Cooperia spp.

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i d e n t i f i c a t i o n d e s pa r a s i t e s d ’ é l e v a g e
Cooperia spp.
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Ransom, 1907
Cooperiidae
Nom commun : Cooperia, trichostrongle
Nom anglais : Trichostrongyle
Pathologie associée : Coopériose
Hôtes : Bovins, Ovins, Caprins
Hôtes Espèce Fréquence
en Calédonie
Bovins
C. oncophora, C. punctata
Fréquent
Ovins, Caprins
C. curticei
Ponctuel
Zoonose : Non
(4.2) - Cooperia curticei femelle adulte.
Source : Ecole vétérinaire de l’Université de Pennsylvanie.
Description
Oeufs
Les œufs sont de taille moyenne (80 x
40 µm), à coque mince, aux pôles
égaux et aux cotés plus ou moins parallèles, contenant une morula de 16
blastomères ou plus.
Larves L3
Les larves (4.1) sont enveloppées dans
une simple gaine et possèdent un
œsophage court (1/5e à 1/6e du corps).
Elles mesurent 750 à 850 µm de long.
La queue de la gaine ne dépasse pas
200 µm.
On dénombre 16 cellules intestinales
triangulaires dont une en position terminale.
Deux corps réfringents, appelés corps
ovalaires, sont observés de chaque
côté de l'œsophage, en partie antérieure.
Adultes
Les adultes (4.2) sont de petits vers brunâtres, mesurant 0,5 cm à 1 cm de
long.
Au microscope, un renflement de la
partie antérieure est visible (4.3).
Localisation des adultes : intestin grêle.
(4.1) - Larve L3 de Cooperia.
Source : Collection Pr. Gevrey.
(4.3 )- Tête de Cooperia spp.
Source : Dr Armia Naguib.
Membres fondateurs de l’IAC
GRICULTURES
& TERRITOIRES
CHAMBRE D’AGRICULTURE
NOUVELLE-CALÉDONIE
http://www.merial.com.au/cattle/dairy/
disease_information/Pages/coop.aspx
Nutrition
Les adultes sont chymivores.
Cycle parasitaire
Le cycle est direct comme pour tous
les trichostrongles (4.4).
Les œufs, éliminés dans l’environnement, évoluent en larves L3 infestantes.
Ces larves L3 sont ensuite ingérées
par l’hôte. Elles subiront 2 mues avant
d’atteindre le stade adulte dans l’intestin grêle.
Période pré-patente : 15 jours.
Signes cliniques
De fortes infestations à C. punctata
peuvent entraîner une diarrhée profuse et une anorexie, mais sans
anémie.
C. oncophora génère peu d’effet clinique
mais peut être responsable d’une
perte de poids et d’une baisse de la
productivité (lait, viande…).
Lésions
La partie antérieure de l’intestin grêle
peut présenter des signes de congestion de la muqueuse avec de petites
hémorragies et une légère nécrose
superficielle.
Analyses
coprologiques
La coproscopie permet d’avoir une
bonne idée de l’infestation parasitaire.
Cependant, l’identification de l’espèce à
partir de la morphologie des œufs est
compliquée, les œufs des différents
(4.4) - Cycle de Cooperia spp.
Source : UC Davis Université de Californie.
strongles digestifs étant très semblables. Il est donc plus judicieux, pour
identifier Cooperia, de passer par une
coproculture afin d’identifier les larves.
Prévention
et traitement
Seuil de traitement : plus de 3000 œufs
par gramme de fèces (technique de
Mac Master).
Les Cooperia sont associés à tous les
autres strongles digestifs dans les
strongyloses des ruminants au pâturage.
Ces parasites sont sensibles aux benzimidazoles, au lévamisole et aux
lactones macrocycliques.
Institut Agronomique neo-Calédonien (IAC)
Laboratoire de parasitologie de Port-Laguerre
BP 73 - 98890 Païta - Nouvelle-Calédonie
Tél. : (+687) 43 74 22 - Fax : (+687) 43 74 16 - [email protected]
Bibliographie
Beugnet, F., Polack, B., Dang, H.A.,
2004. Atlas de coproscopie. Kalianxis,
Auxon, 277 pp.
http://www2.vet-lyon.fr/etu/copro/sommaire/techniques/analyse/description_
larves_coprocult/bovins/l_cooperia.htm
http://www.merckvetmanual.com/
mvm/index.jsp?cfile=htm/bc/22403.
htm&word=cooperia
http://www.merial.com.au/cattle/dairy/
disease_information/Pages/coop.aspx
http://vetpda.ucdavis.edu/parasitolog/Parasite.cfm?ID=24
Auteur
Thomas Hue, Vétérinaire et chercheur
en parasitologie. [email protected]
édition 2014.
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