Bienvenue au rendez-vous de l`économie Suisse: l`ouverture ou le

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#RdvEco
Bienvenue au rendez-vous de l’économie
L’identité des entreprises dans une économie
mondialisée
22 novembre 2016
Rolex Learning Center, EPFL
#RdvEco
L’identité des entreprises dans une économie mondialisée
Mot de bienvenue
M. Christophe Reymond
Directeur du Centre Patronal
#RdvEco
L’identité des entreprises dans une économie mondialisée
Les liens économiques internationaux de la
Suisse: perspective macroéconomique sur
une situation changeante
M. Cédric Tille
Professeur à l’Institut HEID, Genève
Les liens économiques
internationaux de la Suisse:
Perspective macroéconomique
sur une situation changeante
Cédric Tille, Institut HEID, Genève
22 novembre , 2016
Fort excédent de la balance courante
 A part un creux en 2008, la Suisse gagne bien plus à l’étranger
qu’elle ne dépense.
Solde de la balance courante (% PIB)
16%
14%
12%
10%
8%
6%
4%
2%
0%
2000
2002
2004
2006
2008
2010
2012
2014
2
Changements profonds
 La stabilité de l’excédent total cache de profonds changements
sur les dix dernières années.
 Un bref rappel de la structure des comptes externes.
 Changements dans le commerce extérieur.
 Hausse du commerce de transit, rôle accru de la chimie.
 Changements dans les flux financiers.
 Repli des flux bancaires, rôle accru de la BNS.
 Ecart entre excédent financer et accumulation de richesse.
 Le franc fort et les cours des actifs génèrent des pertes.
 Analogies trompeuses entre une entreprise et un pays.
 Un pays n’a pas besoin de faire des excédents.
 L’efficience est importante, pas la compétitivité.
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Petit rappel de concepts (1)
 Compte courant: comment la Suisse gagne et dépense son
argent avec l’étranger.
Solde du compte courant
= Marchandises
+ Services
+ Commerce de transit
+ Or non-monétaire
+ Revenus financiers
(dividendes, intérêts)
+ Revenus du travail
+ Transferts
balance
commerciale
revenus des
facteurs
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Petit rappel de concepts (2)
 Compte financier: dans quoi la Suisse investit et emprunte vis-àvis du reste du monde.
Solde du compte financier
= Flux financiers non-bancaires
(investissements directs, portefeuille)
+ Flux bancaires
+ Accumulation de réserves de la BNS
 Le solde du compte courant est égale au solde du compte
financier (+/- erreurs statistiques).
5
6
Revenus financiers volatils
Solde de la balance courante (% PIB)
16%
14%
12%
10%
8%
6%
4%
2%
0%
2000
-2%
2002
2004
2006
2008
2010
2012
-4%
-6%
Balance commerciale
Revenus financiers
Transfers
Compte courant
Revenu du travail
2014
7
Rôle croissant du transit
Solde de la balance commerciale (% PIB)
8%
6%
4%
2%
0%
2000
2002
2004
2006
2008
2010
2012
-2%
-4%
Marchandises
Or non-monétaire
Transit
Services
2014
Commerce de marchandises
 L’excédent du commerce de marchandises continue de croître.
 Le franc fort est-il un «faux problème»?
 Structure sectorielle et géographique changeante.
 Part croissante de la chimie / pharmacie.
 Poids croissant de l’Amérique et Asie, au détriment de la
zone euro.
 La sensibilité des secteurs et destinations au taux de change et
à la croissance est très hétérogène.
 La chimie et les instruments de précision sont peu
sensibles au change, mais plus à la croissance.
 Les exports vers les émergents sont moins sensibles à la
demande à court terme que ceux vers l’Europe.
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Changement des flux financiers
 Situation avant la crise:
 Excédent des flux privés non-bancaires.
 Importants flux bancaires de la Suisse vers l’étranger, et
inversement, avec un solde nul.
 Pas de présence de la BNS.
 Première phase de la crise (2007-2008): fort repli bancaire,
solidité de l’excédent non-bancaire.
 Second phase (2008-2015): repli bancaire persistent, rôle
dominant de la BNS.
 Les achats de devises de la BNS sont concentrés sur les
périodes de crise aïgues (printemps 2010, été 2011, été
2012).
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Changement du privé vers la BNS
Flux financier nets (moyenne annuelle, % PIB)
20%
15%
10%
BNS
Privé (hors banques)
5%
Banques
Total
0%
-5%
-10%
2000-6
2007-8
2009-15
10
Flux financiers et richesse
 La position extérieure de la Suisse mesure la richesse du pays:
 Actifs détenus par des Suisses à l’étranger.
 Investissement des étrangers en Suisse.
 La fortune nette est substantielle et stable dans l’ensemble (plus
de 100% du PIB).
 Sa composition a changé:
 Réduction de la fortune nette non-bancaire.
 Accroissement de la dette nette bancaire.
 Hausse des réserves de la BNS.
11
Composition changeante de la fortune
Position extérieure nette (%PIB)
150%
100%
50%
Total
Banques
0%
2000
-50%
-100%
Privé (hors banques)
2002
2004
2006
2008
2010
2012
2014
BNS
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Pertes de valeur
 La fortune est stable malgré des excédents soutenus.
 Les excédents accroissent la fortune.
 Les mouvements des cours financiers (bourse,
obligations, taux de change) génèrent des gains ou
pertes de valeur.
 La Suisse connaît des pertes substantielles de valeur.
 Cours boursiers plus robustes qu’à l’étranger (hausse de
la valeur des passifs).
 Franc fort (baisse de la valeur des avoirs en monnaie
étrangère).
 Le rendement des actifs est plus faible que celui des passifs.
 Le levier grandissant actifs-passet et franc-autre monnaies
accroît l’exposition aux cours.
13
14
Ecart entre flux et fortune
Position extérieure nette (%PIB)
250%
200%
128 %
150%
Effective
Cumul des flux
financiers
100%
50%
0%
2000
2002
2004
2006
2008
2010
2012
2014
Analogie trompeuse 1: excédents
 Il faut prendre garde de ne pas transposer au niveau d’un pays
(macro) des leçons tirées d’une entreprise (micro).
«Il est important de faire des excédents».
 Vrai pour une entreprise qui doit générer des profits.
 Faux pour un pays. Plusieurs pays ont des déficits et se portent
bien (Etats-Unis, Australie).
 Le profit d’une entreprise est versé aux propriétaires qui le
consomment ou l’investissent.
 L’entreprise + propriétaires ne fait pas d’excédent.
 Les exportations servent à payer les importations nécessaires.
 Le commerce est utile, mais il n’a pas besoin d’être
excédentaire.
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Analogie trompeuse 2: compétitivité
 Deux concepts liés à la productivité: efficience (niveau absolu)
et compétitivité (niveau par rapport aux autres).
«Il faut être compétitif».
 Vrai pour une entreprise . Si ses concurrents font mieux, elle
perd des parts de marché.
 Faux pour un pays. Le niveau de vie dépend de l’efficience, pas
de la productivité.
 L’efficience des autres peut être utile comme exemple.
 L’entreprise doit payer le même salaire que ses concurrentes, et
ne peut le faire que si elle est compétitive.
 Le pays peut payer des salaires différents, ce qui se reflète dans
ses termes de l’échange (mobilité limitée des travailleurs).
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#RdvEco
L’identité des entreprises dans une économie mondialisée
Allocution et questions-réponses
M. Paul Bulcke
Administrateur délégué, Nestlé SA
#RdvEco
Table ronde
Animée par M. Thierry Meyer
Rédacteur en chef de 24 heures
avec la participation de
M. Paul Bulcke
Administrateur délégué, Nestlé SA
M. Daniel Riedo
CEO, Manufacture Jaeger-LeCoultre
M. Volker Tiemann
General Counsel, O-I Europe Sàrl
M. Eric Boissonnas
CEO, KBA-NotaSys SA
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Questions du public
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