
La haute résolution angulaire pour l’observation de l’Univers et de la Terre:  Optique 
Active, analyse de front d’onde, concepts instrumentaux innovants 
 
 
 
Nom, prénom du proposant CNES : Bret-Dibat thierry 
 
Sigle du proposant : DCT/SI/IN    
 
Laboratoire d’accueil envisagé :  
Laboratoire d'Astrophysique de Marseille 
 
Directeur de Recherche envisagé : 
FERRARI Marc
 
 
Profil du candidat : 
Ecoles d’Ingénieurs optique ou physique, Master Recherche en physique ou astronomie 
Spécificités souhaitées : Optique / traitement du signal / automatique. 
 
 
Descriptif du sujet : 
 
Les futurs grands observatoires et instruments spatiaux dédiés aux Sciences de l’Univers et de la Terre 
auront une résolution telle que l’on ne pourra plus les construire de manière hyper-stable. Du fait de leur 
taille, leurs structures opto-mécaniques seront sensibles aux variations de l’environnement thermique et 
aux  conditions  d’apesanteur.  Dans  ce  contexte,  le  développement  de  l’Optique  Active  et  Adaptative 
Spatiale est aujourd’hui identifié comme un volet stratégique de l’observation de la terre et de l’univers 
depuis l’espace. La très haute résolution angulaire demandée par les futurs programmes spatiaux conduit 
à  étudier deux  problématiques  complémentaires  :  la spatialisation des  composants actifs  permettant  la 
correction  de  front  d’onde  insitu,  ainsi  que  les  problématiques  d’analyse  de  front  d’onde  extrêmement 
précises, sensibles et robustes. 
 
A  l’instar  des  grands  télescopes  dédiés  à  l’astronomie  au  sol,  les  grands  instruments  spatiaux  devront 
être  actifs  afin  de  s’adapter  à  leurs  conditions  environnementales,  compenser  les  désalignements,  les 
déformations  thermo-élastiques  de  leurs  structures  ou  encore  les  différences  d’environnement  entre 
réglage au sol et conditions spatiales. 
Réaliser de tels  instruments  actifs demande la mise en œuvre une boucle de contrôle faisant intervenir 
deux  éléments  principaux  :  un  capteur  permettant  de  cartographier  l’erreur  de  front  d’onde  et  un 
élément  optique  actif  (miroir  déformable)  corrigeant  ces  erreurs  afin  d’optimiser  la  qualité  d’image. 
Le Laboratoire d’Astrophysique de Marseille et l’ONERA/DOTA développent, en partenariat avec le CNES, 
deux  bancs  optiques  expérimentaux  permettant  la  validation  de  la  correction  de  front  d’onde  par  un 
composant  spatialisable  et  de  nouveaux  algorithmes  associés  à  l’analyse  de  front  d’onde  en  source 
étendue.  
 
La thèse, à l’interface de ces deux études, porte sur le couplage optimum des méthodes de mesures et 
de  correction pour  un  télescope  spatial « pleinement  actif  ». En  partant des  besoins observationnels,  il 
s’agira  de  proposer  et  d’intégrer  des  concepts  instrumentaux  innovants  tels  que  des  structures 
adaptatives conférant aux systèmes optiques complexes une flexibilité et des performances optimales. Le 
LAM  apportera  sa  connaissance  des  structures  actives  et  des  problèmes  liées  à  la  spatialisation  de 
composants actifs et l’ONERA son expérience en analyse de front d’onde et stratégie de commande pour 
les optiques actives et adaptatives au sol et dans l’espace. 
 
En  s’appuyant  sur  des  études  théoriques  et  des  simulations  numériques  (développées  depuis  plusieurs 
années dans les deux laboratoires), le/la candidat(e) validera les différentes solutions proposées sur les 
bancs  MADRAS  (composants  actifs)  et  RASCASSE  (concepts  de  métrologie).  Une  attention  particulière 
sera portée aux processus d’étalonnages indispensables à la bonne mesure et correction des aberrations 
instrumentales,  condition  sine  qua  none  à  l’obtention  des  performances  ultimes  d’un  télescope  actif.