
Comment se préparer à affronter 
tout ça?
On ne peut pas éviter les phénomè-
nes collectifs inscrits dans  le ciel, 
mais on peut travailler individuel-
lement à en atténuer les effets. Cela 
passe  par  plus  d’autocritique,  de 
courage et d’initiatives généreuses. 
Par la méditation, la prière, peut-être 
le yoga (qui permet de se recentrer, 
de rejoindre une conscience univer-
selle). Pensons à l’autre, quel qu’il 
soit. J’aime cette citation du physi-
cien  Fritjof  Capra:  «Change  ta 
conscience  et  tu  changeras  le 
monde!»
Au fond, ce ne sont pas des provi-
sions alimentaires que nous devons 
engranger,  mais  des  provisions  
spirituelles?
C’est exactement ça! Et je m’y prépare 
aussi!
Et la mère qui élève seule ses deux 
enfants avec 800 euros, comment 
fait-elle?
Elle sera peut-être parmi ceux qui 
bénéficieront le plus de cette muta-
tion. Il va falloir trouver un nouveau 
paradigme,  un  nouveau  système 
sociopolitique qui ne soit ni le com-
munisme  ni  le  capitalisme.  Plus 
éthique, plus juste, plus généreux, 
plus écologiste. Et surtout de dimen-
sion planétaire: une mutation réus-
sie ne peut passer, à mon avis, que 
par une gouvernance mondiale. J’en 
parle  sur  mon  site  internet*.  Il 
faudra revoir nos mœurs sexuelles 
– la marchandisation du corps de la 
femme,  via  les  mères  porteuses, 
l’adoption d’enfants par des couples 
homosexuels,  par  exemple,  sont 
contre nature et se font au détriment 
de  l’équilibre  de  l’enfant  –,  mais 
aussi  nos  pratiques  scientifiques, 
notamment en matière de clonage, 
de  manipulation  génétique.  Mal-
heureusement, on ne pourra s’épar-
gner les dommages collatéraux. Ce 
sera une période charnière de l’his-
toire, un sacré défi.
Le mouvement new age aime à dire 
que ceux qui ne seront pas capables 
d’évoluer  seront  balayés  par  les 
changements  qui  s’annoncent.  
Un  élitisme  spirituel  que  vous  
partagez?
Je  suis  assez  d’accord.  Ce  sera  en 
quelque  sorte  marche  ou  crève! 
J’aime  beaucoup  l’idée  du  philo-
sophe Francis Bacon, au XVIe siècle, 
qui  pensait  que  l’individu  peut  
s’affranchir  des  influx  négatifs  et 
collectifs.
Il y a des signes astrologiques qui 
seront plus touchés que d’autres?
Oui, et cela concerne d’ailleurs mon 
signe, le Capricorne. En général, les 
Bélier,  Cancer,  Capricorne  et 
Balance du premier  décan seront 
plus influencés par les quatre pla-
nètes en dissonance. Cela ne signi-
fie en aucun cas qu’ils vont mourir, 
rassurons-nous,  mais  que  leur 
Soleil  natal  sera  touché  par  cette 
configuration. C’est la synthèse de 
leur  thème  qui  sera  significative: 
les influx sur leur ascendant et les 
planètes de leur ciel natal peuvent 
tempérer les influences négatives. 
Le côté positif, c’est que les natifs 
de  ces  signes  vont  changer  leur 
vie!
On parle beaucoup  de cette dou-
zième planète, Nibiru, qui frôlerait 
la Terre à la date fatidique du 21.12. 
2012. Vrai?
L’Américain Zecharia Sitchin a écrit 
en 1976 La 12
e
 planète, un livre qui 
reprend une vieille croyance sumé-
rienne  liée  à  une  planète  baptisée 
aussi  Marduk  ou  Xenia,  qui aurait 
une  révolution  de  3600  ans  et  qui 
viendrait  «chatouiller»  la  Terre  en 
2012. Quand on sait que la révolution 
la plus longue de notre système 
solaire est celle de Plu-
ton, avec 248 ans, on 
imagine  l’irréa-
lité  d’une telle 
idée.  Le 
scientifi-
que  amé-
ricain 
David 
Morrison 
a démontré 
l’inexistence 
de  cette 
planète. 
J’ai  beaucoup 
d’admiration  pour  la  civilisa-
tion mésopotamienne, qui a vu naître 
l’écriture cunéiforme  et  l’astrologie, 
mais  Nibiru  relève  du  mythe.  Les 
Mésopotamiens  croyaient  que  des 
extraterrestres nommés Anunnakis 
visitaient la Terre tous les 3600 ans. 
Le  plus  fou,  c’est  qu’on  trouve  sur 
Amazon  175  ouvrages  consacrés  à 
Nibiru et à la fin du monde.
Nostradamus a aussi prédit la fin 
du monde en 1999, un autre grand 
affabulateur?
Il n’a jamais dit ça. Nostradamus est 
certainement l’auteur le plus trahi de 
l’histoire.  Normal:  il  a  affirmé  lui-
même qu’il ne serait compris qu’en 
2050. Dans ses Centuries, cet astrolo-
gue et voyant a arrêté ses prédictions 
en 3997. On a encore de la marge!
Astrologiquement, ce fameux ren-
versement des pôles qui induirait 
tsunamis  et  autres  catastrophes 
naturelles est-il attesté?
Le  dernier renversement  des  pôles 
remonte à 65 millions d’années, soit 
au  moment  de  la  disparition  des 
dinosaures. Je pense comme les scien-
tifiques que ce renversement ne se 
fera pas en quelques heures et qu’on 
ne  sait quand et  s’il adviendra. Par 
contre, j’ai toujours été intriguée par 
Hérodote, le grand historien grec, qui 
affirmait que l’homme avait vu il y a 
des millions d’années le Soleil se lever 
à l’ouest!
La  plus  grande  peur  d’Elizabeth 
Teissier concernant l’avenir?
L’Iran. J’ai fait le thème d’Ahmadine-
jad, il est terrifiant. C’est un être vio-
lent, malfaisant, y compris envers son 
propre  peuple;  il  n’y  a  qu’à  suivre 
l’actualité. Il a malheureusement un 
bon Pluton qui le  protège jusqu’en 
2012. Il y aura un printemps sanglant 
dans ce pays en 2010. Mais la jeunesse 
sera soutenue. J’ai peur que les Etats-
Unis et Israël, en résonance négative 
avec son ciel natal, ne soient entraînés 
dans le conflit.
Une lueur d’espoir tout de même 
pour les années à venir?
Il y aura encore une crise en 2020. 
Mais de cette grande remise en cause 
naîtra, entre 2026 et 2027, une ère de 
paix et de sérénité comparable à un 
nouvel âge d’or. Je suis heureuse pour 
mes  enfants  et  mes  quatre  petits-
enfants qui en  bénéficieront.  Je  ne 
serai  probablement  plus  là  pour  le  
vivre!                                          
P. Ba. J
* www.eteissier.com
«Les plus grands bouleversemen ts surviendront en 2014!»
C M Y K