Référentiel de bonnes pratiques soignantes
sur le respect de l’intimité et dignité du patient
SUPPRRG001 – Version 1 – Date d’application : 01/10/2012 Page 3 sur 6
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4. L’INTIMITE
4.1 Définition de l’intimité
4.1.1 Nous vous proposons quelques questions
> Quelle est ma définition de l’INTIMITE ?
> L’intimité se limite-elle uniquement à la sphère uro-génitale ?
> Pour moi y-a-t-il des soins plus intimes que d’autres ?
> Est-ce que pour moi, chaque personne à une représentation différente de l’intimité ?
> Est-ce que je suis sensible à ce qui est sensible pour l’autre ?
> Est-ce que, pour moi, la chambre du patient est un espace privé ?
> Comment je me positionne quand je rentre dans la chambre du patient ?
Suis-je disponible ?
Est-ce que je touche aux effets personnels du patient ? (ex : tablette, magazines)
> Est-ce que je demande au patient la permission de rentrer dans la salle de bain ?
> Suis-je attentif à l’impact des dérangements (téléphone, chercher un collègue) ?
> Suis-je plus vigilant dans la prise en charge du patient dans une chambre à deux lits ? (ex : montauban, vomissements, effets personnels,
entretien sur l’histoire personnelle, moment d’émotions, etc.)
4.1.2 Exemple de définitions
Définir l’intimité commence par interroger la conception du patient et non se limiter à sa propre conception.
Chaque soignant a une représentation de l’intimité pour lui, et pour l’autre.
Nous vous invitons à vous interroger sur la conception de l’intimité du patient et à la prendre en compte, même si elle est différente de la vôtre.
L’intimité dépend également de la qualité d’un cadre accueillant, c’est un caractère de confiance réciproque, qui favorise la relation, elle désigne tout
ce qui est d’ordre privé, réservé à soi ou dans une relation spéciale.
« Ce voile au delà duquel on ne regarde pas »