ANNALES des sujets FEMININ MASCULIN PARTIE 3 (6 points)
Nouvelle Calédonie 2016
Le syndrome de Kallmann
Une jeune fille présente une absence de puberté : absence de déclenchement des premières règles et pas de
développement des caractères sexuels secondaires (seins, pilosité, élargissement des hanches … ). Elle consulte un
médecin qui, après de nombreux examens, diagnostique une maladie génétique : le syndrome de Kallmann.
L’absence de puberté est, dans le cas du syndrome de Kallmann, liée à l’absence de production d’une hormone : la
gonadolibérine ou GnRH.
On cherche à comprendre le syndrome de Kallmann.
Document 1 : le contrôle de la fonction de reproduction par le complexe hypothalamo-hypophysaire
Le complexe hypothalamo-hypophysaire contrôle la fonction de reproduction dans l’espèce humaine. Il comprend
!’hypothalamus situé dans le cerveau et une glande, l’hypophyse antérieure.
L’hypothalamus libère de façon rythmique dans le sang une neurohormone, la gonadolibérine ou GnRH. L’hypophyse
antérieure sécrète, sous l’action de la GnRH, deux hormones, la FSH (Hormone folliculostimulante) et la LH
(Hormone lutéinisante).
Le début de la puberté est déclenché par la mise en action de l’axe hypothalamo-hypophysaire : les neurones situés
dans J’hypothalamus libèrent la GnRH.
Source : d’après http://svt.ac-dijon.fr
Document 2 : relation entre l’âge et le taux d’œstradiol (un type d’œstrogènes) chez une fille non atteinte du
syndrome de Kallmann
Chez les filles, les œstrogènes permettent le développement des caractères sexuels secondaires.
Source : d’après http://acces.ens-lyon.fr
QUESTIONS :
Question 1 :
A l’aide de l’étude des documents et des connaissances, compléter le schéma du contrôle de la fonction de
reproduction en annexe 2 à rendre avec la copie dans le cas d’une fille pubère non atteinte du syndrome de
Kallmann.
Question 2 :
A partir des documents 1 et 2 et de vos connaissances sur les hormones naturelles contrôlant les fonctions
de reproduction humaine, expliquer l’absence de développement des caractères sexuels secondaires chez
une fille atteinte du syndrome de Kallmann.
Question 3 :
Indiquer si les femmes atteintes du syndrome de Kallmann et non traitées sont fertiles.
Justifier votre réponse.
ANNEXE 2
FEUILLE REPONSE A RENDRE AVEC LA COPIE
PARTIE 3 : FEMININ MASCULIN
Schéma du contrôle de la fonction de reproduction chez une fille pubère
Métropole septembre 2016
Document 1 : principe de l’implant contraceptif
Le premier implant contraceptif a été mis en vente en France
en 2001. Il se présente sous la forme d’un bâtonnet souple de
4 cm de longueur et 2 mm de diamètre. Inséré au niveau du
bras, il libère de manière continue et pendant trois ans une
hormone de synthèse proche de la progestérone,
l’étonogestrel.
L’implant est un contraceptif dit « de deuxième intention » : il
sera prescrit aux femmes qui présentent des contre-
indications ou une intolérance aux Ajouter au dictionnaire ou
qui ont des difficultés à suivre la prise quotidienne d’une pilule
classique.
L’implant est pré-chargé dans un applicateur stérile jetable,
qui permet une pose rapide, sous anesthésie locale. Effectuée
sous contrôle médical, l’intervention n’excède pas une minute trente et n’entraîne aucune complication dans 99,7 %
des cas. L’utilisatrice devra être informée qu’elle peut demander le retrait de l’implant à n’importe quel moment
mais il ne devra pas rester en place plus de trois ans. Le retrait se réalise également sous anesthésie locale et
nécessite une incision sous cutanée de 2 mm qui peut laisser une minuscule cicatrice. Les complications lors du
retrait sont très rares.
D’après : http://agence-prd.ansm.sante.fr et http://www.choisirsacontraception.fr
Document 2 : les effets de l’implant contraceptif
Ce contraceptif supprime principalement le pic de LH. Il provoque aussi un épaississement de la glaire cervicale
(sécrétion au niveau du col de l’utérus) qui rend difficile le passage des spermatozoïdes. D’autre part, il entraîne un
amincissement de la muqueuse utérine.
La sécurité et l’efficacité de cet implant ont été établies chez les femmes entre 18 et 40 ans. Lors des essais cliniques
aucune grossesse n’est survenue dans la population étudiée des utilisatrices. Son efficacité, proche des 100%, est
constatée pendant les trois ans. Agissant dès les 24 premières heures qui suivent sa pose, l’effet contraceptif est
rapidement réversible : le retour à la fertilité antérieure intervient pour la très grande majorité des femmes, dans les
trois semaines après le retrait de l’implant.
Parmi les effets secondaires de ce contraceptif, on constate des troubles du cycle : les règles ne sont pas régulières
même parfois absentes ou des saignements peuvent survenir à n’importe quel moment. On peut noter aussi une
prise de poids, parfois des nausées, une tension des seins et des maux de tête.
D’après : http://agence-prd.ansm.sante.fr et http://www.uvmaf.org
QUESTIONS :
À l’aide des documents et des connaissances, répondre aux questions suivantes :
Question 1 :
Lister les caractéristiques qui font que cet implant peut être qualifié de contraceptif.
Question 2 :
On s’intéresse aux caractéristiques de cet implant contraceptif.
Répondre à la question 2 sur l’annexe
Question 3 :
On s’intéresse à l’intérêt de cet implant contraceptif.
Répondre à la question 3 sur l’annexe
Question 4 :
Réaliser un schéma fonctionnel pour montrer comment l’implant contraceptif contrôle le fonctionnement
de l’ovaire. (Les effets sur l’utérus ne sont pas attendus)
ANNEXE À RENDRE AVEC LA COPIE
PARTIE 3 FEMININ MASCULIN
Question 1 : répondre sur la copie
Question 2 :
Cocher uniquement la réponse exacte parmi les propositions suivantes :
L’implant joue son rôle contraceptif en exerçant un contrôle sur :
□ l’hypophyse par l’intermédiaire d’œstrogènes de synthèse
□ l’hypophyse par l’intermédiaire d’une progestérone de synthèse
□ l’utérus uniquement par l’intermédiaire d’œstrogènes de synthèse
□ l’utérus uniquement par l’intermédiaire d’une progestérone de synthèse
Question 3 :
Cocher uniquement la réponse exacte parmi les propositions suivantes :
L’implant contraceptif est intéressant car :
□ il n’a pas d’effets secondaires sur l’organisme
□ il n’impose pas à la femme la contrainte de la prise d’une pilule classique
□ il reste implanté jusqu’à la ménopause
□ il permet une ovulation le jour-même de son retrait pour la plupart des femmes
Question 4 : répondre sur la copie
Emirats Arabes Unis 2016
Mme X, sportive de haut niveau, souhaite avoir un enfant. Elle consulte son gynécologue car depuis 6 mois elle
présente une aménorrhée1 alors qu’elle était antérieurement bien réglée. Une échographie montre un appareil
génital sans anomalie et l’absence de grossesse en cours.
Elle se demande si une grossesse est envisageable et si elle devra avoir recours aux techniques de procréation
médicalement assistée (PMA).
Son gynécologue lui prescrit des examens médicaux plus approfondis pour déterminer l’origine de son aménorrhée.
On cherche à comprendre pourquoi madame X n’est plus réglée, et si une grossesse est envisageable.
1Aménorrhée : Absence de règles chez une femme en âge de procréer.
Document 1 : Informations médicales concernant madame X
Document 1a : Données physiologiques relatives à madame X
Madame X
Valeur de référence
IMC²
20
Entre 18 et 30
Pourcentage de tissu adipeux
15%
Environ 20%
IMC²: Indice de Masse Corporelle, est une grandeur permettant d’estimer la corpulence d’une personne.
Document 1b : Résultats de trois dosages de LH (hormone lutéinisante) chez madame X, obtenus à partir de trois
prélèvements sanguins réalisés à 10 jours d’intervalle
Prélèvement 1
Prélèvement 2
Prélèvement 3
Dosages de LH
en Unité Arbitraire
1.2
0.8
1
Les valeurs de référence, chez une femme réglée sont comprises entre 2 et 10 Unités Arbitraires.
Document 2 : Informations sur le contrôle du fonctionnement des organes reproducteurs
Document 2a : Mode d’action de la leptine
La leptine est une hormone sécrétée par le tissu adipeux.
Un taux élevé de leptine permet une sécrétion de GnRH, à raison d’un pic toutes les 60 à 90 minutes.
Un taux faible de leptine inhibe la production de GnRH : la fréquence des pics de cette hormone diminue.
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