et en devenir Arbres remarquables - Mairie de Cosne-Cours-sur

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arbres remarquables et en devenir • Ville de Cosne-Cours-sur-Loire
Agenda 21 de la Ville de Cosne-Cours-sur-Loire
Quai Jules Moineau BP 123 - 58206 Cosne-Cours-sur-Loire
Tél. : 03.86.26.50.00
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Ce document a été entièrement réalisé avec du papier recyclé et des encres végétales.
Contacter ou rejoindre l’Agenda 21 cosnois :
chées » à Cosne-Cours-s
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B
Arbres remarquables
et en devenir
decouvrir & preserver
SOMMAIRE
ZONE
ZONE
1
2
EDITO .............................................................3
PLAN DE SITUATION ...........................4-5
Jardin d’Harpenden ................................6
Mûrier pleureur ........................................7
Square Baudin ...........................................8
Houx ............................................................9
Troène commun « Niwaki » ..........10-11
Allée Michel Froment ..........................12
Arbre de fer, Parrotie de Perse .................13
Frêne pleureur..................................14-15
Cerisiers à fleurs ..............................16-17
Salle des fêtes de Cosne .....................18
Tulipier de Virginie ...............................19
Rue Thème ...............................................20
Genévrier Pfitzeriana ...........................21
Place Bad Ems .........................................22
Paulownia tomenteux...........................23
Arbre aux quarante écus ...............24-25
Jardin du Pont de Loire ......................26
Tilleul d’Europe « Pallida » .................27
Ecole Paul Doumer ................................28
Platane à feuille d’érable.....................29
Parc des Sports Raphaël Giraux.......30
Chêne pédonculé ...................................31
Square du 11 Novembre .................32-33
Sapin d’Espagne ...............................34-35
If commun .........................................36-37
Ailanthe glanduleux.......................38-39
Marronnier d’Inde ...........................40-41
Hêtre pourpre ...................................42-43
Euodia, arbre à miel .......................44-45
Place de la Gare .....................................46
Prunier Pissard .......................................47
Rue Léon Blum .......................................48
Copalme d’Amérique .............................49
Mairie annexe .........................................50
Pommiers malus .....................................51
Parc Schweitzer ......................................52
Arbre de Judée .......................................53
Févier d’Amérique ...........................54-55
Piscine .......................................................56
Erable argenté à feuilles laciniées ..........57
Place du Commissaire Bénévise ......58
Cèdre de l’Himalaya ..............................59
Route touristique ..................................60
Alignement de platanes ......................61
Guide des arbres remarquables
Service communication - Quai Jules Moineau - BP 123
58 206 Cosne-Cours-sur-Loire cedex
tél. 03.86.26.50.51 - fax : 03.86.26.50.66
[email protected]
Directeur de la publication : Alain Dherbier
Rédaction : Mireille Coulon, Frédéric Prière,
le service et le groupe de travail des Espaces verts
Ont collaboré à ce numéro : le service Communication,
Evelyne Couhé et Isabelle Servant
Photos : Ville de Cosne-Cours-sur-Loire, iStockphoto©
Création : c-toucom.com - 09/2011
Edito
Alain Dherbier
Maire de Cosne-Cours-sur-Loire
Mireille Coulon
Adjointe au Maire chargée de
l’Environnement
« Des arbres vivants ont plus de valeur que des arbres abattus, l’échelle de temps
des forêts est faite de siècles et de millénaires et non d’années ou de dizaines
d’années. Le devenir de la Terre et de l’humanité dépend des forêts. Et la
préservation des forêts dépend de nous. » Yann ARTHUS-BERTRAND
« Seul l’arbre qui a subi les assauts du vent est vraiment vigoureux, car c’est dans
cette lutte que ses racines se fortifient ». Si l’on en croit Sénèque, alors les
27 arbres qui peuplent ce guide sont les vraies forces de la nature de notre
commune et méritent notre respect !
En éditant ce guide, la Ville de Cosne-Cours-sur-Loire démontre, une fois encore,
son attachement à l’arbre, être vivant dont les rôles sont multiples :
il ne se contente pas d’enrichir la biodiversité, il permet aussi de climatiser la
ville et d’épurer son air. Il accompagne le territoire dans son évolution, souligne
par sa beauté et sa majesté le caractère d’une ville et fonde une partie de son
identité.
C’est pourquoi, dans le cadre de l'Agenda 21 cosnois et de son groupe de travail
« Espaces Verts » composé d'agents municipaux, d'élus et de citoyens,
il a été décidé de mettre en lumière les plus remarquables spécimens cosnois.
Parmi ceux-ci, vous trouverez de magnifiques essences aux noms enchanteurs : Arbre aux quarante
écus, Hêtre pourpre, Mûrier pleureur, Arbre à miel, Tulipier de Virginie, Genévrier, Prunier de Pissard,
Erable argenté, Arbre de Judée, Févier d’Amérique ou encore Cèdre de l’Himalaya.
Fruit d’une année de recherche et de documentation, ce guide identifie chaque arbre par son nom
commun et son nom scientifique et, si une anecdote à son sujet est connue, vous la relate.
Nous vous en souhaitons une agréable et instructive lecture. En espérant que celle-ci vous incitera
à venir rendre visite sur place à nos vénérables Anciens dont les racines ne s’enfoncent pas
seulement dans le sol cosnois mais aussi dans son histoire !
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Plan de
situation
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ZONE
1
2
des arbres
remarquables de
Cosne-Cours-sur-Loire
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1
ZONE
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ARBRES REMARQUABLES
VILLE DE COSNE-COURS-SUR-LOIRE
1. Jardin d’Harpenden
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murier
pleureur
/ Mo r us alb a pendu la
Jardin d’Harpenden
à gauche en entrant
Le mûrier pleureur ou mûrier blanc,
originaire d’Asie centrale, a été introduit
en Amérique pour l’élevage du ver à soie,
bombyx mori (ver à soie du mûrier en latin),
mais aussi comme fourrage pour le bétail.
L’arbre produit des fruits comestibles
mais insipides, blancs, qui deviennent roses,
rouges et presque noirs à maturité,
à condition de planter, côte à côte, un sujet mâle
et un sujet femelle.
L’exemplaire que l’on peut voir dans le jardin
d’Harpenden surprend par son port pleureur et
compact. Son épais feuillage cache des rameaux
qui ne se développent que sur le dessus, en
épitonie (faculté d’une branche de ne générer
ses rameaux secondaires que par le dessus)
et un tronc court qui ne l’élèvera qu’à 2 ou 3
mètres de hauteur. Sa pollinisation est
anémophile, c’est-à-dire transportée par le vent
et non par les insectes.
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1
2. Square Baudin
Square Baudin
derrière le monument,
face à la maison médicale
ARBRES REMARQUABLES
VILLE DE COSNE-COURS-SUR-LOIRE
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houx
/ Ilex
Impossible de situer véritablement
l’origine de cet arbre. Sans doute faisait-il
partie d’anciens jardins entourant le Vieux
Château.
La grosseur de son tronc atteste d’un
âge relativement avancé. C'est une
espèce dioïque (avec des spécimens
mâles et femelles séparés).
Seules les femelles portent les fruits
symboles de Noël. Nous sommes donc ici
en présence d’un spécimen femelle.
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2. Square Baudin
Square Baudin
côté monument,
près du banc
ARBRES REMARQUABLES
VILLE DE COSNE-COURS-SUR-LOIRE
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troene commun
« niwaki »
/ L ig us tr u m Ovalifo liu m
Niwaki, ou l’art de tailler et de conduire
les arbres en nuages, est un art
des moines jardiniers bouddhistes
du XIIIe siècle.
Le mot est composé de « Niwa », jardin et
« Ki », arbre. L’esthétisme épuré tend à
reproduire l’ensemble de l’espace naturel
dans un petit espace. Proche de l’art du
bonsaï, le niwaki s’en différencie car les
plantes sont élevées en pleine terre
et les racines ne sont pas taillées.
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De nombreuses variétés d’arbres
et d’arbustes se prêtent à cette méthode
de taille. Ici, un rejet des troènes
de la petite haie en dessous a servi
de base pour ce petit clin d’œil japonais
au cœur de la ville.
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1
3. Allée Michel Froment
Allée Michel Froment
derrière La Poste, au pied de la
passerelle, à gauche en descendant
ARBRES REMARQUABLES
VILLE DE COSNE-COURS-SUR-LOIRE
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arbre de fer,
parrotie de perse
/ Par ro tia pers ica
C’est tard dans l’année qu’il faut rendre
visite à cet arbre, car il vous montrera
alors toute la splendeur et la diversité de
sa palette automnale.
Les feuilles iront du vert au brun rouge,
en passant par toutes sortes de jaunes.
Son écorce aussi ne manquera pas de vous
étonner par ses exfoliations laissant
apparaître de petites zones verdâtres.
Originaire d’Iran, comme son nom
l’indique, les Anglais lui ont donné le
nom de « Ironwood » ou « Irontree »,
ce qui signifie « bois de fer » ou
« arbre de fer », en raison de la dureté
de ses tissus, très denses.
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1
3. Allée Michel Froment
Allée Michel Froment
derrière La Poste,
au pied de la passerelle
ARBRES REMARQUABLES
VILLE DE COSNE-COURS-SUR-LOIRE
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frene
pleureur
/ Frax inus exels io r ‘pendu la’
L’épitonie est la faculté d’une branche
de ne générer ses rameaux secondaires
que par le dessus.
A l’opposé, l’hypotonie ne permet qu’aux
bourgeons du dessous de se développer.
En utilisant cette particularité, on peut
tailler et diriger les branches de ce frêne
pleureur, de façon à lui conférer un large
parasol, dense et architecturé. Pour cela,
il faut juste sélectionner les branches
les plus verticales.
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Les frênes sont faciles à reconnaître en
hiver, sans leurs feuilles, grâce à leurs gros
bourgeons d’un noir intense et duveteux.
Leur port naturellement pleureur convient
parfaitement aux rives du Nohain.
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1
3. Allée Michel Froment
Allée Michel Froment
derrière La Poste,
entrée côté déversoir
ARBRES REMARQUABLES
VILLE DE COSNE-COURS-SUR-LOIRE
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cerisier
a fleurs
/ P r u nus s er r u lata s hiro tae
On peut voir parfaitement, avec ce sujet,
l’endroit où le pépiniériste a implanté sur
un porte-greffe robuste, un greffon choisi
pour ses qualités florales et décoratives.
C‘est le principe du greffage.
On remarquera toute la puissance de
la greffe et sa solidité par la présence
de bourrelets de cicatrisation, propres
et bien boursouflés.
Tous ces signes de vitalité se traduisent
chaque printemps par une superbe
floraison blanche, intense et prolifique.
Le feuillage devient orange et rouge
en automne.
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4. Salle des fêtes de Cosne
ARBRES REMARQUABLES
VILLE DE COSNE-COURS-SUR-LOIRE
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1
tulipier
de virginie
/ L ir io dendro n tu lipifera
Entrée de la salle
des fêtes de Cosne
Il a été introduit en France à partir
du début du XVIIIe siècle. Le plus connu
fut planté au petit Trianon de Versailles,
pour la Reine Marie-Antoinette, en 1771,
et abattu par la tempête de 1999.
Le petit tumulus à son pied témoigne
de sa grande vigueur. Sur le bord
du Nohain, il trouve la nourriture,
l’eau et les conditions nécessaires
à son épanouissement. Cet arbre a été
planté lors de la construction de la salle
des fêtes en 1974.
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Son nom lui est donné par ses fleurs
hermaphrodites en forme de tulipe,
avec lesquelles les abeilles américaines
fabriquent un miel très foncé.
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5. Rue Thème
Intersection de la rue Thème
et des quais de Loire
ARBRES REMARQUABLES
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genevrier
pfitzeriana
/ J u niper us C hinens is pfitz er iana
Ce genévrier n’est sans doute pas un
spécimen des plus rares, mais il
commence à atteindre une taille
respectable et on sent que le petit
recoin où il se love et d’où il contemple
paisiblement la Loire lui convient
parfaitement.
Avec des soins et une taille appropriée,
favorisant les branches les plus anciennes
sans jamais les réduire, il atteindra bientôt
une belle stature. Un parfait exemple
d’arbuste en devenir, à préserver.
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6. Place Bad Ems
ARBRES REMARQUABLES
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paulownia
tomentieux
/ Pau low nia to mento s a
Place Bad Ems
face au tribunal
Cet arbre remplace depuis 35 ans un ancien
séquoia. Tant bien que mal, ses grandes
feuilles cordiformes, en forme de cœur,
abritent le parking malgré une exposition
et un sol peu propices.
« Paulownia» vient d’Anna Paulownia, fille
du tsar Paul Ier. « Tomentosa » rappelle le
dessous tomenteux (soyeux) de la feuille.
En mai et avant les feuilles, il se pare de
grandes panicules dressées de fleurs
violettes.
Pour différencier « paulownia » de « catalpa »,
souvent confondus, voici un petit moyen
mnémotechnique : dans « catalpa », il y a 3
« a », faisant penser aux feuilles verticillées par
3, alors que dans « paulownia », il n'y a que 2
« a » et ses feuilles sont par 2 (opposées).
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6. Place Bad Ems
ARBRES REMARQUABLES
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arbre aux
quarante ecus
/ Ginkgo Bilo b a
Place Bad Ems
au centre du massif d’arbustes
Lorsque les poussières atomiques de l’explosion
d’Hiroshima se dissipèrent, un seul arbre reprit
vie au milieu des décombres. C’était le Ginkgo
Biloba. Il devint alors symbole de vie et
de renouveau.
L’arbre aux quarante écus (c’est ce que déboursa
le botaniste français, M. de Pétigny, en 1788, pour
acheter 5 plants de Ginkgo à un botaniste anglais et
introduire l’espèce en France), possède
de nombreuses vertus pharmaceutiques.
Réduit à un seul genre et une seule espèce,
sa présence sur la terre depuis 270 millions d’années
et une durée de vie estimée à plus de 1000 ans lui
confèrent le qualificatif de fossile vivant.
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L'arbre est soit mâle, soit femelle : on dit qu'il est
dioïque. Les spécimens plantés sont souvent des
mâles car les ovules des arbres femelles répandent
une odeur nauséabonde. Le Ginkgo fait partie
de la classe des gymnospermes (dont l’ovule est à
nu), au même titre que les conifères.
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7. Jardin du Pont de Loire
ARBRES REMARQUABLES
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tilleul d europe
« pallida »
/ T ilia x E u ro paea ‘pallida’
Jardin du Pont de Loire
Ces tilleuls ont été élevés dans une
pépinière du sud de Valence. On leur
donne cette forme de palette à quatre
branches grâce à un système de fils
tendus sur autant de niveaux que
de branches désirées.
Cette forme se prête facilement à une taille
« en vert ». Les charpentières principales
supportent des branches secondaires qui
peuvent être coupées à la cisaille, sur le
rameau de l’année, fin juin début juillet,
d’où le nom de taille « en vert ».
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Cette forme structurée confond parfaitement
les lignes du jardin avec la rigueur
métallique de notre Pont de Loire, effet
voulu par les concepteurs du jardin lors
de la refonte de cette entrée de ville en
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2000.
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8. Ecole Paul Doumer
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platane a ,
feuilles d erable
/ P latanus acer icifo lia
Cet imposant platane a dû abriter bon nombre
d’écoliers à l’ombre de son feuillage.
On se souvient peut-être de cette époque,
où à l’heure de la ‘’récré’’, quelques écoliers
tapotaient contre son tronc la brosse du
tableau noir, dans un grand nuage de craie.
On peut remarquer que ce vénérable sujet a subi
quelques étêtages anciens qui n’ont étonnement
pas gâché son port impressionnant.
Ecole Paul Doumer,
cours arrière, rue du Sanitas
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Peut-être qu’en soulevant les écailles de son
écorce vous trouverez, prêt à bondir, un « tigre »
du platane. Ce petit insecte piqueur, dont le
corps et les ailes ressemblent à une tête de tigre
translucide, a émigré des Etats-Unis à l’occasion
du débarquement de Provence, caché dans des
caisses de munitions confectionnées avec… du
platane !
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ZONE 9. Parc des Sports Raphaël Giraux
1
ARBRES REMARQUABLES
VILLE DE COSNE-COURS-SUR-LOIRE
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1
chene pedoncule
/ Qu ercus ro b u r
Parc des Sports Raphaël Giraux
près du club house tennis
Gardien fidèle du stade, ce chêne est le seul
arbre témoignant de la couronne de verdure
qui enserrait l’ancien terrain d’honneur
et sa piste cyclable.
En 1995, les peupliers, les acacias et les chênes
qui bordaient le terrain furent supprimés pour
construire la nouvelle piste d’athlétisme. Il fut
malgré tout possible de conserver ce chêne, qui
grâce à sa belle carrure athlétique, qui n’a rien
à envier aux sportifs du coin, permet de regarder
à l’ombre les exploits de son équipe de foot
préférée. Les glands sont généralement groupés
par trois, à l’extrémité d’un long pédoncule qui
lui donne son nom. On reconnait sa feuille grâce
aux deux petits lobes de sa base.
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Ce recordman peut atteindre une cinquantaine de
mètres de haut, vivre jusqu’à 1400 voire 2000 ans
et sa racine principale pivotante peut descendre
à plusieurs mètres de profondeur. Un palmarès
digne d’un grand champion.
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ARBRES REMARQUABLES
VILLE DE COSNE-COURS-SUR-LOIRE
10. Square du 11 novembre
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1
square du 11 novembre
Square du 11 novembre
Le 4 août 1883, Jean-Baptiste Edouard Bornet, important botaniste
français né le 2 septembre 1828 à Guérigny, achète la propriété et
le jardin. Membre étranger de la Royal Society, il entretenait une
correspondance avec Darwin, qui utilisait ses recherches sur les
algues et les lichens, sa spécialité. C’est en effet Bornet qui
détermina la nature des lichens et décrivit le processus reproductif
des algues rouges.
Il participa à la conception du Jardin botanique de la Villa Thuret,
près d’Antibes, ce qui donne à penser qu’il a pu exporter quelques
spécimens végétaux à Cosne.
Après sa mort en 1914, la Ville de Cosne a acquis la propriété avec
le projet d’y construire une école de filles.
Malheureusement, la première guerre survient.
A l’issue de celle-ci, la Ville abandonne ce projet et décide alors
de créer un jardin public et d’y édifier un monument aux
morts. Le jardin devient le Square du 11 novembre.
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