COMMENT VIT-ON UN CANCER ? Depuis l

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COMMENT VIT-ON UN CANCER ?
Anne Bosset, Psychologue, Proximité Cancer, Ligue contre le cancer, Comité du Doubs de
Besançon. [email protected], Ligne directe : 03.81.81.70.38
Proximité Cancer est un service de la Ligue contre le cancer de Besançon. Ce service, créé en
Octobre 2009 est constitué d’une Assistante Sociale, Bernadette Civet-Bournez et d’une
Psychologue Clinicienne, Anne Bosset. Ce service, gratuit et confidentiel, reçoit des personnes
malades, anciennement malades et des proches. Deux permanences sont à disposition, l’une à
Besançon au sein des locaux de la Ligue contre le cancer, l’autre à Pontarlier au CCAS.
Depuis l’annonce du diagnostic, jusqu’à des années plus tard, le cancer vient marquer la
vie des personnes malades comme celle de leurs proches. Il s’agit d’une réalité visible et
bien palpable, objet du savoir et de la pratique médicale avant tout. Le cancer touche
donc le corps, mais pas uniquement. La pensée du cancer, la souffrance physique et
morale, les regrets, la peur, la solitude (…) peuvent être vécus au niveau de l’esprit, se
répercuter de façon négative comme positive au niveau du psychisme.
Le travail du psychologue auprès de la personne malade et de leurs proches, repose ici,
sur une approche globale et individuelle de l’être humain. Il ne s’agit pas pour le
psychologue, d’entendre ce qu’il en est de la maladie, mais plutôt d’entendre ce que la
personne vient en dire. Et ce que la personne vient dire, dépasse largement le domaine
de la maladie. Les gens reçus, sont touchés par divers types de cancers. Les femmes
atteintes de cancer du sein témoignent toutes de ressentis que l’on retrouve aussi au
travers du vécu de malades ayant une autre maladie tumorale.
Comment cette personne qui vient parler, vit-elle son cancer ? Comment vit-elle avec
son entourage ? Comment l’entourage vit avec le malade, dans sa maladie et après?
Les réponses à ces questions sont aussi diverses qu’il existe de personnes qui éprouvent
un jour dans leur chair et/ou dans leur pensée, la maladie grave. Répondre de façon
unanime à ces questions, suppose que l’on envisage l’individu comme et parmi d’autres
individus susceptibles de réagir à l’identique.
Il est donc difficile de généraliser, et c’est à travers des paroles de personnes, avec leur
accord, que je retrace en trois phases ce que l’on vient me dire et ce que j’en entends : le
moment où le cancer entre dans la vie ; le moment des traitements ; le moment que l’on
nomme « le retour à la vie normale ».
Afin que notre rencontre soit riche et structurée, je vous suggère de poser vos questions
ou de faire part de vos réactions, avant le 20 Octobre par email à l’adresse ci-dessus, ou
par téléphone.
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