SGA 7 Expos@ I Rgsum@ des premiers expos@s de A. Grothendieck r~dig~ par P. Deligne Sommaire O. Pr~liminaires ]. Dgmonstration 2. Cycles arithm~tique du th~or~me de monodromie ~vanescents 3. D~monstration 4. Crit~res g~om~trique de nullit~ du th~or~me de monodromie pour les faisceaux 5. Action de la monodromie de cycles ~vanescents sur les ~I 6. Appendice par P. Deligne : d~monstration th~or~me de r~duction stable arithm~tique du O. Pr~liminaires 0.0. Terminologie. (0.0.]) trait les points Rappelons : spectre g~n~riques rablement clos. (0.0.3) point g~om~trique hensglien d'image de V local ~ ) de nit un point k(~) : spectre de = dfn ~ S = Spec(V) dans : pour un anneau Pour un schema , k(x) : discrete. On note souvent n et s et fermgs d'un trait. strictement x.'~S suivantes d'un anneau de valuation (0.0.2) d'image les d~finitions S ~tant une clSture , on note souvent est une extension s de S ~ corps r~siduel s~pa- d'un tel anneau. (dans cet expose) S . Le corps r~siduel g~om~trique : local hensglien n s~parable un point de l'anneau alg~brique localis~ en : morphisme de k(x) g~om~trique de valuation s~parablement s . x : Spec(k) . Pour un trait g~n~rique V > S clSture close de k(s) (i.e. intggrale et d~fi- - (0.0.4) localis~ strict de (0.0.5) essentiellement de type fini sur hens~lien, X 2 - I en le point ggomgtrique resp. strictement local) x : SGA 4 Vlll 4.4. S : pour un S-schema local (resp. local : spectre d'un anneau local (resp. de l'hens~lis~ d'un anneau local, resp. localis~ strict) d'un schgma de type fini sur (0.0.6) F i (0.0.7) Un endomorphisme unipotent si ses valeurs propres sont des racines de l'unit~, M > I 0.|. > F(n) S . : twist ~ la Tate, T d'un espace vectoriel de dimension finie est quasii.e. s'il existe N ~ I , tels que (T N - I) M = 0 . Rappels sur la cohomologie ~-adique Soit X un schema de type fini sur un corps alg~briquement clos sant caract~ristique p et % un nombre premier premier g Les groupes de cohomologie ~-adique de X k d'expo- p . ont gt~ d~finis dans SGA 4 et SGA 5. a) Hi(x,z/% n) valeurs dans est le i time groupe de cohomologie du site gtale Xet de X Z/% n ; b) par dfifinition, Hi(x,z~) c) par dfifinition, H i (X,Q~) = Hi (X,Z~) @Z~ ~ Les groupes de eohomologie de m~me ~ partir des HI(X,Z/% n) = ~im HI(X,Z/~ n) ; %-adique ~ supports propres de X sont d~finis de SGA 4 XVII. C Dans chacun des cas suivants, des proprigtgs de finitude raisonnables on sait prouver que ces groupes en cohomologie ~ support propre (0.1.2) pour X propre sur (0.1.3) pour X lisse sur (0.1.4) lorsqu'on dispose de la rSsolution des singularit~s (0.1.5) pour ; k ; k (grace ~ a) et g la dualit~ de Poincar~ SGA 4 XVlII) k , de dimension 4 dim(X) i = 0, I . ont : (0.1.1) sch6mas de type fini sur H6(X) ; g la Hironoka pour les ; - Dans tous ces cas, les les H i ( x , ~ ) exactes O de dimension courtes scindfies ~Hi(X,Z~) @ Z/~ n De plus, Hi(x,z/~ n) R1f Z/~ n I sont finis, finie et (sauf peut-~tre int~gre S ggngrique et que X il existe un ouvert non vide soient localement constants les Hi(x,Z~) pour (0.1.5)) de type fini, on dispose de suites > TorI(Hi+I(x,z~),z/~n) du th~orgme de finitude tion d'un thgorgme de constructibilit~ (de type fini), - ~ Hi(x,z/~ n) la dgmonstration d'un schema nogthgrien 3 ~ O . fournit chaque fois une d~monstra: si k est le corps des fractions est la fibre g~n~rique Uc S tel que, sur de formation compatible de fl : XI •~ S U , les ~ tout changement de base. 0.2. Ne supposons plus k alg~briquement cela reviendrait i "ggomgtriques" H (X~) clos, et soit (ou sgparable, au m~me) de mologie (X~ scalaires de k g (0.1.5), lin~aire 0.3. En Rappels Q%-cohomologie, sur les traits , s , V , V , n , s k(s) et dans corps de k(~) le groupe de Galois Gal(k/k) lorsqu'on est dans l'un des cas (0.l.l) continues de Gal(k/k) Gal(~/~) (resp. (en fait sur) d~fini par Le quotient on renvoie g [4]. Soient comme en (0.0.I) Le groupe profini p-groupe. par extension des dans un groupe (0,0.1) Gal(s/s) ...). Par transport de structure, Gal(~/n) X les groupes de coho- . Pour les d~monstrations, de k . Nous consid~rerons de structure, on obtient ainsi des representations GL(n,~%) une clSture alg~brique est le schgma d~duit de k ). Par transport agit sur ces groupes. k I/P p agit sur k(s) un trait hensglienj l'exposant ) le groupe de Galois Gal(~/~) Gal(s/s) I (0.0.3). On note S Gal(k(~)/k(n)) , de noyau le groupe d'inertie admet un plus grand sous-groupe est le groupe d'inertie modern. I/P --~J lim n (resp. , d'o~ une application de est une extension non ramifige maximale I caract~ristique P I . Le sousde k(~) qui soit un pro- On a canoniquement ~ (k(~)) = dfn Z(1) (k(s)) n - Si ~ est l'application canonique de 4 - I/P I dans ~ (k) , et que n de u est un ~l~ment n V de valuation I/n , on a pour o ~ I O(u) ~ ~n(U).U (mod. ~l~ments de valuation > I/n), En r~sum~, on a : (0.3.1) Gal(~/q) ~ I ~ Gal(~/n)/I P , ---~GaI(7/s) , ^ ~/P "~ P Z(1)(k(~)) , : pro-p-groupe et l'action (par automorphismes ( {e} si p = I ) intgrieurs dans , Gal(]/n)) de GaI(~/D)/I sur I/P ^ s'identifie ~ l'action naturelle de 0.4. Soit plus g~n~ralement dans S et p' S Gal(s/s) strictement l'exposant caract~ristique point g~om~trique g~n~rique de s , qui s'en d~duit. D'apr~s S et s ~I(S-D,~) ~ I ~ Z(1)(k(s)) local r~gulier, D un diviseur rggulier du point g~n~rique de le point ggom~trique le lemme d'Abhyankar, admet un d~vissage analogue ~ (0.3.1) (0.4.]) sur D . Soient ~ un localis~ au point fermg le groupe fondamental ~I(S-D,~) : P ~I(S-D,~)/I----GaI(7/s) ^ = i/v P Z(1)(k(~)) : sans quotient d'ordre premier ~ L'action par automorphismes int~rieurs de KI(S-D,~)/I p' sur I/P s'identifie ^ l'action naturelle de 0.5. Gal(s/s) sur Z(1)(k(s)) La d~singularisation de N~ron La m~thode de d~singularisation de N~ron fournit le r~sultat suivant Lemme 0.5.1. Soit S > S un morphisme de traits hens~liens, avec : S = Spec(V) O S = Spec(V o) O sante de Alors, et ~ une uniformisante de - - est limite inductive de k(s)/k(s o) B. i sur V O et k(n)/k(no) V -algfibres hensfiliennes 0 de type fini . On suppose que K est une uniformi- O V , et que les extensions V V sont s~parables. lisses et essentiellement , - Pour construire les V -alg~bres 5 - I voulues, on prend V O type fini, et on d~singularise Soit (0.5.2) Si (0.5.1) pour S = Spec(V) S l'extension avec B CV B de Spec(B) ~ la N~ron (~I] § 4). un trait hens~lien. est d'~gale caractgristique, So = F p ~ ] ( ~ ) n/n C o . L'extension l'est car ~ d'uniformisante s/so ~ est s~parable , gtant une uniformisante, , on peut appliquer car Ep est parfait, n'est pas une puissance o p leme (si p # 1 )donc fait partie d'une p-base. speetres de Ep[~](~)-alg~bre~_ hens~liennes (0.5.3) Si d'inggale V S est complet, est une extension Cohen) d'Eisenstein On trouve que lisses essentiellement caract~ristique, de l'anneau S est limite de de type fini. g corps rgsiduel des vecteurs de Witt parfait k , ( = anneau de W(k) n-I V ~ W(k) E~.~ /( n + ai ~) 0 Si on perturbe a. un peu les , on trouve une extension isomorphe. On peut donc suppo- L ser les a.. dans W(k') , avec k' de type fini sur F i faite de k' dans • Soit = W(k ) E~]/(~ n + o la cl$ture par- o s'applique O ~ n-I ~ a. l ) i O V/V , et le corps r@siduel de O radicielle k k et V Le lemme 0.5.1 p V est une extension o d'un corps de type fini sur F P I. D@monstration arithm@tique Le lecteur du th@orgme trouvera dans de monodromie [5], Appendice, une d@monstration du r@sultat suivant de A. Grothendieck. Proposition 1.1. Soient sant caract~ristique dans GL(n,Q%) (~) d'ordre Aucune p S de . On suppose extension une puissance de un trait hens~lien, k(s) remplie finie de % . et p un nombre premier une representation la condition k(s) % suivante ne contient continue premier de ~ l'expo- Gal(~/~) : toutes les racines de l'unit~ - Alors, p(o) il existe un sous-groupe soit unipotent pour La condition le corps premier de suivant de monodromie type fini sur n et d'un quelconque Variante et ouvert ~igment 11 v~rifige aussit3t I tel que pour k(s) de type fini sur de 1.1. Avec les notations prgc~dentes, un espace de cohomologie de d u groupe d'inertie sur un tel corps). (1.1.1) ~ (1.1.5). Les r~sultats l'hypothgse I 11 r~sulte 1.2. H -- l'un des types - (~%) est automatiquement (ou radiciel Le thgor~me Th~or~me o E 6 I sur de passage de X un sohgma de X-q , g coefficients Si la condition H soit (~%) est v~rifige, dans ~ , l'action est quasi-unipotente. g la limite O,5 permettent de se d~barasser de (±~). 1.3, La condition Soit H' 0 (X%) dans un espace de Ho = H'/torsiOn.o 1.2 est superflue. Z%-cohomologie On a par hypoth~se de X- qui donne naissance r] H = H ° @Z Q~ , et l'action de ~ H se Gal(~/q) dgduit de P : Gal(~/n) Soit I%, le plus grand sous-groupe un groupe de Lie ~-adique premier ~ Proc~dons (SGA 4 XVI 6.6) fini dans g une extension et I/P p(l') on peut supposer parfait quons S (EGA OiI I Posons (0.5.1). g % de I . Son image dans est GL(H ) o ~ ,donc est finie. de trait S' > S • Ceci ne change pas fini dans 0(I) , car II suffit donc de prouver I'/P' H o est d'indice le thgor~me sur S' : que a) Gal(~/~) b) s i premier est d'indice et ce qui prgc~de. ....GL(Ho) agit trivialement sur H /~H o o est d'infigale c a r a c t ~ r i s t i q u e , S est complet g corps r~siduel 10.3.1). S = Spec(V) , d~finissons V o comme en (0.5.2) On a V = li~ B i et (0.5.3) et appli- - avec S. = Spec(B.) 1 1 d'fiquation tordu essentiellement ~ = 0 . Pour ~i sur i S. - D. I i 7 I lisse de type fini sur assez grand, (d'apr~s - H° provient V d'un la "construetibilit~ 0 . Soit D . C _ S. i I Z -faisceau gfinfirique" (0.I)) constant et ~i/~i est constant. Les d~vissages (0.3.1) et (0.4.1) donnent lieu g des diagrammes con~nutatifs : A Gal(~/~) ~ 1 (1.3.1) et la representation o , triviale P. i sur H ~ 1.4. d e Gal(-D/n) de o H /~H o o Reprenons dans est fini. Alors, 2. Cycles P I.i ~ I/P de groupe Ker(GL(H) Z(1) la variante que ~l(Si-Di,~) ~ GL(H/~H)) de 0.4 et soit . On suppose I ~.s se d~duit d'une action de les notations l'action Z(1) !I l./e. i i et on applique Gal(n,~%) ~'~ I P.i Gal(~/~) , Le agit donc trivialement, Variante ~ I I EI(Si-Di,~) H I k(s) est suivante 0 de un pro-~-groupe i.I. une representation v~rifie (~%) sur et que continue p(P) est quasi-unipotente. ~vanescents 2.1. Soit S un trait strictement hypoth~se, on a ici formalisme des cycles ~vanescents cohomologies de X s = ~ . Soit et de s g partir d'informations Un r~sultat selon lequel pour Dans f : X et reprenons ~ f propre la thgorie (sur et lisse X dans s la relation du groupe d'inertie si le disque et X- de 0.3. Par un schema de type fini sur X ) sur le morphisme transcendante, X les notations est un outil pour ~tudier X- , et l'action ~ locales S clef de ce type est le th~orgme d'un espace analytique comme suit local, S . Le entre sur celle de les X- , f . de sp~cialisation SGA 4 XVI 2.2, ont mSme cohomologie. f : X > D D , les cycles est un morphisme ~vanescents propre apparaissent : a) Quitte que au-dessus ~ rapetisser du disque ~point~ D , on peut supposer D~ (th~or~me que d'isotopie X est un fibrg topologi- de Thom). Les fibres ; - 8 - X t ( t ~ D~ ) sont en particulier toutes b) II n'est pas d~raisonnable I isomorphes. de se representer la fibre spgciale X comme S dgduite de "la" fibre : X t .... ~ Xs rence entre ggnfirale . La m~thode X t par des cycles les cohomologies de X contraction de p o l y g d r e s 6vanescents consiste et s X ~ l'aide t dans X t : on a u r a i t alors ~ 6tudier de la suite spectrale la diffede Leray de La th~orie g6om~trique expliqu6e transcendante ; il faut remplacer g6n6rique S . Inversement, de g6om6trique, Xt ou X- en rempla£ant par X xD on perd parfois 2.2. le point g6n6ral on peut calquer t ~ ou n , ~ est tr&s proche de cette thgorie tED par la th6orie par le revStement . Ce faisant, q , le point g6om&trique transcendance universel on se d~barasse sur la th6orie ~ de nombreux de E et D ~ , et q , mais de l'information. Fixons un anneau de torsion A = z/~nz ci-dessous premier & A dans p ). Soient p les morphismes i X lequel soit inversible (par exemple : ) X < X- n S f~ s Les faisceaux de cycles ~ S~ 6vanescents (2.2.1) Si f i est propre, i~ et la suite spectrale spectrale Xs sont les = i • R i ]~ A : HP(x,R q ]~ A) de Leray pour ] HP(Xs,~q) Lorsque sur n on a (SGA 4 XII 5.5) (2.2.2) (2.2.3) ~i n ~ ~ de propret6. voit d6j~ sur le cas trivial X = @ • S j± A) se r~crit rien ne se passe ~ l'infini, sans hypoth~se t,J , HP(Xs,i~Rq HP+q(X~,A) on peut parfois obtenir Qu'il faille quelque hypoth~se cette suite ~ l'infini se - 9 - On tire aussitSt des d@finitions Proposition 2.3. X(~) Soient x X(~) X sur Lg oO f Le groupe = XS la fibre g~om@trique g@n@rique de Hi ( X ( ~ ) ~ , ) A = ~i = 0 p0ur i > 0 et 4° = A [@gal par hypoth~se au groupe d'inertie) Gal(~/n) i dans Soient agit par trans- , et La suite spectrale 2.2.3 est Variante 2.6. S X(R)~ On a est lisse, port de structure sur les X et X s (par exemple un point ferm@) SGA 4 XV 2.1. C'est Scholie 2.5. e__n_n R S . @i Corollaire 2.4. : un point g@om@trique de l'henselis@ strict de la projection de I S = Spec(V) et Gal(~/n)-@quivariante. X = X ×S ~ " X~ est le compl@ment de X . Posons i i+I , =H x (~ ,A) S (faisceaux de cohomologie ~ support). On a une suite exacte de faisceaux 0 > 4 -1 i i > 0 , des isomorphismes et, pour > >A o > > i 4° . Pour ....> 0 f 4i lisse, les sont nuls. Posons i i (~ ~gl = HX , A) (analogue global des ~i ). On dispose d'une S suite spectrale (2.6.1) HP(Xs,~q ) - --~ ~gl q et d'une suite exacte longue de cohomologie qui, pour (2 .6.2) . . Variante 2.7. On pose Soit K t gl l'extension mod@r@ment ramifi@e maximale de X t = X x S Spec(Kt) des variantes mod@r@es propre, se r@crit ~ H i (x~ , A ) > HI(Xs , A ) . f . Soit ("tame") ~t des la projection de ~i en posant Xt dans ~. . . . K dans K . X . On d@finit 10- - i Utilisant que P = Ri v I A est un pro-p-groupe, p avec inversible dans fi , on trouve que (2.7.1) H~(Xt,A) (2.7.2) ~i ~t Pour aux f = H~(X~,A) P ~iP propre, la suite spectrale de Leray de P-invariants (2.7.3) 3. = ~t se d~duit de 2.2.3 par passage : H P ( X s , ~ ) -- ~ = HP+q(xt,A) HP+q(X~,A) P . D~monstration g~om~trique du th~orgme de monodromie Soit fi comme en 2.2. Conjecture 3.1 (puret~). r~gulier et D Soient A un anneau excellent strictement local (0.2) un diviseur rggulier de U = Spec(A) - D = Spec(A[I/X] ). Spec(A) Hq(U,A) A = pour q = 0 A(-l) 0 pour q = | (notation (0. 0.6)) pour q m l Voici des cas o~ £ette conjecture est connue (SGA 4 XIX) pour t~ristique dim(A) p x . Soit On a I (3.1.I) d~fini par un param~tre q = 0 ou | , pour A de caract~ristique 0 , pour : A d'~gale earac- lorsqu'on dispose de la r~solution des singularit~s en dimension et en caract~ristique de puret~ relatif p , ou pour (Spec(A),D) un couple lisse (th~or~me SGA 4 XVI 3.7). Lorsqu'on dispose de la puret~, et que D = [ D. est un diviseur ~ croi- i sements normaux dans m~tre, Spec A la cohomologie de , d~fini par une partie d'un syst~me r~gulier de para- U = Spec(A) - D 10 est donnge par 11 H°(U,A) = A HI(U,A) = A(-I) B (3. I .2) Hq(u,A) Ces formules D ~B x D k sont identiques ~ celles = q HI(U,A) qui, sur Soit Soit f : X X S un trait strictement ~ S un morphisme est lisse et que supposera que ce diviseur X local. est (globalement, r~guliers se r~cup~rer par localisation). Notons Soient x (par exemple en degrgs 0 x et un point de ferm~, la cohomologie de On suppose que g croisements X est r~gulier, localement : X = s un point g@omfitrique de et X . On pour la topo- (le cas g@n~ral peut leurs multiplicit@s C = {i]x ~ Di} (0.0.3). normaux dans Z D.i : (Xs)re d = iEB Xs , x (0.0.1) K X Z m.D. i~B l £ localis@ le complexe en concentr~ -I (utilise sont les suivants d > la puret~). Z : d((nj)) Les sroupes = E m. n. j J J de cycles ~vanescents i @tx mod~rgs : (i) On a un isomorphisme ~t~ ~ ~ ot ~ (ii) les notations et non seulement m. l x = x ) , K : %C 3.3. On garde est un diviseur s somme de diviseurs Thgorgme ¢ , donnent de type fini. logie ~tale) x (donnfi par le cup-produit) . 3.2. que I - Canonique --~'JA ( H I ( K ) ~ est une de A-alg~bres A(_l))~ A A-alg~bre graduges ~otE A E , pour E un e n s e m b l e s u r l e q u e l l e ^ groupe d'inertie ~ ments mod@r~ I = I/P = ~(1)(k(s)) t le plus grand d i v i s e u r premier ~ p de agit transitivement, ~ la m~thode a) Soient complgment X n d'un diviseur Xtx~[(t!/n)] k ) J proque de X(~) U l'application dans (pour X d'~l~- H (K) - - Voici de nombre 0 de d@monstration. le localis@ ~ croisements strict de X normaux), t. J en x , U = X(~) une @quation - X(~)s locale de (le D. , J (n,p) = l ; c'est un schema . D'apr~s "image r~eiproque" 3.1.2, de on a Hq(Un,A) 11 r~gulier) et U l'image rgcin q Hq(Un,A) =/~(A(-l) C) ; pour m = x d dans Hq(Um,A) est la multiplication -12- par dq . Posant ~ = ~ U (n,p)= | n I , on a donc H°(~,A)= A q ~ H (u,A) = li~ Hq(Un,A) (3.3.1) = 0 pour q # 0 n % b) U est un p r o r e v S t e m e n t de U de g r o u p e i~(t)(k(s)) C . Par dffinition, ^ on a ~t x = H ~ ( U t ,A) ; U est un prorev~tement chacune des composantes connexes par le groupe d'inertie mod6r@. on tire alors les formules En termes K(Z(1)(k(s))C,I) morphisme 6 Corollaire de -- q des on peut dire que U dans le la purer6). multiplicit6s et du nombre maximum le groupe d'inertie U aussitSt ristique 0 , ou pour Th@or~me 3.5. k(n) I t =I/P C f propre. Soit D.j Soit q ~ O , et passant d'un ~ , ce . N q' ~ le plus petit la borne inf@rieure pa__r,un m~me point. Pour T dans , on a de puret6 requis sur Hq(x~ ,A )P 2.7 de 2.5. sont disponibles essentiellement pour les H l , en caract6- de type fini sur un corps. une courbe projective par automorphismes cohomologique > Z(])(k(s)) de 3.3 et de la variante d'un anneau de valuation HI(C~,~) pour Soit S K(Z(1)(k(s)),l) m. (jEB% j de diviseurs mod6r6 Les r6sultats est la fibre d'un morphisme Supposons (T N - I) q' = O R6sulte U- d = E m. n. : Z(1)(k(s)) C 3 J (utilise de , et celles-ci sont permut6es transitivement ~t De (3.3.]) et de la suite spectrale d'Hochschild-Se~re, cohomologique 3.4. HI(K) @ Z(1)(k(s)) 3.3. imag6s, induisant commun multiple de de groupe discrete et lisse sur le corps des fractions V . Le groupe d'inertie quasi-unipotents d'6chelon I ~agit sur 2 : il existe N tel que, T ~ I , on air (T N - I) 2 = O On se ramgne h supposer un sous-groupe ouvert Il de I V sur HI(c~,Q%) strictement tel que 12 local. (T - I) 2 = 0 L'assertion sur H I est qu'il existe pour T ~ Il - Ii nous est loisible cer par son n o r m a l i s ~ V dans un groupe que P agit de C sur le t h g o r ~ m e Soit CI ~ dans un m o d u l e o cette d'une V un m o d g l e cf. excellent r~gulier g croisements Soit jacobienne, quasi-unipotente Remarque 2 pour 3.7. de 3.8. X de I pour (ou 3.6) lorsqu'on de supposer de n u l l i t ~ Soient S S . Posons Si X' n V : invoquer par ~ c l a t e m e n t s , 3.3, k(n) de I de fibre , bas~e ici 1.6). spgciale o ~ C I ' ~t ' n , e t 3.5 en r ~ s u l t e . Puisque sur o SGA 4 XVI 3.4 s ' a p p l i q u e n t i n d ~ p e n d a n t de A H i (A ,Q~) est quotient ou T£(A) est en fait q u a s i - u n i p o t e n t e est dispose qui sera d o n n g e d a n s de la p u r e t ~ que pour l'exposant X propre du th~or~me l'expos~ et de la r g s o l u t i o n 0 ) la m ~ t h o d e pour d'gchelon • ab~liennes strictement pr~cgdente et lisse sur ~ de IX § 3 . des s i n g u - d~montre de n i l p o t e n e e . Hq(X~ , Z~) le thgor~me Ainsi, en ~gale et de cycles local et ( r e I1 C T dans un sch~matique > S f : X et les autres ~ 13 i de X I ) ~vaneseents un s c h e m a de type fini . est l ' a d h ~ r e n c e = A sur les f a i s c e a u x n = dim(XT]) -I de C ; on p o u r r a i t est g la base de la d ~ m o n s t r a t i o n I) q+l = 0 pour un trait - X' , ~ s Co § 2, p. 87 de I , on a (T- 4. C r i t ~ r e s N sur des b o r n e s 0 , on trouve ouvert de H I (X~,Q) en c a r a c t ~ r i s t i q u e et fournit [~ dans ab~lienne sur sur les v a r i ~ t ~ s sous-groupe s P 2. stable (par exemple X (rempla- du p r o - p - g r o u p e (pour l ' e x i s t e n c e au c o m p l ~ t ~ que l ' a c t i o n 3.5 caract~ristique a) Sur avec Le th~or~me de m o n o d r o m i e , 4.1. l'image finie on peut en p a r t i c u l i e r V Les a r g u m e n t s de type fini II est clair que larit~s ~ une e x t e n s i o n Puisque sur C , dgduit encore d'~chelon C en p a s s a n t une v a r i ~ t g on trouve L'action de la d i s c u s s i o n normaux. A tout schgma r~duction k(~) est finie, GL(n,Q£) H I ( c ~ , ~ / ~ n ) p = H I ( c ~ , ~ / ~ n) et de extension). minimal d'Abhyankar, Remarque 3 . 6 . sur les s c a l a i r e s Lie £ - a d i q u e au cas un d i v i s e u r I trivialement. Soit se r a m e n e r d'~tendre 13- dans sont nuls ; X,ona: -14- b) sur X' , les i et @i relatifs g I X/S ou ~ X'/S coincident, et #-I = 0 . S Puisque X est plat sur Thgorgme X' est plat sur S , ceci permet souvent de se remener au cas o~ S . 4.2. (i) On a ~i = 0 pour i > n . (ii) Plus pr~cis~ment, pour x un point de X dont l'adh~rence soit de S dimension k ( k = deg tr(k(x)/k(s)) ) et pour x un point g~om~trique localis~ en x , on a ~i_ = 0 pour i > n-k , i.e. X d(# i) $ n-i ~i i _ = H (X(])~ On a (notation , A) , et de SGA 4 XIV 2.1). X(~)~ est limite projective de schemas X affines de dimension Lefschetz affine ~ g~n~rique ~ de f dans X Si (i) pour est f et plat (i) ~ s u l t e que X est plat sur > ~ Sk g : X d'un corps, et strict de i Q = H (X(x)~-F,A) , d' k A S = 0 en de (4.1) et qu'il g(x) soit le point x . On a est un p-groupe pour i > n-k Q . . o3 le th~or~me. est propre et plat et que la dimension d , le morphisme S tel que Gal (~ _--r/s ,~) i H (X(x)~-r,A) g , on a donc du th~or~me ~ la limite. le trait localis~ i H (X(x)~,A) c) On a -- S' est le spectre b) D'apr~s 4.3. quasi-fini . Soit a) S i Corollaire . L'assertion (ii), on peut supposer S-morphisme de k(~) (SGA 4 XIV 3.2) par passage Pour prouver existe un n sur de spgcialisation du lieu de non lissit~ HI(Xs ) • > HI(X~) S un isomorphisme 4.4, pour Pour prouver, s'appuyera Lefschetz i > n+d+l et un ~pimorphisme dans certains cas, que les sur la th~orie de la dualitg locaux de SGA 2 XIV). (ou en ~gale caractgristique la Hironaka locale i pour i = n+d+l pour i (directement Cet outil n'est disponible p lorsqu'on dans les dimensions dispose consid~r~es). 14 petit . sont nuls, on ou via des thgor~mes qu'en caractgristique de la r~solution de 0 des singularit~s - Th~orgme phisme 4.5. Supposons S de type fini et x 15- I de c a r a c t E r i s t i q u e un point fermE de 0 . Soient X • S f : X . On suppose un mor- que S x , X (a) x est un point de n o n lissitg (b) X e s t de p r o f o n d e u r s'identifie dimension N i ~x Alors Soit sEomEtrique ~ un s o u s - s c h E m a relative en = X 0 dEfini x , avec pour sa fibre relative par n 4 N-k i < n le localisE isolE dans k ~ n en Equations dans un s c h e m a S' de S lisse de . strict de X en x et V = X - {x} . Pour S , soient dans (1) Si i n de m ~ m e , soient = 0 sur X (X) = X x V' = V ×S S' X'x = Xx ×S S' et x x (i.e. S S V = V × ' S S . Pour S le On a " en toute g E n E r i s a t i o n x de darts X ) S X S pour i ~ m tout X fini sur normalisg de . X trait x : au v o i s i n a g e , alors Hi-l(Xx) ~i(~) = ~i(~]) = +i H ~ ~ pour i ,< m . {x} Les ~ i sont en effet des faisceaux de c o h o m o l o g i e ~ support dans V de S ; sous les h y p o t h e s e s de 4.5, (2) L ' h y p o t h g s e XIV 5.6, elle i m p l i q u e (b) de 4.5 est stable en notant D'aprgs Corollaire section 4.6. = que H i-I {x} ~i(~) 4.2. et 4.5, Pour complgte pour S (X') x = par c h a n g e m e n t 0 est limite pour inductive i < n des 4.7. Pour fournit on a Sous A' en effet, de d i m e n s i o n i ~x = 0 SGA 2 A-alg~bre les ; de c a r a c t E r i s t i q u e relative pour les h y p o t h e s e s une pour D'apr~s ~i(v') n et i # n de 4.6, finie, g 15 X/S une inter- S . n #x est un un general i ~A ' r e l a t i f s 0 , un point de non lissitE x ~ X - - Corollaire de base. on a un trait h e n s g l i e n relative isolE darts sa fibre, (SGA 4 XV 2.|). m = que ~i(v') on eonclut (a) est d ' a p p l i c a t i o n A' , A-module n o n sense plat. (SGA 4 XVII 5.2.11) 16- - n i ~A' et on applique 4,6 ~ Variante Dans de 4.8. f . On peut A' = suppr~mons par r~currence d'appliquer 4.5 (A',~) la condition (a) et soit Z le lieu de non conclure i ~x On proc~de Tor . 4.5, encore I = 0 descendante (I) avec pour i < n dim Z s sur dim . L'hypoth~se m = n - dim Z {x} , et on achgve de r~currence la d ~ m o n s t r a t i o n permet comme pr~c~- S demment. 4.9. Ii est possible mations sur les fibres le r~sultat est Proposition 4.10. d(y) d'obtenir g~om~triques toutefois Sous (a) x (b) Pour un crit~re d'une unit~ est un point = 0 (c) pour y Gardons D'apr~s de i= ~x (X) > X S 0 pour n Comme le eas des intersections eompl~tes, de 4.5, isol~ dans , d'adh~rence x , on a i < n-I les notations de 4.5 de Lefschetz local H i (V') ~ 4.11. des infor- prof supposons que sa fibre. dens ety(X~)_ X- de dimension >, n - d(g) , i.e. , Hi(v ') par X- seulement i ,< n - d(g) le th~or~me et on conclut g~n~reles de utilisant bon que 4.5. de n o n l i s s i t ~ tout point prof et Alors, f .Dans moins les hypothgses , qui soit une g~ngrisation H~ .(X_) lY# D de de nullit~ (c) que en 4.8, Hi(v) on peut . ; on peut (SGA 2 XIV), 4.5 (I) avec l'hypoth~se ( i < n-I ) > H i (Vs) ( i = n-I ) pour de 4.10 une variante 16 i ~ n-I m = ~ (b) fournit % > Hi(Vs ) = lim> Hi(V ') = O donner appliquer , d'oO 4.10. ne supposant pas (a). . -]7 5. Action de la monodromie sur les - I ~] Dans cet § ( = expos~ de Grothendieck thEor~me de r~duction une d~monstration analogue x l Soient ... x directe est stable [~ E~ ont donne du thEor~me 3.6). Nous utiliserons aussi Rim). clos, C une courbe projective C . On dit que fermgs de sur k et X = (C ; Xl,.. , x n) si (a) C est rgduite gentes distinctes et ses seules singularit~s sont des points doubles ~ tan- ; (b) les x. l (c) si C1 sont distincts, et des points est une composanteirrEductible des points de la normalis~e d'un des qu'on peut aussi d~duire (expos~ Vl de fini de points nous ferons usage du Artin et Winters (IX § 3, utilisant un corps algEbriquement un ensemble n ab~liennes Schlessinger k pour les courbes. de ce thEorgme, pour les variEt~s la th~orie de 5.1. semi-stable du 19/II/1968), x i , alors, si C' ' CI de 1 C au-dessus I est de genre 0 lisses de de C ; C , et que E d'un point singulier (resp• I) E est l'ensemble de a au moins Cl ou 3 (resp l) ElEments. La condition (c') X (c") Si ~' = ~(E x.) (c) Equivaut g chacune n'a pas d'automorphismes m est le faisceau des suivantes infinitEsimaux inversible : non triviaux. dualisant, le faisceau inversible est ample. Z Un S S-schEma si ses fibres n = 0 viale gEomEtriques est considErS. x I, • .., x n C , muni de sections sont des courbes L'extension des r~sultats stables. est une courbe Dans stable sur [3] §§ 1,2, seul le cas de loc. cit. au cas g~n~ral est tri- : (I) Pour ample pour n ~ 3 stable, (cf. [3] 1.2). (2) Le schema gulier au-dessus HI(c,w, X/k formel d'un diviseur M On) = 0 des modules ~ croisements 17 de pour X n ~ 2 est lisse, normaux de M . et et ~,0n est trgs C reste sin- -18- (3) Pour sur S X et (isomorphismes (4) Pour Y stables compatibles X/k I sur S , Isoms(X,Y) est fini et non ramifi~ aux points marquis). stable, AUtk(X) ..... > Aut k Pic°(C) est injectif. On a enfin Proposition 5.].I. d'un trait S , avec et une courbe Soit stable X' 8S, ~' = X 8 n' N q' sur v6rifie S' lisses de lisse. X' sur le normalis~ santes S' de S finie s~parable dans q telle q' q de n que • du th6or~me (a). On 6clare pour que rationelles stable sur ......... le point ggn~rique Ii existe une extension de r6duction tel que la fibre sp6ciale C" ..., Xn ) C Cela r6sulte prendre Xn = (C n ; xl, semi-stable g~om6trique ensuite, On contracte lisses de self intersection qui permet de du module minimal de faGon it6r6e (b) soit v6rifi~e. habituel C" de C , s'il le faut, des points alors les cha~nes deux ne contenant aucun de compo- x. de la fi- I bre sp6ciale et on obtient C' On peut v6rifier de C a r6duction n 5.2. Soit Xq (cf. [3], preuve de 2.3 p. 88), eomme dans stable. loc. cit. que L'hypoth~se de l ~ s i t 6 un schema g~omgtriquement tions d'un trait strictement local C' sur existe d~s que la jacobienne C est par ailleurs superflue~ connexe de type fini sur le corps des frac- S . Pour ~ un point g~om~trique de Xq on a une suite exacte (5.2.1) 0 --zI(X~,~) d'o8 un homomorphisme ~I(X~) . Passant -de > ~I(X,¢) Gal(~/n) dans au plus grand quotient > Gal(~/n) > 0 , le groupe des automorphismes premier ~ p ~] -(P) ext6rieurs (x~) de ~1(X~) de on trouve (5.2.2) Gal(~/n) Supposons trique ment, ~ ~ n que X > X X n ait > Aut ext un point rationnel -- n (~I p) (X~)) x , et . Pour ~ = x , la suite exacte d'o~ 18 . soit (5.2.2) x le point splitte gfiomfi- canonique- - 19- (5..2 3) Ix] : Th~or~me 5.3. 5.3.1. Gal(~/~) L'image de Soient nexes de X' > Aut (~](X-,x))~ P R~duction au cas o3 par 5.2.2 X passer ~ une extension X'q et triquement normaux et int~gres, connexes, P k(Yj) ~ X~in , choisissons par X p K(|P)(x;~,x i) X~- ) X.- Pour supposer remplace d'un X- lisse p P agit. d'indiee X- normal et P' X" sont 3n et Prk(Y j) ~ x.l : c'est le chemin "premier g de P p " invariant £kij finis d'ordre pre- agit trivialement sur (i.e. de ce que @tales) que U un ouvert, ~l(U) s'envoie sur K](X~) lisse et affine. Coupant par les sections h y p e r p l a n e s et appliquant P' agit strict Bertini, de S g~nfiriques ( c e c i au p o i n t gfinfirique de l a f i b r e on se ramgne ~ s u p p o s e r que le nombre. X X n spgciale est lisse, Xn = C fini de points rationnels Appliquant - finie de est le complfiment dans une courbe projective xiJ(dont (5.].I), X = (C ; x! .... , Xn) {x I ''''' x n } . On applique alors le r~sultat suivant 19 et il nous est l ~ s i b l e le th~or~me de r~duction semi-stable on se ram~ne g supposer qu'il existe une courbe stable telle que ; on peut donc connexe et de dimension un. Quitte g passer ~ une extension d'un ensemble d'augmenter S de est lim d'ensembles fini sont g~om~- k = | ou 2 ~kij , il r@sulte des formules de Van Kampen , on peut supposer que Xn . Pour . On peut prendre g X! X"n " Quitte x. , et que les l est de descente effective pour les rev~tements sgomgtriquement k(~) yj -~kij > K(P)) le pro-p-groupe n S par l e l o c a l i s g ~kS) connexes de con- sur ~:I p ) ( X ~ , x ) trivialement 5.3.2. les composantes une classe de chemins D~s lors, si un sous-groupe les la famille des composantes avec un point rationnel (le m~me modulo Ker(~ sur lesquels )i Kl (X'-'x')l~, l . Soit est finie. normal et int~gre. k(n), on peut supposer que les P : l'ensemble des chemins premiers mier ~ (X~ avec un point rationnel un gl~ment d'un torseur sous correspondant (ou 5.2.3, cela revient au m~me) (X"jn )~j finie de g~om@triquement > Aut i|'~(P)(x~,x)) est g~om@triquement le normalisg de X'q , X"n = X'~ ×X I sur - ThEor~me propre 5.4. Soient et plat, des points sections ordinaires disjointes X = X - Y . Soit de et premiere g U . Alors f : X > S un morphisme de un sous-schEma l'ouvert S X , reunion d'un nombre de lissitE. au-dessus l'image de de duquel ~I(U,~) dans Soit x X fini de un point rationnel est lisse, Aut(~IP)(x~, et x~)) ~ de un point est ab~lienne p . On prendra parce que les Y dans l'ouvert local, une courbe dont les seuls points de non lissitE sont et contenues U I un schema strictement de fibre spEciale doubles gEom~trique S 20- -(P) ~I garde qu'on ne peut faire agir vgrifient On se ram~ne au cas formel de modules anneau de series de spEcialisation. S puis au cas universel o~ munie de ses sections. S complet, sur un anneau de Cohen est le complement d'un diviseur ce cas universel, d'apr~s -(P)(x~,x~) ~I sur le th~or~me pour la fibre spEciale, formelles ~l(U,~) g croisements le lemme : est un schema est alors un S = Spec(W[[t I ... tn] ] ) normaux d'Equation d'Abhyankar, S que KI(U,~) et U t 1 ... tm = 0 . D a n s est abElien et premier p , d'oO le thEorgme. Remarque 5.5. quelconque On peut d~montrer un rEsultat analogue en considfirant une section plane gEn~rique ~ 5.4 en dimension relative de dimension un et en appliquant Bertini. 6. Appendice : demonstration arithmEtique du thEor~me de reduction stable (par P. Deligne) Soient d # 0 . Pour lienne sur de ~S's' un trait et S' k(n') de NEron de S A , ~ S . Le thEor~me une variEtE un morphisme d~duite de sur A S' , A MS,s, local de traits, par extension sur k(n) , de dimension on note A , n la vari~tE abElienne des scalaires. o sa f i b r e spEciale et &S's' de r~duction stable est le suivant. 20 Soient MS, la composante abE- le module neutre 21 - a r~duction - Th~or~me 6.1. Pour S' convenable, A , n sion d'une vari~tg ab~lienne par un tore. II r~sulte assez facilement soit une extension siduel de k(s) S s~parable I finie de k(~) . Supposons naturelle. o~ le groupe d'inertie grand pro-£-groupe g~n~rateur de Lemme 6.2. tel que k(n') (le m~me argument marcherait pour sur un tel corps). le module de Tare, representation S' est exten- tout d'abord que le corps r~- Soient £ un nombre premier premier ~ l'exposant T£(A) i.e. sA~,s, de 6.1. qu'on peut prendre est de type fini sur le corps premier radieiel stable, V£(A) = T£(A) 8 Q£ P : Gal(~/~) I agit de fa~on unipotente et Z£(1) r (0.3). Soient r~siduel ~ GL(T£(A)) Une extension des scalaires pr~liminaire quotient Z£(1) et caract~ristique p , la nous ram~ne au cas (|.2) donc ~ travers son plus T l'image dans le plus grand entier > 0 tel que GL(T£(A)) d'un (T-I) r # 0 . On a : L'application o E I , v E V£(A) I induit des morphisme > (p(o)-l) r (v) et isomorphisme V£(A) I ~ Q£(r) M ~ V£(A) I (6.2.1) % V£(A)/Ker(T-I) r ® ~£(r) V£(A) I e t 6.3. V£(A) I sont des On dit qu'une representation ............... > Im(T-l) r Gal(]/s)-modules £-adique sur le corps premier, un point ferm~ de avec X de k(s) k(s) = k(X)), M est galoisien. > GL(V) T : Gal(s/s) n (n ~ Z ) si la condition suivante est v~rifi~e (~) Pour un module convenable et est de poids : (X = une vari~t~ irr~ductible ~ se factorise par X , les valeurs propres de T(F ) ~l(X,s) sont des hombres de type fini et pour x alg~briques X dont les eonjugu~s Frobenius complexes g~om~trique sont tous de valeur absolue -I ~x )" 21 Ik(x) ln/2 (F x d~signe le - si HOmGaI(V,W) V (resp. W ) 22 est de poids - I n (resp. m ) et que n # m , on a = 0 . o 6.4. Si Ii r g s u l t e a est multiplicative reprfisentation et poids 6.5. la v a r i ~ t ~ VI(A~)I extension 6.6. et d'une A~ 2a x de 6.4, cormne a galoisien espaces duale et o de &S,s V/(A) I et est V/(A) I = V / ~ S , m de A s) la dimension done e x t e n s i o n p a r une r e p r g s e n t a t i o n m -I Q/(r) pour d'une de d i m e n s i o n Im(T-1) A m x est de poids mI ~ m VI(AX) %(I). Si , il r g s u l t e et de poids et a de 6.4 que 0 VI(A) et m VI(A) I est par une r e p r e s e n t a t i o n 6.2 que -2r r ~ . Puisque I . Si Im(T-l) r # 0 , on r = 0 , on a a + m ~ d 2 a + m = 2 d , a bonne est de poids ont m ~ m e d i m e n s i o n A Hans que . 6.5 et de l ' i s o m o r p h i s m e et . Rappelons g valeurs de d i m e n s i o n et de poids m = 0 , a = d de 6.2 que Weil, que -I sont en d u a l i t ~ { donc ' d'apr~s et poids ab~lienne representation Le m o d u l e d~duit 2a VI(A) I pour de d i m e n s i o n & °S , s abglien de N ~ r o n . A± sont d ~ f i n i s du m o d u l e grand quotient de de d i m e n s i o n -2 Soit (donc universelle l a d i m e n s i o n du p l u s de l a p a r t i e m de la p r o p r i ~ t ~ r~duction. -2 et que Supposons VI(A)/VI(A) que I r = I . On tire alors est de poids 0 ; ces . On a alors d i m V/(A)__ I = 2d - m.l = 2a + m 2 dimes, s ~> 2 (a + m) >I 2 a + m + m! = 2 d = 2 dim~As, s de sorte que que = m m I plicative 6.7. de Pour supposer An a rgduction , i.e. que stable Im(T-l) c (dim~s,s VI(A) I ~ = a + m) V / ( ~ , s) , . On a o b t e n u en m~me est le V£ de la partie temps multi- A ° S,s traiter le cas g~n~ral, nous utiliserons que 22 (0.5) (cf. 1.3). On se ram~ne - 23 - (a) les conditions (b) Gal(~/n) de (0.5.2) ou (0.5.3) agit trivialement (c) l'aetion de I sur Sous ces hypotheses, thgse (a) permet d'appliquer reprenens les notations. I TI(A) sur Al ; que (0.5.1) pour avoir s. A i assez grand, S = $im S i le point ferm~ de sur lement sur S.l - D . Le groupe neutre ~o KI(SI - D i , ~) du modgle de Ngron ~i sur agit sur S.l , et TI(A) e'1 ~S (~i)l est , et agit trivia- agit trivialement. : TI(A) I = T/(A) Ii ' et (6.2.1) est un diagramme de Tl(~i'si ) = T°(~°)£ s = TI(A) I = Tl (All)" Gal(s./s.)-modules I i ments eomme en 1.3, dent nous i la composante Tl(A)/l TI(A) ~ A l . Comme en 1.3, on voit que On a alors par ~1.3.1) L'hypo- S, provient d'un schema en greupe lisse ~ fibres connexes constant a r~duction stable. n i Pour ; est unipotente. nous prouverons Soit sent v~rifiges 6.4 g 6.6. 23 auquel on peut appliquer les a r g u - - 24 - I BIBLIOGRAPHIE [i] [2] [3] [4] [5] M. ARTIN Algebraic approximation of structures over complete rings. Publ. Math. I.H.E.S. 36 -1969. pp. 23-58. M. ARTIN and G. WINTERS. Degenerate local fibres and reduction of curves, P. DELIGNE and D. MUMFORD. The irreductibility of the space of curves of a given genus. Publ " Math. I.H.E.S. 36 - 1969. pp. 75 - ]|0. J.P, SERRE Corps locaux,Publ. Math, univ. 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