Borréliose en phase primaire : limites et indication de la sérologie Surveillance sérologique de la rubéole pendant la grossesse Récidive biochimique du cancer de la prostate Borréliose en phase primaire: limites et indication de la sérologie. Seulement 5% des personnes piquées par une tique développent la maladie. Sans traitement, celle-ci évolue comme la syphilis en trois phases : La phase primaire (3 à 30 jours après piqure) : avec son pathognomonique érythème migrant (EM) détectable dans près de 70% des cas. Généralement au point de piqure, il peut être fugace et migrer comme l’indique son nom. La phase secondaire (en absence de traitement) avec des manifestations cutanées (érythème chronique migrant), neuro-meningées (polyradiculonévrite/mononévrite, …), cardiaques (troubles de conduction). L’asthénie est quasi constante. La phase tertiaire est marquée par une acrodermite atrophique. Diagnostic en phase primaire La seule présence d’un EM typique permet le diagnostic. D’ailleurs, il n’y a pas lieu de demander une sérologie. En effet, à ce stade, les sérologies de dépistage sont majoritairement négatives. La sérologie de confirmation par Western Blot est plus spécifique mais moins sensible. Elle ne doit pas être demandée en première intention. Situations dans lesquelles la sérologie est jugée non opportune Erythème migrant typique Piqure de tique chez patient asymptomatique Dépistage des sujets exposés Surveillance de patient traité Les limites de la sérologie Une sérologie positive en IgM et/ou IgG ne présage pas d’une infection active mais peut correspondre à un contact. Une sérologie positive ne signifie pas que les symptômes soient en relation avec une maladie de Lyme Les anticorps ne protègent pas contre une nouvelle infection Les anticorps peuvent rester longtemps : la surveillance est clinique et non sérologique. AB+LABO (Août 2016) Site de Lameilhé – Site de l’Albinque – Site de Mazamet Surveillance sérologique de la Rubéole durant la grossesse : Pour les patientes enceintes, la première visite de début de grossesse prévoit, entre autre, une sérologie rubéolique. Celle-ci a pour but de dépister les patientes non vaccinées. Ainsi, en cas de patiente non immunisée, un simple contrôle sérologique à 20 semaines d’aménorrhée est recommandé (et non mensuellement comme pour la toxoplasmose). Les patientes se verront conseillées une vaccination en post partum immédiat. Ces recommandations HAS concernent uniquement les patientes immunocompétentes asymptomatiques sans notion de contage. Rubriques Borréliose : sérologie Rubéole : surveillance sérologique PSA : critères biochimiques de récidive Ces points de vue sont disponibles également sur le site Web du laboratoire http://www.abpluslabo.com Information ANSM Information ANSM / Siemens : Récidive biochimie du PSA (août 2016) Toute technique est définie par sa limite de quantification imposant le terme de < LQ. Aucun résultat ne peut être rendu comme étant = 0. La recommandation émise définit la récidive biochimique du cancer de la prostate pour le test Siemens. La limite de quantification du test PSA Siemens a été évaluée à 0,04 ng/ml (l’expression négative du test est donc < 0,04 ng/ml). La récidive biochimique d’un cancer de la prostate après prostatectomie totale est définie par un taux de PSA détectable ou en augmentation et supérieur ou égal à 0,20 ng/ml, valeur confirmée sur un deuxième prélèvement supérieur ou égal à 0,20 ng/ml, conformément aux recommandations de l’AUA 2013 et de l’EAU 2015. Le non respect de ces recommandations pourrait entrainer un surtraitement de la maladie.