• Augmentation de la quantité d’urines produites
• Urines « collantes » parce que riches en sucre
Des manifestations graves peuvent survenir : perte d’appé-
tit, déshydratation, respiration anormale et lente, vomisse-
ments, coma, … Le chien est alors en crise d’acidocétose
diabétique.
A moyen ou long terme, d’autres symptômes peuvent ap-
paraître tels que : cataracte, infections urinaires à répétition
(cystites), …
Mais attention, tous ces symptômes ne sont pas obligatoire-
ment présents et aucun n’est spécique du diabète sucré. Le
diagnostic repose donc en grande partie sur des examens
complémentaires.
Comment savoir si mon chien est diabétique ?
Divers examens vont permettre de conrmer la suspicion de diabète sucré et en particulier
des analyses sanguines et urinaires. Bien sûr, l’hyperglycémie (augmentation du taux de
sucre dans le sang) est un élément important du diagnostic mais l’hyperglycémie seule ne
permet pas de porter un diagnostic de diabète sucré.
Selon les cas, une échographie abdominale pourra être conseillée pour compléter l’explo-
ration du pancréas.
Le traitement d’un chien diabétique
Le traitement du diabète sucré du chien repose sur un volet
alimentaire et un volet médicamenteux.
Le régime alimentaire (ménager ou industriel) est essentiel.
Il a pour objectif de limiter les uctuations du taux de la gly-
cémie après les repas, de maintenir le chien dans un poids
normal et de limiter les risques de complications du diabète.
Il faut contrôler l’apport en glucides et adapter l’apport
énergétique à l’état du chien. L’obèse doit maigrir mais pas
trop vite, le diabétique maigre doit grossir. En pratique, une
consultation spécialisée de nutrition est vivement conseillée
pour adapter le régime à chaque cas.
L’utilisation de médicaments hypoglycémiants est très limi-
tée chez le chien et le traitement médical repose dans la
grande majorité des cas sur des injections d’insuline. Plusieurs
types d’insuline sont utilisables en fonction de chaque cas, et
certaines sont spéciques au chien. Dans un certain nombre
de cas, des périodes d’hospitalisation de 12 à 24 heures
peuvent être nécessaires pour ajuster au mieux l’insulinothé-
rapie (dose, type d’insuline, nombre d’injections, distribution
des repas, …). Pour certaines insulines, des stylos injecteurs
rendent les injections beaucoup plus faciles. Mais attention,
le stylo doit impérativement être adapté à l’insuline utilisée.
La réponse au traitement insulinique est généralement très
satisfaisante mais une surveillance et des contrôles réguliers
sont nécessaires
Chien de race Yorkshire terrier
souffrant d’un diabète sucré et
présentant une cataracte bila-
térale, se traduisant par l’aspect
opaque des cristallins
Les injections d’insuline sont faci-
litées par l’utilisation d’un stylo in-
jecteur