Promenade autour des arbres remarquables du

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Site : vivreaclamart.free.fr
Association pour l’amélioration de la qualité de la vie, régie par la loi de 1901, agréée par arrêté préfectoral du 22 octobre1982
SIEGE SOCIAL : 10,rue Fauveau– 92140 Clamart – Tèl : 01.46.45.87.64 – CCP LA SOURCE 33.434.71.Y
Nous proposons une promenade dans le quartier gare
à la découverte des arbres remarquables et des autres
Rue Cécille Dinant, Avenue du Docteur Calmette, Rue Condorcet, Rue Brissard
Un arbre remarquable est répertorié et numéroté dans l’annexe au PLU de Clamart ou dans le
catalogue du Conseil Général, dans une optique de conservation patrimoniale.
Mais dans cette promenade, si certains arbres remarquables ont disparu, on découvre bien
d’autres espèces intéressantes à observer dans cette courte incursion dans un quartier très arboré.
Les arbres cités sont soit des arbres remarquables dont nous donnons le numéro (en gras dans le
texte), soit des espèces particulièrement intéressantes en raison de leur rareté, de leur port ou de
leur dimension, et que l’on peut observer depuis la rue.
Nous commençons par le début de la Rue Cécille Dinant partant de la Rue Condorcet :
• On voit au coin de la rue, un Ginkgo Biloba, arbre aux
quarante écus, c’est un véritable fossile vivant, apparu
au Jurassique il y a 200 millions d’années, il a survécu
en Asie car considéré comme un arbre sacré. Il ne
faut pas se tromper de sexe à la plantation, car l’arbre
femelle produit des baies puantes fort désagréables.
• Au numéro 28, un
Séquoia présentant 2 troncs distincts,
référencé 49.
• Au 31, un Cèdre de l’Atlas
répertorié 48, ses aiguilles sont
groupées en rosettes. Il fleurit en
automne et répand son pollen en
une poudre jaune. • Au 32, un bel Arbre de Judée, ses fruits en forme de
gousses pendent aux branches. Au printemps il se couvre de
fleurs violettes complètement collées aux branches donnant
l’impression qu’il est habillé de fleurs.
• Au 35, un remarquable Noyer (Juglans Regia), répertorié 46, il
lui faut 15 ans pour donner ses premiers fruits. Sa
noix est formée d’une enveloppe verte devenant noire, à l’origine du brou de noix, pigment très
tenace, utilisé comme colorant des bois clairs.
• Un Libocèdrus de 15 à 20 m, répertorié 46, ses fruits ont 5/6 petites
écailles.
• Un Epicéa ou faux sapin (Epicéa Sitka), coupé, il perd ses aiguilles
sèches. Vous le reconnaitrez à ses cônes pendant aux branches. Le vrai
Sapin de Noël porte lui ses cônes dressés comme des bougies et ne
perd pas ses aiguilles, sa croissance est plus lente.
• Au 36, un élégant Erable Negundo se distingue par son feuillage fin,
les enfants peuvent jouer à l’hélicoptère avec ses fruits, typique du
groupe des Erables, et un Cèdre de l’Atlas référencé 47.

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• Au 37, un beau Pin Sylvestre, c’est le conifère le plus courant en
France. Il a des petits cônes contenant les graines et des aiguilles
fines vertes été comme hiver.
• Au 48, nous retrouvons un Erable Plane avec ses feuilles palmées
en patte de canard et ses fruits « hélicoptères ».
• Au 71, nous voyons une fantaisie intéressante de la nature : le
Prunier Myrobolan venant d’Asie, ses feuilles au pigment pourpre,
cachant la chlorophylle verte, sont très décoratives et ses prunes
sont comestibles.
• Au 75, un Cèdre de l’Atlas et un Ginkgo Biloba devant la maison.
• Nous revenons par l’Avenue du Docteur Calmette bordée de
magnifiques Platanes dont l’écorce corsète les troncs, se craquèle
et se détache par plaques lorsque celui-ci s’épaissit et augmente de
diamètre. Les. Platanes, d’origine d’Asie Centrale, introduits en
France en 1640 sont des hybrides entre le Platane Oriental à
feuilles très découpées et le Platane d’Amérique du Nord à feuilles
plus simples • Au 25, observons un If d’Europe donnant sur les pieds femelles des
baies toxiques rouges.
• Un Cyprès de l’Arizona, bleuté à fruits en petites boules dures
typiques de cet arbre.
• Depuis la rue Gambetta, on observe le Cèdre de l’Himalaya, référencé
45, à branches légèrement pendantes.
• Nous revenons par la rue Condorcet. Dans le gymnase du même
nom, nous trouvons le Cèdre de l’Himalaya, référencé 43, et une
cépée de Bouleaux (et non d’Erables comme indiqué dans la liste du PLU).
• En revenant par la rue Brissard nous ne
retrouvons pas le Hêtre Pourpre numéro
42, sans doute victime de la sécheresse
car le Hêtre à besoin d’un degré
hygrométrique important pour survivre.
• Nous revenons à notre point de départ par la rue de Fleury. A l’entrée
de la Rue des Tricots nous observons un joli bouquet d’arbres dont un
Cèdre de l’Himalaya et un Pin Laricio, élégant avec son écorce
marbrée.
En conclusion de cette promenade dans une zone verdoyante, si nous n’avons pas retrouvé tous
les arbres remarquables de la liste du PLU, nous avons observé bien d’autres espèces,
intéressantes pour leur port et leur beauté. Une mise à jour et un complément de la liste du PLU
nous sembleraient bien utiles.

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