Incidence d’un réchauffement planétaire de 4 ˚C (7 ˚F)
+4 ˚C
+3 ˚C
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+6 ˚C
+5 ˚C
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+8 ˚C
+7
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+3 ˚C
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+3 ˚C
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7
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10
10
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11
12
Jusqu’à 40% de réduction de la production de maïs et de blé aux
basses latitudes.
2
3La production de soja pourrait chuter dans toutes les régions de produc-
tion, incluant Amérique du Nord et du Sud, Asie du Sud et de l’Est.
4Jusqu’à 30% de baisse de production dans les rizières en Chine, en Inde,
au Bangladesh et en Indonésie.
5Ressources en eau touchées par une diminution du ruissellement pouvant
atteindre jusqu’à 70% autour de la Méditerranée, en Afrique du Sud et
dans de grandes zones d’Amérique du Sud.
Selon les prévisions, de grands risques d’incendie de forêt devraient
menacer tous les continents peuplés. Sont désormais inclus dans la
catégorie des régions à haut risque : de grandes zones des États-Unis, le
Mexique, l’Amérique du Sud à l’est des Andes, l’Afrique du Sud et de l’Est,
le Sahel, l’Australie de l’Est et du Sud et l’Europe méridionale.
Populations des villes
La Forêt amazonienne
Le stress de la sécheresse qui agit négativement sur les plantes ou la
propagation incontrôlée du feu consécutif aux grands changements
climatiques, pourraient provoquer la destruction de grandes zones de la forêt
amazonienne. Cette éventualité dépend largement de la diminution des
précipitations en Amazonie. Certains modèles climatiques tablent sur une
augmentation des précipitations dans la région et d’autres, plus réalistes,
anticipent l’assèchement dramatique de l’Amazone et par conséquent, une
augmentation du risque de grandes sécheresses.
Cycle du carbone
Au 20ème siècle, l’augmentation du taux de CO2 ne représentait que 40 à
50% du taux réel d’émissions, le reste étant absorbé par les écosystèmes et
océans de la planète. Ce processus pourrait souffrir du changement
climatique et l’incidence des émissions de carbone sur les concentrations
atmosphériques pourrait être plus grave à l’avenir. Un réchauffement
planétaire moyen de 4 ºC pourrait augmenter jusqu’à 70% le pourcentage
d’émissions de CO2 restant dans l’atmosphère. Plus la mise en place des
mécanismes de diminution du taux d’émissions est retardée, plus ils auront
de mal à stabiliser le taux de CO2 dans l’atmosphère.
Les schémas pathologiques ont évolué. Les cas de diarrhées, de maladies à
transmission vectorielle comme le paludisme et la Dengue, de malnutrition et
les incidences sanitaires des événements météorologiques comme les
inondations et la sécheresse, se multiplient à l’échelle mondiale.
Agriculture
Le changement climatique nuit directement à la productivité des semences et
à la production agroalimentaire. L’évolution des disparités régionales des
schémas climatiques pourrait élargir les écarts de production et de
consommation entre les pays développés et en développement. Les
évaluations actuelles se limitent à l’altération du climat moyen, mais les
phénomènes météorologiques extrêmes ou le recul des glaciers pourraient,
eux aussi, aggraver l’accélération de la chute de productivité.
Au-delà d’un échauffement moyen planétaire de 3°C et selon les prévisions, la
production agricole devrait diminuer pour toutes espèces céréalières
principales et pour toutes régions de production confondues. Pour certaines
espèces, la production pourrait diminuer de plus de 20% dans les régions de
faible latitude, régions les plus touchées. En conséquence, des dizaines de
millions de citoyens (soit une augmentation d’environ 10 à 20%) pourraient
souffrir de la famine. Cette hausse est surtout anticipée en Afrique
subsaharienne et dans certaines régions d’Asie du Sud et d’Amérique Centrale,
surtout pour ce qui concerne la malnutrition infantile. À l’horizon 2050,
l’augmentation du nombre d’enfants dénutris pourrait atteindre 24 millions.
Hausses de température
Le réchauffement planétaire moyen de 4ºC ne se manifestera pas
uniformément dans la mesure où les océans se réchauffent moins rapidement
que les terres ; les hautes latitudes, surtout l’Arctique, enregistreront des
hausses de température plus marquées. La température des jours les plus
chauds augmentera également et un grand nombre de régions à forte densité
de population constatera une évolution plus importante des températures
extrêmes. Cette évolution aura une incidence considérable sur la santé.
Les hausses de température auront une incidence sur la disponibilité de l’eau,
la productivité agricole, le risque d’incendie, la fonte des miroirs de glace et
le dégel du permagel. La perte de productivité dans des conditions plus
chaudes ou les frais consécutif à la nécessité de refroidir en permanence les
environnements de travail, auront aussi une incidence sur l’activité
commerciale.
La mortalité liée à la chaleur et d’autres incidences négatives sur la santé
augmenteront sans doute considérablement, même après la période
d’acclimatation, d’adaptation ou compte tenu d’une diminution du nombre
de décès liés au froid. C’est ainsi qu’en 2003 par exemple, la vague de chaleur
qui s’est abattue sur le continent européen aurait fait quelque 35 000 morts.
Disponibilité de l’eau
Un réchauffement moyen planétaire de 4 ºC se répercuterait significativement
sur le débit des fleuves et la disponibilité de l’eau.
Compte tenu de la hausse de population à l’horizon 2080 et sans parler de
changement climatique, un peu plus de trois milliards de personnes sur une
population mondiale de 7,5 milliards pourraient vivre dans des régions à
disponibilité d’eau par habitant limitée (soit moins de 1 000 m3 / personne /
an). En réduisant le ruissellement fluvial, le changement climatique pourrait
considérablement diminuer les ressources en eau d’environ un milliard de
personnes (fourchette entre 0,4 et 2 milliards), augmentant substantiellement
la pression exercée sur les mécanismes de gestion de l’approvisionnement en
eau. De plus, les communautés consommatrices d’eau provenant de la fonte
des glaciers devront faire face à la nouvelle menace consécutive à leur recul.
Élévation du niveau de la mer
L’élévation du niveau de la mer est une conséquence fatale du réchauffement
planétaire. Les zones côtières de faible altitude seront plus vulnérables aux
inondations et aux pertes de terrain. Ces régions étant souvent très peuplées,
dotées d’infrastructures importantes, de terres agricoles très rentables et
biodiverses, des incidences significatives sont à prévoir. Au début du 21ème
siècle et selon les estimations, 600 millions de personnes vivaient à moins de
10 mètres au-dessus du niveau de la mer actuel.
Les populations d’Asie du Sud et d’Asie de l’Est sont les plus nombreuses
dans les deltas de faible altitude, mais les petites îles sont aussi vulnérables à
l’élévation du niveau de la mer et aux ondes de tempête. Les inondations
d’eau de mer se traduiraient par la perte de terrains, de récoltes et de réserves
d’eau douce et menaceraient la stabilité et la sécurité dans ces régions.
Certains habitants n’auront d’autre choix que de migrer.
12 Quasi-disparition du permagel de surface en Sibérie septentrionale.
Diminution du permagel au Canada et en Alaska. Infrastructure
construite sur les bases du permagel menacée.
À raison de un tous les dix ans à l’heure actuelle, les événements de
sécheresse interviendront deux fois plus fréquemment dans l’ensemble
de l’Afrique du Sud, de l’Asie du Sud-Est et du Bassin méditerranéen.
13 Nous ne connaissons pas plus le degré de stabilité du miroir de glace de
l’ouest Antarctique que nous ne savons avec certitude si un
réchauffement de la planète de 4 ºC en provoquerait la détérioration
irréversible. En revanche la fonte de ce miroir de glace provoquerait une
hausse mondiale du niveau de la mer de 3,3 mètres.
La détérioration irréversible du miroir de glace du Groenland est
probable à 60%. Cette détérioration entraînerait, à très long terme,
une élévation planétaire du niveau de la mer de sept mètres.
14
17 La température des jours les plus chauds de l’année pourrait augmenter
de 10 à 12 ºC dans la partie Est de l’Amérique du Nord, touchant Toronto,
Chicago, Ottawa, New York et Washington DC.
18 En Europe, la température des jours les plus chauds de l’année pourrait
augmenter de 8 ºC par rapport aux températures actuelles.
Les cyclones tropicaux pourraient être à la fois plus intenses et plus
dévastateurs. Surtout dans les zones côtières, la hausse de population
mondiale et l’élévation du niveau de la mer se traduiraient par une
augmentation des dégâts liés aux cyclones et aux ouragans, la
multiplication des perturbations d’infrastructure et des pertes humaines
consécutives aux ondes de tempête. Les inondations provoquées par les
ondes de tempête constituent la première cause de décès consécutifs aux
grands cyclones.
16 La température des jours les plus chauds de l’année pourrait augmenter
de 6°C dans les régions très peuplées de l’Est de la Chine.
La moitié des glaciers de l’Himalaya aura sérieusement diminué d’ici à
2050, même en cas de réchauffement moyen de la planète inférieur à 4°C.
La fonte des glaciers contribue à 70% de l’apport en eau estivale du
Bassin de l’Indus.
En Chine, 23% de la population vit dans les régions occidentales, où la fonte
des glaciers constitue la principale source d’eau pendant la saison sèche.
10 Les écosystèmes marins risquent d’être fondamentalement touchés par
l’acidification des océans, qui aurait d’importantes retombées pour la
pêche. Il en découlerait des pertes considérables de revenu et d’emploi.
La disparition des habitats des récifs coralliens liée à l’acidification, pourrait
sérieusement toucher de nombreuses espèces commerciales de poisson
et avoir des conséquences désastreuses pour les communautés du littoral,
dont la survie dépend de la pêche de subsistance d’espèces coralliennes.
9Disparition totale des glaciers de nombreuses régions d’Amérique du Sud.
Au Pérou et plus précisément dans la Cordillera Blanca, jusqu’à 69%
de diminution du ruissellement due à une diminution de 75% de la
zone glaciaire.
111 15
8
6L’élévation du niveau de la mer associée à des ondes de tempête,
pourrait sérieusement menacer les personnes et les biens aux Pays-Bas
et dans le sud-est du Royaume-Uni.
7Le niveau de la mer pourrait monter de 80 cm d’ici la fin du siècle.
À plus long terme, un réchauffement de 4 ºC augmenterait
significativement les prévisions d’élévation du niveau de la mer.
L’élévation du niveau de la mer sera vraisemblablement plus importante
aux basses latitudes, touchant de manière démesurée les îles tropicales
et régions de faible altitude, comme le Bangladesh.
Pour la population de 2075, des élévations du niveau de la mer extrêmes
découlant d’une élévation moyenne de 53 cm, provoqueraient des
inondations pouvant toucher chaque année jusqu’à 150 millions de
personnes en plus. Trois quarts d’entre elles vivent en Asie. Jusqu’à 56
millions d’habitants subiraient des inondations le long du littoral de
l’Océan Indien, 25 millions le long du littoral d’Asie de l’Est et 33
millions sur la côte d’Asie du Sud-Est.
L’Afrique, les îles de la Caraïbe, les îles de l’Océan Indien et les petites îles
du Pacifique font également partie des régions vulnérables.
5 à 10 millions 10 à 20 millions
+˚C Évolution de la température par rapport au climat préindustriel
+˚F
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
2 4 5 7 9 11 13 14 16 18 20 22 23 25 27 29
Source: UN Statistics Division
Demographic Yearbook 2007
(Annuaire démographique)
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