que l’on sait que la destruction des neurones producteurs de dopamine est sans
doute la principale cause à la base de la maladie de Parkinson, on s’efforce de remplacer ces
cellules. Les premiers essais thérapeutiques apparemment couronnés de succès misaient sur
la transplantation de tissus nerveux du mésencéphale de fœtus. Pour cette forme de thérapie
cellulaire, trois points importants ont pu être démontrés:
• Premièrement, la survie du tissu transplanté a été prouvée.
• Deuxièmement, on a démontré que les cellules transplantées produisaient de la
dopamine comme on l’avait espéré.
• Troisièmement, un échange cellulaire entre les cellules transplantées et les autres
neurones du patient s’est mis en place.
Toutefois, deux études très poussées réalisées aux États-Unis en 2001 et 2003 ont montré
que cette opération n’apportait pas d’avantages cliniques indubitables. Par ailleurs, les
examens de contrôle ont mis en lumière l’éventualité de graves effets indésirables: mauvaises
liaisons des cellules transplantées, réactions de rejet, transplantation involontaire d’autres
cellules (contamination du greffon). Enfin, dernier problème et non des moindres, de graves
questions d’éthique se sont posées car lors des interventions, une quantité relativement
importante de tissus (quantité de cellules) a été transplantée, nécessitant un grand nombre
d’embryons.
L’avenir est-il dans les cellules souches?
http://www.parkinson.ch/index.php?id=342&L=1