
conservé leurs facultés intellectuelles, ou qui disposent, dans leur
entourage, de personnes pouvant les aider àeffectuer un placement
correct.
Opposition: M.S. - M.1.
Le rôle des M.1. est d'assurer la marche. La marche est une activité
répétitive, stéréotypée. Le déclenchement de la stimulation ne pose que
peu de problèmes puisqu'il y a alternance de décollements et de contacts
du talon par rapport au sol. La programmation de la stimulation est
inexistante pour une orthèse péronière étant donné que le début d'activité
des dorsifléchisseurs correspond avec le décollement du talon. C'est
pourquoi, de nombreux appareils ont été développés et sont
commercialisés pour le pied tombant.
Les mouvements du M.S. sont bien plus complexes que ceux du M.1.
Les corps musculaires, mis àpart les fléchisseurs et extenseurs du coude,
du poignet et de la main, sont de petites dimensions et donc difficilement
stimulables. Il est difficile d'obtenir un mouvement vraiment fonctionneL
Le problème de la programmation, afin de synchroniser différents
mouvements, est extrêmement compliqué. Le déclenchement est difficile-
ment réalisable àpartir des mouvements présents sur un M.S. paralysé,
aussi un déclenchement «àdistance» est utilisé, par exemple: déclen-
chement par élévation du scapulum.
Le matériel existant et disponible sur le marché
Des stimulateurs conçus pour la S.E.F. des membres inférieurs et
supérieurs sont fabriqués dans les pays suivants: États-Unis, Yougoslavie,
Italie, Suède et Australie. En France, ce type de matériel est manufacturé
par la firme «Électronique 2000 ».
Perspectives futures pour la S.E.F. Appareillages
Le futur de la S.E.F. appareillage réside surtout dans les stimulateurs
implantés (5). Actuellement, des stimulateurs àun canal ont été implantés
avec succès pour activer les abducteurs de la hanche afin d'éviter la chute
controlatérale du bassin, et pour activer le quadriceps (12).
La firme «Medtronic» travaille sur un stimulateur péronier
entièrement implanté et qui aurait une autonomie de trois ans.
Dans les années àvenir, nous verrons l'apparition de stimulateurs
implantés àplusieurs canaux. Il en existe déjà expérimentalement
plusieurs modèles àdeux canaux pour contrôler, par exemple, un pied
tombant et un déficit de l'extension de la hanche.
Il faut noter les projets de stimulateurs multicanaux àélectrodes
implantées, de l'ingénieur Picard, destiné aux tétraplégiques (Centre
d'Études Nucléaires de Grenoble) et du Docteur Delamare de l'Université
de Nancy. 441