Colloque québécois en Lésions Médullaires Atelier 1: Les innovations au service des déplacements à la marche Olivier Lavoie et Martin Tardif, orthésistes IRDPQ Nathalie Toulouse, physiothérapeute programme des myélopathies NESS L300 • Le NESS L300 est un neuroprothèse conçue pour améliorer la démarche des personnes souffrant d’un pied tombant consécutif à une maladie ou une lésion du système nerveux. • Le NESS L300 transmet des impulsions électriques au nerf sciatique poplité externe (nerf fibulaire profond ou superficiel) et au point moteur du muscle tibial antérieur, ce qui entraîne une dorsiflexion de la cheville dans la phase oscillante de la marche. Composantes du système Une jambière de stimulation fonctionnelle (SF) avec une unité Stim à ondes radio (RF) Un capteur Intelli-Sence Sensor Une unité de contrôle Indications Le NESS L300 est conçue pour assurer une dorsiflexion de la cheville chez les personnes souffrant d’un pied tombant consécutif à une maladie ou une lésion du neurone moteur supérieur: Accident vasculaire cérébral Sclérose en plaques Lésion cérébrale traumatique Lésion incomplète de la moelle épinière Paralysie d'origine centrale Indications Le NESS L300 est utilisé pour : Stimuler électriquement les muscles de la jambe affectée pour assurer une dorsiflexion de la cheville Faciliter la rééducation musculaire Prévenir ou retarder l’atrophie d’inaction Préserver ou développer l’amplitude de mouvement Améliorer la circulation sanguine locale Peut être utilisé pendant la réadaptation (entrainement à la marche) ou pour remplacer une orthèse tibiale Contre-indications Usagers munis d'un stimulateur cardiaque (ou pacemaker), d'un défibrillateur ou de tout type d'implant électrique ou métallique. Lésion cancéreuse présente ou suspectée Pathologie locale telle qu'une fracture ou une luxation qui pourrait être aggravée par le mouvement de la stimulation Femme enceinte Présence d’une plaie sous l’électrode Questions ? Qu’est-ce que l’orthèse «FullStride»? Orthèse fémoro-pédieuse moulée à partir d’une empreinte plâtrée Verrouillée au genou (180°) et à la cheville (90°) lors de la phase d’appui du talon (mise en charge) Aucune limitation articulaire au genou et à la cheville lors de la phase d’oscillation Différentes possibilités d’articulations au genou et à la cheville. Comment ça «marche»? Articulation mécanique (barrure suisse à câble et levier) qui verrouille le genou en extension à la phase d’appui du talon et permet la flexion de celui-ci à la phase d’oscillation. Mécanisme activé par l’angle de la cheville (flexion dorsale) Personnalisé pour chaque usager À qui ça s’adresse? Indications Pathologies: Avc, Tcc, Polio, Sep, Bm, Lms Faiblesse des extenseurs du genou Système disponible si faiblesse important des muscles du genou et de la hanche (125 N ou 175 N) Peut convenir pour un genou recurvatum (hyper extension) Poids jusqu’à 220 lbs / 100 kg Facilité de compréhension et d’habileté à opérer le mécanisme. Contre-indications Spasticité Inégalité des MI’S (côté affecté court) Contracture des fléchisseurs plantaires Exigences articulaires et musculaires Articulaire: Dorsiflexion passive de 5° minimum Extension passive complète du genou Extension passive de 15° de la hanche Musculaire: Aucune force requise des fléchisseurs dorsaux ou plantaire à la cheville Extenseurs du genou ( mouvement volontaire contre gravité = cotes entre 2 et 3 ) Fléchisseurs/extenseurs de la hanche (mouvement volontaire contre gravité = cotes entre 2 et 3 ) Questions ? Conclusion Collaboration entre orthésistes et physiothérapeutes: tellement gagnant pour nos usagers!!! Collaboration des centres de réadaptation régionaux primordiale pour assurer un entraînement adéquat et une utilisation optimale. Objectifs ne peuvent être atteints qu’avec un partage des connaissances et un désir d’innover.